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Apocalypse: Nouveau Testament
Apocalypse: Nouveau Testament
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Livre électronique238 pages3 heures

Apocalypse: Nouveau Testament

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À propos de ce livre électronique

John Nelson Darby, prédicateur protestant anglais, nous a offert cette belle traduction au cours du XIXe siècle directement à partir des textes hébreu et grec. Inspiré par les Saintes Écritures, cet éminent traducteur s’est attaché à rendre ce magnifique texte biblique, issu du Nouveau Testament, le plus intelligible possible en langue française. Darby reste de nos jours encore adulé par ceux qui reconnaissaient la portée de son travail, ses enseignements font toujours aujourd'hui autorité, faisant de lui un "maître à penser" de référence.
Chaque chapitre du texte est suivi de ses notes et de ses commentaires ce qui permet une lecture et une interprétation plus aisée.
NOUVELLE ÉDITION INTÉGRALE, ANNOTÉE, REVUE ET CORRIGÉE.
EXTRAIT : « Versets 11-14. Les Anges ne disent pas qu’il les a rachetés ; il les a seulement maintenus. La création a de nouveau sa voix pour bénir Celui qui l’a rachetée. Dieu est vivant aux siècles des siècles. Il semble un moment que, l’homme ayant tué l’héritier, l’héritage est à lui. Mais Dieu est vivant aux siècles des siècles. Il ne change pas ; et, à la fin, la création rentre dans ses relations avec Dieu. Il y aura eu la manifestation de la patience et de la bonté de Dieu par la présence du mal. Dieu n’aurait jamais été manifesté ainsi dans sa bonté, sans la présence du mal. Dieu a vaincu le mal par le bien.
La place de l’Église est d’être dans l’intimité de Dieu, et de comprendre l’intention de Christ et les pensées de Dieu. Dieu nous a révélé ces choses par son Esprit. C’est la connaissance en ce sens qui distingue l’Église. Plus tard, elle jouira de tout ce que Christ possède en puissance.
Ces chapitres sont de toute importance pour comprendre la gloire de Christ et l’Apocalypse. La gloire de Christ est ce qui ressort particulièrement de l’Apocalypse. Si la lecture de ce livre nous fait aimer cette gloire de Christ, nous en jouirons bien davantage.
Que Dieu mette cet amour dans nos coeurs, et qu’il nous fasse jouir de cet amour de Jésus. »
LangueFrançais
Date de sortie18 sept. 2020
ISBN9782357285781
Apocalypse: Nouveau Testament

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    Aperçu du livre

    Apocalypse - John Nelson Darby

    Apocalypse

    Nouveau Testament

    John Nelson Darby

    ALICIA EDITIONS

    Table des matières

    Préface

    Chapitre 1

    Notes sur le chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Notes sur chapitres 2 et 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Notes sur chapitre 4 et 5

    Chapitre 6

    Notes sur chapitre 6

    Chapitre 7

    Notes sur chapitre 7

    Chapitre 8

    Notes sur chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Notes sur chapitres 9 et 10 et 11 : 1-18

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Notes sur chapitres 11 : 19 à ch. 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Notes sur chapitres 15 et 16

    Chapitre 17

    Notes sur chapitre 17

    Chapitre 18

    Notes sur chapitre 18

    Chapitre 19

    Notes sur chapitre 19

    Chapitre 20

    Notes sur chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Notes sur chapitres 21 et 22

    Préface

    L’ouvrage suivant est la traduction de notes prises lors de conférences données à Lausanne, en 1842. On y trouvera quelques corrections, très peu nombreuses, faites pour la deuxième édition en français. L’auteur garde, quant à la double portée de l’Apocalypse, les mêmes convictions qu’il exprimait dans ses « Notes sur le livre de l’Apocalypse », publiées il y a plusieurs années.

    On ne trouvera dans le présent ouvrage que l’application littérale et finale du livre, mais il estime de toute importance de reconnaître l’autre. La rapidité avec laquelle Dieu agit envers ce monde pour en terminer l’histoire, et l’intelligence de la relation et des rapports des différentes parties de l’Écriture entre elles, rendent d’autant plus pressant, dans le temps actuel, le besoin de faire ressortir l’accomplissement littéral et final du livre.

    Que le livre ait une portée à la fois historique et morale n’est que le développement de 1 Jean 2 : 18 ¹.

    1 Petits enfants, c'est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l'antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c'est la dernière heure.

    1

    1. Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt ; et il l’a signifiée, en l’envoyant par son ange, à son esclave Jean,

    2. qui a rendu témoignage de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus Christ, [de] toutes [les] choses qu’il a vues.

    3. Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche !

    4. Jean, aux sept assemblées qui sont en Asie : Grâce et paix à vous, de la part de celui qui est, et qui était, et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône,

    5. et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ;

    6. — et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen.

    7. Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen !

    8. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, et qui était, et qui vient, le Tout-puissant.

    9. Moi, Jean, qui suis votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la patience en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu et pour le témoignage de Jésus Christ.

    10. Je fus en Esprit, dans la journée dominicale, et j’ouïs derrière moi une grande voix, comme d’une trompette, disant :

    11. Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept assemblées : à Éphèse, et à Smyrne, et à Pergame, et à Thyatire, et à Sardes, et à Philadelphie, et à Laodicée.

    12. Et je me retournai pour voir la voix qui me parlait ; et, m’étant retourné, je vis sept lampes d’or,

    13. et au milieu des [sept] lampes [quelqu’un de] semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds, et ceint, à la poitrine, d’une ceinture d’or.

    14. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; et ses yeux, comme une flamme de feu ;

    15. et ses pieds, semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise ; et sa voix, comme une voix de grandes eaux ;

    16. — et il avait dans sa main droite sept étoiles ; et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants ; — et son visage, comme le soleil [quand il] luit dans sa force.

    17. Et, lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort ; et il mit sa droite sur moi, disant : Ne crains point ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort ;

    18. et voici, je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clefs de la mort et du hadès.

    19. Écris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci.

    20. Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et les sept lampes d’or : les sept étoiles sont [les] anges des sept assemblées, et les sept lampes sont sept assemblées.

    Notes sur le chapitre 1

    Les versets 1 à 8 servent d’introduction à tout le livre.

    Il est très utile d’examiner le caractère de ce livre, et de quelle manière Jésus s’y révèle. Cet examen jettera de la lumière sur l’Apocalypse tout entière.

    Il y a une bénédiction spéciale attachée à la lecture de ce livre : 1 : 1, 3 ; 22 : 7. C’est une chose pratique : « Bienheureux celui qui lit, et ceux qui gardent les paroles de la prophétie, et ceux qui gardent les choses qui y sont écrites. »

    Rien n’est plus important. Les prophéties de l’Ancien Testament fortifiaient les Juifs dans leurs relations avec Dieu, et les attachaient à son gouvernement. Tout en laissant aller les hommes quant à leurs passions, Dieu n’a jamais lâché, et ne lâchera jamais complètement les rênes de ce monde. C’est ce que l’Apocalypse nous montre. Tout concourt à la gloire de Jésus. Nous voyons, Hébreux, les effets de la prophétie sur la foi. La foi d’Abel reconnaît le sacrifice. La foi d’Énoch marche avec Dieu. La foi de Noé condamne le monde ; elle ne se borne pas à reconnaître l’efficace du sacrifice, et à marcher avec Dieu. Noé était divinement averti des choses qui ne se voyaient pas encore. Séparé du monde, dans sa marche, par cet avertissement, il a été fait héritier de la justice qui est par la foi, et il a condamné le monde. Le monde a tué l’héritier, Jésus. L’Église, étant divinement avertie de ce qui va arriver, sait que l’homme rebelle à Dieu n’a aucun droit à l’héritage du monde. L’Église en souffrance ne le possède pas. Christ nous est présenté, dans l’Apocalypse, comme héritier du monde. L’Église, comme Noé, condamne le monde dont elle est cohéritière avec Christ.

    Dieu n’est jamais présenté comme Père dans l’Apocalypse ; cela nous montre le caractère de ce livre. Quand il s’agit de la gloire de l’héritage dans les Saints (Éph. 1 : 17, 18 ¹), Christ est présenté comme homme, et Dieu, comme le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ ; tandis qu’en Éph. 3 : 14 ², il est nommé le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, parce qu’il s’agit de la communion du Père et du Fils. Dans l’Apocalypse, Dieu est présenté comme le Dieu qui gouverne le monde ; au lieu que, lorsqu’il s’agit de ses propres relations avec l’Église, il est appelé Père. Aussi, dans l’Apocalypse, n’est-il pas question de ses rapports avec l’Église, mais du monde et de ses rapports avec Dieu comme gouverneur du monde.

    Dans ce premier chapitre, Christ est présenté comme homme, mais glorieux. Il communique par un ange comme organe. Ce n’est pas l’Esprit de révélation et de communion, faisant jouir l’Église de la gloire et des rapports de communion avec le Père et avec le Fils. Il y a une grande différence entre ce qui est communiqué à l’Église et ce qui a l’Église pour objet. Lorsque l’Écriture s’adresse à l’Église au sujet de ce qui la regarde, elle le fait, selon la présence de l’Esprit qui, comme Église, comme famille, la met en communion avec le Père et le Fils. Cela se trouve dans les Epîtres. Mais Dieu communique à l’Église plus que ce qui la regarde, elle. Il a communiqué à Abraham ce qui concernait Sodome. Il communique de même à l’Église ce qui regarde le monde.

    Verset 1. Jésus reçoit une révélation et la communique à Jean par un ange. C’est la prophétie, le témoignage de Jésus, c’est-à-dire le témoignage qu’il rend, lui, et la Parole de Dieu.

    Il est assez important, pour l’intelligence de ce livre, de faire remarquer la distinction entre un témoignage de Jésus et un témoignage rendu à Jésus. Il est dit que l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus ; de sorte que ceux qui ne recevraient que cela, et qui n’auraient rien de plus, auraient le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu.

    Verset 2. Cette prophétie est : 1° la Parole de Dieu, 2° le témoignage de Jésus-Christ, 3° une vision : « tout ce qu’il a vu. »

    Verset 3. « Le temps est proche. » Ces choses ne sont pas accomplies. L’idée du retour de Jésus était si présente, que les disciples pensaient que Jean ne mourrait point avant la venue du Christ. Jean a clos le livre de la révélation. La durée de l’Église n’entre pas en ligne de compte ici.

    Malachie termine l’Ancien Testament par la promesse d’Élie. Jusqu’à ce que cette promesse s’accomplisse au moins spirituellement en Jean-Baptiste, tout est apocryphe, et il n’y a pas de nouvelle révélation, non plus que des communications destinées à constater une relation reconnue. Ainsi l’Apocalypse, qui termine toute la révélation de Dieu, annonce la venue de Jésus, et tout est apocryphe jusqu’à ce que le Seigneur vienne recevoir l’Église.

    Dieu n’abandonne pas son peuple dans l’intervalle, mais il ne fait plus de révélation. C’est pourquoi il dit : « Le temps est proche. » Ainsi les Apôtres parlent de leur temps comme des derniers jours. Tout l’intervalle, jusqu’au retour de Jésus, est le long support de Dieu en grâce envers le monde. L’Église doit marcher par la foi et par la révélation déjà reçue.

    Versets 4 et 5. Jean s’adresse aux sept Églises directement.

    La salutation convient au caractère du livre. Dieu se présente comme l’Éternel, comme celui qui règne et qui gouverne. L’Esprit est présenté en dehors des rapports de l’Église avec Dieu comme Esprit de sagesse, de puissance et de lumière. C’est l’Esprit dans la plénitude de ses attributs de puissance et de perfection en tout genre, pour l’accomplissement de la volonté de Dieu dans le monde. Jésus n’est pas non plus présenté ici comme chef de l’Église dans le Ciel, mais comme témoin fidèle, comme ressuscité et comme Prince des rois de la terre, ce qu’il a été et ce qu’il sera sur la terre.

    Verset 6. C’est l’Église qui reçoit la révélation, et qui répond : « À celui qui nous a aimés. » Si Christ lui est présenté, quel que soit le caractère de la gloire dans laquelle il est révélé, elle le connaît et elle pense à lui selon ce qu’il est pour elle-même.

    Elle ne peut oublier l’amour dont elle a été elle-même l’objet, et elle exprime la relation dans laquelle elle est avec Dieu dans la scène qui va se dérouler et où son Sauveur l’a placée. Jésus est placé le dernier, parce qu’il est celui qui communique avec la terre, et qui possède tous les droits sur elle, droits dont ce livre s’occupe.

    Dieu est sur le trône, l’Esprit devant le trône, et Jésus en rapport avec la terre. C’est le but du livre. Ce n’est pas l’Église qui est ici dans la pensée de Dieu ; c’est elle qui la reçoit. Jésus a droit d’héritage sur le monde, malgré Satan ; et il admet l’Église à la connaissance des conseils de Dieu avant que les événements arrivent. Dieu communique à Abraham ce qu’il va faire à Sodome ; et ici, à l’Église, ce qu’il veut faire au monde, afin que l’Église demeure hors de tout ce système qui conduit au jugement.

    Verset 7. « Il vient sur les nuées. » Ce verset passe à ce qui établit les relations de Jésus avec le monde, y compris les Juifs, et fait voir de quelle nature elles sont. C’est là l’idée principale, la grande révélation. L’économie actuelle est une économie de foi. L’Église n’a pas vu Jésus ressuscité ; elle n’a vu que les témoins de sa résurrection, et elle doit y croire sur leur témoignage. « Bienheureux sont ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » (Jean 20 : 9 ³). Tel est le principe du fidèle dans l’économie actuelle. « Tout oeil le verra » (non pas ceux qui croient seulement) ; c’est là le caractère de l’économie à venir.

    Verset 8. Après la révélation de la manifestation de Jésus à tout oeil dans le temps à venir, Dieu se présente lui-même pour clore tout le témoignage par la révélation de lui-même, tel qu’il avait été au commencement, et le Dieu Tout-Puissant, celui qui a été, qui est et qui vient, qui demeure le même à travers tout ce qui passe. Mais le titre d’Alpha et d’Oméga que prend ici l’Éternel est le même que celui qui est donné à Jésus (Apoc. 21 : 6 ⁴) lorsque la prophétie se trouve close. Jésus est toujours 1’image du Dieu invisible, toujours Dieu lui-même manifesté en chair, Celui qui est, qui était et qui est à venir, le Tout-Puissant. En comparant aussi 1 Tim. 6 : 14-16 ⁵, avec Apoc. 19 : 16 ⁶, on voit que les titres de Roi des rois et de Seigneur des seigneurs, qui, dans le premier de ces passages, sont appliqués à « Celui qui habite dans une lumière inaccessible » et qui montrera Jésus, sont appliqués à Jésus dans le second ; et, quand Jésus est « montré, » il vient avec les noms mêmes que prend Celui qui l’a montré. Ainsi aussi il est présenté à l’Ancien des jours comme Fils de l’homme, mais dans le même chapitre (Daniel 7 ⁷) c’est l’Ancien des jours qui vient. Le nom de Tout-Puissant est celui par lequel Dieu s’est révélé à Abraham (Exode 6 : 3 ⁸). À la fin, il se révèle comme celui qui accomplira pour les Juifs les promesses faites à Abraham. Le Tout-Puissant, qui avait fait ces promesses, est l’Éternel, c’est-à-dire Jehovah, le Dieu d’Israël.

    Verset 9. Il est bon de faire remarquer la position de Jean, position qui tient au caractère du livre. Jean ne se considère pas précisément ici comme membre du Corps, bien qu’il le soit ; mais il se considère dans sa position actuelle, dans l’état où le retard de l’arrivée du Maître plaçait le fidèle, dans la tribulation, ainsi que tous les autres, savoir dans la tribulation de Christ, étant membre de son Royaume, et en attendant, comme lui, le moment de l’accomplissement des promesses de gloire. Il est le compagnon de tous les fidèles, dans la tribulation, dans le royaume et dans la patience de Christ. C’est la part de l’Église. C’est ce qui lui convient pendant que le Roi est caché en Dieu. Comparez Jean 21 : 22 ⁹. La Parole de Dieu et le témoignage de Jésus l’avaient placé dans cette position ; et le témoignage de Jésus était tout particulièrement celui du royaume.

    On peut encore remarquer que le jour du Seigneur est bien ici le jour du dimanche. On a voulu l’appliquer au grand jour. Mais il est bien certain que les visions de l’Apocalypse s’appliquent, pour la plupart, à ce qui précède ce jour-là. Aussi ce jour n’est jamais appelé kuriakh hmera.

    Le reste du chapitre montre déjà la gloire de Christ. L’affliction et la gloire de Jésus sont inséparables.

    Versets 12 : 13. Quand Jean se tourne pour voir le Tout-Puissant, l’Alpha et l’Oméga, il voit Jésus. Il voit ce qui caractérisait l’Ancien des jours en Dan. 7 : 9, 13 ¹⁰. En Daniel, le Fils de l’homme est conduit à l’Ancien des jours, et reçoit la Seigneurie. Or l’Ancien des jours est reconnu à des traits distincts. Dans Apoc. 1 : 14 ¹¹, Jésus, le Fils de l’homme porte lui-même les traits caractéristiques de l’Ancien des jours.

    Jésus ne peut se présenter comme homme sans que l’Église et le Saint Esprit le reconnaissent comme Dieu Éternel et Tout-Puissant, comme celui qui a la domination sur le monde. Dieu nous accorde de comprendre ce qu’il veut faire quant au monde, et nous fait voir Jésus, qui a souffert, exalté souverainement comme homme. On voit, quand le Fils de l’homme est manifesté dans la gloire (et il en a été de même lors de son séjour ici-bas), Dieu lui-même, l’Éternel, aussi bien que l’homme à qui tout droit de gloire appartient. Jésus a la récompense de s’être humilié et anéanti pour nous. Au Ps. 102, il dit : « Il a abattu ma force en chemin, il a abrégé mes jours. » La réponse est : « Tu es le même, et tes ans ne seront jamais achevés. » Jean voit aussi les sept églises (les choses qui sont), et Christ au milieu d’elles, mais pas maintenant comme serviteur. Son vêtement descend jusqu’à ses pieds. Sa ceinture d’or est la gloire divine en jugement, qui ceint son corps pour le jugement non de lui-même, comme il l’a fait une fois, mais d’autrui : la fermeté judiciaire. Sa tête décèle l’Ancien des jours. Les yeux, pénétrants comme le feu en jugement. La gloire et la majesté se révélaient en lui ; et il tenait les représentants des sept églises dans la main droite de sa puissance.

    Verset 16. Il juge par l’épée de sa bouche, épée à deux tranchants. La gloire suprême brille sur sa face.

    Verset 17. On ne trouve pas ici l’esprit d’adoption et de confiance. C’est l’homme devant la gloire de Celui qui gouverne.

    Verset 18. Jésus, homme, mort une fois, mais maintenant vivant et vainqueur de l’enfer et de la mort, libérateur ainsi de son peuple, ôte la frayeur à celui qui trouve la mort dans sa gloire divine. Parlant dans ce caractère, il communique la révélation voulue de Dieu à son serviteur Jean, prophète pour l’Église et pour ceux qui doivent se servir de ce livre.

    Verset 19. On voit ici la division de toute l’Apocalypse en trois parties :

     Les choses vues, c’est-à-dire la gloire de Jésus, telle que nous l’avons vue dépeinte.

    2° Les choses qui sont, ou les sept églises.

    3° Les choses qui viennent après celles-là, ou la prophétie : chapitre 4 : 1 ¹².

    Ainsi, l’ordre du livre présente : la personne de Jésus, Fils de l’homme, en gloire, l’Éternel ; les églises, et Jésus comme Juge au milieu d’elles ; enfin, des révélations au sujet du monde.

    Jésus est révélé ici, non comme Chef de l’Église, mais comme Juge et Gouverneur dans l’Église ; non comme l’Olivier qui donne l’huile, ou le Chef qui distribue des dons, mais comme Chef qui use uniquement de menaces et de récompenses ; non comme serviteur, ou Avocat, ou Pasteur des brebis, mais en longs vêtements, dans la dignité de Juge, et comme celui qui vient pour voir si les chandeliers brillent.

    Il est

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