Alexandre Dumas ou la folie des grandeurs

IS REPETITA. Il était prévu une belle fête du côté du Panthéon… Las! Covid oblige, la célébration des 150 ans de la mort d’Alexandre Dumas s’est jouée à huis clos. En décembre 1870, l’auteur des , enterré à Dieppe en catimini, avait déjà été le dindon de l’Histoire dans une France en guerre. Mais si les conflits passent, la mémoire et les écrits demeurent. Comme ce Cahier de L’Herne qui célèbre le quarteron Alexandre Dumas, fils d’un général né à Saint-Domingue, lui-même enfant d’un aristocrate normand et d’une esclave d’origine africaine. S’atta quer à Dumas n’est pas une mince affaire, au vu de la colossale production de ce titan du xixe siècle, riche de centaines de romans et pièces de théâtre… Professeur de littérature, spécialiste du romantisme, Sylvain Ledda s’y est attelé avec succès, en opérant un survol de l’oeuvre articulé autour de faits de société et d’événements privés, le tout sous l’égide de Claude Schopp, « mémoire vivante de Dumas » de l’écrivain et le avec les contributions d’auteurs contemporains. Il n’est pas dit que les soubresauts de l’Histoire aient le dernier mot.