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Les Mages d'Utopia: Fantasy
Les Mages d'Utopia: Fantasy
Les Mages d'Utopia: Fantasy
Livre électronique241 pages5 heures

Les Mages d'Utopia: Fantasy

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À propos de ce livre électronique

Découvrez le sombre passé familial du jeune Yvan, un Mage de la Guilde d’Utopia.

Dans une partie du monde, dissimulée derrière une épaisse frontière, vivent les Mages de la Guilde d’Utopia, dans une paix et une quiétude apparemment parfaites. Yvan, un jeune Mage de la division Mû, vit une vie tranquille entouré de ses amis, malgré un passé familial assez trouble. Lui et ses amis vouent à la Guilde une loyauté sans failles. Mais, lors d’une mission, lorsque de vieux secrets surgissent du passé, sa loyauté et celles de ses proches sont fortement remises en cause. Que cache la Guilde, et que cache son Capitaine Commandant, l’intrigant Siméon ? Que complote le discret Conseil des Cinq ? Qui était réellement le grand démon dont tout le monde parle depuis des siècles ? Déterminé à percer ces mystères, Yvan ira enquêter dans des lieux dangereux et interdits. De sombres secrets pourraient être révélés, et ils pourraient faire s’effondrer toute une société…

Suivez Yvan et ses proches dans des aventures tissées de dangers, de mystères et de lourds secrets, avec ce roman de fantasy qui vous fera découvrir un univers captivant !

EXTRAIT

— Yvan Meltoro, quel plaisir de te rencontrer. Voilà un esprit bien torturé qui franchit le seuil de ce temple, dit le prophète.
Yvan n’était pas surpris, il se doutait de cette entrée en matière, l’Oracle et le prophète étaient connus pour leur grande clairvoyance.
— Bonsoir, prophète, dit Yvan. Je suis venu vous poser deux questions.
— Je les connais déjà, jeune homme… répondit le prophète. Tu veux savoir ce qui est arrivé à tes parents et tu veux savoir la signification d’un cadeau que tu as reçu. Je me trompe ?
— Non.
— Par quoi veux-tu que je commence ? Je tiens à te signaler que la déesse parle parfois de manière détournée, tu devras sans doute réfléchir aux réponses que je vais te donner. Ce sera à toi de te débrouiller avec ce qu’elle te dira.
— C’est déjà mieux que rien, répondit Yvan. Commencez par mes parents, s’il vous plaît.
— Bien.
Le vieil homme souffla et ses membres tremblèrent. Sa voix devint plus claire et plus aigüe, comme si quelqu’un d’autre parlait à sa place. Un vent s’élevait, sorti de nulle part, faisant trembler les flammes des torches.
— Tes parents ne sont jamais partis loin de toi. Tu les retrouveras, sous les écarlates et les pures. L’ancien t’aidera à comprendre. En ce qui concerne ton médaillon, il est lié à ta première question. Là aussi, l’ancien t’aidera à comprendre. La vérité blesse et réjouit, l’amour tue et rassure, la passion dévore et se cultive. Telles sont les doubles tranchants de ceux qui vivent, torturés dans le secret.
Le vieil homme reprit une respiration et le vent tomba. Yvan n’en revenait pas. Il avait enregistré chaque mot prononcé par le prophète, ou la déesse, ou les deux. Secoué, il se releva, remercia le prophète et voulut sortir pour prendre l’air.
Attend, Yvan ! lui demanda l’homme. Ne laisse pas ton cœur se troubler, repense à ce que je t’ai dit, remplis ta mission et rentre chez toi. Tout devrait s’éclaircir pour toi. Tu es un jeune homme intelligent.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

À 23 ans seulement, Rémy Duriau, de Binche, combine sa carrière de professeur d’Histoire-Géo avec sa passion pour la lecture et l’écriture. Le jeune homme a récemment publié son tout premier bouquin nommé Les Mages d’Utopia, un univers fantastique dans lequel petits et grands s’évaderont. - Maud Wilquin, La Nouvelle Gazette

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jeune professeur d’Histoire et de Géographie, Rémy Duriau a toujours été un amoureux des livres et des belles histoires. Fervent défenseur de la lecture chez les jeunes, c’est tout naturellement qu’il s’est lancé dans l’écriture, afin de coucher sur papier le fruit de son imagination, ainsi que ses impressions sur le monde et sur ce qui l’entoure.
LangueFrançais
Date de sortie26 sept. 2019
ISBN9791037700346
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    Aperçu du livre

    Les Mages d'Utopia - Rémy Duriau

    Prologue

    Une histoire perdue dans la nuit des temps

    Dans notre monde se trouve une zone géographique inexplorée, inconnue des humains qui n’osent pas s’en approcher, car elle est entourée de forêts profondes et infranchissables tellement elles sont denses. La légende raconte que cet endroit, aussi vaste que la France et l’Espagne réunies, serait peuplé d’innombrables créatures étranges, totalement uniques, et également d’humains « spéciaux ». On les dit Magiciens, ou encore Enchanteurs, ou Mages. Mais, tout cela n’est rien de plus qu’une simple légende pour ceux qui vivent dans le monde     d’aujourd’hui. Plus aucun être humain ne croit en l’existence de ces personnes extraordinaires, mais tous restent à bonne distance de cette zone mystérieuse, par tradition… et peut-être aussi à cause d’une vieille frayeur qu’eux-mêmes ne savent pas expliquer.

    On dit pourtant que, durant les siècles passés, ces Mages seraient sortis de leur royaume pour venir se battre aux côtés des humains lors d’une guerre. En effet, les humains se faisaient attaquer par des forces sombres et malfaisantes. Démunies, leurs armées se faisaient massacrer sur les champs de bataille. Leurs ennemis utilisaient la magie, en plus d’être en supériorité numérique. Leur monde était au bord du chaos. Pris de pitié envers eux, les Mages formèrent une alliance et se battirent pour libérer ces peuples de la menace des ténèbres qui envahissaient le monde. Grâce à ces précieux et puissants alliés, les humains remportèrent la bataille qui eut lieu dans une immense plaine, aujourd’hui changée en désert. On raconte que chaque grain de sable représente un humain ou un Mage tombé au combat. Une manière poétique et politiquement correcte de supporter une vieille histoire trop glaçante, disent les spécialistes actuels des contes et légendes d’autrefois.

    La victoire acquise et le monde débarrassé de la menace des forces sombres, les Mages constatèrent que l’humain était par nature imparfait et cupide. En effet, l’attaque des ténèbres aurait dû leur apprendre que l’unité était le seul moyen d’éviter les conflits et que l’union faisait la force. Au lieu de cela, les humains retournèrent à leurs guerres de nations et d’intérêts. Les Mages repartirent donc dans leur royaume, dépités. Déçus par la nature de leurs alliés d’un temps, ils élevèrent une immense muraille de végétation impénétrable autour de leurs frontières, pour s’isoler et rester entre eux, car eux n’avaient pas besoin de souverain, la confiance étant leur guide, et ils ne risquaient pas de tomber dans le conflit. Les Mages prêtèrent serment de faire tomber la barrière le jour où l’humanité serait digne d’eux. En attendant cela, il fut décrété que chaque humain arrivant à traverser les frontières du Royaume devrait être exécuté, car il représenterait un risque de corruption pour leur société parfaite. Forts de cette conviction qu’un jour le monde entier serait parfait comme le leur, ils appelèrent leur Royaume « Utopia ».

    Malheureusement, cet état idéal des choses ne devait pas durer. Une guerre civile éclata, à cause de l’ambition d’un Mage cupide et vaniteux, nommé Balenga. Balenga pensait que son peuple ne devait pas se limiter aux frontières de la barrière créée après la grande bataille, mais que celui-ci devait conquérir le monde des humains et les réduire en esclavage grâce à leurs pouvoirs. Il leva des troupes et tenta de prendre l’ascendance sur l’ensemble des Mages, dans sa soif de pouvoir et de domination. C’est alors que les Mages opposés à Balenga s’unirent, s’organisant selon leurs aptitudes en différentes divisions, formant ainsi une armée très organisée et redoutablement efficace. Ils prirent le nom de « Guilde des Mages d’Utopia ».

    Une terrible bataille opposant Balenga le rebelle et son armée à la Guilde éclata. Devant l’organisation sans failles de la guilde, le Mage rebelle et ses troupes furent massacrés. La paix revint donc. Mais pour éviter de nouveaux conflits, les Mages de la Guilde signèrent tous une Charte les liant entre eux, et l’organisation de la Guilde fut maintenue en divisions, chapeautées chacune par un capitaine, lui-même chapeauté par un capitaine général. Le but étant de prévenir une nouvelle attaque. La Guilde construisit une immense tour blanche en souvenir des événements douloureux qu’elle venait de traverser, et la baptisa « Integrabianca », tour de la pureté blanche. Symbole d’espoir, elle en fit son quartier général.

    Cette histoire appartient aux temps anciens, et seule subsiste, aujourd’hui, l’obligation aux patrouilles de Mages de devoir faire prisonnier et d’exécuter les humains s’introduisant à Utopia, ainsi que l’organisation de la Guilde, inchangée depuis. Tous les membres de la Guilde connaissent cette histoire, transmise de génération en génération. Ne jamais pardonner, ne jamais oublier, attendre avec espoir le moment où l’humanité serait digne de tout connaître sur son histoire… et sur les secrets que gardent jalousement les Mages, ces secrets qui peuvent mener le monde à son apogée… ou à sa ruine.

    Chapitre 1

    Une journée comme les autres

    Jardins de la tour Integrabianca, par une belle journée de printemps.

    Le vieil homme marchait lentement et paisiblement dans les allées du jardin en contrebas de la tour. Sa tunique, richement brodée de fils d’or, contrastait avec la brume grisâtre dans la fraîcheur du petit matin. Il aimait beaucoup sortir à cette heure, là où il redevenait simplement Siméon, le Mage fatigué des épreuves de la vie, mais tendre au plus profond de son cœur. Il aimait passer son temps seul, dans ces rares moments où il n’était pas assailli par les capitaines et leurs demandes incessantes, ou les jeunes novices trop enjoués qui lui cassaient les oreilles de leurs jérémiades, ces moments où il n’était pas sans cesse appelé « Capitaine Général Tonitribusque ». Capitaine Général de la Guilde d’Utopia… Même après des décennies, il avait parfois du mal à se faire à l’idée que ce titre lui était revenu, à lui qui, au fond, n’était qu’un homme timide pourvu d’une puissance hors-norme.

    Au gré de sa sortie matinale, il aimait s’arrêter dans un bosquet de roses blanches et rouges. Dans le langage des fleurs, la rose blanche est la couleur de l’amour platonique, tandis que les roses rouges expriment la passion dévorante. C’était lui qui avait fait planter ce bosquet, afin d’entourer d’un écrin de couleurs l’un de ses biens les plus précieux. Il s’engagea sous les arches de rosiers grimpants colorés, qui formaient un véritable tunnel floral. En ce milieu de printemps, les fleurs se paraient de leurs plus belles couleurs pour attirer les insectes pollinisateurs, déjà au travail à cette heure anticipée. Ce spectacle aurait dû le réjouir, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Il continua son chemin et arriva au centre du bosquet, là où se dressaient deux magnifiques monuments. Le plus petit était une tombe d’enfant richement décorée, et le plus grand, fin et délicat, sculpté dans une pierre blanche comme la neige, était un hommage funéraire à sa femme, sa bien-aimée Angela. Il n’avait jamais su comment se comporter avec elle, partagé entre l’amour fou qu’il éprouvait pour cette femme superbe, et les règles de bonne conduite enseignées par ses parents, qui lui réclamaient de modérer ses passions et ses ardeurs. Malgré tout, il trouva les mots et la séduisit. Le mariage fut superbe, bien qu’il ne fût qu’un simple Mage à l’époque. Leur bonheur était intense, et se concrétisa par la naissance d’un enfant, un petit garçon rieur nommé Alexandre. Sa petite famille vivait dans le bonheur le plus parfait, et rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de leur bonheur. Mais ce bonheur prit fin le jour de cette funeste cérémonie, qui lui arracha ses deux trésors… et la culpabilité le rongerait jusqu’à son dernier souffle…

    Siméon Tonitribusque quitta ses pensées maussades et regarda attentivement le jeune homme. Yvan mesurait plus d’un mètre quatre-vingt-cinq. Il avait les cheveux blonds, vigoureux, et de grands yeux bruns. Il avait les yeux de sa mère, et la carrure de son père, des amis du Capitaine Général, disparus voilà plus de vingt ans. Il l’avait connu à sa naissance, et maintenant, il était devenu un fier jeune homme, membre de la division MU, spécialiste du combat à l’épée et grande gardienne de la magie de la glace.

    Le vieil homme le regarda, avec une expression entre amusement et embêtement. Il adressa un regard ferme et bienveillant à Yvan.

    Une fois Yvan parti, Siméon emprunta le chemin qu’il venait de faire en sens inverse, afin de sortir lui aussi du bosquet où dormaient pour l’éternité ses deux trésors, et se diriger vers la tour, où une autre journée l’attendait. Ses appartements et son bureau étaient situés dans les étages supérieurs de la tour, au-dessus des nuages. Heureusement, les sorts pour se téléporter existaient ! Il prit le temps d’observer la tour et l’agitation qui commençait à en émaner, preuve que presque tout le monde se réveillait. La tour de la pureté blanche. Integrabianca. Ce symbole des souvenirs douloureux d’un temps lointain, et symbole d’espoir dans un futur dont personne ne connaissait quoi que ce soit, excepté ceux qui avaient lu les livres de prophéties, pour peu qu’on accorde un peu de crédibilité à des histoires racontées par de vieux Mages aveugles ayant mâché un peu trop d’herbes divinatoires…

    Il vit au loin que des Mages portant de longues tuniques bleu ciel se dirigeaient vers lui d’un pas vif, l’air mécontent.

    *

    Sentier du terrain d’entraînement de la Guilde, sous le soleil.

    Tout en se dirigeant vers le terrain d’entraînement, Yvan réfléchissait. Pourquoi le Capitaine Général lui manifestait-il autant d’intérêt ? Pourquoi avait-il avec lui une relation privilégiée ? C’est vrai, il pouvait se permettre des commentaires parfois osés, et le Capitaine ne le réprimandait pas, alors qu’il aurait sévèrement puni n’importe quel autre Mage ou officier de la Guilde, si l’un de ces derniers lui avait parlé comme il l’avait fait ce matin. D’un côté, il se sentait mal à l’aise de cette quasi-complicité qu’il avait avec le vieil homme, d’un autre, il se disait qu’il était bien chanceux de compter un allié de cette puissance dans ses connaissances.

    Yvan leva la tête et aperçut deux de ses meilleurs amis, Judith et Chris. Ils l’attendaient visiblement à l’entrée du terrain d’entraînement, déjà en tenue de combat. Judith Morios était une jeune femme de vingt-quatre ans, brune aux yeux bleus. Sa petite taille était un atout dans sa vie de Mage guerrière, car elle était très agile et légère, ce qui pouvait lui donner l’avantage sur un ennemi lourd. Elle manipulait le bâton au corps-à-corps et l’eau en magie. D’un caractère bien trempé, elle ne laissait personne lui dicter sa conduite, excepté son capitaine à la division Lambda, Solitas. Chris, quant à lui, était un jeune homme vif de vingt-cinq ans, mesurant plus d’un mètre nonante, aux cheveux roux et aux yeux bleus. Il faisait aussi partie de la division Lambda, et combattait donc également au bâton. Sa magie favorite était celle des plantes et de la terre, qu’il utilisait pour se protéger ou attaquer. Contrairement à Judith, il était très calme et très posé. Yvan pensait que ces deux-là finiraient par se mettre en couple, tellement ils étaient complémentaires. Et il n’était pas le seul à le penser, tous les membres de la division Lambda le pensaient, sans trop oser le dire, de peur de se prendre une raclée par Judith.

    Avant que Judith n’ait le temps de répondre à cette énième provocation de la part de son ami Chris, Yvan se mit à applaudir de toutes ses forces avec ses mains.

    *

    Amusé du petit tour qu’il avait fait à ses capitaines une petite heure plus tôt, Siméon Tonitribusque rangeait des parchemins sur son bureau, de sorte que la pièce paraisse en ordre. Le décor était un véritable écrin de luxe : tapis précieux au sol, peintures dorées aux murs et aux plafonds, lustres incrustés de pierres précieuses, meubles en bois précieux… Rien n’était trop beau pour le Capitaine Général. Peut-être que cela avait influencé son caractère, se prenait-il parfois à réfléchir. Le luxe, la fonction prestigieuse et essentielle au sein de la Guilde, tout cela l’avait changé. Il était devenu plus dur, plus intraitable, plus autoritaire qu’il ne l’était avant son accession au pouvoir. Le pouvoir change les hommes, se disait-il souvent. Le seul qui avait échappé à ses changements d’humeurs était le jeune Yvan. Oui, jeune, car quand on a cent onze ans, vingt-sept ans vous paraissent bien peu. Comment s’y prendre ? Comment dire à Yvan ce qu’il devait savoir ? Siméon ressassait chaque fois ces questions dans sa tête, à chaque fois qu’il voyait le jeune homme. La vérité était tellement cruelle qu’elle lui paraissait insoutenable et impossible à révéler. Mais il faudrait bien le lui dire un jour.

    La porte s’ouvrit et un serviteur annonça la venue de trois capitaines venus demander une audience.

    Les trois capitaines entrèrent dans l’immense bureau de leur supérieur. Leurs longues tuniques bleues ciel semblaient flotter sur leurs épaules.

    La seule femme du trio s’avança. C’était une femme aux yeux verts émeraude, la petite quarantaine, à l’allure noble et sereine. Capitaine de la division Alpha, Arielle Curaqua était reconnue dans toute la Guilde pour ses puissants sortilèges de soins. Elle était une référence en matière de

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