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Prier 15 jours avec Thérèse de Lisieux: Un livre pratique et accessible
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Prier 15 jours avec Thérèse de Lisieux: Un livre pratique et accessible
Livre électronique103 pages1 heure

Prier 15 jours avec Thérèse de Lisieux: Un livre pratique et accessible

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À propos de ce livre électronique

Un recueil de textes commentés pour découvrir ou redécouvrir la pensée chrétienne à travers l'un de ses guides.

Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897) est un phare dans la vie de très nombreuses personnes. Elle entre au Carmel à l’âge de 15 ans et 3 mois par accord
exceptionnel de son évêque. En elle, l’Esprit Saint a tracé un chemin d’authenticité – « Je n’ai jamais cherché que la vérité » – qui lui a révélé les profondeurs de l’amour trinitaire et une « voie » pour y parvenir. Tout est venu de la vie, des événements quotidiens relus à la lumière de la Parole de Dieu.
Patronne mondiale des Missions, patronne secondaire de la France, elle a été proclamée docteur de l’Église par Jean-Paul II en 1997.
Son apport incomparable est un retour à l’Évangile dans sa pureté radicale. « Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux » (Matthieu 18,3).

Se ressourcer et apprendre pendant quinze jours en compagnie d'un maître spirituel.

EXTRAIT

Pourquoi le chemin de Thérèse ne serait-il pas aussi le nôtre !
Marcher en tenant la main de qui nous conduit, pour prendre peu à peu de l’assurance, pour s’entraîner sur la route de la sainteté qui est chemin d’amour.
N’est-il pas vrai que « Le Père nous a choisis dans le Christ pour être saints et sans péché devant sa face, grâce à son amour » (Ep 1,4) ? Il « nous a réconciliés
avec lui pour nous introduire, en sa présence, saints » (Col 1,22). Le Dieu qui est toute sainteté nous veut saints, à son image, pour nous introduire en son
royaume de sainteté, au terme du chemin. Thérèse de Lisieux a senti résonner en elle le désir de la sainteté. Elle l’a laissé se développer en son cœur ,
jusqu’à faire de toute sa vie une offrande d’amour. Comme un tout-petit, elle a aimé dans la confiance. Comme un tout-petit, elle s’est laissé aimer.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Le Chanoine Consant Tonnelier, docteur en droit canonique, fut aumônier du carmel de Laval. Spécialiste de la spiritualité carmélitaine,
il est aussi l’auteur de Prier 15 jours avec Jean de la Croix.

À PROPOS DE LA COLLECTION

La collection Prier avec, ce sont :

• Des livres sources
– pour passer quinze jours en compagnie d’un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.

• Des livres pratiques
– un rappel biographique en début de volume;
– un itinéraire balisé en introduction;
– une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l’ouvrage;
– pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.

• Des livres accessibles
– un ressourcement qui va à l’essentiel pour des chrétiens actifs;
– une information donnée de l’intérieur pour un public plus large.
LangueFrançais
Date de sortie14 févr. 2018
ISBN9782375821930
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    Aperçu du livre

    Prier 15 jours avec Thérèse de Lisieux - Constant Tonnelier

    premier jour

    FASCINÉ PAR JÉSUS,

    SOLEIL DE L’AMOUR

    Ô mon Jésus ! je t’aime, j’aime l’Église ma Mère, je me souviens que : « Le plus petit mouvement de pur amour lui est plus utile que toutes les autres œuvres réunies ensemble » mais le pur amour est-il bien dans mon cœur ?.. Mes immenses désirs ne sont-ils… pas un rêve, une folie ?.. Ah ! s’il en est ainsi, Jésus, éclaire-moi, tu le sais, je cherche la vérité… si mes désirs sont téméraires, fais-les disparaître car ces désirs sont pour moi le plus grand des martyres… Cependant, je le sens, ô Jésus, après avoir aspiré vers les régions les plus élevées de l’Amour, s’il me faut ne pas les atteindre un jour, j’aurai goûté plus de douceur dans mon martyre, dans ma folie, que je n’en goûterai au sein des joies de la patrie, à moins que par un miracle tu ne m’enlèves le souvenir de mes espérances terrestres. Alors laisse [-moi] jouir pendant mon exil des délices de l’amour. Laisse-moi savourer les douces amertumes de mon martyre…

    Jésus, Jésus, s’il est si délicieux le désir de t’Aimer, qu’est-ce donc de posséder, de jouir de l’Amour ? Comment une âme aussi imparfaite que la mienne peut-elle aspirer à posséder la plénitude de l’Amour ?.. Ô Jésus ! mon premier, mon seul Ami, toi que j’aime UNIQUEMENT, dis-moi quel est ce mystère ? Pourquoi ne réserves-tu pas ces immenses aspirations aux grandes âmes, aux Aigles qui planent dans les hauteurs ?.. Moi je me considère comme un faible petit oiseau couvert seulement d’un léger duvet. Je ne suis pas un aigle, j’en ai simplement les yeux et le cœur car malgré ma petitesse extrême j’ose fixer le Soleil Divin, le Soleil de l’Amour et mon cœur sent en lui toutes les aspirations de l’Aigle… Le petit oiseau voudrait voler vers ce brillant Soleil qui charme ses yeux, il voudrait imiter les Aigles ses frères qu’il voit s’élever jusqu’au foyer Divin de la Trinité Sainte… hélas ! tout ce qu’il peut faire, c’est de soulever ses petites ailes, mais s’envoler, cela n’est pas en son petit pouvoir ! Que va-t-il devenir ? mourir de chagrin se voyant aussi impuissant ?.. Oh non ! le petit oiseau ne va… pas même s’affliger. Avec un audacieux abandon, il veut rester à fixer son Divin Soleil ; rien ne saurait l’effrayer, ni le vent ni la pluie et si de sombres nuages viennent à cacher l’Astre d’Amour, le petit oiseau ne change pas de place, il sait que par-delà les nuages son Soleil brille toujours, que son éclat ne saurait s’éclipser un seul instant (Thérèse de l’Enfant-Jésus, O.C., pp. 229-230) (Ms B, 4 v°-5 r°).

    Elles ne manquent pas, sur nos routes humaines, les lumières brillantes qui voudraient capter notre regard. Il se peut que leur brillance soit assez vive pour nous arrêter sur le chemin de la vie. « Le Roi de la Patrie au brillant Soleil est venu vivre 33 ans dans le pays des ténèbres et les ténèbres n’ont point compris que ce Divin Roi était la lumière du monde. » (Ms C, 5 v°-6 r°). Mais « par-delà les nuages, le Divin Soleil brille toujours ». Il nous faut y croire, même aux heures les plus sombres. « De tout notre cœur, quêtons le regard de Jésus » (d’après le psaume 118,58). Seul son regard lumineux peut attirer le nôtre. Seule sa merveilleuse beauté peut nous ravir, nous captiver, nous fasciner. C’est l’heure de capter les rayons de lumière qui de leurs faisceaux révèlent la vraie source de lumière, Jésus ressuscité. Mais comment rejoindre la source lumineuse si vive ? Comment parvenir jusqu’à elle ?

    Le petit oiseau, frêle petite boule de plumes, ne peut s’élever dans les hauteurs. Dans notre petitesse, et par nos seules forces, comment pourrions-nous accéder aux réalités d’en-haut ? Mais c’est justement dans la faiblesse du petit que se manifeste la force d’en-haut, c’est dans l’humble confiance du tout-petit que la puissance d’amour du Seigneur réalise son œuvre.

    Le petit oiseau « demeurera les yeux fixés sur toi, il veut être fasciné par ton regard divin, il veut devenir la proie de ton Amour » (Ms B, 5 v°). « Il veut », non à la force du poignet, mais à celle de l’amour qui habite son cœur. L’amour appelle l’amour. Amour reconnu, amour accueilli au fond de soi-même. Amour qui devient don de soi comme une réponse d’amour. Amour qui naît de la volonté par choix, parce que « le visage du Seigneur s’est illuminé pour nous » (Ps 66). Amour toujours en croissance, si nous savons demander à Jésus de « nous attirer dans les flammes de son amour » (Ms C, 35 v°).

    Le petit oiseau veut être fasciné, captivé et ébloui par le soleil d’amour, Jésus. Mais n’est-ce point folie, témérité, désirs impossibles ? Tu mets au cœur de tes enfants, Seigneur, cette soif de t’aimer. Chacun ne vit pas le pur amour, mais il peut en voir naître le désir. « Le désir de t’aimer » est porteur de joie, tandis que l’amour attiédi engendre la peine. Tu nous as faits pour ta joie, pour la joie d’aimer ; si la peine apparaît, elle est signal d’alarme à reprendre le chemin des hauteurs, fasciné par la lumière de gloire.

    Et comment accéder à nouveau vers les hauteurs ? En portant en soi-même les aspirations de l’aigle, en ayant les yeux et le cœur de l’aigle. Les yeux perçants que la lumière attire et fascine. Le cœur vigoureux qui permet de prendre l’élan vers les cimes et d’aller tout droit vers la source lumineuse. Le vol majestueux qui facilite la durée du parcours sans

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