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Ruptures…: Roman
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Livre électronique193 pages2 heures

Ruptures…: Roman

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À propos de ce livre électronique

Un amour fusionnel sur fond de Mai 68.

Ruptures historiques et ruptures personnelles se télescopent dans ce roman qui parcourt les années 1960 à 1990 et leurs bouleversements. Ruptures… s'attarde, plus précisément, sur deux faits marquants de cette période : Mai 68 — sur rappel de contexte national et international, le roman évoque, de Nancy à Metz et Strasbourg, la situation régionale et raconte, en particulier, le Mai strasbourgeois — et la chute du Mur de Berlin. Parallèlement à cet argument historique, Ruptures… développe un argument romanesque, celui du désespoir amoureux dont il explore les différentes facettes. L'amour fusionnel qui lie Mathilde à Matt, sur fond de Mai 68, alors qu'ils sont tous deux étudiants, marquera celle-ci à tout jamais et elle n'aura de cesse de retrouver le paradis perdu. D'emblée, cette quête d'absolu, de secrètes blessures, également, voueront à l'échec sa rencontre avec le peu sympathique François. Elles l'enfermeront dans un schéma répétitif dont elle ne parviendra que difficilement à se libérer, grâce en particulier à sa passion pour l'art. Mais, prendra-t-elle le risque, dorénavant, de s'abandonner à l'instant et à l'éternité, selon cette formule de Nietzsche qu'elle avait faite sienne autrefois ?

Ruptures historiques et ruptures personnelles se télescopent dans ce roman qui parcourt les années 1960 à 1990 et leurs bouleversements.

EXTRAIT

— Si nous n’avions pas lancé le mouvement, jamais vous n’auriez bougé ! Et si, par conséquent, les accords de Grenelle vous ont gâtés, c’est grâce à nous ! Dois-je te rappeler vos augmentations de salaire ? Non, peut-être pas, tu t’en es assez vantée ! Alors, te faire la liste des autres avantages que vous avez obtenus ? Dont la réduction du temps de travail et la possibilité, dans vos entreprises, d’élire vos représentants, des entreprises, par conséquent, où vous avez votre mot à dire désormais ? Par conséquent, au lieu de t’en prendre aux étudiants, tu devrais les remercier, ma chère !

A PROPOS DE L'AUTEUR

Romancière et essayiste d'origine mosellane, Madeleine Zimmermann-Munsch vit à Strasbourg. Ruptures… est son troisième roman après Quand la guerre s'en mêle, qui a obtenu le Grand prix de la Ville de Saint-Avold en 2013, et Puis vinrent les années grises.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie19 avr. 2018
ISBN9782378730697
Ruptures…: Roman

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    Ruptures… - Madeleine Zimmermann-Munsch

    cover.jpg

    Table des matières

    Résumé

    Préface

    CHAGALL

    1966

    Automne 1966-1967

    1968

    Automne 1968-1969

    MUNCH

    1971

    KIRCHNER ET BASELITZ

    1981

    PRASSINOS,   PUIS MATISSE, HERBIN ET KURODA.

    1985-1986

    DALI

    1989

    Remerciements :

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    Résumé

    Ruptures historiques et ruptures personnelles se télescopent dans ce roman qui parcourt les années 1960 à 1990 et leurs bouleversements.

    Ruptures… s'attarde, plus précisément, sur deux faits marquants de cette période : Mai 68 — sur rappel de contexte national et international, le roman évoque, de Nancy à Metz et Strasbourg, la situation régionale et raconte, en particulier, le Mai strasbourgeois — et la chute du Mur de Berlin.

    Parallèlement à cet argument historique, Ruptures… développe un argument romanesque, celui du désespoir amoureux dont il explore les différentes facettes. L'amour fusionnel qui lie Mathilde à Matt, sur fond de Mai 68, alors qu'ils sont tous deux étudiants, marquera celle-ci à tout jamais et elle n'aura de cesse de retrouver le paradis perdu.

    D'emblée, cette quête d'absolu, de secrètes blessures, également, voueront à l'échec sa rencontre avec le peu sympathique François. Elles l'enfermeront dans un schéma répétitif dont elle ne parviendra que difficilement à se libérer, grâce en particulier à sa passion pour l'art. Mais, prendra-t-elle le risque, dorénavant, de s'abandonner à l'instant et à l'éternité, selon cette formule de Nietzsche qu'elle avait faite sienne autrefois ?

    Romancière et essayiste d'origine mosellane, Madeleine Zimmermann- Munsch vit à Strasbourg. Ruptures… est son troisième roman après Quand la guerre s'en mêle, qui a obtenu le Grand prix de la Ville de Saint-Avold en 2013, et Puis vinrent les années grises.

    Madeleine Zimmermann-Munsch

    Ruptures…

    Roman

    ISBN : 978-2-37873-069-7

    Collection Blanche

    Dépôt légal : avril 2018

    © Couverture Ex Aequo

    © 2018 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays.

    Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6, rue des Sybilles

    88370 Plombières-les-Bains.

    www.editions-exaequo.fr

    Préface

    À travers la France des années 60-90, ce succulent roman nous propose une promenade intelligente par ses analyses et plaisante par ses descriptions et incursions dans le monde des arts.

    Mais, au-delà de cette ossature temporelle, une histoire d’amour nous submerge ; sans lourdeurs ni pathos, tous les angles du désespoir amoureux surgissent : passions différenciées, origines sociales ou classes irréconciliables qui génèrent assurance et ambition chez l’un et complexe d’infériorité et freins chez l’autre ; bourgeoisie, prolétariat, raison, passion, illusions, réalité, comédie, tragédie, avenir, nostalgie, liberté, liens du mariage, normalité, perversité, tout s’entrechoque sans jugements péremptoires ni affirmations désuètes.

    Se dressent ainsi sur la place publique les chapiteaux d’une foire existentielle qui nous donne le vertige et révèle avec finesse les contradictions et la richesse des post-soixante-huitards quelque peu mutants.

    Nous suivons les héros dans le dédale de leur histoire, de leurs rêves passés et ils nous offrent la nostalgie d’un monde qui se voulait égalitaire et harmonieux.

    Jean-François Rottier

    CHAGALL

    1966

    1

    De loin, leurs grandes plages de couleurs s’emparent du regard. Le retiennent, font disparaître la salle d’exposition, effacent le grand mur blanc. Placées côte à côte, elles sont deux, deux toiles qui absorbent la lumière.

    Cet accrochage ne doit rien au hasard, tu l’as saisi immédiatement qui, sans attendre, me fais remarquer la forte impression de complémentarité produite par la juxtaposition des tableaux. Une impression, m’expliques-tu, due tout d’abord à la magistrale distribution des couleurs, les chaudes et les froides — jaune éclatant dans La dame, bleu illuminé de rouge, de vert et de jaune judicieusement répartis dans Le cirque bleu... Tu me rends attentive, ensuite, à leur composition presque symétrique, aux lignes directrices à partir desquelles se déploient deux univers fort semblables, aux personnages principaux qui se meuvent dans la diagonale, augmentant l’effet d’apesanteur, renforçant, dans l’œuvre de gauche, l’impression d’élan, d’envol même — un bouquet à la main, une figure féminine s’élance vers un musicien rouge à tête de vache —, créant, dans celle de droite, un mouvement inverse du précédent — là, en un glissement qui tient de la chorégraphie, une trapéziste plonge à la rencontre d’un cheval bleu à tête verte. Tu ponctues tes explications de grands gestes, insistes sur la récurrence des personnages secondaires, des musiciens, bien sûr — un trompettiste dans le premier tableau, un trompettiste, encore, dans le second, accompagné par un violoniste et un tambourineur —, et puis des couples d’amoureux, des êtres fantastiques — ici, une poule qui joue du tambourin, là, une lune tenant un violon, ailleurs, un poisson brandissant un bouquet de fleurs, les bouquets, cet autre motif répétitif…

    Composition. Gestion de l’espace. Traitement des couleurs. Dimension poétique. Je bois tes paroles. Tu es passionné. Avec un brin d’autodérision, tu en rajoutes dans l’emphase : tu as remarqué qu’un groupe s’est constitué autour de toi, qui t’écoute attentivement, et cela t’amuse. Il se reformera spontanément dans la salle suivante devant cet autre tableau intitulé À midi l’été, une gouache me semble-t-il, où tu noteras avec suffisamment de théâtralité pour ne pas paraître pédant : « Et toujours le dialogue des contrastes : surface rouge d’où surgissent en contrepoint un personnage bleu, un autre violet, plus quelques taches de jaune et de vert… Cette maîtrise de la couleur, qui participe au lyrisme de l’œuvre, est l’empreinte de l’artiste. Sa signature. » Soucieux d’être précis, tu rectifieras aussitôt : « Une de ses signatures, naturellement. » Tu termineras tes explications dans un grand éclat de rire, avant de conclure d’un ton compassé en t’inclinant, la main sur le cœur : « Je vous remercie pour votre attention, messieurs-dames. J’espère que cette visite aura répondu à vos attentes. » À voir ton œil qui frise, celui qui en douterait encore comprendrait que tu continues de jouer. Et ton public occasionnel ne s’y trompe pas, qui applaudit ta prestation...

    Été 1966. Ma première sortie avec toi. Chagall. D’autres suivront. Beaucoup d’autres. Tu as le don de m’enfermer dans tes passions et de t’approprier les miennes.

    2

    Été 1966. Un été paisible d’une année paisible, au cœur d’une décennie qui a commencé dans les convulsions…

    Lorsqu’elle débute, la France voit se poursuivre la désintégration de son empire colonial — après la perte de l’Indochine, suivie de celle de ses protectorats en Afrique du Nord, Maroc et Tunisie, elle assiste à la fin de l’Afrique-Équatoriale et de l’Afrique-Occidentale françaises. Par ailleurs, le pays se trouve engagé dans la guerre d’Algérie pour la sixième année consécutive.

    Sur le plan international, la guerre froide, héritée du dernier conflit mondial, connaît des sommets avec la construction du mur de Berlin en 1961 et la crise des fusées de Cuba l’année suivante. Jamais le monde n’a été aussi près d’une catastrophe nucléaire et des visions apocalyptiques, celles d’Hiroshima et de Nagasaki, hantent les esprits.

    Sur le plan international, toujours, deux personnalités majeures quittent la scène politique durant l’automne 1963 : le chancelier Adenauer, tout d’abord, qui a relevé le pays de ses cendres, lui a redonné sa place dans le concert des nations, œuvré avec le Général de Gaulle à la réconciliation franco-allemande, signé en janvier le Traité de l’Élysée, le chancelier Adenauer, figure emblématique de l’Allemagne d’après-guerre, mais représentant d’une génération vieillissante, est poussé vers la sortie par son propre parti. Un mois plus tard, les U.S.A. voient disparaître leur jeune président, John Fitzgerald Kennedy, l’icône qui cristallisait les espoirs de toute une nation.

    Début de décennie difficile, donc. Et qui continue de l’être de par le monde. Mais, vue de Paris, 1966 apparaît comme une année paisible. Avec les accords d’Evian, qui ont scellé l’indépendance de l’Algérie, s’est achevée pour la France une longue période marquée par les conflits militaires : pour la première fois depuis des lustres, elle n’est plus en guerre. Et, tandis que le traumatisme occasionné par le drame franco-algérien s’éloigne, l’opinion publique recentre ses intérêts sur l’Hexagone. Et note, avec soulagement, que la guerre froide a fortement baissé en intensité « car la menace russe sur les États-Unis [neutralise] la menace américaine sur les Russes »{1}.

    À la tête du pays, se trouve toujours son vieux chef, de Gaulle, qui a remporté l’élection présidentielle face à Mitterrand l’année précédente. Un vieux chef qui n’a rien perdu de sa pugnacité et sous l’impulsion duquel, dans un souci d’affirmer sa souveraineté, la France refuse, en 63, de signer le traité de Moscou interdisant les essais nucléaires, pratique en 65, après la rupture des négociations sur la PAC{2}, la politique de la chaise vide avec cette jeune Europe créée par le traité de Rome, et vient de se retirer du commandement intégré de l’OTAN. Des péripéties, certes, mais rien qui puisse durablement inquiéter l’opinion publique. À peine cette dernière se laisse-t-elle troubler, en cette année 66, par l’affaire Ben Barka qui fait les gros titres des journaux, les manifestations à Djibouti en faveur de l’indépendance et l’interdiction, par la censure, du film la Religieuse de Jacques Rivette.

    Pendant que la France ronronne, se passent, à l’autre bout du monde, des événements dont elle ne mesure pas l’onde de choc qu’ils vont provoquer. D’une part, la Chine, dont la montée en puissance vient quelque peu brouiller la logique des blocs, entame cette année-là sa Révolution culturelle qui donnera lieu aux pires excès, d’autre part, la guerre s’intensifie au Vietnam, dans laquelle de Gaulle voit un danger pour la paix du monde, ainsi qu’il l’évoque à diverses reprises dans différents contextes et avec différents interlocuteurs. Tandis que d’aucuns pensent qu’il joue les Cassandre, d’autres rappellent que les Français s’étaient, avant les Américains, enfoncés dans le bourbier indochinois. La plupart du temps, cependant, les propos du Général rencontrent dans l’opinion une certaine indifférence.

    Tout en suivant l’actualité dans Le Républicain lorrain et, parfois, dans Le Monde auquel ton père est abonné, nous sommes inconscients, quant à nous, de la portée de ces événements même si, bien évidemment, nous condamnons la guerre du Vietnam qui, depuis l’élection de Lyndon Johnson à la présidence des États-Unis, est entrée dans une nouvelle phase. Nous nous sentons concernés, également, grâce au charisme d’un Martin Luther King qui prêche la non-violence, en découvrant les marches antiségrégationnistes auxquelles participent des personnalités connues — Joan Baez, Harry Belafonte, Robert Redford… —, à travers le protest song, aussi — « where black is the colour, where none is the number »{3} — par la lutte des Noirs américains pour les droits civiques. Une lutte qui se radicalise depuis les violentes émeutes qui ont éclaté à Watts l’année précédente et qui, en cet automne 1966, va prendre une autre dimension avec la naissance, en octobre, du Black Panther Party, partisan de la lutte armée.

    Mais pour l’instant, il faut bien le reconnaître, le lycée et nos préoccupations adolescentes accaparent la plus grande partie de notre temps. Cet été-là, insouciants comme jamais, nous pensons d’abord à profiter de nos vacances et, le transistor allumé à fond, à danser au rythme des tubes yé-yé diffusés par S.L.C., notre émission fétiche. Bref, nous nous laissons vivre.

    Et tu me parles déjà de l’exposition Picasso qui, en novembre, se tiendra au Grand Palais. Tu ne veux la manquer à aucun prix et, du coup, projettes de passer huit jours dans la capitale. Tu ne sais pas encore qu’au lieu d’aller à Paris, tu gagneras Florence où, la nuit du 3 au 4 novembre, l’Arno sera sorti de son lit et aura fait connaître à la cité toscane la pire crue de son histoire. Tu y rejoindras les volontaires qui afflueront du monde entier, afin de participer au nettoyage de la ville et à la sauvegarde de ses innombrables trésors artistiques — dont les toiles entreposées dans les sous-sols des Offices, les collections de la Bibliothèque nationale, huit siècles d’archives… —, tu seras un de ces Angeli del fango{4}, ainsi qu’on vous appellera. Mais pour l’heure, tu t’apprêtes à partir, comme chaque année, dans les Alpes de Haute-Provence. Nous avons du mal à nous quitter.

    3

    Deux mois plus tôt.

    J’ai mis une robe en lainage vert — la couleur me sied, c’est celle de mes yeux. Malgré ses manches courtes, elle est trop chaude pour la saison. Cependant, c’est la seule pièce de ma garde-robe que j’estime digne d’être portée en ce grand jour, la seule qui ne sorte pas des mains plus ou moins inspirées d’une voisine qui arrondit, par des travaux de couture, ses fins de mois.

    Juin. Le baccalauréat. L’épreuve de français. Je sors satisfaite de quatre heures de dissertation, j’ai traité le sujet sous l’angle de l’histoire littéraire, mes camarades, sous son aspect psychologique. Je suis minoritaire. Je n’en ai cure, je ne me laisse pas déstabiliser. Je suis sûre de mon fait : Mallarmé et Leconte de Lisle, le symbolisme et le Parnasse. Je te fais part de mes réflexions tandis que nous grimpons la colline, pendant la pause de midi, avant de plancher en langues. Tu sors, toi, de l’épreuve de mathématiques et nous échangeons nos impressions. La veille, en philo, nous avons tous deux choisi le sujet sur Sartre. Et nous débattons à en perdre le souffle. Tu me contredis :

    — Alors là, je ne vois pas ce que tu veux dire. Sartre affirme simplement (‼!) que la liberté nous rend tous responsables, que nous sommes les acteurs de notre vie. Je suis ce que je deviens.

    Et soudain, incongrue, inattendue, la question, ta question :

    — C’est quoi l’amour ?

    L’amour ? Voyons, c’est quoi l’amour ? Un rien déstabilisée, je rassemble mes souvenirs de cours, chapitre Les sentiments. Impatienté, tu m’interromps :

    — Je ne te demande pas un cours de philo ! C’est quoi, l’amour pour toi ?

    Pour moi ? La réponse est évidente : c’est l’élan qui me pousse vers toi. Le besoin que j’ai de ta présence. L’envie que j’ai que tu m’embrasses. Je ne te le dirai pas. Je m’en sors par une pirouette et te retourne la question :

    — Et pour toi ? Qu’est-il pour toi ?

    Ta réponse fuse, biaisée elle aussi :

    — La Rochefoucauld disait : « Il y a des gens qui n’auraient jamais été amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler de l’amour »… Alors l’amour, don de soi ou égoïsme en action ? Je ne sais pas.

    Mais ce que tu sais, c’est que tu n’as aucune envie de t’engager. Pas de fil à la patte. Ne pas se lier à dix-huit ans. D’aucune façon. Tu as mille et une choses

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