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Rapport Schuman sur l'Europe: L'État de l'Union 2019
Rapport Schuman sur l'Europe: L'État de l'Union 2019
Rapport Schuman sur l'Europe: L'État de l'Union 2019
Livre électronique618 pages6 heures

Rapport Schuman sur l'Europe: L'État de l'Union 2019

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À propos de ce livre électronique

Plongez-vous dans un ouvrage explicatif complet sur les affaires de l'Union européennes en 2019, rédigé par des spécialistes.

L'ouvrage de référence sur les affaires européennes, par les meilleurs spécialistes de la Fondation Schuman.
2019 marquera, pour l’Union européenne, un tournant majeur. Le renouvellement de toutes les institutions européennes, dans un contexte international très particulier, sera l’occasion de choix décisifs. Le repli américain et les ambitions chinoises interpellent l’Europe. Voudra-t-elle assurer sa place et son rôle parmi les trois grands pôles de puissance mondiaux ? La régression russe, les dérapages turcs et l’instabilité à ses frontières la convaincront-ils qu’il ne peut y avoir de diplomatie forte sans puissance militaire crédible ? Le réveil africain trouvera-t-il des Européens disposés à penser leurs relations avec le continent de la jeunesse sur des bases nouvelles, empreintes de compréhension et de fraternité ?
Ces défis ne sauraient être occultés et devront être surmontés.

La dernière édition de cet ouvrage de référence fait le point sur les nombreux défis auxquels l'Union européenne devra faire face en 2019.

EXTRAIT

Le scrutin européen reste largement méconnu, peu de citoyens connaissent le rôle et les pouvoirs exacts du Parlement européen, et peu d’entre eux connaissent leurs députés européens. Pourtant, les compétences du Parlement européen se sont accrues au fil du temps (budget, fonds structurel, 1er volet de la politique agricole commune, etc.) en faisant de lui un véritable co-législateur. Certains élus européens ont pourtant connu une carrière nationale de premier plan : soit avant de siéger au Parlement, comme c’est le cas de la France qui envoie nombre d’anciens ministres et députés nationaux à Strasbourg. Quelques anciens ministres, voire d’anciens Premier ministres, proviennent aussi d’autres États comme la Belgique, par exemple ; soit après avoir siégé au Parlement : le Premier ministre croate Andrzej Plenkovic et le Premier ministre letton Krišjānis Karins en sont issus.
Les citoyens européens ne semblent pas très motivés pour aller voter pour ce scrutin dont ils apprécient mal les enjeux.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Pascale Joannin est directrice générale de la Fondation Robert Schuman.
LangueFrançais
ÉditeurMarie B
Date de sortie16 avr. 2019
ISBN9791093576602
Rapport Schuman sur l'Europe: L'État de l'Union 2019

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    Aperçu du livre

    Rapport Schuman sur l'Europe - Marie B

    Sommaire

    Préface

    1. L’Union européenne à l’heure des défis

    Les enjeux européens de 2019 (Pascale Joannin)

    « Cachez ce budget que je ne saurais voir !… » (Alain Lamassoure)

    L’Europe face à la désinformation (Mariya Gabriel)

    Les nouveaux usages de la consommation audiovisuelle (Véronique Cayla)

    Angela Merkel et l’Europe (Françoise Grossetête)

    Quand les élections ne permettent plus de dessiner des majorités de gouvernement (Corinne Deloy)

    2. Opportunités

    Quelle nouvelle Europe ? (Jean-Dominique Giuliani)

    Après le Brexit, une Union européenne plus unie (Jean-Claude Piris)

    Les Allemands et l’Europe : hésitations et ouvertures (Frank Baasner)

    Pour une culture stratégique de l’Europe (Florence Parly)

    L’euro : un instrument de souveraineté dans la ligne de mire de Donald Trump (Mathilde Lemoine)

    Des programmes spatiaux à l’appui du développement économique et du développement durable (Isabelle Duvaux-Béchon et Thomas Weissenberg)

    3. L’Union européenne, un acteur global

    Entre Chine et États Unis, l’Europe à la recherche de son avenir (Pierre Vimont)

    Quo vadis la Chine ? (Francisco Juan Gómez Martos)

    La politique européenne dans les Balkans occidentaux à la croisée des chemins (Andi Mustafaj)

    Un trilemme européen en Afrique (Abdelmalek Alaoui)

    L’avenir de la défense européenne se joue (aussi) dans les eaux du Golfe de Guinée (Arnaud de Basquiat de Mugriet)

    4. L’Union européenne vue par les statistiques

    Le poids de l’Union européenne dans l’économie mondiale : état des lieux et perspectives

    L’Europe post-Brexit : intégration des marchés, politique monétaire et convergence des économies européennes

    Croissance et emploi en Europe : l’impératif de compétitivité, d’investissement, de concurrence, et de transition énergétique et numérique

    Le budget de l’Union européenne : une obligation de moyens

    Sommaire des cartes

    1959-2019 : la construction européenne

    Territoires de l’Europe 2019

    1. L’Union européenne à l’heure des défis

    Les enjeux des élections européennes

    L’Europe au féminin

    L’Europe face à la désinformation

    Les nouveaux usages des consommateurs audiovisuels

    L’Allemagne en 2019

    Les populismes en Europe

    L’Europe politique en 2019

    2. Opportunités

    Les dirigeants européens

    Le Brexit et ses conséquences

    L’Allemagne à Bruxelles

    Autonomie stratégique et préférence européenne

    L’euro, monnaie de réserve mondiale

    Le spatial de défense

    3. L’Union européenne, un acteur global

    Entre Chine et États-Unis, quelle place et quel rôle pour l’Europe ?

    Union européenne-Chine

    Les influences non européennes dans les Balkans

    L’Europe et l’Afrique

    Stratégie maritime dans le golfe de Guinée

    4. L’Union européenne vue par les statistiques

    La population des États de l’Union européenne

    Migrations externes : l’Union européenne et les territoires environnants

    Migrations internes

    L’Union européenne et les demandes d’asile

    L’endettement public

    La croissance dans l’Union européenne

    L’Union européenne dans le commerce mondial

    Commerce intracommunautaire

    Sécurité dans le monde : interventions et participations de l’Union européenne

    Union européenne, Russie, Ukraine

    Géographie de la zone euro

    Fiscalité des États membres

    Budget de l’Union européenne

    L’ÉTAT DE L’UNION

    Rapport Schuman 2019 sur l’Europe

    Sous la direction de Pascale Joannin

    Ont contribué à cet ouvrage :

    Alain Lamassoure, Françoise Grossetête, Mariya Gabriel, Florence Parly, Abdelmalek Alaoui, Frank Baasner, Arnaud de Basquiat de Mugriet, Véronique Cayla, Corinne Deloy, Isabelle Duvaux-Béchon, Jean-Dominique Giuliani, Francisco Juan Gómez Martos, Pascale Joannin, Mathilde Lemoine, Olivier Marty, Andi Mustafaj, Pascal Orcier, Jean-Claude Piris, Pierre Vimont, Thomas Weissenberg, Michaël Yan

    Ont contribué à cet ouvrage

    Textes

    Abdelmalek Alaoui

    Abdelmalek Alaoui est CEO de Guépard Group, société de conseil en stratégie et holding d’investissement panafricaine, actionnaire notamment de La Tribune Afrique » et du Huffington Post Maghreb. Diplômé de Science Po Paris, titulaire d’un MBA de HEC et d’un troisième cycle de l’école de guerre économique, il est un spécialiste reconnu des stratégies de communication d’influence. Il a conseillé à ce titre quelques-unes des plus importantes capitalisations boursières d’Afrique, ainsi que de nombreux gouvernements. Il se consacre dorénavant à l’investissement dans les médias et est éditorialiste de La Tribune Afrique. Son dernier ouvrage Le Temps du Continent a obtenu en 2018 le prix Turgot du livre d’économie francophone.

    Frank Baasner

    Frank Baasner a passé sa jeunesse en France, en Allemagne et en Belgique. Après des études de lettres et de psychologie dans les universités de Bonn, Tübingen et Paris, il passe son doctorat sur les Lumières européennes. Depuis 1995, il occupe une chaire de littérature romane à l’université de Mannheim. Il a été professeur invité en Autriche, en Espagne et en Suède. En 2003, il est élu membre de l’Académie des sciences et de la littérature de Mayence. Depuis 2002, il dirige l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg (dfi), centre sur la coopération franco-allemande et institut de recherche et de conseil, actif depuis 1948.

    Arnaud de Basquiat de Mugriet

    Le capitaine de frégate Arnaud de Basquiat est entré à l’école navale en 1992. Il reçoit plusieurs affectations embarquées avant de se porter volontaire pour servir en Afrique, au sein de la mission de coopération à Djibouti. En 2011, il rejoint la cellule de conduite « Afrique » du Centre de Planification et de Commandement des Opérations, comme officier traitant pour la Corne de l’Afrique et le Golfe de Guinée. De 2015 à 2018, il sert au département Afrique de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), avant de rejoindre le Bureau des relations internationales de l’état-major de la Marine, comme chef du module « Afrique ‒ Proche et Moyen Orient ».

    Véronique Cayla

    Diplômée de Sciences Po Paris et titulaire d’un 3e cycle en urbanisme, Véronique Cayla intègre en 1973 le ministère français de la Culture, puis le cabinet du Secrétaire d’État à la Culture en 1974. En 1982, elle est nommée Directrice adjointe de la Vidéothèque de Paris et en devient l’année suivante, Directrice générale. En 1992, elle devient directrice de MK2 et PDG de LMK-Images SA, jusqu’à sa nomination comme membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en janvier 1999. Fin 2000, elle devient co-Directrice générale du Festival de Cannes et en 2005 prend la direction générale du Centre national de la Cinématographie et de l’image animée (CNC). En 2011, elle est présidente du Comité de gérance d’ARTE GEIE. Depuis 2015, elle est présidente du Directoire d’ARTE France.

    Corinne Deloy

    Diplômée de Sciences Po et titulaire d’un DEA de sociologie politique de l’Université de Paris I ‒ Panthéon Sorbonne, Corinne Deloy a été journaliste au Nouvel Observateur et secrétaire générale de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol). Elle est chargée d’études au Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) et rédactrice de l’Observatoire des élections en Europe (OEE) de la Fondation Robert Schuman.

    Isabelle Duvaux-Béchon

    Isabelle Duvaux-Béchon est Chef du Bureau des Relations avec les États membres et des Partenariats à l’Agence spatiale européenne (ESA). Elle est en charge des relations avec les 22 États membres de l’ESA, et de la coordination à l’intérieur de l’ESA des initiatives transverses liées aux défis globaux terrestres avec une approche thématique ou géographique en développant des liens entre l’ESA et les utilisateurs potentiels, et en coordonnant les partenariats avec les entités non spatiales. Elle a rejoint l’ESA en 1987. Elle est diplômée de l’École Centrale de Paris et auditrice de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN). Elle est membre titulaire de l’Académie Internationale d’Astronautique.

    Mariya Gabriel

    De nationalité bulgare, Mariya Gabriel est Commissaire européenne pour l’économie et la société digitales. Entre 2009 et 2017, elle est élue au Parlement européen au sein du groupe PPE dont elle prend la Vice-présidence à partir de 2014. Depuis 2012, Mariya Gabriel est Vice-présidente des femmes du PPE. Avant cela, elle a été secrétaire parlementaire des députés européens du parti politique GERB au sein du groupe PPE entre 2008 et 2009.

    Jean-Dominique Giuliani

    Président de la Fondation Robert Schuman. Jean-Dominique Giuliani a été directeur de cabinet du président du Sénat René Monory et directeur à la SOFRES. Ancien Conseiller spécial à la Commission européenne et membre du Conseil de Surveillance d’Arte, il codirige l’Atlas permanent de l’Union européenne, Éditions Marie B, (4e édition, 2018). Depuis 2019, il est président de l’Institut Libre d’Étude des Relations Internationales (ILERI). Il est l’auteur de Pour quelques étoiles de plus… Quelle politique européenne pour la France ? éditions Lignes de repères, 2017. Il a également publié Les 100 mots de l’Europe avec Jean-Paul Betbèze, PUF, collection « Que sais-je ? » 2011.

    Francisco Juan Gómez Martos

    Francisco Juan Gómez Martos est économiste et analyste politique. Il a occupé le poste de Chef de la Coopération institutionnelle avec les Parlements nationaux au Parlement européen. Avant cela, il a enseigné les finances publiques pendant dix ans à l’Université autonome de Madrid. Il est actuellement professeur invité à l’Université Adam Mickiewicz de Poznan (faculté des Sciences politiques). Il est l’auteur de plusieurs publications académiques dans des revues européennes et de nombreux articles publiés dans le journal El País.

    Françoise Grossetête

    Diplômée de la Faculté de Droit de Lyon (Maîtrise de Droit Public et Sciences Politiques) et diplômée de l’Institut d’Études Supérieures de Droit Social et du Travail de Lyon, Françoise Grossetête a commencé sa carrière en tant qu’élue locale comme Conseillère municipale déléguée puis adjointe au Maire de Saint-Etienne (1983-2008) et présidente du Parc Naturel Régional du Pilat (1989-2008). Députée européenne depuis 1994, elle est Vice-présidente du Groupe PPE au Parlement européen depuis 2014, responsabilité qu’elle avait exercée auparavant (1999-2007), et membre des commissions de l’Environnement et de l’Industrie ainsi que membre de la délégation parlementaire UE-Russie. Ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes, elle est notamment présidente de l’Alliance européenne contre la maladie d’Alzheimer.

    Pascale Joannin

    Directrice générale de la Fondation Robert Schuman. Auditrice à l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), Pascale Joannin codirige l’Atlas permanent de l’Union européenne, éditions Marie B, (4e édition, 2018). Elle est l’auteur de L’Europe, une chance pour la femme, Note de la Fondation Robert Schuman, n° 22, 2004. Elle a publié de nombreuses études sur les questions européennes.

    Alain Lamassoure

    Alain Lamassoure est diplômé de Sciences Po et de l’ENA. Ministre des Affaires européennes (1993-1995), ministre du Budget et Porte-parole du gouvernement français (1995-1997), il a été député à l’Assemblée nationale de 1986 à 1995 et élu pour la première fois au Parlement européen en 1989. Membre du groupe de haut niveau sur les ressources propres (HLGOR) et ancien membre de la Convention européenne, il est actuellement Vice-président de la délégation française du PPE. Il a présidé la commission des Budgets (2009-2014), ainsi que les commissions spéciales sur les rescrits fiscaux (TAX 1 et 2) et a été rapporteur sur l’assiette commune consolidée sur l’impôt sur les sociétés (ACCIS). Il est membre de la commission des Affaires constitutionnelles (AFCO), ainsi que de la commission spéciale sur la criminalité financière, la fraude et l’évasion fiscales (TAX 3).

    Mathilde Lemoine

    Docteur es sciences économiques de Sciences Po, diplômée d’un DEA en économie et finance internationales et d’un Master en économie appliquée de l’Université de Paris-Dauphine, Mathilde Lemoine est macro-économiste. Elle a publié de nombreux travaux et ouvrages dont Les grandes questions d’économie et de finance internationale, éditions de Boeck, 3e éd., 2016. Elle a été Conseiller macro-économique dans plusieurs cabinets ministériels, membre du Conseil d’Analyse Économique (CAE) et du Haut Conseil des Finances Publiques. Professeur à Sciences po, elle est actuellement Group Chief Economist d’Edmond de Rothschild. Elle est membre de plusieurs conseils d’administration, dont celui de l’École normale supérieure (ENS).

    Andi Mustafaj

    Diplômé de droit public à l’Université Panthéon-Assas Paris 2 en 2011, Andi Mustafaj a commencé sa carrière comme fonctionnaire au ministère de la Justice en Albanie avant de devenir conseiller du ministre albanais de la Justice. Il intègre la promotion 2014-2015 « Winston Churchill » de l’École Nationale d’Administration (ENA) en France en tant qu’élève étranger. Il est adjoint du directeur M&A et Développement Stratégique de Saint-Gobain et engagé dans différents think tanks européens comme le groupe des Belles Feuilles ou la Fondation Robert Schuman pour laquelle il a notamment été rapporteur du BrexLab.

    Florence Parly

    Florence Parly est, depuis le 21 juin 2017, ministre des Armées. Après des études à Sciences Po et l’ENA, elle intègre le corps des administrateurs civils à la Direction du budget. En 1997, elle rejoint le cabinet du Premier ministre, Lionel Jospin, en tant que conseillère pour les affaires budgétaires. Elle est Secrétaire d’État au Budget de 2000 à 2002. Elle rejoint le groupe Air France où elle occupe les postes de Directrice de la Stratégie d’investissement (2006 ‒ 2008), puis de Directrice générale adjointe en charge du Cargo (2008-2012) et enfin Directrice générale adjointe de l’activité court-courrier en 2013. Elle rejoint la SNCF en 2014, d’abord comme Directrice générale déléguée puis, à partir de 2016, comme Directrice générale de SNCF Voyageurs.

    Jean-Claude Piris

    Consultant en droit européen et en droit international public, Conseiller d’État honoraire, ancien diplomate auprès de l’ONU et directeur juridique de l’OCDE, Jean-Claude Piris a de 1988 à 2018 été directeur général du service juridique du Conseil européen ‒ Conseil de l’Union européenne et jurisconsulte des Conférences ayant négocié les traités de Maastricht à Lisbonne. Il a notamment publié The Lisbon Treaty, Cambridge University Press, 2010 et The Future of Europe : Towards a Two-Speed EU ?, Cambridge University Press, 2012. Il contribue régulièrement à de nombreux livres et publie un grand nombre d’articles sur l’Europe et en particulier sur le Brexit.

    Pierre Vimont

    Licencié en droit, diplômé de Science Po et ancien élève de l’ENA, Pierre Vimont est Ambassadeur de France. En 1977, il rejoint le service diplomatique français. En 1999, il est nommé Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès de l’Union européenne. Directeur de cabinet de trois ministres des Affaires étrangères, il est ensuite nommé Ambassadeur de France aux États-Unis, de 2007 à 2010, et deviendra Secrétaire général exécutif du Service européen pour l’action extérieure (2010-2014). En 2015, il est nommé Envoyé personnel pour la préparation de la Conférence de La Valette sur la migration. De 2016 à 2018, il est médiateur du ministère français des Affaires étrangères.

    Thomas Weissenberg

    Thomas Weissenberg a rejoint l’Agence spatiale européenne en 2016. Il travaille dans le Département des Relations extérieures au siège de l’ESA à Paris. Il est économiste de formation (PhD en économie). Il est actif dans le secteur spatial depuis 2002. Il a travaillé 14 ans au Centre aérospatial allemand (DLR) dans les secteurs des relations internationales et de la politique industrielle. Il a en été le Chef des Relations Internationales de 2010 à 2016.

    Statistiques

    Olivier Marty

    Ancien élève de Sciences Po Paris, de l’Institut européen de la London School of Economics et de l’Université Paris-Dauphine, Olivier Marty dirige une entreprise de conseil, qu’il a créée après un début de carrière dans la banque et le capital-investissement. Il enseigne l’économie et les questions européennes à Sciences Po, à HEC et à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Contributeur à la Fondation Robert Schuman, où il est membre du Brex’lab, il est l’auteur d’ouvrages dont récemment (avec Nicolas Dorgeret) Connaitre et comprendre l’Union européenne : 35 fiches sur les institutions européennes (préfacé par Jean-Dominique Giuliani), Ellipses, 2018.

    Michaël Yan

    Michaël Yan est étudiant à Sciences Po depuis 2013. Né à Paris, il a vécu à Londres, Taïwan et Singapour. Après avoir obtenu son bac en 2013, il intègre le campus Europe-Asie de Sciences Po au Havre où il étudie pendant deux ans. Après une année passée en échange universitaire à l’université de Hong Kong, il intègre le Master d’affaires publiques de Sciences Po.

    Cartes

    Pascal Orcier

    Ancien élève de l’ENS de Lyon, agrégé, docteur en géographie, spécialiste de la région balte, Pascal Orcier est actuellement enseignant au lycée Jean-Moulin de Draguignan (83). Auteur de La Lettonie en Europe, Zvaigzne ABC, 2005, Régions à la découpe, Atlante, 2015, il contribue à de nombreux manuels scolaires et universitaires, atlas et ouvrages collectifs.

    Préface

    Choix décisifs

    2019 marquera, pour l’Union européenne, un tournant majeur.

    Le renouvellement de toutes les institutions européennes, dans un contexte international très particulier, sera l’occasion de choix décisifs.

    Le repli américain et les ambitions chinoises interpellent l’Europe.

    Voudra-t-elle assurer sa place et son rôle parmi les trois grands pôles de puissance mondiaux ? La régression russe, les dérapages turcs et l’instabilité à ses frontières la convaincront-ils qu’il ne peut y avoir de diplomatie forte sans puissance militaire crédible ?

    Le réveil africain trouvera-t-il des Européens disposés à penser leurs relations avec le continent de la jeunesse sur des bases nouvelles, empreintes de compréhension et de fraternité ?

    Ces défis ne sauraient être occultés et devront être surmontés.

    Ils vont certainement obliger l’Union à d’importantes révisions.

    L’intégration européenne a réussi au-delà de toutes les espérances, dépassant les attentes et les rêves de ses initiateurs.

    Le marché intérieur continental est décloisonné, le commerce intra-communautaire développé, les exportations européennes dynamisées. L’économie du continent s’est transformée comme nul n’aurait pu l’imaginer il y a 70 ans.

    Pour faire face aux nouveaux défis, l’Union doit ouvrir une nouvelle ère de son intégration. Elle doit conquérir son indépendance et se préparer à assurer, un jour, sa propre sécurité, même si on n’ose pas appeler les choses par leur nom et que dans les enceintes européennes on ne parle timidement encore que « d’autonomie stratégique ».

    Les Européens, dépendant de leurs alliés pour leur sécurité, doivent changer de dépendance pour gagner leur indépendance. Ils doivent accepter de dépendre les uns des autres pour ne plus avoir à assumer des choix stratégiques, économiques ou financiers qui ne sont pas toujours conformes à leurs intérêts propres. Ils doivent apprendre à se protéger des prédateurs politiques ou financiers, par une politique de concurrence évidemment rénovée.

    Auront-ils la lucidité aussi d’instaurer le concept de « préférence européenne », indispensable au moins pour les dépenses financées par leurs propres recettes fiscales, comme c’est le cas partout dans le monde ?

    Autant de questions qui vont être débattues et qui méritent des réponses claires.

    Elles détermineront le profil de l’Europe de demain, peut-être même ses contours et sa gouvernance. Comme elles exigent des modifications des traités, il faudra bien que les États membres aient, entre eux, des discussions portant enfin ouvertement sur la place et le rôle de l’Europe dans le monde.

    En l’absence de consensus, des divisions et des fractures en découleraient. Un accord de principe, au contraire, relancerait plus sûrement l’intégration européenne. Enfin, on ne saurait négliger l’hypothèse que l’accord de quelques-uns montre l’exemple de coopérations européennes renforcées et assure l’efficacité de nouvelles politiques publiques communes, dans les domaines essentiels que sont les migrations, la sécurité et la justice, la défense.

    La future mandature des nouvelles institutions pourrait ne pas manquer d’innovations !

    Jean-Dominique Giuliani

    1

    L’Union européenne à l’heure des défis

    Les enjeux européens de 2019

    Pascale JOANNIN

    Comme tous les cinq ans, l’Union européenne vivra en 2019 une année particulièrement importante car ses principales institutions vont toutes être renouvelées.

    Dans un premier temps, les Européens sont invités à élire leurs 705 représentants au Parlement européen du 23 au 26 mai selon les États membres. Le nombre de députés européens a été diminué par rapport à 2014 (ils sont 751) du fait du départ programmé le 29 mars du Royaume-Uni de l’Union européenne.

    Ensuite, en fonction des résultats de ce scrutin, et de la coalition qui s’avérera nécessaire pour former une majorité, les députés européens se réuniront d’une part début juillet (date du début de la nouvelle législature) pour élire le président du Parlement et les différentes instances (bureau, questeurs, commissions, etc.) et d’autre part mi-juillet pour confirmer, après l’avoir auditionné, le président de la Commission européenne que les Chefs d’Etat et de gouvernement auront désigné.

    Ce dernier devra ensuite composer son équipe, sur la base des propositions de nomination des États, et les commissaires pressentis seront, à leur tour, auditionnés en septembre par les députés européens pour être investis, collectivement, s’ils sont retenus, fin octobre, la nouvelle Commission devant entrer en fonction le 1er novembre.

    Enfin, les chefs d’Etat et de gouvernement désigneront au même moment le futur président du Conseil européen pour un mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois, qui débutera le 1er décembre.

    L’année 2019 voit aussi arriver à échéance, en novembre, le mandat de huit ans du président de la Banque centrale européenne (BCE) désigné par le Conseil européen.

    Au total, ce sont quatre institutions de l’Union qui seront donc renouvelées cette année.

    Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission, a indiqué ne pas être candidat à un second mandat et Donald Tusk, président du Conseil européen, arrive au terme de son second et dernier mandat. Il y a aura donc un changement à la tête des principales institutions européennes. L’intérêt n’en devrait être que plus grand pour les électeurs, les acteurs et les observateurs.

    Des élections sous haute tension

    Depuis 1979, les élections européennes se tiennent au suffrage universel direct et à la représentation proportionnelle dans tous les États membres. Chaque État se voit attribuer un nombre de sièges compte tenu de sa population allant de 6 pour les plus petits États (Chypre, Malte et Luxembourg) jusqu’à 96 pour l’État le plus peuplé (Allemagne). Du fait du départ du Royaume-Uni, certains États (14) ont vu leur nombre de sièges légèrement augmenter pour tenir compte de leur évolution démographique. La France et l’Espagne gagnent 5 sièges, l’Italie et les Pays-Bas 3, l’Irlande 2, l’Autriche, la Croatie, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Suède 1 chacun, soit 27 sièges. Ceci afin de respecter davantage le principe de la « proportionnalité dégressive ».

    Seule institution européenne élue directement par les citoyens, le Parlement devrait susciter un réel intérêt. Malheureusement, le taux de participation ne cesse de décroitre à chaque scrutin depuis 1979 tombant à seulement 42 % en 2014. Qu’en sera-t-il cette année ?

    Une faible participation

    Certains pourraient penser que ce phénomène est le résultat d’une certaine fatigue chez ceux qui votent depuis 1979, mais les nouveaux États membres ne se mobilisent pas davantage : les taux de participation les plus faibles se rencontrent même et plutôt chez nombre d’entre eux comme, par exemple, la République tchèque (18,2 %) ou la Slovaquie (13 %) en 2014.

    Le scrutin européen reste largement méconnu, peu de citoyens connaissent le rôle et les pouvoirs exacts du Parlement européen, et peu d’entre eux connaissent leurs députés européens. Pourtant, les compétences du Parlement européen se sont accrues au fil du temps (budget, fonds structurel, 1er volet de la politique agricole commune, etc.) en faisant de lui un véritable co-législateur. Certains élus européens ont pourtant connu une carrière nationale de premier plan : soit avant de siéger au Parlement, comme c’est le cas de la France qui envoie nombre d’anciens ministres et députés nationaux à Strasbourg. Quelques anciens ministres, voire d’anciens Premier ministres, proviennent aussi d’autres États comme la Belgique, par exemple ; soit après avoir siégé au Parlement : le Premier ministre croate Andrzej Plenkovic et le Premier ministre letton Krišjānis Karins en sont issus.

    Les citoyens européens ne semblent pas très motivés pour aller voter pour ce scrutin dont ils apprécient mal les enjeux. Il n’y a pas une seule élection, mais autant qu’il y a d’Etats. Le résultat national ne donne pas le reflet de ce que sera in fine l’addition de tous les résultats et, donc, du résultat européen. Ce dernier est de surcroît difficile à cerner car aucun parti n’obtient la majorité à lui seul et une coalition s’avère nécessaire. De plus, elle rassemble des partis que tout oppose dans les États.

    Les études d’opinion les plus récentes¹ montrent que 68 % des Européens estiment que leur pays bénéficie de l’adhésion à l’Union européenne. C’est le score le plus élevé jamais mesuré depuis 1983. 49 % se disent satisfaits du fonctionnement démocratique de l’Union, 48 % estiment que leur voix compte dans l’Union et 48 % souhaitent que le Parlement européen joue un rôle plus important. Mais l’une des explications de cette désaffection réside peut-être dans le fait que 68 % déclarent ne pas avoir confiance dans les partis politiques en général.

    Pour pallier cette désaffection, de nombreuses initiatives comme, par exemple « cette fois je vote », ont vu le jour afin d’inciter les électeurs à exercer leur devoir civique et encourager une plus grande participation citoyenne lors des prochaines élections européennes. Espérons qu’elles seront suivies d’effet, et pas seulement par ceux qui veulent remettre en question le projet européen.

    Une montée des « populistes »

    De nombreux commentateurs estiment que les élections européennes de 2019 devraient être celles de tous les dangers et qu’un raz-de-marée des forces politiques dites populistes pourrait déferler sur le Parlement, certains allant même jusqu’à imaginer qu’ils puissent avoir la majorité.

    S’il est fort probable que la plupart de ces partis devraient connaître un meilleur résultat que celui qu’il avait obtenu en 2014, leur progression devrait être relative. Et ce, pour plusieurs raisons :

    D’abord, leurs principaux gains seraient issus des États qui envoient le plus de députés au Parlement européen. Cela sera certainement le cas en Italie : la Lega, qui n’avait obtenu que 5 sièges en 2014 (6,19 % des voix) est désormais créditée de près de 30 %. En Allemagne, Alternativ für Deutschland (AfD), qui avait obtenu 7 sièges avec 7,1 % des voix en 2014, est créditée de 12 % actuellement ; enfin, en Espagne, le nouveau parti, Vox, a recueilli 12 % des voix en Andalousie en 2018.

    Certains partis ont déjà enregistré un bon score en 2014 comme le Rassemblement national (ex-Front national) en France (24,9 % et 23 élus), Prawo i Sprawiedliwos´ć (Droit et Justice, PiS) en Pologne (31,7 % et 19 élus) ou Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 étoiles, M5S) en Italie (21,1 % et 17 sièges). Leurs gains devraient donc être marginaux par rapport à 2014.

    Dans les États qui comptent moins de députés, les gains devraient être là aussi limités. Par exemple, Partij voor de Vrijheid (parti pour la liberté, PVV) aux Pays-Bas avait obtenu 4 sièges avec 13,3 % des voix en 2014, il a réalisé le même score (13 %) aux élections législatives en 2017 et ne devrait pas gagner de nouveaux sièges ; Dansk Folkeparti (parti du peuple danois, DF) avait obtenu 4 sièges avec 26,6 %, (il a réalisé 21 % aux élections législatives un an plus tard) ; enfin Sverigedemokraterna (Démocrates suédois, SD) en ont recueilli 2 avec 9,7 %. Avec 17 %, leur score aux élections législatives en septembre 2018, ils pourraient en gagner 1 de plus ou peut-être 2.

    Par ailleurs, les gains de certains partis devraient être compensés par de moindres performances chez d’autres et, automatiquement dans deux groupes politiques, par le départ des Britanniques. Le UK Independence Party (parti de l’indépendance, UKIP) avait obtenu 26,7 % et 24 sièges et le Conservative Party, (parti conservateur) 23,9 % et 19 sièges.

    De ce fait, le groupe ‘Europe des libertés et de la démocratie directe’ (Europe of Freedom and Direct Democracy, EFDD) au Parlement européen, qui compte 41 élus à ce jour et où siègent les 17 élus encore étiquetés UKIP, tomberait à 24, soit en dessous du seuil requis pour constituer un groupe.

    L’avenir de ce groupe EFDD est posé même si le M5S, qui en est la seconde composante, devrait pouvoir reprendre le flambeau s’il arrive à réunir 25 élus provenant de 7 États.

    De même, le groupe ‘Conservateurs et réformistes’ (CRE), qui compte 75 élus, tomberait à 56 après le départ des élus conservateurs britanniques et ne serait plus la 3e force politique du Parlement.

    De plus, il convient de noter que ces partis populistes ne siègent pas, loin s’en faut, dans un seul et même groupe. Ils sont divisés en 4 groupes qui vont des conservateurs (CRE, 75 élus) à l’extrême gauche (GUE/NGL, 52 élus) en passant par les eurosceptiques (EFDD, 41 élus) et l’extrême droite (ENL, 37 élus).

    Chez les conservateurs et réformistes (CRE) siègent les 18 Polonais de Droit et Justice (PiS), 6 élus en 2014 sous les couleurs de l’AfD, mais qui ne le sont plus, 4 Belges de la N-VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie), 3 élus du parti du peuple danois (DF), 2 Vrais Finlandais (Perussuomalaise, PS) et 2 Démocrates suédois (SD).

    Au sein du groupe de gauche radicale (GUE/NGL) siègent 10 Espagnols (dont 5 élus Podemos), 8 Allemands (Die Linke), 6 Grecs (dont 3 élus Syriza), 5 Français (dont 3 élus Front de Gauche) et 4 Portugais (dont 3 élus communistes).

    Dans le groupe EFDD (41 élus) siègent 14 Italiens du M5S et 6 Français (dont 2 Patriotes et 1 Debout la France).

    Enfin, le groupe Europe des nations et des libertés (ENL, 37 élus) compte 15 élus du Rassemblement national, 6 élus de la Lega, 4 élus du PVV et 4 Autrichiens du FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs).

    Cette dissémination dans les groupes, les plus petits en nombre, du Parlement ne leur donne pas de grande visibilité dans les débats et les travaux. Ce qui en diminue la portée et en atténue la force. On peut aussi se demander quel est le bilan de ces élus et quelle a été leur influence. On pourrait sans doute être surpris par la dichotomie entre le discours affiché dans les capitales et le vote ou le rejet de textes à Strasbourg.

    Au total, les diverses forces populistes se situent à un étiage, toutes forces cumulées, de 200 élus, 230 si on y adjoint les 22 non-inscrits, qu’aucun autre groupe ne considère comme fréquentable (anciens du Front National, du parti hongrois Jobbik Magyarországért Mozgalom (Jobbik) et du parti grec (Χρυση´ Αυμη´, Aube dorée) par exemple). Ils seront sans doute un peu plus nombreux, mais à peine, et ne bousculeront pas l’échiquier politique européen.

    Car il leur faudra compenser les pertes britanniques et surmonter leurs profondes divisions. D’une part entre l’extrême droite et l’extrême gauche. D’autre part, au sein d’un même camp. Ainsi par exemple, les 2 partis de la coalition gouvernementale italienne n’ont pas prévu de siéger ensemble au Parlement européen !

    De nouveaux équilibres politiques

    Le fonctionnement du Parlement européen est assez atypique dans la mesure où le concept de majorité et opposition n’est pas aussi tranché que dans les États membres. Pour former une majorité au Parlement européen, les forces politiques nationales adverses sont obligées de s’allier : la droite (PPE) et la gauche (S&D) forment en quelque sorte une « grande coalition », bien comprise dans quelques rares États qui la pratiquent comme l’Allemagne, ou qui l’ont appliquée il n’y a pas si longtemps comme l’Autriche. Mais cela reste un concept difficile à appréhender dans la plupart des capitales.

    De fait, les deux principaux groupes politiques au Parlement que sont les chrétiens-démocrates (PPE) et les sociaux-démocrates (S&D) se sont partagés le pouvoir de manière quasi ininterrompue depuis 1979, se répartissant la présidence du Parlement pour 2 ans et demi chacun, sauf entre 1999 et 2004 où le PPE l’avait exercé avec les Libéraux (ELDR à l’époque).

    Cela ne devrait sans doute plus être le cas en 2019.

    Une nouvelle majorité

    Selon les prévisions disponibles à ce jour, il semblerait que ces deux groupes perdraient des sièges en 2019, en nombre plus important pour les sociaux-démocrates qui seront affectés par le départ des travaillistes britanniques, ce qui n’est pas le cas des chrétiens-démocrates que les conservateurs britanniques avaient quittés en 2009.

    Parmi ces prévisions, l’une² estime la baisse du PPE à environ 40 sièges et celle des S&D à environ 60 sièges.

    L’arithmétique ne joue donc pas en faveur d’un renouvellement du duopole PPE-S&D. Avec 217 et 187 sièges actuellement, ils ne seraient plus crédités que

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