Le Prince du Royaume des Ombres - Tome 1: Saga fantastique

Par Noëlle Binet

Un elfe et un vampire peuvent-ils s'allier ?

À la mort de son père le roi Aryos, Bipasha une princesse du Royaume des Elfes, se voit obligée de fuir avec ses deux jeunes sœurs, Brayim et Maya.
En effet leur oncle, le nouveau Roi du nom de Hagdar est devenu à la mort de son frère, l'unique prétendant au trône. Au royaume des Elfes les femmes ne règnent pas, et le Roi Hagdar semble avoir décidé pour ses nièces d'un destin funeste... Au cours de leur périple, le chemin de Bipasha va croiser celui de la pire créature qui puisse exister : un Vampire du nom de Dyonevil, et ce n'est pas n'importe lequel... il est le Prince du Royaume des Ombres.
Pour le meilleur mais aussi pour le pire... Car alliances, complots et intrigues sont de mise.

Un roman fantasy savamment ficelé qui ravira tous les passionnés du genre !

EXTRAIT

« Fuir pour survivre... »

Voilà ce que s’efforçait de faire la Princesse Bipasha depuis plusieurs jours en parcourant hors d’haleine la Forêt des Lumières.
Elle était accompagnée de ses deux jeunes soeurs Maya et Brayim.
Elles étaient les trois dernières survivantes de la lignée de leur père le défunt « Roi Aryos ». Leur père qui avait été l’héritier légitime du trône du Royaume des Elfes, avait rendu son dernier souffle.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Un livre super avec une histoire qui se dessine au fil des pages. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et j'ai très hâte de découvrir la suite. - Mandie07, Booknode

Que dire de ce livre, juste que j'ai adoré. L'écriture est fluide et l'histoire est passionnante. J'adore l'univers que l'auteur nous d'écrit dans des mondes différents et des peuple divers. Vivement la suite j'ai hâte de la lire. - aurelylie, Booknode

À PROPOS DE L'AUTEUR

Noëlle Binet est née en région parisienne le 2 janvier 1992. Elle passe son enfance et son adolescence à la campagne en Eure et Loir. Depuis son plus jeune âge, elle prend plaisir à se plonger dans les livres et à imaginer une multitude d'histoires qu'elle partage avec son entourage. C'est une révélation pour elle lorsqu'elle découvre la saga Harry Potter de J.K Rowling.
À l'adolescence, elle commence à rédiger ses propres romans, écrirant essentiellement des nouvelles, des romans fantastiques et du fantasy.
Après avoir obtenu sa licence de psychologue sur Tours, elle effectue une année à l'étranger en tant que fille au pair lui permettant de se consacrer essentiellement à l'écriture de quelques manuscrits.
En 2015, en parallèle de son Master de psychologie qu'elle effectue à Nanterre, Noëlle continue d'écrire d'autres romans et les publie sur l'application Wattpad (dont Parfum d'Orient et d'Occident et Nos Différences). Encouragée par son entourage, elle se décide à envoyer le manuscrit Le Prince du Royaume des Ombres à la maison d'édtion Sudarènes.

• Langue: Français
• Éditeur: Sudarènes Editions
• Date de sortie: 28 mars 2018
• ISBN: 9782374641300

Aperçu du livre

Prologue

« Fuir pour survivre… »

Voilà ce que s’efforçait de faire la Princesse Bipasha depuis plusieurs jours en parcourant hors d’haleine la Forêt des Lumières.

Elle était accompagnée de ses deux jeunes sœurs Maya et Brayim.

Elles étaient les trois dernières survivantes de la lignée de leur père le défunt « Roi Aryos ». Leur père qui avait été l’héritier légitime du trône du Royaume des Elfes, avait rendu son dernier souffle.

N’ayant que des filles, et pas d’héritiers mâles, son unique frère Hagdar avait donc hérité du trône à sa mort. Et les lois de régence du Royaume des Elfes étaient intransigeantes et unanimes : aucune créature de sexe féminin, même si elle appartenait à un des clans du Royaume des Elfes, ne pourrait prétendre au trône et régner en tant que Reine. Son rôle se cantonnait uniquement à être une génitrice et une docile épouse.

Les Princesses ne pouvant pas régner et n’ayant plus aucun droit à la mort de leur géniteur car elles n’étaient pas mariées avaient eu un terrible pressentiment concernant leur avenir.

Hagdar avait à présent un droit de vie et de mort sur le sort des filles de son défunt frère. Le nouveau Roi avait envisagé un court instant de les marier à quelques de ses fils, puis il s’était finalement ravisé. Se demandant après tout ce qui le retenait de les exécuter pour établir et imposer à jamais son unique lignée et descendance sur la régence du Royaume.

Hagdar voulait gommer à tout jamais la trace de son défunt frère, qu’il avait tant jalousé et détesté dans le passé.

Le nouveau Roi était cruel et prudent. Une fois couronné, sa décision se fit longuement attendre mais finalement elle tomba.

Les trois Princesses seraient mises à mort. Très vite informées de leurs sentences, Bipasha, Maya et Brayim avaient quitté de nuit le palais, le cœur lourd avec le peu d’affaires qu’il leur permettait de prendre. Elles avaient été aidées par leurs fidèles servantes.

Elles savaient que leur oncle, leur nouveau Roi lancerait des sentinelles à leurs poursuites lorsqu’il se rendrait compte de leur disparition…

CHAPITRE 1

— Nous devrions faire une pause, souffla Brayim en s’arrêtant devant une rivière. Nous avons couru toute la journée, je suis épuisée !

— Brayim a raison, approuva Maya. Demain matin nous devrions arriver à la Plaine des Licornes et il sera facile d’atteindre l’Autre rive.

L’Autre rive, dite la Planète Terre. Là-bas elles seraient en sécurité. Les Elfes ne se risquaient jamais à s’aventurer dans le monde des Humains. Ils étaient tellement différents d’eux, par leurs apparences, par leurs manières de vivre et par leurs coutumes.

Et les Êtres Humains acceptaient mal la différence. Depuis plusieurs décennies, ils apprenaient tout juste à cohabiter avec des créatures venant de différents mondes parallèles au leur, et ce n’était pas une cohabitation des plus simples. Mais c’était leur unique solution si les trois Princesses voulaient survivre.

— Le plus compliqué sera de traverser la Plaine des Licornes, nous devrions nous reposer, ajouta Brayim en s’asseyant près de ses sœurs.

Bipasha approuva d’un signe de tête, et observa les environs silencieux. La forêt était dense et il était de plus en plus difficile de percevoir distinctement ce qui les entourait car les deux soleils du Royaume des Elfes commençaient à se coucher l’un en face de l’autre dans le ciel.

Bipasha, l’aînée de la fratrie se déshabilla puis plongea la tête la première dans la rivière. L’eau fraîche réveilla et soulagea son corps endolori par les nombreux kilomètres qu’elles avaient parcourus depuis plusieurs jours.

Elle nagea seule quelques instants puis très vite elle fut rejointe par ses deux autres sœurs. Amusées, elles se baignèrent un long moment ensemble, s’arrosant et se coulant mutuellement quelques fois.

Bipasha se hissa quelques instants sur un rocher pour reprendre son souffle, exposant son corps nu et bleuté à la forêt qui les entourait. Ses yeux perçants et verts qui ressemblaient à ceux d’un chat se fermèrent quelques secondes, se lançant bercer par le bruit de l’eau de la rivière et le rire de ses sœurs.

Brusquement, un autre bruit attira son attention. Elle perçut une respiration calme et lente. Son ouïe était tellement supérieure à celle des animaux et des autres créatures qui peuplaient les différents mondes que lorsqu’elle se concentrait, elle pouvait percevoir et écouter sans peine les gouttes de pluie rebondissant sur le sol, une plume s’arrachant d’une aile d’un oiseau, d’une chenille rampant sur sol, et même le chant des fourmis.

Son cœur s’accéléra et elle se releva brusquement, dans l’espoir d’apercevoir la créature qui respirait non loin d’elle. Ni sa vision ni son odorat ne purent l’aider.

L’Elfe se sentait épiée par cette présence mais elle n’arrivait ni à la distinguer ni à la localiser.

— Maya, Brayim !, fit-elle en roulant sur la pierre.

Ses deux sœurs nagèrent jusqu’à elle.

— Il y a quelque chose ici qui nous observe, chuchota Bipasha, inquiète.

Maya fronça les sourcils et observa autour d’elle, apeurée. Quant à Brayim elle ferma quelques instants ses yeux et grâce à ses facultés plus élevées que celles de ses sœurs, elle tenta de localiser et d’identifier la mystérieuse créature. Les minutes passèrent puis Brayim eut un brusque mouvement de recul.

— C’est…c’est un Vampire !, s’étrangla celle-ci en pointant du doigt en face d’elles des fougères qui se mirent à bouger toutes seules.

Effrayées, les trois Princesses nagèrent aussitôt à l’opposé de la rive, récupèrent leurs vêtements, s’habillèrent à la hâte puis s’enfuirent aussi vite qu’elles le purent loin de la rivière, entamant à nouveau une course de longue haleine.

Les Vampires étaient pour elles et leur Communauté les pires créatures que le ciel et les étoiles eurent pu créer dans les mondes.

La légende disait qu’ils étaient créés à base de cendre, de poussière d’étoiles ainsi que d’une enveloppe corporelle vide d’âme qui ressemblait à celle des Humains. C’était des abominations, se nourrissant du sang des diverses créatures qu’ils rencontraient, ils étaient également connus pour être machiavéliques, pervers et sadiques. Les Elfes savaient que les Vampires ne connaissaient rien aux sentiments d’amour qui étaient des sentiments sacrés et nobles pour eux-mêmes. Sans amour, la vie n’existait pas.

Les Vampires étaient régis par une Famille Royale dans leur Royaume : le Royaume des Ombres. Sur le trône était nommé un Roi, ainsi qu’un Prince Régent. De nombreux Vampires vivaient au Royaume des Ombres, un monde parallèle et similaire à celui des Elfes et des Humains. Certains vivaient d’ailleurs sur l’Autre rive, la Planète Terre parmi les Humains, se mélangeant à eux et s’adaptant même à leurs modes de vie. D’autres préféraient vivre de façon nomade à travers les différents mondes et pour les autres ils préféraient rester dans le Royaume des Ombres auprès de leur Roi et de leurs semblables.

— C’était sûrement un nomade !, s’écria Maya, tandis qu’elles couraient toujours à travers la forêt. Nous n’avons peut-être rien à craindre !

— Rien à craindre, vraiment ? Je te rappelle que nous sommes des fugitives, se moqua Brayim. Nous sommes probablement pourchassées par notre oncle et à présent par ce Vampire !

— Mais je ne comprends pas…je pensais que les Vampires étaient des créatures mortes…pourquoi j’ai perçu au loin sa respiration ?, s’étonna Bipasha, essoufflée.

— Aucune idée !, répondit Brayim qui vérifiait parfois derrière elles si la créature les suivait.

Elles coururent une bonne partie de la nuit à travers la Forêt des Lumières puis elles atteignirent assez vite la Plaine des Licornes, cette immense contrée et vaste étendue de verdure et aux multiples fleurs de couleurs vives.

Autrefois leur père leur racontait qu’il y a très longtemps, des Sorcières avaient décimé des hordes de licornes afin de recueillir leur corne, leur crinière et leur sang pour concocter un filtre magique qui leur permettait d’acquérir l’immortalité.

Les licornes à présent disparues étaient rentrées à tout jamais dans la légende et étaient devenues des créatures fascinantes au même titre que les pégases.

Épuisées par leur rude périple, Maya, Brayim et Bipasha s’effondrèrent lorsqu’elles arrivèrent dans la plaine. Les deux soleils s’élevaient à présent dans le ciel, révélant peu à peu la beauté du lieu.

Bipasha se releva brusquement, elle entendit au loin des bruits de sabots. Maya l’imita et se retint de lâcher un cri d’effroi. Quant à Brayim elle se colla contre ses sœurs et observa autour d’elle, effrayée.

En quelques instants, elles furent encerclées par les nombreuses sentinelles de leur oncle, le nouveau Roi du Royaume des Elfes. Celui-ci arriva peu de temps après leur capture, l’air conquérant sur son grand étalon blanc, qui était un signe évident de richesse et de noblesse chez les Elfes.

Ses yeux gris et perçants s’arrêtèrent sur ses trois nièces, puis il descendit de sa monture, imité par ses deux fils aînés qui l’avaient escorté. Ils étaient la copie conforme de leur père. Grands et minces, la peau bleutée et leurs yeux d’un gris perçant. Ils avaient les cheveux gris, longs et brillants, et portaient tous deux une armure grise scintillante.

Arkane, le fils aîné et le nouveau Prince héritier du trône se posta devant ses cousines et se mit à rire.

— Voyez-vous ça, mes trois cousines qui ont déserté le palais, se moqua celui-ci.

Son frère cadet le rejoignit et jeta un regard compatissant à Bipasha qui le fusilla du regard.

— Toi !, pesta Bipasha.

— Sais-tu à qui tu t’adresses ? À mon frère et je suis le Prince héritier !, trancha Arkane d’un air impérial.

Bipasha ignora la remarque de son cousin le Prince Arkane et observa avec colère le Prince Ely qui était son frère cadet. Lui qui était auparavant son cousin, son ami, son confident était devenu à présent un traître à ses yeux. Lui qui devinait dans le passé par un simple regard les pensées de la Princesse…elle était blessée qu’il ait participé lui aussi à leur traque.

Et elle se demandait s’il n’avait pas prémédité leur intention d’aller dans l’Autre rive avec ses sœurs et qu’il en avait informé son père et ses sentinelles.

— Finissons-en, marmonna le Roi Hagdar à un de ses soldats. Elles sont condamnées, et je veux qu’elles