L’ART ET LA MATIÈRE D’UN FEUILLETONISTE
ANIMÉ PAR UNE AUTHENTIQUE JOIE PHYSIQUE, IL ÉCRIT POUR TOUT LE MONDE
Au mitan des années 1830, la presse française fait, elle aussi, sa révolution : grâce au système des « annonces » publicitaires, le prix des quotidiens parisiens – vendus, jusqu’alors, 80 francs sur abonnement – baisse de moitié. Émile de Girardin lance et Armand Dutacq,Les tirages doublent, et le principe du « feuilleton-roman » (publication de romans en tranches quotidiennes dans les colonnes du journal) attire un nouveau public. La littérature, du même coup, se démocratise. En 1836, avec de Balzac, propose le premier roman-feuilleton français : douze épisodes occupant la partie inférieure de la page. L’emballement est immédiat. Cette même année, outre-Manche, Dickens triomphe avec .
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