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Mathilde: Roman poétique
Mathilde: Roman poétique
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Livre électronique180 pages3 heures

Mathilde: Roman poétique

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À propos de ce livre électronique

Perdue entre ses rêves intenses et la réalité, Mathilde devra pourtant faire face aux difficultés de la vie.

Mathilde s’envole, un soir de pleine lune, vers une planète inconnue. Elle y découvre une vie qu’elle va s’approprier. Elle y rencontre son Prince, une utopie faite d’amour et de poésie.
Elle se déchire entre la douceur de ce monde onirique et la violence des drames de sa vie réelle. Mais elle garde au fond de son cœur, la rage d’aimer.
Trouvera-t-elle cet Amour Absolu pour que la poésie et ses rêves se réalisent ?…

Plongez dans ce roman magnifique, au style très imagé et poétique, qui nous dépeint l'univers imaginaire de Mathilde et la réalité bien souvent dure de la vie.

EXTRAIT

Dans son ascension, une avalanche d’étoiles filantes l’éblouit, l’invita à explorer tous les moindres recoins de ce sol éclaboussé de beauté. Une grande soif d’évasion la souleva, la propulsa dans l’infini. Des mirages dans les yeux, elle attendit paisiblement que le vent chasse les assauts du crépuscule. Puis de sa main devenue légère comme une plume elle attrapa la lumière invisible. Dans la ronde immaculée de ses désirs, accrochée à la dentelle du firmament, toute sa tendresse se mélangea aux douceurs éternelles. Hésitante, elle fit ses premiers pas sur ce parterre tout à fait inconnu, qu’elle baptisa “Le Royaume Magique”. Dans ce grand jardin paisible, elle put réchauffer ses peurs, fit respirer ses angoisses et ses craintes. Des soupirs heureux s’échappèrent, immortalisèrent la sérénité de ces lieux. Dans la féerie d’un paysage lunaire, elle connut les frissons de l’extase. Un bien-être voluptueux submergea Mathilde. La porte du Paradis s'ouvrit sur les flots d’un bonheur exubérant. Elle rêvait, ses rêves étaient si beaux ! Mais soudain, les bruits de la ville, l’odeur du café la réveillèrent. Sa main, doucement, caressa encore les visions qui l’éblouissaient. Son cœur battit plus vite ; elle eut peine à se lever. Elle eut voulu retenir encore la chaleur de ces instants fascinants.
L’impétueuse ardeur de son imagination l’amenait à vouloir côtoyer l’Amour.

CE QU'EN DIT LA CRITIQUE

"Mathilde, c'est un très beau voyage dans les contrées d'un idéal, d'une conception particulière de l'amour et de l'existence. Mathilde, c'est enfin la preuve du pouvoir de la poésie, celui de transcender le quotidien, de le sublimer. En somme, je le recommande à toutes et à tous." - Paermeceriset sur Babelio

À PROPOS DE L'AUTEUR

Tia Bès est née en 1954 dans l’Ariège et vit à Carcassonne. Elle se passionne dès l’adolescence pour la poésie. Fascinée par les mots, elle commence elle-même à en écrire. Après avoir publié plusieurs recueils de poésie, elle se décide à déployer plus largement son enthousiasme et son goût pour l’écriture, à travers un roman poétique où se mêlent avec passion, merveilles de conte de fée et duretés de la vie ordinaire.
LangueFrançais
ÉditeurLibre2Lire
Date de sortie31 oct. 2019
ISBN9782490522385
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    Aperçu du livre

    Mathilde - Tia Bès

    Préface

    Ce tout premier roman est incontestablement l’enfant du rêve et de la réalité. Il est en quelque sorte écrit par le cœur sensible d’une plume aguerrie. Son auteure, Tia Bès, est avant tout une poétesse à fleur de peau. Pour elle, les mots sont des fleurs dont son encrier est le vase.

    Après avoir publié plusieurs recueils de poésie, elle se décide enfin à déployer plus largement son talent grâce à cette histoire où vont se mêler avec passion conte de fée et vie ordinaire.

    À travers les aventures bouleversantes de la douce Mathilde, son héroïne, Tia va vous emporter dans un monde onirique où le sordide a toute sa place.

    Vous passerez avec délice du paradis à l’enfer, du bonheur à l’angoisse, de l’abandon à l’espoir.

    L’Amour prendra à vos yeux des formes et des couleurs que vous n’aviez jamais imaginées.

    Avec Mathilde, vous vous laisserez emporter dans des éthers magiques en même temps que vous sombrerez dans des gouffres tragiques.

    Dans ce roman, Tia Bès a mis son cœur et son âme.

    Tendresse y rime avec tristesse.

    Bonheur y rime avec douleur.

    Secret y rime avec regret.

    Vous visiterez des paysages formidables, décrits avec précision et nostalgie. Vous rencontrerez des personnages profonds et sincères et d’autres beaucoup plus ambigus.

    Vous voyagerez dans des mondes extraordinaires où le rêve et la poésie vous transporteront avec délicatesse et originalité.

    Et si vous perdez un peu pied dès les premières pages, profitez-en !

    Envolez-vous avec Tia car le retour sur Terre avec Mathilde risque bien de vous secouer pour longtemps !

    Avec Tia Bès, l’ordinaire devient souvent poésie et le rêve devient parfois réalité !

    Guy DELVIG

    Chapitre 1 :

    Un paysage de conte de fées

    Il y a maintenant fort longtemps, dans un grand champ de tournesols entouré par les champs de maïs, les volcans, les plantations de café et de canne à sucre, une histoire voyait le jour. Une jeune adolescente à la longue chevelure soyeuse châtain clair retombant jusqu’au milieu du dos, une main sur les hanches, un petit panier rempli de fleurs des champs accroché à l’un de ses poignets tout menus, souriait à la vieille dame qui l’accompagnait dans un paysage de conte de fées. À des milliers de kilomètres à la ronde, elle était la plus belle des filles que l’on puisse rencontrer. Sous son air fragile, elle était séduisante, douce, rêveuse, mais déterminée et pleine de vie. Ses yeux bleus d’azur brillaient comme des paillettes dorées en regardant la vie qui s’éveillait tout autour d’elle. Elle était fine et élancée, avait le teint pâle, des joues rondes toutes roses, un petit nez en trompette. Elle était simple, délicate et lumineuse. Son sourire éclairait toute la maison, illuminait les journées les plus grises.

    Elle s’appelait Mathilde ; elle était née dans la maison ancestrale familiale, quatorze ans plus tôt, dans un pays aux teintes chaudes, aux paysages dignes de décors cinématographiques. Ses parents l’avaient tant désirée qu’ils lui offraient tout ce qu’elle souhaitait. Petite fille sage mais rêveuse, elle ne jouait ni à la poupée, ni à d’autres jeux comme les autres enfants de son âge. Elle préférait de loin s’échapper du monde des adultes pour aller se réfugier dans des recoins secrets. Ainsi rêva-t-elle en créant la réalité, celle qui aurait pu être. Elle vécut ailleurs, dans un pays imaginaire. Les personnages qu’elle choisit s'animèrent, prirent vie. Elle partit avec eux, à l’intérieur d’eux-mêmes, au fond de leur cerveau, pour explorer le monde dans lequel ils vivaient. Sans jamais se fatiguer, elle en fit tout le tour pour ne rien oublier de leur personnalité. Elle imagina leur caractère en pensant qu'ils étaient sûrement comme cela dans la vie réelle. Certains avaient un cœur, des états d’âme.

    D’autres étaient plus caractériels, parfois même pervers, mais ne le savaient pas.

    Elle leur demanda de lui parler comme ils le voulaient, avec franchise dans la mesure du possible, afin de ne pas lui mâcher les mots. Elle voulut les laisser s'exprimer pour leur répondre du tac au tac sans jamais se laisser démonter. Les paysages nouveaux se dessinèrent au fur et à mesure, voyagèrent à travers les émotions de ses écrits. Elle les dépeignit comme s’ils étaient face à elle. Pour créer le décor, les distances imaginaires évoluèrent au fil du temps.

    En perpétuels changements, la mise en scène de ses rêveries poétiques, de ses illusions, de ses voyages intérieurs, se construisit en détail, levant une part de mystère. Libérés, brisant parfois la réalité qui aurait pu être, ses mots rejaillirent bien au-delà de la Contrée. Dans la douceur de l’aurore naissante, la pudeur de son souffle poétique s’envola sur une Planète colorée de bouquets frais empreints d’extase. Son âme tourmentée confia ses rêves et ses secrets à la vague grandissante d’un Amour impossible et inaccessible. Telles des tornades blanches, les vents polaires balayèrent ses peines, sa lassitude et son ennui au milieu de la douceur rosée des aurores naissantes. Dans son dernier assaut, la force de la tempête réanima la vie dans un ultime combat éternel. Un duel effréné s’instaura entre son imagination belle et pure et la dure réalité de sa vie si cruelle. Pour survivre, Mathilde allait se laisser emporter par la poésie et l’amour au-delà des frontières.

    Allait-elle dépasser ses rêves de Princesse et réussir à donner naissance à une belle histoire au sommet d’un autre Monde ?

    Éprise de liberté et d’évasion, elle continua à imaginer de nouveaux décors remplis de fantaisie et d’émotions grandioses.

    Chapitre 2 :

    Le rêve

    Mathilde avait lu des histoires d’Amour, des romans qui l’avaient fait vibrer. Pour oublier les déceptions, les incertitudes, tous les tourments de son quotidien, elle se mit elle aussi à la recherche de l’Amour pur et unique. Elle avait touché l’abîme, les cactus et les épines des jours sans soleil. Le cœur blessé elle se dirigea vers un autre Monde. Sur Terre, les plafonds étaient trop bas et les humains l’ennuyaient. Pour s’évader, elle ferma les yeux, se fraya un chemin dans le ciel. Vaporeuse, elle se mit à flotter dans la robe des nuages. Un doux parterre de sable joncha agréablement les allées de ses songes. Elle voyagea sur la toile de son imagination, se laissa emporter dans la volupté gris perle d’une houle de verre et d’argent. La marée de ses rêves, les turpitudes de son cœur d’adolescente la secouèrent dans une jolie complainte sans fin. Au bout de l’horizon serpenté d’émeraude, l’immensité l’attendait. Une douce frénésie s’empara d’elle, la happa, l’aspira sur les plus hautes cimes. Une sensation d’apesanteur l’enveloppa. Mathilde se laissa emporter et s’envola. Sous la transparence de la lune, le silence aux couleurs pailletées dansait tout autour d’elle. Un parfum aride soufflait sur la crête ronde des dunes dorées. Au pays de l’infini, le temps semblait s’être arrêté. Comme si plus rien n’existait, Mathilde dessina un couloir gigantesque vers l’absolu. Sur ce sol lumineux, elle rencontra une fée habillée d’une longue cape écarlate. Elle faisait tourner les étoiles. Sous sa baguette magique, la robe de la nuit déchira son écharpe cuivrée, entrelaça des milliers d’étincelles et leurs brises chaudes au cratère géant d’un nouvel Univers. Dans un léger battement d’ailes, les oiseaux migrateurs dansèrent jusqu’au vertige. Enfin libérée de ses chaînes terrestres, Mathilde se hissa toujours plus haut.

    Dans son ascension, une avalanche d’étoiles filantes l’éblouit, l’invita à explorer tous les moindres recoins de ce sol éclaboussé de beauté. Une grande soif d’évasion la souleva, la propulsa dans l’infini. Des mirages dans les yeux, elle attendit paisiblement que le vent chasse les assauts du crépuscule. Puis de sa main devenue légère comme une plume elle attrapa la lumière invisible. Dans la ronde immaculée de ses désirs, accrochée à la dentelle du firmament, toute sa tendresse se mélangea aux douceurs éternelles. Hésitante, elle fit ses premiers pas sur ce parterre tout à fait inconnu, qu’elle baptisa Le Royaume Magique. Dans ce grand jardin paisible, elle put réchauffer ses peurs, fit respirer ses angoisses et ses craintes. Des soupirs heureux s’échappèrent, immortalisèrent la sérénité de ces lieux. Dans la féerie d’un paysage lunaire, elle connut les frissons de l’extase. Un bien-être voluptueux submergea Mathilde. La porte du Paradis s'ouvrit sur les flots d’un bonheur exubérant. Elle rêvait, ses rêves étaient si beaux ! Mais soudain, les bruits de la ville, l’odeur du café la réveillèrent. Sa main, doucement, caressa encore les visions qui l’éblouissaient. Son cœur battit plus vite ; elle eut peine à se lever. Elle eut voulu retenir encore la chaleur de ces instants fascinants.

    L’impétueuse ardeur de son imagination l’amenait à vouloir côtoyer l’Amour.

    Mathilde devint la principale actrice du rêve qui l’enivrait. Jamais inassouvie, elle continua à s’évader.

    Chapitre 3 :

    La Planète Stella

    Au milieu des nuages roses, diaphanes et légers, Mathilde continua à rêver et à s’envoler dans la douceur du ciel. Elle quitta la Terre pour le Grand Voyage vers la voûte céleste sur un vaisseau spatial qui ressemblait à une soucoupe volante. Il était rond, argenté, doté d’antennes téléguidées, naviguait à la vitesse du son. Encerclé par des lueurs géantes, il se posa doucement sur une grande sphère claire et accueillante. Mathilde découvrit une Planète extraordinaire aux reflets dorés. Ses pieds glissèrent fébrilement sur un sol ensablé. Il était sans limites et sans fin. Aucune frontière ne déterminait l’horizon. Happée par la féérie de ce voyage hors du temps, elle traversa le labyrinthe de la Grande Ourse. Ses mains s’accrochèrent aux branches nues d’arbres très étranges qu’elle ne reconnut pas. Il n’y avait pas un souffle de vent. Une odeur d’essence de pins, de résine et de citronnelle l’enveloppa d’un subtil parfum agréable et envoûtant. La chaleur la surprit. Elle suffoqua, dut se dévêtir pour mieux respirer. Elle aperçut une fontaine qui coulait mais ne put l’approcher tant elle lui parut inaccessible. Une chaîne de montagnes se dessina sous ses yeux ébahis. Plus elle avançait, plus ses découvertes prenaient de l’intensité et de la couleur. Au loin, elle aperçut la cime d’une forêt aux formes surnaturelles. Elle ouvrit grand ses yeux comme pour mieux explorer ces lieux, vastes et rayonnants. Devant elle, des collines géantes dévoilaient des vallons où coulaient des ruisseaux qui se transformaient en une jolie ronde fluorescente. Une farandole d’insectes aux électrodes étincelantes l’encercla comme pour mieux l’accueillir. De ses doigts un peu tremblants, elle caressa fiévreusement les milliers de rayons de soleil qui venaient l’effleurer. Autour d’elle, il n’y avait aucune âme qui vive. C’est ce que crut Mathilde, tant le paysage insolite et lunaire était d’un calme absolu. Cependant, il lui sembla entendre jouer au loin quelques notes de musique. Une sonate de Bach perçait maintenant le silence, la transportant sur une île de douceurs sonores.

    C’était étrange, elle ne voyait personne mais juste des doigts, longs et fins, posés délicatement sur les touches blanches d’un élégant piano noir. Avec dextérité, le virtuose qu’elle devinait, de ses mains longilignes, caressa le clavier qui s’enflamma dans ce paysage magique. Un joli cortège de refrains fleuris s’envola sous la lune attendrie. Des perles rondes, des syllabes musicales rebondirent, rayonnèrent, s’éparpillèrent et vinrent offrir leur exquise mélodie à la jeune femme étonnée. Mathilde allait de découverte en découverte, elle n’en finissait pas d’apercevoir de belles choses étranges et mystérieuses. Face à elle, sous des faisceaux lumineux, un vélo volant, décoré de grosses fleurs de toutes les couleurs, drôles et intrigantes, le porte-bagages chargé de fruits et de légumes, atterrit sur une presqu’île minuscule, éblouissante. Un robot au gros ventre, les yeux clignotants, le corps affublé de fils électriques rouges, appuya sur les boutons d’une télécommande géante et se mit à tourner autour d’elle comme une toupie un peu folle. Des dizaines de petits robots déchargèrent la caisse de légumes. Ils semblaient flotter, heureux, légers et aériens. Ils vinrent déposer à ses pieds des mandarines, des fruits exotiques sur un lit de feuilles de nénuphars. Surprise, Mathilde essaya de leur parler, mais en vain. Aucun son ne put sortir de sa bouche asséchée. Seuls des papillons jaunes, bleus et verts s’en échappèrent, voletant au-dessus de sa tête. La chaleur devint étouffante. Mathilde attrapa un fruit qu’elle éplucha de ses mains moites. Une substance miraculeuse s’évapora sur ses lèvres gercées, lui laissant un goût acidulé énergisant. Le vent impassible jusqu’à présent se mit à souffler. De fortes rafales balayèrent le sable, traversèrent une plage somptueuse, l’inondèrent de milliers de coquillages préhistoriques. Mathilde approcha son oreille du plus petit. C’était une clovisse. Elle s’ouvrit, laissant s’échapper un conte musical qui la charma. Elle s’assoupit quelques instants sur un très étroit banc de sable fin. Mais les courants d’air la réveillèrent. Soudain, des herbes hautes qui venaient de pousser devant elle, frôlèrent sa peau, chatouillèrent ses chevilles et ses pieds nus. Ses cheveux commencèrent à s’ébouriffer, les volants de sa robe en organdi se soulevèrent. Elle eut d’étranges visions. Elle distingua une multitude de petits visages qui la scrutaient.

    Ce furent alors de minuscules robots aux yeux jaunes, des ailes blanches accrochés à leurs vêtements translucides, qui l’encerclèrent en dansant tout autour de son lit improvisé.

    Peut-être inventait-elle toute cette

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