Avance!!!

Par Laurent Debaker

Avance!!! est un programme complet et révolutionnaire qui va enfin vous permettre de parvenir à vos objectifs et changer radicalement votre vie, pour le meilleur. Il est le fruit de vingt ans d’un travail qui a permis à des milliers de personnes de se révéler et de construire la vie dont elles avaient rêvée depuis si longtemps, alliant à la fois psychologie, spiritualité et cartésianisme. Un cocktail détonant qui fonctionne à 100%.

Grâce au contenu téléchargeable, L’enfant intérieur (inclus), vous avez maintenant la possibilité de vous libérer d’anciens conditionnements acquis au cours de votre vie, et qui vous empêchent de vous épanouir comme bon vous semble.

Quant au livre Avance!!! il va vous coacher, vous stimuler et vous pousser à progresser dans la bonne direction étape par étape. Vous ne pourrez plus faire autrement que d’avancer, et vous comprendrez comment les personnes qui réussissent spontanément pensent, sont et agissent. Vous n’aurez pas le choix que de faire comme elles, et de toucher les sommets.

Avec cet ouvrage, votre existence est sur le point de changer pour le meilleur, pour de vrai, pour de bon. Êtes-vous prêt à vous faire ce cadeau, et à vivre enfin la vie dont vous avez toujours voulue?

• Langue: Français
• Éditeur: Éditions AdA
• Date de sortie: 18 mars 2021
• ISBN: 9782898087752

Laurent Debaker

LAURENT DEBAKER c’est dès l’âge de dix ans que la vocation d’animateur de radio lui vient. Après avoir fait ses classes dans de petites radios FM privées et des études en journalisme, il entre à Radio-France où il restera pendant près de quinze ans. Cela ne l’empêchera pas de suivre des formations en thérapie, PNL, Reiki ou Ho’oponopono, dans lesquels il fait carrière depuis 2005. Toute sa vie a été rythmée par l’envie d’apporter du bien-être à ses semblables, et c’est pourquoi il a écrit jusqu’ici un bon nombre d’ouvrages liés à ces sujets (tous parus aux éditions ADA), dont les best-sellers Avance!!! et Ho’oponopono, le pouvoir en vous. Mais son autre passion est de faire rire. C’est pourquoi il renoue ici avec ses premières amours que sont la radio et la comédie, en vous offrant Y manquait plus que ça !, une aventure rocambolesque et addictive, qui vous donnera le sourire pour longtemps.

Aperçu du livre

SODEC.

PRÉFACE

D’ALAIN SUBREBOST,

ÉCRIVAIN ET PHILOSOPHE

Nous passons, pour beaucoup d’entre nous, notre vie à n’être que des travailleurs aveugles du système que l’on a cocréé en oubliant de nous occuper de nous-mêmes, en oubliant de travailler à devenir la plus belle version de qui nous sommes, en nous oubliant dans les belles sirènes illusoires que les commerçants internationaux et les hommes politiques nous proposent, en oubliant l’essentiel… C’est-à-dire qu’avant même d’être des êtres sociaux, nous sommes des êtres humains, et que ce simple constat devrait nous attendrir suffisamment pour poser un regard aimant sur notre condition.

Et pourtant, le temps passe, passe si vite que l’on se trouve à la fin de notre vie en ayant l’impression de n’avoir rien fait, de n’avoir pas réussi à se poser, à devenir son meilleur ami. De n’avoir pas réussi à tisser de belles et saines relations, de n’avoir pas participé à l’élaboration d’un mieux-être pour soi, ses proches et, d’une manière élargie, pour la société dans laquelle on vit, pour le monde.

Si Voltaire soulignait que dès que l’on naît, on est suffisamment vieux pour mourir, à bien y regarder, dans ma propre vie et autour, j’ai l’impression que nous pensons notre vie plus que nous ne la vivons, et que nous travaillons pour quelques jolies miettes matérielles, pour de jolis hochets sociétaux plus que nous n’avançons en sagesse et beauté.

Qu’allons-nous transmettre à nos enfants ?

Qu’allons-nous léguer à nos amis, compagnes et compagnons de route ?

Une voiture, un crédit, des dettes et des conflits, ou bien des outils qui leur permettraient de grandir, d’évoluer, de retrouver autonomie, indépendance, la plus grande liberté d’être, de vivre, d’aimer ?

Le principe qui est à l’œuvre dans la vie est l’impermanence. L’« éphémérité » de toutes choses.

Tout dans la vie, de la cellule à la maison dans laquelle nous habitons, en passant par la profession que l’on exerce, les personnes qui nous entourent, que l’on aime ou pas, tout est vacillant, instable, éphémère.

Sur quoi pourrions-nous bien nous appuyer dans de telles conditions ?

Ce principe a un corollaire : si nous souhaitons suivre le mouvement même de la vie, nous devons aussi apprendre à ne pas rigidifier nos comportements, nos points de vue, et donc apprendre à adopter envers eux la même fluidité que la vie. Cette fluidité existentielle est souvent en contradiction avec notre habitude millénaire de vouloir fixer ce qui ne peut être fixé, de vouloir conserver ce qui, au fond, est impossible à conserver. Ce qui peut paraître ici comme un étrange paradoxe est aussi une chance, car si nous voulons apprendre quelque chose de nouveau, nous devons lâcher prise sur l’ancien, sur le connu.

Cela est la base même de l’apprentissage.

Dans le cadre de notre existence sur Terre, lâcher l’ancien, inutile et douloureux, lâcher les scénarios de comportements inhibiteurs, lâcher les habitudes qui plombent notre avènement, tant sur le plan psychique, spirituel que social, est difficile eu égard à notre propension à tout vouloir fixer, maîtriser, gérer. Mais si nous passons le cap de la peur du changement, alors des voies nouvelles s’offrent à nous.

Et pour aider à passer ce cap et à changer volontairement notre vie, à modifier notre destin, de nombreux outils intimes et extérieurs sont à notre disposition, les uns étant reliés aux autres, car l’outil sans l’ouvrier n’est rien, ne sert à rien.

Transmettre des outils de libération pour permettre à l’autre de devenir pleinement qui il est, de réussir sa vie, telle est la mission de certains et telle est assurément la vocation de Laurent Debaker.

Traditionnellement, nous considérons l’être humain d’une manière tri-unitaire : un corps, une âme, un esprit ; nous pourrions préciser cela en intégrant l’idée d’une psyché cognitive et d’une autre, plus émotionnelle, cocréant et influençant toute notre relation au monde, en termes de représentation tout comme en termes de relation à soi et aux autres.

Laurent Debaker, si l’on examine sa bibliographie, a très bien su s’atteler à la tâche de nous transmettre des outils, des petits trucs touchant tous les niveaux de notre être, en travaillant aussi bien sur la spiritualité, sur le bien-être physique et moral, que sur les moyens de « rectifier » ce qui peut l’être, de se transformer afin de parvenir à soi ; d’où la nécessité pour lui de bien nous faire comprendre que nous sommes les principaux artisans de notre changement et que notre manière d’être au monde, d’agir et de réagir est aussi au nombre des facteurs que l’on peut transformer.

Son parcours d’auteur tout comme nos parcours d’Hommes semblent étrangement se rejoindre.

Si nous pouvons comprendre que nos actions passées ont une influence sur notre présent, si nous acceptons le fait que la nature et l’apparence des fleurs de notre jardin dépendent de la nature de la graine, nous pouvons très bien comprendre que notre vie actuelle est une conséquence d’une multitude d’actions, de choix de notre passé proche, comme de nos vies antérieures.

Si nous sommes à l’écoute de notre présent, puis de certaines subtiles sensations, parfois d’images récurrentes ou de certaines visions fulgurantes, nous pouvons exhumer de multiples souvenirs d’un passé plus que lointain et comprendre certains paramètres qui président à notre vie présente, comme Laurent Debaker nous l’explique concrètement dans son CD Le passé retrouvé.

Grâce à une certaine forme de lucidité, de compréhension de qui nous sommes, de la manière dont nous sommes faits et dont nous agissons au quotidien, l’observation de soi, du Soi parfait, et l’utilisation des outils que notre humanité nous a légués, nous pouvons sortir des ornières, des scénarios inhibiteurs, des habitudes inutiles et culpabilisantes, parfois masochistes, dans lesquelles nous nous sommes laissé enfermer, que ce soit par notre éducation, par la société ou tout simplement par ignorance et flemme.

Dans l’ouvrage que vous avez en main, Laurent Debaker, à partir des constats que nous pouvons tous faire sur nos vies, nos envies, à partir de notre simple quotidien, propose, en utilisant principalement la programmation neurolinguistique, un des outils de développement personnel à notre portée, parfois tout simplement à partir du bon sens, des solutions de changement pour aller vers la plus belle version de soi, vers une version plus sereine, plus proche de soi, plus efficace dans certains cas, plus évoluée dans tous les cas.

Avec simplicité, sa truculence et ses habituelles intuitions, ainsi qu’une vision à la fois inspirée et cependant ancrée dans notre quotidien, Laurent Debaker, en quelques superbes chapitres, nous transmet des voies de compréhension et de changement, des voies d’accès à la non-peur, au nouveau et aux potentiels qui sont en nous, déjà là, tout comme aux outils psychologiques et spirituels qui permettent de favoriser une prise de conscience, un mieux-être, le changement…

Quelle meilleure option de vie que de transmettre ce qui permet à l’autre de devenir qui il est, d’offrir en guise d’amour la pleine et totale aventure de la liberté d’être ?

En route vers une nouvelle aventure, non ?

Alain Subrebost, écrivain, philosophe

INTRODUCTION

Savez-vous pourquoi j’ai décidé de prendre mon clavier en main, précisément maintenant, pour commencer à écrire ce livre ?

Tout simplement parce que je reviens de l’épicerie ! Ne riez pas, je vous explique : à la caisse, il y avait devant moi un monsieur qui était, je dirais, à la fin de la soixantaine. Cet homme était habillé de vieux vêtements, tachés et troués. Il ne s’était sans doute pas lavé depuis plusieurs jours et portait tout le poids de sa vie sur ses épaules. Je ressentais clairement que toute son existence avait été un calvaire et qu’il n’en pouvait plus.

En le voyant, j’ai eu de la peine, bien sûr, mais je me suis surtout mis en colère en me demandant comment on pouvait se laisser aller à ce point-là, comment il était possible de passer toute son existence à lutter si durement et surtout de passer à côté de sa vie.

La réponse me paraît simple : tout simplement en ne sachant pas de quoi on est capable !

En observant cet homme, je me suis dit : « Ça suffit, il y en a assez. C’est trop de misère ! Car nous ne sommes pas dans cette incarnation pour vivre ce que trop d’entre nous vivent. Ce n’est pas vrai. Nous avons tous un potentiel. Il suffit de le savoir, puis de le révéler autant à soi que dans sa vie. Même si, il est vrai, les chances de départ ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Mais il faut que cela change, ce n’est pas si difficile. Tu sais comment, alors fais quelque chose, réveille le plus de gens possible, comme tu le fais individuellement lors de tes consultations ! »

Ce qui me révolte le plus, c’est le fait que nous pensions ne pas mériter ce qu’il y a de mieux, de concevoir une vie difficile, et surtout de ne pas accepter d’utiliser notre plein potentiel.

En ce moment, tout le monde parle de destin… mais dans le mauvais sens du terme : « C’est le destin qui s’acharne » ; « C’est mon destin de ne pas être aimé » ; « C’est mon destin de faire un travail éprouvant ! ».

STOP !

Votre destin, c’est de vivre et de créer ce dont vous avez envie dans votre existence. Et ce n’est pas Dieu ni le destin qui sont responsables de vos misères. C’est vous ! Je vous expliquerai comment et pourquoi dès les premiers chapitres de ce livre. Alors, arrêtez d’accuser l’extérieur de vos désagréments et commencez par vous regarder. Et avant tout, prenez-vous en main. On va faire cela ensemble, et pas à moitié.

La réussite, quel que soit le domaine, ne se rêve pas. Elle se crée !

Comme vous le voyez, ce que je vous réserve dans ce livre est une immense cure de vitamines pour vous faire avancer une bonne fois pour toutes, comme je l’ai fait avec tant de consultants qui se sont mis à progresser dès qu’ils ont mis en pratique ce que je préconisais. Alors, vu que vous n’êtes pas différent d’eux, il n’y aucune raison pour que cela ne fonctionne pas avec vous.

Ah si, j’oubliais, ils avaient tous en commun un point très spécial : ils en avaient assez de vivre une vie qu’ils ne supportaient plus. Et puis surtout, ils avaient décidé d’arrêter de se plaindre et étaient prêts à se prendre en main, à bouger et à avancer.

Bref, au départ, ils étaient à peu près comme vous. Ils pataugeaient dans leur existence, dans un travail qui les étouffait et avec lequel ils gagnaient peu d’argent. Normal, ils l’exerçaient non pas par amour, mais par besoin de sécurité, afin d’être certains d’avoir quelques fonds à la fin du mois pour payer les factures.

Leur vie sentimentale était un désastre. Au mieux, ils étaient dans une histoire qui n’avait plus rien d’amoureux. Normal, soit ils ne s’aimaient pas eux-mêmes, soit ils étaient dans cette relation pour ne pas être seuls. Ou encore, ils étaient célibataires depuis des années.

Et là, je ne parle que de leurs relations sentimentales. Je n’ose même pas effleurer le sujet de la famille et des amis, car cela vous saperait le moral pour plusieurs jours.

Quant à l’état de leur compte en banque, je préfère me taire.

Pour ce qui était de leur forme et de leur santé, cela faisait belle lurette que la nervosité, les angoisses et le stress avaient pris le dessus sur leurs jours et leurs nuits, causant ainsi des dégâts considérables à leur bien-être. Je vous en reparlerai un peu plus loin.

Avouez que vous êtes concerné par au moins l’un de ces sujets. Plusieurs ? Peut-être même tous ! Et vous trouvez que c’est drôle, vous, de vivre une vie pareille ? Moi pas !

On n’est certainement pas venu dans cette existence pour passer son temps à se demander si c’est plus économique de manger des pâtes, du riz ou des pommes de terre. Ou encore pour aller travailler à reculons afin de se faire embêter par des collègues idiots, un patron qui nous harcèle et pour regarder sa montre tous les quarts d’heure tellement on s’ennuie dans ce qu’on fait. Pas plus que pour être embringué dans une relation avec quelqu’un qui ne nous respecte pas ou qu’on est obligé de supplier pour pouvoir passer ne serait-ce qu’une heure avec lui.

Bien sûr, vous allez me dire que c’est la crise dans le monde, que rien ne va, que les valeurs fichent le camp, et patati et patata… Je l’ai déjà entendue tellement de fois, celle-là, vous n’avez pas idée. Et toute cette liste de récriminations n’a jamais empêché mes élèves de transformer leur vie pour le meilleur, le jour où ils l’ont décidé et dès qu’ils ont commencé à appliquer mes conseils. Donc changez d’excuses, parce que celles-ci ne fonctionnent pas !

Que dites-vous ? Vous avez déjà essayé plein de trucs à propos du bonheur, de la motivation, des « secrets » en tous genres, et cela n’a pas fonctionné ? Normal ! Avec ces méthodes, il n’y a qu’une partie du mode d’emploi. Je suis entièrement d’accord avec ce qu’elles préconisent pour la plupart : un état positif, optimiste, rempli de foi a toujours été une aide précieuse et un outil dont il faut se servir constamment. Et je vous parlerai, moi aussi, du sujet, car ces thèmes font partie de la réussite de chacun.

Mais le danger, c’est qu’elles vous laissent dans un état de passivité absolue. À les écouter, voir la vie en rose et méditer seraient suffisants pour remédier à tous les problèmes de l’existence. Attendre le miracle permettrait au miracle de survenir. Mais oui ! Et moi, je suis la reine d’Angleterre ! Je suis désolé, mais si je suis seul chez moi et que j’ai envie d’un café, fermer les yeux et dire vingt fois d’affilée « Je veux un café » ne suffira pas. Si je veux un café, il faut que je lève mes fesses du divan pour allumer la cafetière et mettre une capsule dedans. Sinon, je pourrais attendre longtemps. Car il y a très peu de chances pour qu’un voisin sonne à ma porte et me dise : « Laurent, tu veux un café ? »

Ces méthodes oublient deux choses fondamentales dans le principe de l’obtention de ce que l’on veut, et qui sont les clés de la réussite réelle : les programmations et l’action.

Prier, méditer, faire des affirmations positives sans agir ni vous défaire de vos programmations erronées, c’est exactement comme si vous vouliez réparer un ordinateur bogué simplement en l’époussetant et en nettoyant son écran avec du produit pour les vitres. Cela ne sert à rien. Cela paraît beau, vu de l’extérieur, mais cela n’arrangera pas le véritable problème. Pour que cela fonctionne, il faut entrer dans les programmes de l’ordinateur et réparer ce qui doit l’être. Et c’est ce que je vous propose de faire grâce à cet ouvrage.

En ce qui concerne les programmations, il y a le CD qui est fourni avec ce livre. Je ne vais donc pas m’étendre ici sur le sujet, car je le fais suffisamment dans les plages d’explications de l’enregistrement. Vous comprendrez à ce moment-là. Mais vous pouvez vous jeter dessus, l’introduire dans votre lecteur, l’écouter et, surtout, pratiquer les exercices qui le composent, dès que vous aurez terminé de lire ce chapitre d’introduction. Mais vous n’aurez pas besoin d’avoir terminé ce bouquin pour vous en servir. Au contraire, attaquez ! De toute façon, je vous demanderai de le faire avant la fin du deuxième chapitre !

Pour ce qui est de l’action, c’est une autre histoire. Et c’est pour cette raison que j’ai écrit ce livre que vous tenez entre vos mains. Car sans l’action, tout le reste est inutile. Vous n’aurez jamais le travail que vous souhaitez si vous ne postulez pas à un emploi ou ne le créez pas. Vous n’aurez jamais l’argent que vous désirez si vous ne faites rien pour. Vous ne rencontrerez jamais la personne que vous attendez depuis toujours si vous ne vous rendez pas attrayant et que vous passez toutes vos journées et vos soirées devant la télé ou à feuilleter des magazines.

Pour concrétiser tout cela, il faut que vous bougiez, que vous agissiez, que vous commenciez par faire les premiers pas. Sinon, rien ne se produira. Tout dans votre vie restera conceptuel, au lieu d’être expérientiel. Franchement, à quoi vous sert de rêver toute la journée à des îles paradisiaques ? Ne vaudrait-il pas mieux que vous mettiez tout en œuvre pour faire l’expérience de ces îles paradisiaques en y allant ?

À titre d’information, laissez-moi vous rappeler les résultats d’une enquête qui fut menée aux États-Unis au début des années 2000 :

Des psychologues ont interrogé des malades qui se savaient condamnés par le mal qui les accablait. Ils leur ont posé la question suivante : « Alors que vous allez mourir, quelles sont les choses de votre vie que vous regrettez le plus ? »

Pas moins de quatre-vingt-seize pour cent d’entre eux ont donné la même réponse : « Ce que je regrette le plus, ce n’est pas tant ce que j’ai fait, mais plutôt ce que je n’ai pas fait. Si j’avais su… »

Alors plutôt que de rejoindre leur club, ne pensez-vous pas qu’il serait temps d’agir ? La vie est courte, très courte même, quand on a beaucoup de choses à y faire. Et comme tout le monde, vous avez beaucoup de choses à accomplir. Mais elle peut être très longue si on s’y ennuie. Alors mieux vaut en profiter à chaque instant et prendre autant de plaisir à faire ces choses que de les voir terminées. Et tant qu’à y être, mieux vaut qu’elle soit longue et passionnante.

Imaginez qu’une banque magique vous offre chaque matin la somme de 86 400 dollars (ou euros). Vous pouvez en disposer comme vous voulez, en faire ce que vous voulez, vous êtes entièrement libre. Les trois seules restrictions sont que vous ne pouvez pas les épargner sur un compte pour vous en servir un autre jour, que ce que vous n’avez pas dépensé dans la journée est perdu à jamais, et que ces versements quotidiens peuvent s’arrêter définitivement du jour au lendemain sans aucun préavis. Que feriez-vous d’une telle somme ? Bien sûr, vous en profiteriez au maximum, vous vous feriez plaisir, vous la dépenseriez et vous en feriez profiter les gens que vous aimez.

À présent, imaginez que ces 86 400 dollars (ou euros) soient le nombre de secondes qui s’écoulent dans une journée. Faites de ces secondes la même utilisation que vous feriez de cet argent. Profitez-en tant que vous les avez, construisez, bougez, agissez ! Car vous ne savez jamais quand cela s’arrêtera.

Ton temps est limité, alors ne gâche pas ta vie en menant une existence qui n’est pas la tienne.

Steve Jobs

Oui, je sais, vous n’avez aucune idée des moyens à utiliser pour y arriver. Mais ce livre, ce CD et l’humble serviteur que je suis sommes tout disposés à vous aider. Et à cette fin, je ne vous demande que quelques petites choses :

Tout d’abord, d’oublier tout ce que vous avez pu apprendre jusque-là à propos du coaching, de la visualisation et de la pensée magique. Car nous allons tout reprendre à zéro, ensemble. Et cela, à la fois sur une base spirituelle et sur une base très cartésienne (ce que ne font jamais les autres).

Oubliez vos excuses à un sou (cent, dollar, euro) qui vous paralysent : « je n’ai pas ou plus l’âge » ; « je n’ai pas le niveau » ; « j’ai toujours vécu comme ça » ; « mes parents m’ont éduqué ainsi » ; « je n’ai jamais eu de chance en amour »… (Vous en voulez encore ? J’en ai toute une liste !) Quand vous vous laissez aller à ce genre de faiblesses (car ce sont des faiblesses), rappelez-vous ce proverbe arabe qui dit : « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen ; qui ne veut rien faire trouve une excuse. »

Je vous renvoie à l’histoire de cet homme d’une quarantaine d’années qui a vécu, jusqu’en 2004, dans les rues de Montréal, été comme hiver, se faisant régulièrement dévaliser, agresser dans des combats de rue, contaminer par de multiples infections causées par son manque d’hygiène. Autrement dit, c’était un clochard ! Mais un beau jour, il s’est réveillé. Il a alors tout mis en œuvre pour créer sa vie et sortir de la situation catastrophique dans laquelle il était. Aujourd’hui, il est propriétaire de cinq compagnies. C’est ce qu’on appelle partir de zéro, non ? Et je ne pense pas qu’il se soit cassé la tête en se demandant s’il avait l’âge ou pas, des parents qui l’avaient éduqué comme ci ou comme ça, ou s’il avait de la chance ou de la malchance. Il a décidé et il a fait. Un point, c’est tout !

Ensuite, pratiquez avec le CD qui accompagne ce livre. C’est impératif. Mais attention, ne vous contentez pas que du CD. Sans le contenu du livre, le CD ne fera que la moitié du travail. Mais sans le CD, ce livre ne fera lui aussi que la moitié du travail. Vous vous retrouveriez avec des demi-résultats. Or, vous, maintenant, ce que vous voulez, ce sont des résultats complets. Alors utilisez les deux parallèlement. Et surtout, ne vous contentez pas d’écouter simplement le CD, comme trop de gens en ont l’habitude. FAITES CE QU’IL DIT ! Sinon, posez ce livre, car vous perdrez votre temps, attendu que toutes vos vieilles programmations vous interdiront de profiter du contenu de ces pages.

Et puis, acceptez que je vous tire un peu les oreilles en utilisant parfois un langage simple, franc et direct. Mais c’est ce qui fonctionne le mieux et ce qui vous mettra face à votre réalité, celle-là même qui ne vous convient plus et que vous ne voulez pas regarder les yeux dans les yeux, de peur des changements que vous vous sentiriez obligé de faire. Jusqu’à maintenant, beaucoup trop de personnes vous ont caressé dans le sens du poil, pour ne pas vous heurter, pour que vous ne déprimiez pas, pour que vous ne vous mettiez pas en colère contre eux ou pour conserver votre amitié.

Résultat ? Elles vous ont enfoncé un peu plus dans ce qui vous pose problème. Leur réconfort était en fait une berceuse qui vous a un peu plus anesthésié, et qui vous a maintenu dans vos illusions, vos programmations et vos schémas habituels, vous poussant ainsi, sans le savoir, à recommencer les mêmes scénarios négatifs. Ne leur en voulez pas, car elles croyaient bien faire. Une chance, je ne suis pas l’une d’elles et je ne me gênerai pas pour vous dire ce que j’ai à vous dire. Mais attendez-vous à ce que le poil à gratter que je sèmerai au fil des pages vous démange à bien des égards.

Vous remarquerez que tantôt j’utilise le masculin, et tantôt le féminin. C’est simplement pour varier les plaisirs. Mais cet ouvrage s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent construire efficacement leur vie, peu importe leur sexe, leur orientation sexuelle ou la composition de leur couple.

Vous noterez également que pour parler des personnes qui me consultent, j’emploie souvent le mot « élève ». Car je déteste le mot « client », qui fait vraiment mercantile, et n’étant pas médecin, je ne peux décemment pas utiliser le terme « patient ». Et puis, je trouve que le mot « élève » recèle en lui une notion de partage. Je ne suis pas là pour vendre de nouvelles attitudes, mais plutôt pour les enseigner, les transmettre afin que la personne en face de moi puisse s’en servir et, pourquoi pas, même les transmettre à son tour.

Enfin, j’insiste sur le fait que je ne suis pas un gourou. Je déteste les gourous et leurs préceptes qui vous obligent à penser comme eux et qui vous enferment sous le poids de leur autorité. Je veux tout l’inverse : à savoir que vous vous libériez des chaînes de votre passé, de vos programmations et de vos habitudes, afin que vous voliez de vos propres ailes en direction de ce que vous désirez atteindre, mais aussi que vous pensiez par vous-même. Ainsi, je ne vous demande pas de faire impérativement tout ce qui est dans ce livre. Je vous le conseille (parfois fermement), car je sais que cela fonctionne. Mais vous avez toujours le choix de vos actes — ou de vos non-actes.

À présent, cela fait près de cinq ans que la première édition de ce livre a été éditée et je sais, avec le recul, que tout ce qui est dans cet ouvrage fonctionne. Vos témoignages au cours de ces années, ainsi que vos remerciements, m’ont montré à quel point le contenu de cet ouvrage peut changer votre vie, avec facilité. Il suffit de suivre le mode d’emploi, de ne sauter aucune étape et de prendre le temps de faire ce qu’il contient. Depuis 2015, des groupes spontanés (totalement indépendants de moi) se sont même créés sur les réseaux sociaux. Leurs buts sont qu’ils s’encouragent mutuellement, qu’ils se donnent des conseils, ou encore qu’ils comparent leurs résultats. Mais dans tous les cas, ils sont la preuve que cet ouvrage a sa raison d’être, et que vous parviendrez à vos buts en utilisant son contenu.

C’est même pour cette raison que j’ai souhaité créer cette nouvelle version de Avance ! ! !, l’étayer et lui ajouter des chapitres et des conseils. Notamment, à l’égard des parents. En fin de compte, j’ai augmenté le volume de ce livre de près de quarante pour cent, tant j’avais de choses à vous dire et à ajouter à la première édition de 2015. Beaucoup d’entre vous m’ont demandé pourquoi j’avais choisi le sous-titre « le livre que vous auriez dû recevoir à la naissance » ; parfois même avec une pointe d’ironie dans la voix. La réponse est très simple : parce que si on m’avait expliqué les principes exposés dans ce livre alors que j’étais enfant et adolescent, cela m’aurait évité bien des turpitudes, des chagrins, des déprimes passagères et des expériences fort désagréables. J’aurais sans doute alors atteint certains de mes objectifs beaucoup plus facilement, avec moins de sentiments d’échec, de pénurie et de solitude.

Alors, voilà pourquoi j’ai choisi ce sous-titre, mais surtout, voilà pourquoi j’ai voulu écrire ce livre : pour vous faire éviter ces écueils par lesquels je suis passé, et pour que vous ayez en main des outils qui vous permettront de construire votre existence avec beaucoup plus de facilité que je n’en ai eue à certains moments de ma vie.

Depuis 2015, les critiques de toutes parts à propos de Avance ! ! ! ont été unanimes, et j’en suis très heureux. Mais la plus belle des récompenses a toujours été le moment où j’ai reçu vos messages ou bien celui où je vous ai rencontré, et que vous m’avez annoncé avoir radicalement changé de vie — pour le meilleur — en accomplissant ce qui est dans ce livre.

Au fil des pages qui vont suivre, vous aurez peut-être fréquemment le sentiment que ce livre est un hymne à l’égocentrisme, tant je vous demanderai de penser à vous en premier lieu. Mais soyons réalistes, cela fait des années — pour ne pas dire des dizaines d’années — que vous vous oubliez, ou bien que vous vous faites passer après les autres. Soit parce que vous ne vous aimez pas, soit parce que votre religion vous fait croire que vous devez d’abord penser aux autres avant vous-même pour gagner votre paradis, ou encore parce que vous vous donnez bonne conscience. À moins que ce soit parce qu’aussi longtemps que vous vous mêlez du bien-être des autres, votre attention est plus attirée par eux plutôt que par l’introspection de votre propre vie que vous auriez intérêt à effectuer.

Mais ça suffit, stop ! Il est tant, à présent, de penser à vous, à votre existence et à ce futur digne de vous que vous souhaitez construire sans oser vous l’avouer. Avec l’aide de cet ouvrage, j’aimerais que vous donniez de la dignité au miracle de la vie. Que vous fassiez honneur à l’existence, à votre capacité d’être la personne que vous êtes en réalité et qui s’ignore, mais aussi pour que vous fassiez place à votre Humanité. Et tout ceci, dans le but ultime que vous puissiez quitter cette existence terrestre en ayant le sentiment de connaître le sens de la vie, et en ayant apporté à vous-même et à vos semblables l’Amour et la compassion qui devraient être ceux de chacun.

Vous avez une vie qui vous attend dehors, loin de votre passé, de vos limitations, restrictions, peurs et programmations erronées. Elle est remplie de joie, de bonheur, de plénitude, d’amour, de bien-être et de plein d’autres belles choses encore. Elle n’attend que vous, qu’un oui de votre part, qu’un premier pas, qu’une action. Cet ouvrage (livre et CD) va vous catapulter dans votre véritable existence. Celle que vous ignorez peut-être encore.

La vie est une gigantesque pièce de théâtre, dont vous êtes à la fois l’auteur, le metteur en scène et le comédien principal. À cette seule différence qu’il n’y a pas de répétition générale. La vraie vie, c’est maintenant, pas dans quarante ans.

Comme l’a écrit George Eliot : « Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être. »

Alors, êtes-vous vraiment prêt ? Oui ?

Alors, AVANCEZ !

CHAPITRE 1

ÉTAT DES LIEUX SORTANT

Pour commencer, faisons un petit bilan de votre situation récente ou actuelle. Vous allez un peu grincer des dents, mais c’est normal. Je vous ai prévenu, je ne suis pas un Bisounours. Mais c’est pour votre bien. Vous verrez, cela fonctionne à merveille. Allons-y !

Tout d’abord, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous : malgré tout ce que vous pouvez dire ou penser, même si vous protestez, vous êtes responsable de votre vie et de tout ce qui vous arrive, à cent pour cent.

Mauvaise, parce que cela va à l’encontre de ce que vous pensiez, et que cette info vous tombe sur la tête comme une douche froide. Et là, je vous entends déjà vous insurger, prétextant que ce n’est pas de votre faute si, étant enfant, vous avez vécu dans un foyer dysfonctionnel, que votre patron est obtus et injuste, que votre mari vous trompe, que vous n’avez pas assez d’argent, ou que vos enfants ne vous obéissent pas.

Bonne, parce que cela veut dire que vous pouvez changer tout ce qui ne va pas.

Ah bon, vous ne me croyez pas ? Regardez les choses de plus près :

Votre enfance. D’accord, cela n’a pas été facile tous les jours. Mais qu’est-ce qui vous empêche de faire une bonne thérapie en PNL et en EMDR pour remédier à tout cela ? De plus, c’est la fonction du CD qui accompagne ce livre.

Votre patron. Qu’est-ce qui vous retient de postuler dans un autre service ou bien de changer de compagnie ? Son caractère est probablement un signe qu’il est grand temps pour vous de passer à autre chose. Car lui, il ne changera pas. Et ce n’est certainement pas vous qui le ferez changer. Personne ne peut changer pour quelqu’un ou grâce à quelqu’un, s’il ne le désire pas réellement et profondément. Si vous voulez que les choses s’arrangent, vous n’avez pas le choix de prendre vos cliques et vos claques et de vous éloigner de lui. Ou alors, acceptez que la situation perdure ! Mais acceptez aussi les conséquences sur votre vie, votre équilibre et votre santé.

Votre mari (ou votre femme). S’il vous trompe, cela signifie qu’il ne vous respecte pas. S’il ne vous respecte pas, il n’a rien à faire avec vous. Malgré ce qu’il vous dit, il ne vous aime pas, ou plus ; car on ne trompe pas une personne qu’on aime. Et vous non plus, vous ne l’aimez plus. Car on n’aime pas quelqu’un qui nous met des coups de couteau dans le dos continuellement ; à moins d’être masochiste. Mais ce n’est pas de l’amour, c’est du masochisme. Et je suis certain qu’enfant, ce n’est pas du tout l’idée que vous vous faisiez de l’amour. Mais à la longue, vous vous êtes fait une raison. Néanmoins, c’est à cette époque-là que vous aviez raison. Pas maintenant.

Votre argent. Pourquoi n’utilisez-vous pas quelques heures d’un dimanche pour faire vos comptes, comprendre comment faire des économies, voire trouver le moyen d’augmenter vos revenus ? Vous êtes rempli de capacités que vous n’exploitez pas ; servez-vous-en. Ah oui, j’oubliais : vous êtes tellement occupé à ramer que vous n’avez pas encore pris le temps de vous connaître et de prendre conscience des ressources qui sont en vous. Mais cela va changer avec ce livre, croyez-moi !

Vos enfants. Quant à ceux-ci, rien ne vous empêche de resserrer la bride et de leur montrer qui est le patron. Ah si ! Vous avez peur de les traumatiser et de les frustrer. Vous préférez continuer à les entretenir dans l’illusion qu’on peut tout avoir instantanément, simplement en piquant une crise ou en étant désagréable avec les gens. À moins que vous n’ayez carrément peur qu’ils ne vous aiment plus si vous leur faisiez des remontrances ? Mais si vous prenez le dessus, ils vont s’adapter rapidement, rassurez-vous. C’est seulement une question de jours ; de semaines, tout au plus.

Comme vous voyez, vous avez les moyens d’intervenir sur le cours des événements de votre vie, quand et comme bon vous semble. Et encore, je pourrais rallonger la liste des exemples jusqu’à la fin du livre. Alors pourquoi ne le faites-vous pas ?

À cause de la peur des changements que vous engendreriez ?

Oui, bonne réponse ! Vous voyez, vous faites des progrès. Mais pas uniquement…

LA PASSIVITÉ ET LA RÉSIGNATION : SOURCE DE LA PLUPART DES ENNUIS

Vous pensez sans doute que l’action et le changement sont vos ennemis et qu’ils risquent de mettre l’équilibre de votre vie en danger.

Ah bon ? Et votre inaction, alors ? Vous avez la mémoire courte…

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, vous avez pris conscience du fait qu’il y avait un problème dans votre existence (travail, famille, couple, etc., peu importe). C’est même ce qui vous a poussé à vous saisir de cet ouvrage. Et vous, plutôt que de prendre les mesures qui s’imposaient pour aller mieux et vivre vos rêves (changer de travail ou d’orientation, mettre fin à une relation qui périclitait, régler des contentieux familiaux, etc.), vous avez préféré ne rien faire. Vous vous disiez : « À quoi bon bouger, ça passera tout seul, on verra bien. Pour le moment, je laisse faire. » Vous avez laissé votre vie aux mains des éléments extérieurs, que ce soit des gens ou des faits. Un peu comme la personne qui n’a pas d’argent et qui n’ose pas ouvrir sa boîte aux lettres, de peur d’y trouver des factures. On se met la tête dans le sable et on attend que ça passe.

Eh ! Je vous signale que, d’une part, vous n’êtes pas une autruche et, d’autre part, que ce n’est pas en agissant ainsi que vous ferez disparaître vos problèmes. Mais je vous rappelle aussi, concernant ces personnes désagréables qui rôdent autour de vous, que c’est VOTRE vie et non la leur. C’est vous, le capitaine. Vous êtes le centre de votre univers ; elles ne sont que des planètes qui gravitent autour. On parle ici de votre bien le plus précieux, le seul, l’unique : votre histoire.

Et quels ont été vos résultats jusque-là ?

Au mieux, RIEN ! C’est-à-dire que votre situation est toujours aussi problématique qu’à l’époque : vous n’êtes pas heureux, vous ne pensez qu’à cela durant le jour, vous n’en dormez plus la nuit et vous ne savez pas quoi faire avec tout cela. Et de plus, vous dépensez une véritable fortune en appelant des voyants pour qu’ils vous disent que cela ira bientôt mieux… miraculeusement, bien sûr : que votre mari va rentrer dans le rang bien sagement, que votre patron va se transformer en agneau, et que vos gamins vont dire « amen » à tout ce que vous leur demanderez ! Et vu que la situation n’évolue en rien parce que vous n’avez rien fait pour cela, vous rejetez la faute sur le voyant en le traitant d’escroc et de bon à rien.

Au pire, la situation que vous subissiez passivement n’a fait qu’empirer de manière importante, au point de vous étouffer et de devenir invivable.

Comprendre qu’il faut effectuer des changements dès les premiers signes d’un problème et ne rien faire a toujours envenimé les choses plus que cela ne les a résolues. Ne pas vouloir les voir revient au même.

Cela n’est pas sans me rappeler l’anecdote de la grenouille, imaginée par le philosophe Olivier Clerc. Prenez une grenouille que vous plongez dans une casserole remplie d’eau froide. Puis mettez le tout sur le gaz à feu très doux. Dans un premier temps, la grenouille ne fera rien. Elle trouvera même cela agréable. Puis, l’eau va commencer à monter progressivement en température. De même, cela ne sera sans doute pas déplaisant pour la grenouille, pour qui une quarantaine de degrés lui rappellera la mare qu’elle fréquente en été. Mais hélas, quand l’eau sera vraiment très chaude, il sera trop tard pour la grenouille, qui décédera alors d’un arrêt cardiaque.

Or, si on avait plongé la grenouille directement dans de l’eau à soixante degrés, ou bien si elle avait flairé un piège en se retrouvant dans un endroit clos, elle aurait instinctivement donné un coup de pattes pour s’échapper et aurait ainsi sauvé sa vie. Il en va de même pour nous. C’est à nous de donner instinctivement le coup de pattes quand on se retrouve dans une casserole, à l’étroit dans une situation désagréable ou face à des imbéciles, avant que l’eau ne soit trop chaude.

Combien de femmes battues sont mortes parce qu’elles se disaient à propos de leur mari : « Ça va s’arranger, il finira bien par se calmer, au fond de lui, je sais que c’est un bon gars. Et puis, je l’aime ! », au lieu de se respecter et de lui dire : « Bye, je te plaque, je vaux mieux que ça, tu ne me mérites pas, dégage ! »

Mais NON, ça ne s’est pas arrangé. Au contraire. En France, cent soixante-dix femmes meurent en moyenne chaque année de violence conjugale. Soit presque une tous les deux jours. Messieurs, vous n’êtes pas épargnés non plus, puisqu’un homme meurt tous les treize jours pour les mêmes raisons.

Vous ne pouvez pas rester là où vous ne pouvez pas aimer.

Si je voulais aller dans le pathos, je vous préciserais même que chaque jour des gens se suicident parce qu’ils ont des problèmes dans leur travail. Y a-t-il au monde un patron, un emploi, un salaire qui vaille plus qu’une vie ? Est-ce que, vraiment, cela vaut la peine d’en arriver là, alors que vous vous avez, VOUS ?

Grâce à vous-même, vous êtes capable de