Israël et la Chine - De la Route de la Soie à l'Autoroute de l'Innovation

Par Lionel Friedfeld et Philippe Metoudi

Les relations entre Israël et l'Asie, ont évolué à partir de liens historiques forts symbolisés par la Route de la Soie. Elles englobent aujourd'hui des partenariats technologiques et stratégiques, que nous appelons l’Autoroute de l'Innovation.

Israël et la Chine sont des partenaires idéaux en cette nouvelle ère de mondialisation. Ils partagent de puissants avantages compétitifs complémentaires, Israël apportant la technologie et l'innovation, la Chine ses solides capacités industrielles et financières.

D’importantes transactions commerciales ainsi que d'autres facteurs économiques ont offert à Israël une position remarquable sur la feuille de route des investisseurs asiatiques.

Cet ouvrage analyse les relations stratégiques entre Israël, la Chine et les autres pays d'Asie, sous un angle économique, historique, culturel et spirituel. Il met en avant l'expertise d'Israël dans le domaine de l'innovation et la place prépondérante de l'Asie dans les échanges commerciaux internationaux. Parallèlement, nous détaillerons l’activité des sociétés asiatiques en Israël ainsi que la place grandissante qu’occupent les sociétés Israéliennes en Asie.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions du Net
• Date de sortie: 7 mars 2016
• ISBN: 9782312042114

Aperçu du livre

Israël et la Chine

De la route de la soie à l’autoroute de l’innovation

Friedfeld Lionel, Metoudi Philippe

Israël et la Chine

De la route de la soie à l’autoroute de l’innovation

Comprendre les relations

entre l’Asie et l’Etat d'Israël

LES ÉDITIONS DU NET

22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

© Les Éditions du Net, 2016

ISBN : 978-2-312-04211-4

Préface

A l’heure où le centre de gravité de l’économie mondiale s’est résolument transporté de l’Occident vers l’Extrême-Orient, des bords de l’océan Atlantique aux rivages du Pacifique, l’ouvrage de Lionel Friedfeld et Philippe Metoudi arrive à point pour mettre en lumière la relation millénaire et féconde que le peuple juif a su nouer avec les civilisations chatoyantes, prospères et particulièrement raffinées qui ont très tôt éclos en Asie, de Samarcande à Kyoto, et plus particulièrement dans le puissant « Empire du Milieu ».

Que cette relation ait pu perdurer par delà les siècles, s’enrichir et s’approfondir avec l’évolution des sciences et des mœurs, comme avec les changements géopolitiques, et particulièrement l’incarnation d’une partie du génie du judaïsme dans l’Etat d’Israël, tient sans doute aux intérêts parfois triviaux que constituent les échanges commerciaux, mais aussi, comme le soulignent si justement les auteurs, à la complémentarité des approches spirituelles des deux peuples et à leur sens du respect des traditions qui construisent leur créativité.

Ainsi, le Président Chirac avait coutume de dire que quand certaines religions arrivent dans un nouvel endroit, elles construisent un lieu de culte, mais que les Juifs, eux, arrivant quelque part, construisent avant tout une école. Il en va de même pour les Chinois. De plus, et de manière étonnante, les Chinois vénèrent le chiffre 8, comme signe de prospérité et d’espérance, alors que pour le judaïsme, ce chiffre est symbolique de l’au-delà du monde, du bonheur à construire sur terre.

Et si comme Jean-Pierre Raffarin nous citons le taoïsme en rappelant qu’« un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas », nous savons que la sagesse juive de la Torah nous rappelle que le miracle de la traversée de la mer Rouge a exigé qu’un Hébreu ait le courage de faire un premier pas pour que les eaux s’ouvrent devant son peuple. Quand Laurent Fabius nous rappelle que Confucius disait que « tout homme a deux vies, la seconde commençant quand il comprend qu’il n’en a qu’une », nous nous souvenons de la maxime de nos Pères « si ce n’est maintenant alors quand ? » Ainsi, Chinois et Juifs partageons une vision identique du temps, entre le temps long et l’immédiateté.

Lorsque j’ai eu la chance de partir en mission en Afrique, ce continent du possible, au-delà des ingénieurs français qui apportaient leur savoir-faire dans le cadre des liens historiques tissés par la France avec ce continent, j’ai rencontré trois nationalités oeuvrant sur le terrain : des Québécois, des Israéliens, venus notamment apporter leur connaissance de la gestion de l’eau, et des Chinois. J’ai vu, et admiré, le Centre culturel blanc posé comme un rêve sur la lagune d’Abidjan, démonstration que les Chinois, peuple qui n’a jamais déclaré la guerre à une nation étrangère, viennent non pour coloniser, mais pour coproduire de la richesse.

Le jeune Etat d’Israël, qui a su faire fleurir le désert, est devenu aussi l’un des lieux où se concentrent l’intelligence et la maîtrise des technologies d’avenir. Sa coopération renforcée et fertile avec la Chine, autre pays où la capacité d’entreprendre est immense, ne peut que contribuer à la stabilisation des équilibres dans le monde, et donc à l’apaisement des tensions qui y règnent, pour le mieux-être de tous. Car, nous le savons, l’intelligence est l’instrument de la « réparation du monde », « tikoun olam ».

C’est l’une des conclusions que l’on peut retenir de l’ouvrage riche et documenté qui nous est livré par Lionel Friedfeld et Philippe Metoudi. A travers le vaste panorama historique et économique qu’ils nous présentent, on peut reconnaître que le commerce, les échanges, la rencontre des esprits, la confrontation constructive des cultures demeurent un moyen essentiel de la compréhension mutuelle, du progrès et de la fraternité.

Haïm Korsia

Grand Rabbin de France

Membre de l’Institut

Lettre du Président de l’Etat d’Israël

\\192.168.1.250\chapitre\LEN\Publications\2851 - IsraeletlaChineDelaRoutedelaSoieàlAutoroutedelInnovation\Intérieur\Israel President Letter.jpeg

Témoignages

« Un voyage lumineux au cœur des relations Israël–Chine. »

Song Yuanfang professeur d’économie, vice-doyen de l’école de Commerce de l’Université Populaire de Chine

« Cet ouvrage relate l’histoire des échanges commerciaux entre Israël et l’Asie à partir du premier millénaire. Ces échanges se sont encore intensifiés avec le boom de l’innovation. L. Friedfeld et P. Metoudi offrent une démonstration convaincante sur la façon dont le libre-échange des biens et des idées améliore le développement économique. »

Zvi Eckstein, doyen de l’École de Commerce Arison et de l’École d’économie Tiomkin à l’IDC Herzlia ; ancien Vice-Gouverneur de la Banque d’Israël

« L’Asie dans son ensemble et la Chine en particulier joueront un rôle important dans le futur développement économique d’Israël. Ce livre apporte une contribution positive à ceux qui désirent promouvoir et améliorer les relations Israël-Chine. Apprendre et connaître le passé est essentiel pour construire l’avenir ! Je tiens à féliciter les auteurs pour avoir ajouté une nouvelle perspective à la compréhension de la complexité des relations entre Israël et l’Asie en général et entre Israël et la Chine en particulier. »

Dan Catarivas, premier conseiller économique à l’ambassade d’Israël à Pekin ; directeur des relations extérieures du Patronat israélien

« Perdus parmi les gros titres des journaux, la Chine et Israël ont établi ces dernières années des liens économiques remarquablement proches. Ce livre fournit un résumé détaillé et une analyse de l’étendue et de la nature de cette relation. Une référence incontournable. »

Mike Chinoy, Senior Fellow à l’Institut d’Études chinoises de l’Université de Californie du Sud ; ancien responsable du bureau de de CNN à Pékin et correspondant principal en Asie

« Une présentation nette et bien ordonnée, surtout pour les novices parmi nous qui ignorons la complexité des relations économiques israélo- asiatiques. »

Jacques Berlinerblau, professeur et directeur du programme de Civilisation juive à l’Edmund A. Walsh School du Foreign Affairs, Université de Georgetown

« Ce livre remarquable donne un aperçu des liens historiques qui existent, depuis plus de 3000 ans, entre Israël, le peuple juif et le continent asiatique. Sans aucun doute, il renforcera dans notre présent et notre avenir toutes les relations culturelles, économiques et scientifiques. »

Dr David Harari, Lauréat du prix d’Israël, « père fondateur » de l’industrie israélienne du drone, ancien directeur général d’Israël Aerospace Industries en Europe

« Pour quiconque s’intéresse à la success story économique, que constitue Israël aujourd’hui, ceci est un livre incontournable. Il révèle le rôle historique peu connu mais fascinant des Juifs d’Asie et nous offre une vision en profondeur de l’implication actuelle et croissante d’Israël dans les économies asiatiques. Je recommande vivement la lecture de cet ouvrage. »

Barry Topf, ancien membre du Comité de politique monétaire de la Banque d’Israël et conseiller de l’ex-gouverneur Stanley Fischer, consultant pour le Fonds monétaire international

« Israël constitue une singularité dans le monde de la technologie. À lui seul le nombre de start-ups, de brevets et de réalisations dans le domaine de la recherche est tout à fait impressionnant – en conséquence de quoi, la plupart des sociétés américaines de haute technologie ont établi avec succès des centres de R & D en Israël. Avec l’incroyable essor de l’économie asiatique, le moment est clairement venu pour les entreprises asiatiques et chinoises de combiner leurs capacités avec l’écosystème technologique israélien afin de développer davantage l’innovation et l’impact commercial. Ce livre est une lecture incontournable pour quiconque envisage de profiter de cette opportunité. »

Yoelle Maarek, Ph. d., Vice-Présidente de la recherche, Yahoo Labs, Membre de l’ACM, membre du Conseil des gouverneurs du Technion, l’Institut de Technologie d’Israël

« Quiconque souhaite comprendre les liens florissants entre Israël et la Chine devrait commencer par ce livre. P. Metoudi et L. Friedfeld fournissent une explication convaincante au fait que cette relation a un solide avenir. »

Richard Schwartz directeur de la société East3rd Ltd, journaliste chevronné et commentateur pour les questions d’infrastructures des marchés financiers

« Deux sociétés, cultures et économies historiques diamétralement opposées et à bien des égards inextricablement liées. Ce sont précisément ces anomalies et ces similitudes qui créent les grandes opportunités offertes par ces deux économies. Le livre constitue un outil indispensable à la compréhension des grandes opportunités nées et à naître de cette relation particulière. »

Mitchell Silk, associé et chef du Groupe Chine-USA du cabinet Allen & Overy ; chargé de cours à l’Université de Pékin, à l’Université de Shenzhen, et à l’Université de commerce international et d’économie de Shanghai.

Avant-propos

Ces dernières décennies, l’économie chinoise s’est développée à un rythme sans précédent, pour devenir aujourd’hui l’une des principales forces motrices de l’économie mondiale.

Afin de renforcer son expansion internationale et rivaliser ainsi avec les grandes économies mondiales, la Chine a placé l’innovation au cœur de sa stratégie de développement, renforçant ainsi son avantage concurrentiel à un niveau record.

Israël excelle dans l’innovation et le pays est aujourd’hui reconnu comme l’un des principaux centres technologiques mondiaux.

La Chine et Israël entretiennent des liens historiques et culturels ancestraux, fruits de riches échanges commerciaux à travers la Route de la Soie. Ces échanges, sont à l’origine d’une heureuse alchimie. Aujourd’hui, la Chine et Israël coopèrent, à l’ère de la haute technologie, sur l’Autoroute de l’Innovation. Ces deux pays possèdent, en effet, des atouts complémentaires dont pourraient bénéficier leurs entreprises : Israël apportant ses capacités uniques de recherche et d’innovation, la Chine sa solidité financière et ses compétences inégalées en matière d’industrialisation.

Israël et la Chine : De la Route de la Soie à l’Autoroute de l’Innovation constitue un voyage enrichissant au cœur des relations entre Israël et la Chine.

Song Yuanfang professeur d’économie, vice-doyen de l’école supérieure de l’Université Populaire de Chine

Note des auteurs

C’est en 1999, que nous nous sommes rencontrés à un office du vendredi soir à la synagogue Ohel Leah de Hong Kong.

Qui aurait pu alors deviner, que plus d’une décennie plus tard, nous écririons ensemble un livre sur la coopération économique et financière entre Israël et la Chine.

Qui aurait pu prédire qu’Israël allait devenir une puissance mondiale dans les domaines de l’innovation et de la technologie ?

Qui aurait pu prédire que la Chine connaitrait une telle montée en puissance ?

Le titre de notre ouvrage Israël et la Chine : De la Route de la Soie à l’Autoroute de l’Innovation nous a semblé à la fois simple et évident. En effet, nous tenions à souligner le caractère historique de ce lien, alors même qu’il est peu connu. De plus, ce partenariat n’a pas seulement une histoire mais aussi une dimension culturelle profonde, que nous avons souhaité justement mettre en lumière.

Aujourd’hui ce n’est plus sur la Route de la Soie que se joue cette coopération, mais sur l’Autoroute de l’Innovation.

Parce que nous avons construit en grande partie nos vies et nos carrières en Asie, son histoire, ses légendes et ses « success stories » ont pénétré notre mode de vie. En même temps, en tant que juifs, nous demeurons profondément enracinés dans la Terre d’Israël.

Au cours de cette aventure, nous avons été particulièrement aidés et soutenus par les membres de nos familles, nos amis et nos conseillers qui ont pris le temps de lire, de corriger et d’améliorer notre manuscrit en nous faisant partager leurs avis. Nous les en remercions tous sincèrement.

Nous espérons que vous apprécierez la lecture de ce livre tout autant que nous avons eu du plaisir à l’écrire.

Lionel et Philippe

Tel-Aviv, Hong Kong

Février 2016

Introduction

« Si tu veux savoir où tu vas, il te faut savoir d’où tu viens. » Cette phrase prononcée chaque année par le peuple juif, à l’occasion de la fête de Pessah commémorant leur affranchissement, témoigne de l’importance qu’elle accorde au passé et à l’Histoire. En effet, le passé apparaît comme une véritable boussole permettant d’éclairer à la fois le présent et l’avenir. C’est justement cette relation avec la tradition qui unit Israël aux pays d’Asie.

On croit souvent à tort qu’Israël se situe au Moyen-Orient. En fait, le pays est situé géographiquement sur le continent asiatique – précisément en Asie occidentale sur la côte sud-est de la mer Méditerranée. Faisant partie intégrante de l’Asie et bénéficiant d’un emplacement stratégique, Israël entretient depuis longtemps une relation privilégiée avec les pays asiatiques. Après la chute des Royaumes d’Israël et de Juda et la destruction du Temple de Jérusalem en 586 av. J.C. puis en 70 ap. J.C., le peuple juif, contraint à l’exil, a émigré principalement vers Babylone (en Mésopotamie - l’Irak actuel) mais aussi vers le bassin méditerranéen, l’Asie centrale et les pays de la vallée de l’Indus. Il y a poursuivi ses activités de commerçants.

La création de la Route de la Soie, sous la dynastie chinoise des Han (206 av. J.C. / 220 ap. J.C.), a eu un impact énorme sur le commerce international et les communications entre les pays orientaux et occidentaux. Au cours de cet âge d’or, diverses marchandises, y compris la soie, les épices, les bijoux et les parfums, ont contribué à de grands échanges. Les commerçants juifs installés tout le long de la Route de la Soie se retrouvèrent ainsi aux premières loges des échanges. Plus tard, du xvie au xxe siècle, l’expansion de l’Empire colonial européen, avec l’occupation de l’Espagne aux Philippines, du Portugal au Japon, dans les ports indiens et à Macao des Pays-Bas en Indonésie, de la Grande-Bretagne en Inde, à Hong Kong, en Chine, à Singapour et en Birmanie et de la France en Indochine, va favoriser la croissance rapide du commerce international. Cette expansion coloniale, plus que tout autre facteur, a accéléré le développement de communautés juives partout à travers l’Asie.

Les Juifs se sont toujours parfaitement intégrés aux populations asiatiques, établissant des entreprises prospères qui formèrent rapidement une composante incontournable de la vie culturelle et politique locale. La famille Kadoorie par exemple, originaire de Bagdad, s’est établie d’abord en Inde puis, plus tard, à Hong Kong. Elle a notamment fondé les groupes Peninsula Hôtels (grande chaîne d’hôtels de luxe à travers le monde) et CLP Holding (compagnie d’électricité majeure en Asie). David Marshall, dont la famille était originaire d’Inde, devint en 1955, le chef du gouvernement de Singapour. La population juive a également apporté des contributions significatives au développement des infrastructures de l’Asie grâce à ses œuvres philanthropiques. La famille Sassoon de l’Inde, elle aussi d’origine irakienne, a notamment financé deux des monuments les plus marquants de Bombay, les quais de Sassoon Dock construits en 1875 et la Bibliothèque David Sassoon, également construite au milieu des années 1800.

Avec la création de l’État d’Israël en 1948, cette histoire commune s’est enrichie. Alors que la relation des deux pays s’était construite autrefois autour du commerce de la Route de la Soie, elle se poursuit aujourd’hui sur la Route de l’Innovation.

Dans ce livre, nous examinerons les relations stratégiques entre Israël et les pays asiatiques, principalement fondées sur l’expertise d’Israël dans le domaine de l’innovation et la position de l’Asie comme centre mondial des affaires. Ces relations sont renforcées en outre par des liens historiques, culturels et spirituels profonds.

Nous présenterons les transactions commerciales majeures et les facteurs économiques qui ont permis à Israël d’apparaître sur la feuille de route des investisseurs asiatiques. Ceux-ci (originaires de Chine, d’Inde, de Singapour, de Corée du Sud, du Japon et de Taiwan) sont de plus en plus présents dans l’économie israélienne. Israël de son côté est devenu un acteur incontournable en Asie.

A quoi ressembleront les relations entre Israël et la Chine dans les cinquante prochaines années ? C’est dans l’avenir de ces relations que nous aimerions aujourd’hui nous projeter.

Première partie

Apercu de la presence juive historique en Asie et des relations entre l’État d’Israël et les pays asiatiques depuis les annees 1950

Presence historique de la population juive en Asie

La population Juive de la Chine

Au cours d’une visite officielle en Chine, un haut fonctionnaire chinois demanda un jour au Grand Rabbin du Commonwealth combien de Juifs il y avait dans le monde. Le rabbin lui donna une réponse classique et révélatrice, « Leur nombre, » dit-il « est inférieur à la marge d’erreur statistique des recensements chinois ! »

Quoi qu’il en soit, la Chine et sa population juive ont une riche histoire commune. Une présence juive était déjà attestée en Chine dès le deuxième siècle. Des commerçants juifs itinérants achetaient des marchandises en Chine et les revendaient vers des pays étrangers, tandis que d’autres s’installaient le long de la Route de la Soie. Largement dispersée sur le territoire chinois, de Beijing, Kaifeng, Shanghai, Harbin, Tianjin, Hailar, Hengdaohezi Mukden et Qiqihar et jusqu’à Hong Kong, la population juive de Chine a suivi