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Prier 15 jours avec Yvonne-Aimée de Malestroit
Prier 15 jours avec Yvonne-Aimée de Malestroit
Prier 15 jours avec Yvonne-Aimée de Malestroit
Livre électronique122 pages1 heure

Prier 15 jours avec Yvonne-Aimée de Malestroit

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À propos de ce livre électronique

Soeur Yvonne-Aimée de Jésus (1901-1951), augustine de Malestroit, nous introduit dans ce profond mystère du coeur de Jésus à qui elle se donna secrètement à l'âge de 9 ans au moment de sa première communion. Âme eucharistique, elle le demeura toute sa vie, favorisée par les merveilles de l'amour de Jésus, qui la conduisit à l'union avec lui. Dans le silence et la solitude, elle connut des nuits spirituelles, des combats intérieurs d'une rare intensité. Mais, fidèle jusqu'au bout, dans un abandon total, elle offrit sa souffrance à Jésus, en participation au mystère de la Rédemption. Sa joie intime n'en fut que plus délicate et rayonnante.

Comblée par une pluie de dons et de charismes, soeur Yvonne-Aimée marqua par sa simplicité, sa discrétion, son oubli d'elle-même. Elle nous laisse un message de miséricorde, rendu célèbre par l'invocation reçue de son Bien-Aimé : « Ô Jésus, Roi d'Amour, j'ai confiance en ta miséricordieuse bonté ».




À PROPOS DE L'AUTRICE

Véronique Grollier, docteur ès Lettres, a découvert la vie d'Yvonne-Aimée grâce à un témoin privilégié, le père Paul Labutte, qui vécut avec la religieuse une amitié spirituelle pendant vingt-cinq ans.
LangueFrançais
Date de sortie9 avr. 2024
ISBN9782375826577
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    Aperçu du livre

    Prier 15 jours avec Yvonne-Aimée de Malestroit - Véronique Grollier

    figure

    Prier 15 jours avec

    YVONNE-AIMÉE

    DE MALESTROIT

    COLLECTION PRIER 15 JOURS

    •Des livres sources

    -pour passer quinze jours en compagnie d’un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.

    •Des livres pratiques

    -un rappel biographique en début de volume un itinéraire balisé en introduction

    -une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l’ouvrage

    -pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.

    •Des livres accessibles

    -un ressourcement qui va à l’essentiel pour des chrétiens actifs

    -une information donnée de l’intérieur pour un public plus large.

    DE LA MÊME AUTEURE

    Priez 15 jours avec Julien Green, Bruyères-le-Châtel, Nouvelle Cité, 2016.

    Je vis d’amour. Lecture littéraire et théologique du poème de Thérèse de Lisieux, avec François Girard, Les Plans-sur-Bex, Parole et Silence, 2017.

    Prier 15 jours avec Marie Pila, cofondatrice de l’institut Notre-Dame de Vie, Nouvelle Cité, 2023.

    Prier 15 jours avec

    YVONNE-AIMÉE

    DE MALESTROIT

    Véronique GROLLIER

    nouvelle cité

    Composition : Pauline Wallet

    Couverture : Richard Garcia

    Illustrations de couverture :

    p. 1, photo de Mère Yvonne-Aimée

    (c) Communauté des Augustines de Malestroit Dessin de Mère Yvonne-Aimée

    (c) Communauté des Augustines de Malestroit p.4, portrait de l’auteure, D.R.

    Tous droits de traduction,

    d’adaptation et de reproduction

    reservés pour tous pays.

    © 2024, Groupe Elidia

    Editions Nouvelle Cité

    10 rue Mercoeur

    75011 PARIS

    www.nouvellecite.fr

    ISBN 978-2-37582-621-8

    ISSN 1150-3521

    LE LIVRE QUE J’AI LU

    LE PLUS À FOND C’EST SON CŒUR

    Cette parole (F 125) de sœur Yvonne-Aimée livre toute sa vocation, toute sa grâce. Morte en odeur de sainteté à l’âge de 49 ans, le 3 février 1951, la supérieure de la Fédération des Augustines hospitalières de la Miséricorde de Jésus nous introduit dans ce profond mystère du Cœur de Jésus à qui elle se donna secrètement à l’âge de neuf ans et demi au moment de sa première communion. Âme eucharistique, elle le demeura toute sa vie, favorisée des merveilles de l’amour de Jésus qui la conduisit à l’Union avec Lui dans la voie d’oblation qu’elle espérait. Transfigurée par Son Esprit, elle témoigne sans cesse de Son amour inouï pour tout homme dans ce monde en proie à la guerre, au matérialisme, à l’égoïsme. Obéissant en tout à Sa Volonté, elle est une messagère de Sa Miséricorde auprès de tous, notamment des plus pauvres. Dans le silence et la solitude, elle connaît des nuits spirituelles, des combats intérieurs et extérieurs d’une rare intensité, subit les attaques du démon. Mais fidèle jusqu’au bout dans un abandon total, elle offre sa souffrance à Jésus, en participation au mystère de la Rédemption. Sa joie intime n’en sera que plus délicate et rayonnante.

    Bien des réactions contradictoires de son vivant, comme depuis sa mort, peuvent créer des obstacles à sa connaissance et à son message de Miséricorde rendu si célèbre par l’invocation reçue de son Bienaimé : Ô Jésus, Roi d’Amour, j’ai confiance en ta Miséricordieuse Bonté. D’aucuns pourraient être tentés de la considérer, disonsle clairement, comme une déséquilibrée victime de ses illusions, voire une manipulatrice. Mais on se tromperait à vouloir la restreindre à ses grâces d’exception, car elle habite cette humilité profonde des saints, prononçant toujours son Fiat dans un amour vrai et fidèle. Finalement, sous une pluie de dons et de charismes, ce qui est extraordinaire c’est précisément sa simplicité, sa discrétion, sa paix, son oubli d’ellemême… une vie étonnante, débordante de fécondité, totalement unifiée dans l’Amour de Jésus.

    En 1980, lorsque le père Labutte, témoin privilégié de cette vie, « qui a contribué à (son) bonheur d’être prêtre », me fit lire le manuscrit de son livre Yvonne-Aimée de Jésus, « ma mère selon l’Esprit », j’ignorais à peu près tout de la religieuse augustine. Ce qui me toucha alors au travers de la sincérité et de la solidité du gros ouvrage, ce fut l’Amour de Jésus qu’Yvonne-Aimée, pur reflet, laissait passer lumineusement. Regard d’amour posé sur tout être appelé à la liberté des enfants de Dieu. Expérience éblouissante de la Miséricorde divine. Éveil à la présence constante du mystère de Dieu, amour de l’Église. Plus tard, la lecture des publications du père René Laurentin en collaboration avec les Augustines confirma la force de cette voie d’amour de plus en plus vécue dans le délabrement physique et la paix profonde, au cœur même d’une activité incessante.

    Le Ciel a visité la terre : le 16 septembre 1941, un doigt invisible traça cette inscription encore lisible sur la porte en rondins de l’ermitage du petit bois, situé à côté de la Brardière, propriété familiale du père Labutte, nichée dans le pays d’Ouche. Dans cette maison consacrée à la Vierge Marie, où Yvonne-Aimée allait se reposer et où s’est installée une petite fraternité, il accueillait le visiteur désireux de se ressourcer dans la paix du lieu. On y sent encore la compagnie de sa merveilleuse amie, comme on ressent au monastère de Malestroit l’esprit de Charité du Roi d’Amour et de la mère qui disait à ses filles avant de mourir : Harmonisez votre âme avec celle de la Vierge Marie (G 256).

    Comme l’écrivain Julien Green puissiezvous, vous aussi, dire un jour : « Mère Yvonne-Aimée est entrée dans ma vie. »

    ÉTAPES D’UNE VIE

    Enfance et jeunesse (1901-1921)

    Le 16 juillet 1901, l’Angélus tinte au clocher de Cossé-en-Champagne (Mayenne) en la fête de Notre Dame du Mont Carmel. Une petite Yvonne vient de naître à deux pas de l’église dans la maison des Beauvais, ancienne famille de bourgeoisie rurale. Seconde fille du couple après la naissance de Suzanne, elle sera baptisée deux jours plus tard.

    Le père, Alfred Beauvais, né en 1866, est négociant en vins et propriétaire foncier dans son petit village où il jouit d’une importante cote d’amour tant il est droit, simple, gai et d’une générosité sans compter qui le conduira à la ruine peu de temps avant son décès en 1904.

    La mère, née Lucie Brulé en 1875 au Mans, ne bénéficie pas de la même popularité que son mari. Les gens ne sont pas très à l’aise avec elle, même si elle est juste envers eux. Elle a beaucoup de charme et de l’énergie à revendre comme maîtresse de maison. Son esprit de décision et sa capacité à s’adapter aux situations inattendues seront aussi deux forces majeures pour assumer courageusement ses responsabilités après le décès de son époux. Elle se formera alors pour être directrice dans l’enseignement catholique. Le couple vit d’une foi simple dont on ne parle pas. Devenue veuve, Lucie confiera Yvonne à ses grandsparents du Mans en 1905 avant de pouvoir prendre ses deux filles avec elle. La petite, de nature enjouée et vive, y est heureuse malgré la séparation d’avec sa maman qui ajoute encore au climat austère de l’enfance. En 1907, elle rejoint sa mère et sa sœur à Argentan d’où elles repartent ensemble en 1909 pour s’installer à Toul. Les petites suivront ainsi leur mère dans les différents pensionnats où celleci est appelée à exercer une fonction.

    Les années 1910-1911 sont marquées par deux événements majeurs intimement liés : la première communion et le pacte d’amour à Jésus. Suite

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