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Prier 15 jours avec Léonie Martin
Prier 15 jours avec Léonie Martin
Prier 15 jours avec Léonie Martin
Livre électronique113 pages1 heure

Prier 15 jours avec Léonie Martin

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À propos de ce livre électronique

Léonie Martin (1863-1941) est la fille rebelle des saints époux Louis et Zélie Martin. Ici, nulle question de parcours éclatant ou de sainteté exemplaire : Léonie déconcerte toute sa famille, tant par son indiscipline que par ses échecs scolaires à répétition, et semble en tous points différente de ses quatre brillantes soeurs.

Après une enfance jugée détestable et une adolescence chaotique, la « pauvre Léonie » cherche sa voie pendant treize longues années. Ce n'est qu'à l'âge de 36 ans qu'elle parvient enfin à se stabiliser chez les visitandines de Caen, où elle devient soeur Françoise-Thérèse. Sa devise est audacieuse : « Confiance envers et contre tout ! » Cette audace lui vaudra d'atteindre le sommet de l'enfance spirituelle.

Au gré des notes intimes de Léonie et de correspondances inédites, nous découvrons une figure attachante dont le style décapant ne laisse personne indifférent. Sa cause de béatification est en cours.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Soeur Chantal-Marie Rondeau est visitandine du monastère de La Roche-sur-Yon (Vendée).
LangueFrançais
Date de sortie8 avr. 2024
ISBN9782375826447
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    Aperçu du livre

    Prier 15 jours avec Léonie Martin - Solène Babeau

    figure

    Prier 15 jours avec

    LÉONIE MARTIN

    COLLECTION PRIER 15 JOURS

    •Des livres sources

    –pour passer quinze jours en compagnie d’un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.

    •Des livres pratiques

    –un rappel biographique en début de volume

    –un itinéraire balisé en introduction

    –une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l’ouvrage

    –pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.

    •Des livres accessibles

    –un ressourcement qui va à l’essentiel pour des chrétiens actifs

    –une information donnée de l’intérieur pour un public plus large.

    Prier 15 jours avec

    LÉONIE MARTIN

    Fille des saints Louis et Zélie Martin,

    sœur de sainte Thérèse de Lisieux

    par Sœur Chantal-Marie RONDEAU

    et Solène BABEAU

    Composition : Pauline Wallet

    Couverture : Richard Garcia

    Illustrations de couverture :

    p. 1, portrait de Léonie Martin.

    p. 4, portraits des auteurs.

    Tous droits de traduction

    , ’adaptation et de reproduction

    reserves pour tous pays.

    © 2023, Groupe Elidia

    Editions Nouvelle Cite

    10 rue Mercoeur

    75011 PARIS

    www.nouvellecite.fr

    ISBN 978-2-37582-598-3

    ISSN 1150-3521

    UNE VIE CABOSSÉE (1863-1941)

    Le 3 juin 1863, l’horlogerie-bijouterie de Louis Martin, à Alençon, s’agite inhabituellement. Zélie, épouse de Louis, elle-même à la tête d’un atelier réputé de broderie, vient de mettre au monde une troisième fille : MarieLéonie (rapidement appelée Léonie). Dès le lendemain, jour de la fête du Saint Sacrement, elle est baptisée en la paroisse de Saint-Pierre de Monsort. Autour du baptistère, s’émerveillent ses deux sœurs : Marie, l’aînée, alors âgée de trois ans et demi, et Pauline, sa cadette de dixhuit mois.

    Très rapidement, tout va poser difficulté avec Léonie ! Santé préoccupante, intelligence immature, caractère rebelle et instable… Bref, dès son plus jeune âge, « la pauvre Léonie » – comme on se plaît à l’appeler – inquiète. Chétive, Léonie croît lentement. Âgée de neuf mois, elle contracte une violente coqueluche. Et, quelques semaines plus tard, survient une rougeole accompagnée de fortes convulsions la plongeant entre la vie et la mort. Louis Martin se rend alors en pèlerinage à pied à Notre-Dame de Sées, où il obtient la guérison miraculeuse de sa fille. Hélas, peu après, c’est un eczéma purulent qui se déclare sur le corps de la fillette. Toute la famille et les proches s’investissent. Il faut dire que Zélie peut compter sur l’expérience rassurante de son frère Isidore Guérin, pharmacien de la Faculté, ainsi que sur les prières de sa sœur aînée Élise, religieuse au monastère de la Visitation du Mans sous le nom de sœur Marie-Dosithée. Au terme d’une neuvaine à Marguerite-Marie Alacoque, la confidente du Sacré Cœur fraîchement béatifiée, Léonie est sauvée une seconde fois ! Néanmoins, la santé de la fillette reste chancelante, et sa croissance retardée.

    Si Léonie accapare toute l’attention de sa mère, la fratrie continue de s’agrandir. En 1865, Louis et Zélie accueillent une quatrième fille prénommée Hélène, qui mourra à l’âge de cinq ans. Une réelle complicité l’unissait à Léonie. Le deuil est lourd à porter. Deux garçons suivent : Joseph et Jean-Baptiste, mais ils décèdent l’un et l’autre en bas âge. Céline naît en 1869. L’année suivante, Zélie donne naissance à Mélanie-Thérèse mais elle décède deux mois après. Enfin, la petite Thérèse, que l’on ne présente plus, ferme la marche en 1873.

    À mesure qu’elle grandit, Léonie tranche avec ses sœurs. En effet, Marie et Pauline, les deux remarquables aînées, ainsi que Céline et Thérèse, ses deux prometteuses cadettes, brillent naturellement par la vivacité d’esprit, la douceur de caractère, l’excellence scolaire, et même l’élégance. À l’inverse, Léonie est dissipée, désobéissante, frondeuse, inconstante, et peu dévote. De plus en plus, la comparaison avec ses sœurs tourne à son désavantage tant le contraste est saisissant !

    La fillette n’a pas fini d’inquiéter. Son parcours scolaire est particulièrement accidenté. En 1870, le pensionnat de la Visitation du Mans, où vit sa tante maternelle, sœur Marie-Dosithée, refuse de recevoir Léonie, âgée de sept ans, en raison de son caractère exécrable. L’essai estival de l’année suivante n’est pas davantage concluant car la jeune candidate souffre de sévères difficultés de compréhension l’empêchant de suivre le programme ordinaire. Ce n’est qu’à dix ans et demi que Léonie est enfin accueillie au sein d’une classe. Mais, peu de temps après, malgré d’incontestables efforts, elle est renvoyée pour indiscipline ! Sa mère est profondément découragée.

    Le vilain petit canard des Martin souffre de la déception de ses proches et, malgré toute sa bonne volonté, reste prisonnière de ses difficultés. Mais, contre toute attente, à treize ans et demi, Léonie exprime soudain le désir de devenir une vraie religieuse à l’exemple de sa tante visitandine. Évidemment, personne ne la prend au sérieux. Jamais elle ne pourrait s’intégrer dans une vie communautaire ! C’est alors que, à l’insu de ses parents, Léonie subit la domination tyrannique de Louise Marais, la domestique de la famille, jusqu’au jour où l’aînée Marie découvre cette manipulation. Louise est sanctionnée, et Zélie renoue un lien pacifié avec sa fille quelques mois seulement avant de mourir le 28 août 1877. Léonie a quatorze ans.

    Endeuillée, la famille Martin quitte Alençon et déménage à Lisieux, aux Buissonnets. Le but est de se rapprocher de l’oncle Guérin. Dès 1878, Léonie rejoint ses cousines Jeanne et Marie Guérin pour étudier chez les bénédictines de l’Abbaye. Elle y est pensionnaire jusqu’à ses dix-huit ans. Malgré les difficultés scolaires persistantes, notre jeune rebelle enregistre d’inespérés progrès en termes de discipline.

    En octobre 1882, Léonie éprouve de nouveau un vide lorsque Pauline entre au carmel de Lisieux. Pour tromper son ennui, elle passe de longues heures au pensionnat bénédictin, après y avoir achevé ses études. Son désir de vie religieuse ne la quitte pas. Un parcours du combattant s’ouvre alors à elle : treize ans lui seront nécessaires pour trouver sa place.

    En 1886, au cours d’un voyage à Alençon, Léonie improvise son entrée chez les Clarisses où sa mère avait coutume de l’emmener prier quand elle était enfant. Sans surprise, après deux mois, l’essai tourne court. La nouvelle postulante est incapable de supporter la règle. Désabusée, la jeune fille de vingt-trois ans est contrainte de revenir dans sa famille. Et pourtant, elle ne se sent plus à sa place dans le monde.

    L’année suivante, au moment même où Thérèse confie à leur père son désir d’entrer au Carmel, Léonie, toujours volontaire, fait un premier essai au monastère de la Visitation de Caen. À nouveau, la règle se révèle trop exigeante. Elle doit quitter le monastère

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