Ah, génération tête baissée, une vie, ma vie: Roman

Par Fréjus Delord Elele

Ah, génération tête baissée, une vie, ma vie dénonce l’attitude de la jeunesse actuelle face à l’utilisation abusive de la technologie. En effet, bien que cette dernière présente d’indéniables avantages, il est bon de rationaliser son usage.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Fréjus Delord Elele est né en 1994 en Côte d’Ivoire. Il est étudiant en philosophie à l’Université Félix Houphouët Boigny.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 29 sept. 2020
• ISBN: 9791037713186

Aperçu du livre

I

Domicile de Monsieur Eman, salon presque encombré, la servante assise dans une chaise pliante près de la porte du salon. À la voir, vous pouvez constater son impatience car voilà environ quarante-cinq minutes que le repas est servi. Dès qu’elle lève les yeux de sa montre qui marque maintenant treize heures quarante-huit minutes, le portail est poussé par Bénédicte. Apa va à la rencontre de la jeune collégienne.

Elle est répondue par un grand silence de celle-ci.

Les trois jeunes personnes remontent les marches de l’escalier.

Après le déjeuner, les enfants regagnent leurs chambres pour la sieste. Apa fait le ménage avant de regagner son lit. En passant devant la chambre de Castrique pour aller dans sa chambre, elle jette un regard dans la chambre de celui-ci.

Castrique regardant Apa avec dédain

Apa continue sa route en se demandant pourquoi cet enfant était si bizarre. À quatorze heures, les enfants doivent retourner à l’école. Ils se lèvent, s’apprêtent, puis Apa les accompagne jusqu’au portail.

S’adressant à Bénédicte et Apa :

Bénédicte avant de suivre son frère :

Castrique, qui, de loin a écouté la causerie des filles s’adresse à Apa.

Apa à elle-même

II

À vingt heures dix-sept minutes toute la famille converge vers la grande table à manger pour prendre le dîner. Apa est prise par les dernières retouches pour ne pas être reprise pas sa patronne. Papa Eman ne voyant pas son fils l’appelle à haute voix pour que commence la partie.

De sa chambre il répond.

Pendant que la maîtresse des lieux servait chacun dans une assiette, tout bas, papa Eman dit à son fils.

S’adressant à sa fille.

C’est presque dans un silence sépulcral que la petite famille prend le dîner. Dans ce silence lourd se produisent des bruits dans chaque conscience. Et dans ce bavardage en pensée, Castrique doit être le plus bavard. Car il doit être en train d’imaginer la scène qui aura lieu tout à l’heure. Après trente-cinq minutes environ, le dîner prit fin. Apa en bonne fille de ménage s’active à ranger toute la surface de la table. Une fois la table desservie, la scène de Castrique et de son père commença.

Avant de regagner son lit papa Eman s’écroule dans son fauteuil et se parlant à lui-même

III

Il fait un beau matin. Monsieur Eman met de l’ordre dans ses affaires avant de partir pour son rendez-vous d’affaires. Il semble se souvenir de quelque chose. Il lève la tête et appelle :

Elle apparaît.

Apa pose sa tasse de café sur une table et va avertir les