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Au-delà du voile: l’épître aux Hébreux
Au-delà du voile: l’épître aux Hébreux
Au-delà du voile: l’épître aux Hébreux
Livre électronique326 pages7 heures

Au-delà du voile: l’épître aux Hébreux

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À propos de ce livre électronique

Dans ce livre, le Dr Brian Bailey combine avec talent de nombreuses années d’expérience dans le ministère et sa connaissance approfondie de la Bible. Ainsi, ce commentaire sur l’épître aux Hébreux est un trésor pour tout étudiant des Écritures. En utilisant ce livre comme guide d’étude, votre compréhension et votre esprit seront développés grâce à l’explications de vérités telles que : pourquoi Christ est au-dessus de tout, comment Il est le chemin et comment c’est Lui qui nous mène, au-delà du voile, jusqu’à Sa présence.
LangueFrançais
Date de sortie17 sept. 2019
ISBN9781596653337
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    Aperçu du livre

    Au-delà du voile - Dr. Brian J. Bailey

    Au-delà du voile

    HÉBREUX

    par Dr Brian J. Bailey

    Cet ouvrage est la traduction française du livre :

    « Hebrews – Within the Veil »

    Traduit de l’anglais par Elizabeth HANS

    © de l’édition française en mai 2010 Réimpression en mars 2012

    Deuxième édition française en mars 2014 Réimpression en mars 2016

    Tous droits réservés.

    ISBN 1-59665-323-X

    © by Brian J. Bailey décembre 1995

    Tous droits réservés.

    Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Louis Segond, édition de 1910 ou la version française Darby.

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou physique sans l'autorisation écrite de l'éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des revues.

    Édité par :

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    Epub Version 1.0

    Publié en tant que livre électronique le 01/04/2019 au Burkina Faso

    ISBN 1-59665-333-7

    Pour plus d’information, veuillez contacter :

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    06 B.P. 9287 · Ouagadougou 06

    E-mail : sionafrique@gmail.com

    Site Web : missionsion.com

    DÉDICACE

    À notre bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui nous a ouvert le chemin au-delà du voile dans le lieu très saint avec Dieu.

    Et à ma chère épouse Audrey, qui est maintenant pour toujours au-delà du voile avec son bien-aimé Seigneur.

    REMERCIEMENTS

    Nous souhaitons exprimer notre reconnaissance à toutes les personnes suivantes :

    À l’équipe chargée de l’édition anglaise : Rév. Paul et Betsy CARAM, Bonnie COOPER, Mary HUMPHREYS, Leslie SIGSBY, Joyce PALMER, Sharon MILLER, Mary HUMPHREYS, Lois KROPF, Judy DANIELSON, Suzette ERB et Kevin WOMACK.

    À l’équipe chargée de l’édition française : Lydie BENQUET, Elisabeth HANS, Justin KROPF, Sarah KROPF, Mary D. TOPPER et T. A. TOPPER II.

    Nous voudrions aussi adresser nos remerciements à tous les bien-aimés qui ont consacré de nombreuses heures à ce travail et sans l’aide inestimable de qui cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour. Nous leur sommes particulièrement reconnaissants pour leur diligence, leur créativité et l’excellence dont ils ont fait preuve dans la compilation de ce livre pour la gloire de Dieu.

    INTRODUCTION

    Bienvenue à l’étude de l’épître aux Hébreux. Notre étude aura pour thème : « Au-delà du voile ». Le but ultime n’est pas seulement la compréhension du message de l’épître aux Hébreux, mais aussi l’expérience de ce message. Le thème Au-delà du voile est très précieux. Le voile constitue une référence au tabernacle de Moïse, divisé en trois parties : le parvis extérieur, le lieu saint et le lieu très saint où demeurait la gloire de Dieu. Un voile séparait le lieu saint du lieu très saint. Il empêchait l’homme d’entrer dans la plénitude de la présence de Dieu.

    Dans l’Ancien Testament, seul le souverain sacrificateur pouvait pénétrer derrière le voile : une fois par an au jour de l’expiation. Le Saint-Esprit signifiait par là que le chemin conduisant à la présence de Dieu n’était pas encore ouvert. Sous la dispensation de l’Ancien Testament, la voie vers le lieu très saint n’avait pas encore été révélée. Il fallut le sang versé de notre Seigneur Jésus-Christ pour nous ouvrir le chemin, pour nous permettre d’entrer nous-mêmes derrière le voile dans la présence même de Dieu. Tel est le thème central de l’épître aux Hébreux et c’est ce qui confère à cette épître son caractère sacré. Elle nous montre la supériorité de la nouvelle alliance par rapport à l’ancienne.

    Qui en est l’auteur ?

    La première question qui se pose, à propos de l’épître aux Hébreux, est celle-ci : qui en est l’auteur ? Elle est différente de toutes les autres, car le nom de l’auteur n’est pas mentionné, d’où un certain nombre de spéculations sur sa paternité. En général, on suppose que l’apôtre Paul en fut l’auteur, mais certains exégètes bibliques en doutent pour diverses raisons.

    Non seulement les salutations usuelles de Paul sont absentes mais encore, prétend-on, le style d’Hébreux diffère de celui de ses autres lettres. Cependant, le style de l’Apocalypse et de la troisième épître de Jean diffère aussi, le même auteur les a pourtant rédigées. Laissons de côté ces objections. Qui d’autre aurait pu écrire l’épître aux Hébreux, sinon Paul ? De l’avis de tous, aucun autre auteur du Nouveau Testament n’aurait été en mesure de le faire, sinon Paul.

    Considérons les auteurs du Nouveau Testament : Matthieu, Marc, Luc, Jean, Jacques, Pierre, Jude et Paul. Il est généralement admis que ni Matthieu, ni Marc, ni Luc n’auraient eu la faculté d’écrire « aux Hébreux ». Quant à l’apôtre Jean, l’épître aux Hébreux n’a rien de commun avec lui. Jean est très simple et ses écrits relèvent du domaine de la révélation. Mais l’épître aux Hébreux est une œuvre académique bien conçue, basée sur l’Ancien Testament. Jacques ou Jude n’auraient pas pu en être les auteurs. Leurs épîtres diffèrent considérablement de celle aux Hébreux.

    Il est sûr que Pierre ne l’a pas écrite ; car Pierre lui-même reconnaît que les épîtres de Paul sont d’un niveau spirituel supérieur, quand il déclare dans 2 Pierre 3 :16, que dans les lettres de Paul « il y a des points difficiles à comprendre ». Si Pierre pensait que les autres épîtres de Paul étaient difficiles à comprendre, il n’aurait certainement pas eu la faculté de s’adresser aux Hébreux, livre le plus complexe de tous, les livres du Nouveau Testament à l’exception de l’Apocalypse. Il nous faut donc conclure que, excepté Paul, aucun des autres auteurs ne possédait la compétence requise pour composer la lettre aux Hébreux.

    Si nous revenons à l’an 150 après J.C., Pantaenus d’Alexandrie, professeur respecté de son temps, attribue à Paul la paternité de l’épître aux Hébreux. Et ceci environ 80 ans seulement après la mort de Paul. Il y a aussi une preuve interne qui parle en faveur de Paul en tant que rédacteur. Dans Hébreux 10 :34 nous lisons : « Car vous avez eu de la compassion pour les prisonniers… » Il s’agit donc d’une personne était qui avait été incarcérée, allusion à Paul emprisonné qui écrivit des épîtres inspirées durant sa captivité. Il était également lié avec Timothée ; car il déclare dans Hébreux 13 :23 : « Sachez que notre frère Timothée a été relâché ; s’il vient bientôt, j’irai vous voir avec lui. » Voici donc une allusion à Paul, un ami intime et père spirituel de Timothée.

    La manière dont Paul s’adresse aux Hébreux diffèrerait du style de ses autres épîtres parce qu’il parle à des Juifs, alors que dans ses autres épîtres il écrit par principe à des païens. Dans ces épîtres, il commence toujours par donner son nom : « Paul, un apôtre de Jésus-Christ ». Il évite ces mots lorsqu’il s’adresse à la communauté juive. Ici, au contraire, il commence par prononcer le nom de Dieu : « Autrefois, Dieu a parlé... » Il aurait été inacceptable, pour les Hébreux, de voir Paul placer son nom à côté de celui de Dieu.

    Ainsi, si nous prenons en considération les auditeurs à qui il s’adresse et si nous tenons compte de l’érudition extraordinaire et de la connaissance des lois juives de l’Ancien Testament dont fait preuve cette épître, nous pouvons conclure : l’apôtre Paul en fut certainement l’auteur. De nombreux Pères de l’Église primitive l’attestent aussi. Personne, à l’exception de Paul, n’aurait été capable de rédiger cette œuvre magistrale. Il ne fut pas seulement l’enseignant des païens, mais aussi celui de l’Église toute entière. Nul doute que Paul, capable d’avoir écrit l’épître « technique » aux Romains, ait pu aussi rédiger la lettre aux Hébreux.

    PANORMA DE L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX

    Procédons maintenant à un bref aperçu du plan de l’épître aux Hébreux, en gardant toujours présent à l’esprit le thème de Paul : « Au-delà du voile ». Dans cette épître, l’apôtre essaie de prouver que la nouvelle alliance est de loin supérieure à l’ancienne. Pour cela, dans la première partie, Paul commence par nous présenter la grandeur de l’Auteur de la nouvelle alliance, le Fils de Dieu Lui-même.

    Christ—supérieur aux prophètes et aux anges

    Partie Un 1 :1-14

    Dans 1 :1, Paul rappelle aux Hébreux que Dieu, par le passé, a parlé par les prophètes, mais que maintenant, Il nous parle par Son Fils. C’est pourquoi il explique aux Hébreux sept points qui prouvent la supériorité de Christ sur les prophètes (1 :1-3). Ensuite, dans 1 :4-14, il démontre par dix raisons que Christ est de loin plus grand que les anges.

    Premier avertissement

    2 :1-4

    Dans le chapitre 2 :1-14, nous découvrons premier de cinq avertissements mentionnées dans l’épître aux Hébreux. Paul insiste : « Prenez garde » à ce que Dieu dit. Je voudrais vous dire que ces avertissements sont très impressionnants. Ils ne s’adressent pas au pécheur, mais au saint. Chacun de ces avertissements vaut pour ceux qui pourraient devenir apostats. Ainsi, nous pouvons voir clairement que pour Paul, l’homme après avoir été sauvé, peut de nouveau se perdre ; Christ et les apôtres le croyaient, et nous aussi !

    Regarde l’homme—Jésus

    Partie Deux 2 :5-18

    J’ai donné à la deuxième partie de l’épître le titre « Considérez l’homme—Jésus ». Il s’agit de l’abaissement de Christ devenu homme en vue de souffrir la mort : afin d’amener de nombreux de fils à la gloire et de détruire celui qui détient la puissance de la mort (c’est-à-dire le diable), pour délivrer ceux qui sont prisonniers de liens et de la peur, pour être un Souverain Sacrificateur fidèle et miséricordieux afin d’être réconciliation pour le péché et pour nous fortifier dans nos tentations.

    Christ—plus grand que Moïse

    Partie Trois 3 :1-6

    En gardant présent à l’esprit le fait que la nouvelle alliance est de loin supérieure à l’ancienne, Paul développe le thème selon lequel Jésus, Administrateur de la nouvelle alliance, est bien plus grand que Moïse, l’administrateur de l’ancienne alliance. Moïse avait institué l’ancienne alliance, qui, par un voile, séparait l’homme de la présence de Dieu, mais Christ inaugura la nouvelle alliance qui supprima le voile.

    Deuxième avertissement

    3 :7 – 4 :13

    Un deuxième avertissement fait suite à la troisième partie : « ne manquez pas d’entrer dans le repos de Dieu ». Voici un autre point qu’il nous faut comprendre. L’apôtre Paul était animé du souci que les lecteurs de son épître ne puissent pas réaliser les intentions du Seigneur pour leur vie. Il ne désirait pas seulement le ciel pour ses auditeurs ; il voulait aussi qu’ils achèvent ici sur terre l’œuvre de leur vie. Faute de quoi, leur récompense céleste serait minime.

    Christ—plus grand qu’Aaron

    Partie Quatre 4 :14 – 5 :10

    Vous vous en souvenez, Aaron fut le premier grand prêtre selon l’ordre lévitique et le premier grand prêtre de l’ancienne alliance. L’idée développée ici est que le Fils de Dieu est bien plus grand qu’Aaron et que tous ceux qu’il représente. Le ministère d’Aaron cessa avec sa mort, mais le ministère de Christ dure à toujours.

    Troisième avertissement

    5 :11 – 6 :20

    L’avertissement donné dans cette partie se dresse contre la paresse et l’apostasie. Les croyants hébreux étaient devenus « durs d’oreilles ». Ils se satisfaisaient et se contentaient des vérités élémentaires du christianisme. Paul les exhorte à dépasser les premiers principes de la foi et à tendre vers la perfection. Au lieu de cultiver des plantes utiles (les fruits de l’Esprit), ils laissaient pousser des ronces et des épines (les œuvres de la chair). La triste vérité est que, qu’en refusant d’aller de l’avant, les croyants dégénèrent et perdent toute leur joie.

    Le sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek

    Partie Cinq 7 :1-28

    La mort de Christ mit fin au sacerdoce lévitique et institua un nouveau sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek.

    Un nouveau sanctuaire et une nouvelle alliance

    Partie Six 8 :8-13

    S’il existe une nouvelle alliance et un nouveau sacerdoce, il faut bien entendu aussi un nouveau sanctuaire.

    Le sang de Christ—supérieur au sang des animaux

    Partie Sept 9 :1-28

    Une alliance (ou testament) dépend de la mort du testataire. Un testament ne peut avoir d’effet avant la mort de celui qui l’a rédigé. Jésus-Christ est le testataire du Nouveau Testament. Celui qui a permis à Son peuple d’hériter de toutes les bénédictions célestes, mais Son héritage ne put être effectif avant Sa mort. L’Ancien Testament se fondait sur le sang, sur la mort d’animaux. Mais le sang d’animaux ne saurait se comparer au sang de Dieu Lui-même. Ainsi, Paul souligne le fait que le sang de Christ est de loin supérieur à celui des animaux. De nombreux croyants hébreux maintenaient leur tradition du sacrifice d’animaux, mais Paul leur montre que par un seul sacrifice, Christ a effacé nos péchés pour toujours.

    Le chemin nouveau et vivant

    Partie Huit 10 :1-20

    Le chemin nouveau et vivant passe à travers le voile dans le lieu très saint, avec Dieu. Nous ne devons pas nous satisfaire d’une relation avec Dieu dans le parvis ou dans le lieu saint, à l’exemple de nombreux Hébreux. Au lieu d’aller de l’avant dans leur pèlerinage de chrétien, beaucoup moururent dans le désert, contents de rester sur le plateau spirituel qu’ils avaient atteint sans se hâter vers leur destination, au-delà le voile. Christ a ouvert à Son peuple une voie dans le lieu très saint, dans la plénitude de Sa présence, dans Son plein repos, dans une maturité complète qui lui permet de pénétrer.

    Vivre dans le lieu très saint

    Partie Neuf 10 :21-25

    Il s’agit du lieu béni où nous voulons demeurer toujours. Ici, notre conscience est totalement en paix et nous faisons l’expérience de la plénitude de la gloire de Dieu. La rédemption totale se trouve au-delà du voile.

    Quatrième avertissement

    10 :26-39

    Assez loin dans ce livre se trouve un quatrième avertissement : contre le péché volontaire et la rechute. Nous pensons peut-être : si quelqu’un est arrivé si loin, il ne court pas le danger de rechute. Mais, hélas, à tout moment de la vie chrétienne, on peut dégénérer ou revenir aux anciennes manières de vivre.

    Le témoignage de la foi

    Partie Dix 11 :1-40

    Le chapitre 11 constitue le célèbre chapitre sur la foi et les héros de la foi. Parce que les croyants hébreux tenaient tellement compte des anciens rites religieux, Paul insiste sur la foi en Christ, seul fondement du salut et de la perfection.

    La patience de l’espérance

    Partie Onze 12 :1-13

    Dans cette partie, Paul exhorte vivement les Hébreux à « déposer tout fardeau » afin de courir vers le but et de terminer la course.

    Cinquième avertissement

    12 :14-29

    Le dernier avertissement de Paul s’adresse aux croyants afin qu’ils ne laissent l’amertume envahir leur cœur, ce qui pourrait les amener à rejeter Jésus. Il avertit : « Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle ....du ciel ».

    L’amour et les œuvres bonnes

    Partie Douze 13 :1-25

    En conclusion, nous voyons que l’amour et les œuvres bonnes sont les fruits que porte un homme ou une femme vivant dans le lieu très saint avec Dieu.

    Partie Un

    1 :1 - 14

    CHRIST—DE LOIN SUPÉRIEUR AUX PROPHÈTES ET AUX ANGES

    CHRIST—SUPÉRIEUR AUX PROPHÈTES

    1 :1-3 - « Dieu, après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières parlé à nos pères par les prophètes, nous a parlé, dans ces derniers temps, par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et « qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. »

    Dans cette épître l’apôtre Paul essaie de prouver que la nouvelle alliance a bien plus de valeur que l’ancienne. À cet effet, il commence par introduire l’Auteur de la nouvelle alliance, le Fils de Dieu Lui-même.

    « Dieu, après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de [plusieurs] manières parlé à nos pères par les prophètes. » Tout au long de l’Ancien Testament, Dieu parle aux enfants d’Israël par les prophètes. Il parla par les prophètes aux pères. Voici le message que Paul tente de faire passer aux Hébreux, dans les versets 2 et 3 : « Dieu nous a parlé, dans ces derniers temps, par son Fils. » Le Fils de Dieu est de loin supérieur aux tous les prophètes. Pour cette raison et afin que la supériorité de Christ par rapport aux prophètes soit bien comprise, Paul énonce sept grandes déclarations qui Le concernent.

    « Il est héritier de toutes choses »

    La première des sept grandes déclarations de Paul soulignant la supériorité de Christ est qu’Il est « héritier de toutes choses ». Il s’agit ici de l’héritage. Quelle est la différence entre l’héritage d’un prophète et celui du Fils de Dieu ? Daniel, le prophète entendit cette parole : « Et toi, marche vers ta fin ; et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours » (Daniel 12 :13). Daniel eut la vision de la place particulière de son héritage au ciel, mais le Fils de Dieu est l’héritier du ciel tout entier. Tout Lui appartient. Tout pouvoir Lui a été donné dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28 :18, Philippiens 2 :9-11). Christ est l’héritier de toutes choses. Par contre, la récompense d’un prophète ou d’un saint de Dieu est d’occuper la place particulière que Dieu lui a assignée dès avant la fondation du monde.

    « Par lequel Il a aussi créé le monde »

    Le Fils de Dieu fut le Co-créateur de tout l’univers. Les Écritures en témoignent clairement : le Père créa toutes choses par Jésus-Christ (Éphésiens 3 :9 ; Jean 1 :3,10). Comment peut-on comparer le Créateur à un prophète ? Les prophètes déclarent simplement qu’Il a créé les mondes, mais Celui qui les a créés, est de loin supérieur aux prophètes qui virent en Lui l’Auteur de toutes choses. Moïse déclara Dieu Créateur dans Genèse 1 :26. Pour Jérémie aussi, le Seigneur est Celui qui fit le ciel et la terre (Jérémie 32 :17). De même, les prophètes attirèrent simplement l’attention de leurs auditeurs sur Dieu le Créateur. Mais le Fils de Dieu créa toute choses, y compris les anges et les prophètes (Colossiens 1 :15-18).

    « Le reflet de Sa gloire »

    Le Fils de Dieu est « le reflet de la gloire du Père ». Christ est la source de toute lumière, la source de toute gloire. Le seul prophète qui ait goûté et reflété cette gloire fut Moïse. Moïse n’avait pas de gloire en lui-même. Il refléta la gloire que Christ avait mise en lui, pendant qu’il était plongé dans la présence de Dieu sur le mont Sinaï. Il est très important de voir la différence qui existe entre Moïse et Christ dans le domaine de la gloire. Le visage de Moïse brillait de la gloire de Dieu. Cette gloire posée sur Moïse ne trouvait pas son origine en lui (Exode 34 :28-35). Dieu promet aussi à l’Église des derniers jours que « la gloire de l’Éternel se lèvera sur toi » (Ésaïe 60 :1). Paul le confirme dans 2 Corinthiens 3 :7-10. La gloire de Dieu, dont Moïse fit l’expérience, se manifestera de façons encore plus spectaculaires lors du renouveau des derniers jours.

    Christ est la source de toute lumière et de toute gloire, gloire qui ne trouve pas Son origine chez les prophètes ou en nous. Il est dangereux de penser que la puissance et la gloire résident en nous-mêmes. Un jour, alors que j’assistais à une conférence de pasteurs en Nouvelle-Zélande, il eut un avertissement prophétique sur ce sujet. L’Esprit lança cette mise en garde : « Rappelez-vous toujours que vous êtes un simple canal et non la source ». Au fil des années, j’ai vu des personnes brisées parce qu’elles avaient considéré que la source se trouvait en elles-mêmes. La source est Jésus-Christ seul. Christ en nous est la source. Puisse chacun d’entre nous faire preuve de circonspection, marcher dans l’humilité et sans cesse reconnaître qui est notre source de puissance.

    « L’empreinte de Sa personne »

    Chaque prophète révéla un certain aspect de la nature de Dieu. Moïse, par exemple, était connu pour sa douceur et Jérémie pour sa compassion. On a parfois dit de Jérémie qu’il avait un cœur de femme, car il avait une très grande tendresse. L’apôtre Jean exprima l’amour de Christ. Paul montra ce qu’était la qualité de longanimité (1 Timothée 1 :16).

    Christ, cependant, montra parfaitement le Père dans tous ses aspects, de telle manière que Christ put dire à Philippe : « celui qui m’a vu, a vu le Père ». Jésus est une réplique parfaite du Père. Le mot image signifie dire littéralement sceau ou empreinte. Dans le passé, on pressait un sceau dans de la cire fondue et l’image exacte du sceau apparaissait sur la cire. Tel est exactement le sens de « l’empreinte de Sa personne ». Christ est semblable au Père dans chaque détail. On ne peut le dire d’aucune autre personne.

    « Il soutient toute chose par Sa parole puissante »

    Paul répète ces mêmes vérités dans Colossiens 1 :15-17, où il est écrit : « Il [Christ] est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses consistent en lui. » Réfléchissons un moment sur la signification du mot « consiste ».

    Un de mes amis enseignait une classe d’étudiants à l’université sur le thème de la création. Il leur dit : « Le bois de ce bureau détient suffisamment d’énergie atomique pour détruire cet immeuble. À votre avis, qu’est-ce qui maintient la cohésion les atomes ? » Les scientifiques n’en ont aucune idée, ils appellent cela « le facteur X ».

    Le facteur X est Christ parce que toutes choses sont soutenues par Lui. Il n’existe pas d’explication scientifique. Quand des savants ne connaissent pas de réponse, ils utilisent « X ». Seul Paul fut capable d’expliquer le « facteur X » en déclarant : « toutes choses subsistent par la Parole de Dieu ». Par Christ toutes choses existent ou sont maintenues. Il s’agit d’une vérité extraordinaire.

    La puissance des prophètes était très limitée. Moïse parla au rocher d’où jaillit de l’eau. Élie parla au ciel d’où tomba du feu. Pourtant, leur puissance ne saurait se comparer à celle de Christ qui maintient l’univers tout entier par Sa Parole. À son commandement, Josué interrompit littéralement la course du soleil. Mais les ordres de ces vieux prophètes n’avaient d’autorité du seul fait qu’ils étaient soutenus par la Parole de Christ. Les prophètes parlaient sur Son ordre. Alors que Josué commanda : « Soleil, arrête-toi, » Christ dit : « Soleil, Josué a parlé. Arrête-toi ».

    « Il a fait la purification des péchés »

    Tous les prophètes devaient obtenir de Dieu la purification de leurs péchés. Tout le chapitre 6 d’Ésaïe attire notre attention sur ce point. Ésaïe s’écrie : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures ». Alors, l’un

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