Joséphine Bakhita L’esclave devenue sainte

Bakhita n’est pas son véritable nom. Ni Joséphine. Son identité, elle l’a oubliée lorsqu’elle a été capturée, à 7 ans à peine, par des marchands d’esclaves. Ces ravisseurs lui ont attribué le nom de Bakhita, «la chanceuse» en arabe. Un choix d’un profond cynisme, mais qui se révélera prophétique. « Si je rencontrais les négriers qui m’ont enlevée, je m’agenouillerais pour leur baiser les mains car, si cela n’était pas arrivé, je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse », déclarera-t-elle de nombreuses années plus tard.

Bakhita serait née vers 1869, dans la région du Darfour, au Soudan. Alors qu’elle n’a que 5 ans, sa sœur de 14 ans, déjà