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Connaître sa Bible
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Livre électronique640 pages11 heures

Connaître sa Bible

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À propos de ce livre électronique

En tant que chrétiens, il est essentiel que nous soyons bien établis dans la vérité de la Parole de Dieu pour rester fermes dans les jours à venir. Avoir une compréhension générale de la Bible est un devoir et cela possible grâce à la lecture de ce livre oint. Cette étude des 66 livres de la Bible comprend un bref commentaire sur la période intertestamentaire de l'histoire biblique. Dr Bailey se concentre sur les concepts clés de chaque livre et ajoute des révélations merveilleuses issues de sa vaste expérience. Grâce à cette étude bien écrite, vous comprendrez facilement les vérités soulignées qui traversent les pages du Livre de Dieu et vous aurez un plus grand désir d'étudier Sa Parole.
LangueFrançais
Date de sortie9 juin 2021
ISBN9781596654556
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    Aperçu du livre

    Connaître sa Bible - Dr. Brian J. Bailey

    CONNAÎTRE 

    sa Bible

    UN PANORAMA  DE L’ANCIEN ET DU NOUVEAU TESTAMENT

    DR. BRIAN J. BAILEY

    Cet ouvrage est la traduction française du livre :

    « Know Your Bible »

    Version 1.2 en anglais

    © 2006 par Brian J. Bailey Tous droits réservés

    Traduit de l’anglais par Lydie Benquet-Mallet

     © de l’édition française en août 2011

    Réimpression en octobre 2013

    Réimpression en juillet 2019

    Deuxième édition en février 2021

    Tous droits réservés

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou physique sans l'autorisation écrite de l'éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des revues.

    Édité par:

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    Epub Version 1.0

    Publié en tant que livre électronique le 2021 au Burkina Faso

    E book ISBN  1-59665-455-4

    Pour plus d’information, veuillez contacter :

    MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

    06 B.P. 9287 · Ouagadougou 06

    E-mail: sionafrique@gmail.com

    Site Web: missionsion.com

    REMERCIEMENTS

    À l’équipe chargée de l’édition anglaise : Carla BORGES, Mary HUMPHREYS,  David KROPF, Justin KROPF, Sarah KROPF, Leslie SIGSBY, Caroline THAM, Paul THAM et  Suzanne YING.

    À l’équipe chargée de l’édition française : Lydie BENQUET-MALLET, T.A.TOPPER II et Mary D. TOPPER.

    Nous voudrions aussi adresser nos remerciements à tous les bien-aimés qui ont consacré de nombreuses heures à ce travail et sans l’aide inestimable de qui cet ouvrage n’aurait pas pu voir le jour. Nous leur sommes particulièrement reconnaissants pour leur diligence, leur créativité et l’excellence dont ils ont fait preuve dans la compilation de ce livre pour la gloire de Dieu.

    PANORAMA DE L’ANCIEN TESTAMENT

    INTRODUCTION

    Les personnes qui, aujourd’hui, étudient la Bible ont grandement besoin d’avoir une vue d’ensemble de la Bible qui leur permette de comprendre les vérités fondamentales présentes tout au long des pages du livre divin. Ce faisant, ces étudiants pourront appréhender plus facilement le message central de la rédemption, du plan divin pour les âges, ainsi que le projet du Seigneur pour chaque vie en particulier. C’est dans cette perspective qu’a été rédigé cet ouvrage.

    La Bible contient 66 livres séparés, divisés en deux parties : l’Ancien Testament  avec respectivement 39 livres et le Nouveau Testament qui en comporte 27. Nous aborderons tout d’abord la façon dont l’Ancien Testament fut écrit et compilé.

    LES DIVISIONS

    Le Pentateuque

    Il se compose des cinq premiers livres que les Juifs appellent les « cinq premiers livres de Moïse ». Le monde occidental les connaît sous les termes de Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

    Les livres historiques

    Ce sont les livres suivants : Josué, Juges, Ruth, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois, 1 et 2 Chroniques.

    Les livres de la Restauration

    Les livres de la Restauration, à savoir Esdras, Esther et Néhémie furent écrits après le retour des Juifs de la captivité à Babylone. Ils sont du même ordre que les livres rédigés par les prophètes de la Restauration : Aggée, Zacharie et Malachie.

    Les livres poétiques

    Ce sont les livres de Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste et le Cantique des cantiques.

    Les grands prophètes

    C’est ainsi que furent qualifiés ces livres en raison de la longueur de leur contenu. De leur nombre sont les prophéties d’Ésaïe, de Jérémie (y compris les Lamentations), Ézéchiel et Daniel.

    Les petits prophètes

    Ce sont douze livres dont le texte est plus court que celui des « grands prophètes ». Il s’agit du livre d’Osée, de Joël, d’Amos, d’Abdias, de Jonas, de Michée, de Nahoum, d’Habaquq, de Sophonie, d’Aggée, de Zacharie et de Malachie.

    LE PENTATEUQUE

    Le terme « Pentateuque » est un mot grec qui veut dire « cinq volumes ». Il sert à caractériser les cinq premiers livres de la Bible. Il arrive qu’il fasse référence à cette section comme étant « le livre de la Loi ». Ce nom apparaît dans l’Écriture, comme nous le lisons dans 2 Chroniques 31 :3 : « Le roi donna une part de ses biens pour les holocaustes, holocaustes du matin et du soir et les holocaustes des sabbats, des nouvelles lunes et des solennités, comme il est écrit dans la loi de L’ÉTERNEL. » Néhémie 8 :18 dit encore : « On lut dans le livre de la loi de Dieu, chaque jour, depuis le premier jour jusqu’au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une cérémonie solennelle le huitième jour, selon la règle. »

    Les Juifs font allusion à cet ensemble d’écrits comme étant la Torah, ce qui signifie « enseignement », « doctrine » ou « instruction ». C’est de loin la partie la plus importante de l’Ancien Testament. En effet, ses enseignements constituent le fondement sur lequel reposent tous les autres textes de l’Écriture. Jésus fit référence aux dix commandements (énoncés dans Exode 20 et repris dans Deutéronome 5), déclarant qu’Il était venu pour les accomplir (Matthieu 5 :17). Il nous faut les mettre en pratique, les inscrire dans notre intelligence et sur les tables de chair de notre cœur (Jérémie 31 :33).

    LE LIVRE DE LA GENÈSE

    Introduction

    C’est le nom que porte le premier livre de la Bible parce qu’il commence par le mot hébreu Bereshith qui veut dire « au commencement ». Genèse est un terme grec signifiant « commencement » ou « origine ». Dans ce livre, nous découvrons le commencement de toutes choses, dont :

    1. Le commencement du ciel et de la terre (1 :1)

    2. Le commencement de la vie végétale et animale (1 :12 et 20)

    3. La création de l’homme et de la femme, l’institution du mariage (2 :21-24)

    4. Le commencement du péché (3 :1-24)

    5. Le début de la rédemption par une effusion de sang (3 :21)

    6. Le premier meurtre (4 :8)

    7. Le début de la polygamie (4 :19)

    8. Le début de la musique (4 :21)

    Plan

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    Principaux thèmes

    La création

    L’événement de la création—violemment contesté par ceux qui se disent évolutionnistes—est attesté par le fait que, dans le monde, et dans le règne animal en particulier, tout se reproduit selon son espèce, parce que Dieu en a ainsi décidé (Genèse 1 :11, 21, 24-25). Ceci réduit à néant le fondement même de la théorie de l’évolution, selon laquelle il y aurait, au fil du temps, transmutation ou évolution des espèces, corroborée par aucune preuve.

    Les efforts déployés par l’homme pour aller au-delà de ce qu’a prévu Dieu le Créateur, ont débouché sur une faillite. Ainsi par exemple, Dieu oeuvra pendant six jours et se reposa le septième qu’Il qualifia de saint (Genèse 2 :3). Le genre humain et les animaux sont donc exhortés à travailler six jours et à se reposer le septième, appelé jour du Seigneur. Les athées de la Révolution française, voulant changer les décrets divins, s’efforcèrent de faire travailler hommes et bêtes sur un cycle de dix jours, pour découvrir qu’il leur fallait revenir au cycle de sept jours, car tous étaient épuisés de fatigue. Encore un autre exemple : les scientifiques de l’Union soviétique refusèrent de reconnaître la création et cherchèrent à perpétuer l’évolution. Il en résulta que la recherche scientifique de leur pays prit un retard de 50 ans sur celle des nations occidentales.

    Les évolutionnistes croient-ils à leurs théories ? À peine ! Sur son lit de mort, Charles Darwin demanda qu’on ouvrît les fenêtres de sa chambre afin de pouvoir entendre les cantiques chantés par les fidèles d’une église toute proche. On l’interrogea : « Monsieur Darwin, qu’en est-il de vos théories et croyances à propos de l’évolution ? » Il répondit qu’elles furent l’invention d’une imagination juvénile (Bowden, Malcolm 259-276, section 6 .6).

    L’agnostique Aldous Huxley (bio-scientifique britannique, autre tenant de l’évolution) confessa en toute franchise : « J’avais des raisons de ne pas vouloir que le monde ait un sens et j’ai supposé qu’il n’en avait pas. Sans la moindre difficulté, je fus capable de trouver des raisons satisfaisantes à ce sujet. Le philosophe qui ne trouve aucun sens au monde ne se préoccupe pas exclusivement d’un problème de métaphysique pure. Il veut également prouver qu’il n’existe aucune raison valable pour laquelle il ne devrait pas faire ce qu’il veut, ni pour laquelle ses amis ne devraient pas s’emparer du pouvoir politique et gouverner de la manière la plus avantageuse pour leur propre compte… Quant à moi, la philosophie du manque de sens fut essentiellement un instrument de libération, tant sexuelle que politique » (Huxley, Aldous 270).

    En d’autres termes, en réponse à la question de savoir si, oui ou non, il croyait en l’existence d’un Dieu, il dit en réalité : « Oui, je crois, mais je me suis accroché à l’espérance vaine de Sa non-existence pour satisfaire ma mauvaise conscience et persévérer dans mes voies pécheresses. »

    La création signifie qu’il existe un Créateur à qui nous devrons rendre compte de la vie que nous aurons menée sur terre. Son décret aux termes duquel nous nous reproduisons selon notre espèce vaut aussi pour le domaine spirituel. Autrement dit, ce que nous sommes et la personne que nous sommes détermineront les fruits que nous produirons, où que nous allons. Menons donc une vie pieuse, en fils et filles dignes d’un  Dieu saint afin de promouvoir la sainteté et la crainte du Seigneur dans la vie de nos semblables.

    S’adressant aux Romains, l’apôtre Paul écrivit : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1 :20-21).

    Apprécions donc les splendeurs et les merveilles de Sa création en parcourant les champs herbeux et en contemplant la magnificence d’un paysage de montagne et du ciel qui le surplombe. Alors, comme David au Psaume 8, nous nous exclamerons : « Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Toi qui établis ta majesté au-dessus des cieux. Par la bouche des enfants et des nourrissons tu as fondé ta force à cause de tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. Quand je regarde tes cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as établies : qu’est-ce que l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de splendeur. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les bœufs tous ensemble, et même les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les courants marins. ÉTERNEL, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

    Les patriarches

    Adam

    Genèse 1 :26-27 déclare : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Dieu créa l’homme à son image : il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa. » Le premier homme fut créé à l’image de Dieu ; cela veut dire qu’il avait le même genre de corps et de traits que Dieu. « Selon notre ressemblance » laisse également entendre une similitude dans le domaine des sentiments, avec la capacité d’aimer, de haïr ainsi que tous les autres attributs qui constituent notre caractère.

    Adam fut créé en état d’innocence, n’ayant connaissance ni du bien ni du mal. Mais Dieu est saint. En bref, la sainteté est synonyme d’innocence testée et mise à l’épreuve. C’est la raison pour laquelle Dieu plaça Adam dans le magnifique jardin d’Eden où se trouvaient l’arbre de vie et celui de la connaissance du bien et du mal. Il avait enjoint au couple Adam et Ève de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, faute de quoi ils mourraient.

    Sous la forme d’un serpent, Satan reçut la permission de les tenter, ce qu’il fit en essayant de discréditer Dieu en posant cette question : « Dieu a-t-il réellement dit ? » (Genèse 3 :1). Alors ses propos relatifs au fruit séduirent Ève, femme d’Adam, qui en donna à son mari. Ainsi, ils péchèrent et perdirent leur état d’innocence. Dieu les chassa du jardin de peur qu’ils ne mangent du fruit de l’arbre de vie et vivent éternellement dans leur condition pécheresse, puis Il les vêtit de peaux d’animaux.

    La mise à mort d’animaux pour la confection de leurs vêtements fut l’image du sacrifice de l’Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ qui devait mourir pour nos péchés. Il est dit de Christ qu’Il est l’Agneau de Dieu immolé dès la fondation du monde, Car, dès le commencement, Dieu savait que l’homme pécherait et aurait besoin d’un Sauveur. Dans Jean 3 :16, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »

    Caïn et Abel, les deux premiers fils d’Adam et d’Ève, offrirent des sacrifices à l’Éternel qui rejeta celui de Caïn à cause de sa vie mauvaise, tandis qu’Il agréa le sacrifice du juste Abel. Ce fut la raison pour laquelle Caïn tua son frère (Genèse 4 :1-16). Caïn fut le père d’une lignée d’impies alors qu’un autre fils d’Adam, Seth, (qui naquit pour remplacer Abel) fut à l’origine d’une lignée d’hommes pieux. Les descendants des deux lignées s’entremarièrent et ainsi des individus violents virent le jour, jusqu’au moment où la terre tout entière fut remplie de corruption. Dieu résolut alors d’anéantir toute chair, mais Noé trouva grâce à Ses yeux (Genèse 6 :1-8).

    Noé

    Noé fut, avec Daniel et Job, l’un des trois personnages les plus justes de l’Ancien Testament  (Ézéchiel 14 :14). L’Éternel ordonna à Noé de bâtir une arche pour sauver sa famille (huit âmes en tout), car tous les autres individus allaient périr dans le déluge.

    Les dimensions de l’arche, symbole de sécurité en des temps troublés, sont révélatrices de vérités spirituelles. Elle n’avait qu’une porte : Christ est l’unique porte qui donne accès au ciel ; qu’une fenêtre : il importe que les yeux du chrétien se portent sur les choses célestes et éternelles plutôt que sur les choses de ce monde. L’arche avait 300 coudées de longueur : le chiffre 300 évoque la marche avec Dieu (Genèse 5 :22). La structure était à trois niveaux, image des trois étapes de la vie chrétienne : l’enfance spirituelle, la jeunesse spirituelle et la condition des pères spirituels (1 Jean  2 :12-14).

    Abraham

    D’Adam à Noé, il y eut dix générations, puis dix autres de Noé à Abraham, père de la nation élue (appelée par la suite Israël).

    Après de nombreuses épreuves, dont le sacrifice d’Isaac, fils premier né d’Abraham que lui avait donné Sara (Genèse 22 :1-19), Dieu le choisit pour être « le père de nombreuses nations ». En fait, par son fils Ismaël, Abraham devint le père d’un grand nombre de nations arabes. De Qétoura, il eut également six fils. L’Éternel avait conclu avec lui une alliance aux termes de laquelle Il lui donnerait le pays s’étendant du fleuve de l’Égypte jusqu’au grand Euphrate, du fleuve Jourdain à la Méditerranée. Cette promesse devait trouver son accomplissement par Isaac.

    Abraham ne mit pas en doute la promesse divine par incrédulité, mais il demeura fort dans la foi. Étant pleinement persuadé que Dieu était capable d’accomplir ce qu’Il avait promis, cela lui fut compté comme justice. Ce fait devint le fondement de notre salut, car la justice divine nous sera comptée si nous croyons que Jésus est mort pour nos péchés (Romains 4 :20-25).

    Isaac

    Le fils miraculeux d’Abraham et de Sara, alors avancés en âge, hérita des promesses. De Rébecca, il eut deux jumeaux, Ésaü et Jacob. Un jour où Ésaü rentra fatigué et affamé, pour un seul plat, il vendit à Jacob son droit d’aînesse. Ésaü était débauché et profanateur, il méprisa son droit d’aînesse et le Seigneur refusa sa repentance (Hébreux 12 :16-17). Par la suite, lui et ses descendants (Édom) devinrent à jamais les ennemis de Jacob (dont le nom fut plus tard changé en celui d’Israël). Avec Moab et Ammon (descendants de Lot), les descendants d’Ésaü formèrent le peuple qui occupe aujourd’hui ce que l’on appelle le royaume de Jordanie.

    Jacob

    Jacob, dont le nom fut changé en celui d’Israël (ce qui signifie « prince avec Dieu ») fut le père des douze tribus d’Israël qui, plus tard, allaient hériter la terre de Canaan, selon la promesse de Dieu à Abraham.

    Joseph

    À l’âge de dix-sept ans, il fut choisi pour être l’héritier d’Israël, en signe de quoi, son père lui remit un habit multicolore. Ses frères devinrent jaloux de lui, surtout lorsque Dieu confirma ce choix par deux songes selon lesquels il dominerait sur eux. Ils le vendirent comme esclave en Égypte, mais l’Éternel était avec lui. Il devint le surintendant de la maison de Potiphar, puis le capitaine de la garde de Pharaon.

    Or, quiconque va se voir confier des responsabilités importantes doit subir de nombreuses épreuves. Ainsi, Joseph fut faussement accusé d’inconduite avec la femme de Potiphar. Jeté en prison, il languit dans les fers. Mais Dieu était avec lui et le gardien de la prison lui confia le soin de veiller sur tous les prisonniers. Puis, après avoir correctement interprété le songe du panetier et de l’échanson de Pharaon, il fut libéré après un certain temps pour aller interpréter les songes que l’Éternel avait donnés au souverain à propos d’une famine à venir (Genèse 39 :1 – 41 :14).

    Ayant reconnu la sagesse de Joseph, Pharaon l’éleva au rang de second personnage de l’Etat pour qu’il prépare le pays à la future famine. Pendant la période d’abondance, il fit édifier des entrepôts afin de pouvoir nourrir les Égyptiens dans les années de disette, non seulement eux, mais aussi les pays environnants qui allaient également connaître la famine. Ayant appris qu’il y avait du blé en Égypte, Jacob y envoya ses fils pour se procurer de la nourriture. Ils durent présenter leur requête au gouverneur afin d’obtenir des biens tirés de ses entrepôts et ainsi, ils se trouvèrent face à face avec Joseph qu’ils ne reconnurent pas. Après leur avoir révélé son identité, Joseph les traita avec compassion et bonté (Genèse 41-45).

    Ensuite, Joseph révéla ses secrets spirituels par le prénom qu’il donna à ses fils. Manassé, nom de son fils aîné, signifie « Dieu m’a fait oublier toute la tristesse de la maison de mon père ». Quelle précieuse vérité : obtenir la victoire sur toutes les injustices de la vie par un saint oubli ! C’est ce qui permet de pardonner, car alors nous ne nourrissons pas le souvenir de tous les torts que nous avons subis.

    À partir de cette position de victoire, nous jouissons des bénédictions du second fils, Éphraïm, ce qui veut dire « fécondité double ». Joseph hérita vraiment du droit d’aînesse. Dans le pays de la promesse, il connut une double bénédiction sous la forme d’une double portion par ses fils.

    Joseph pourvut aux besoins de ses frères et de son père Jacob qui était descendu en Égypte pour demeurer dans la meilleure partie du pays. Là, ils se multiplièrent à tel point que, de 70 âmes à l’origine, ils devinrent une grande nation d’environ 3 millions d’individus.

    Avant de mourir, Joseph fit promettre ceci  aux enfants d’Israël : quand l’Éternel les ramènerait dans la terre de Canaan, ils devraient emporter ses ossements et les inhumer dans le lieu de son héritage.

    Puissions-nous tirer des leçons de la vie de ce saint homme qui, bien qu’ayant été séparé de ses frères selon les desseins de Dieu, fut appelé « rejeton d’un arbre fertile » (Genèse 49 :22). Ce peut être aussi notre chemin vers la fécondité.

    Conclusion

    Le livre de la Genèse est celui des commencements. Nous y découvrons non seulement les origines du genre humain, mais encore le début des doctrines qui influencent notre vie, ici-bas et dans l’éternité. L’une d’elles est celle de la rédemption par effusion de sang, ainsi que le salut par la foi dans la Parole de Dieu. Nous voyons aussi que la justice de Dieu est portée au compte de ceux qui croient en ce qu’Il dit, et, par leurs œuvres, ils manifestent leur foi (Jacques 2 :21-22).

    Voici une autre doctrine : la nécessité des épreuves qui forment le caractère d’un homme de Dieu et celle de la pureté sexuelle essentielle pour parvenir à de hautes responsabilités. La Genèse traite de tous ces thèmes, ainsi que d’autres relatives au jugement éternel. Ainsi par exemple, le cas de Caïn, dit « du Malin », est cité pour servir d’avertissement à notre génération (1 Jean 3 :12).

    (Nous recommandons notre ouvrage plus extensif La Genèse, édité par Dr. Paul Caram, en vue d’une étude plus approfondie de toutes ces vérités).

    LE LIVRE DE L’EXODE

    Introduction

    Le nom Exode est révélateur du thème de ce livre. Il s’agit d’un récit du séjour des enfants d’Israël en Égypte, depuis l’époque de Joseph jusqu’à leur libération par Moïse et leur arrivée au Mont Sinaï. Ce fut le début du périple d’Israël depuis l’Égypte jusqu’au mont Sion. L’Éternel avait conçu cette épopée dans Son cœur dès avant la fondation du monde.

    Selon les propos de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 10 :11, ils entreprirent ce périple pour notre édification, nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. C’est à juste titre que Saint Augustin déclara : « Le Nouveau Testament est présent dans l’Ancien ; l’Ancien Testament devient évident dans le Nouveau ». Autrement dit, le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien et l’Ancien Testament est dévoilé dans le Nouveau.

    Plan

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    Principaux thèmes

    L’histoire de ce périple des enfants d’Israël est porteuse de nombreuses vérités importantes que les chrétiens doivent apprendre et que nous allons examiner maintenant. Voici la première : Dieu orchestre tout. L’Histoire tout entière est sous Son contrôle et Il dirige toutes les affaires des hommes. Cette vérité trouva sa vérification beaucoup plus tard dans le cas de Neboukadnetsar, roi de Babylone. Dans Daniel 4 :29, nous lisons : « On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux bœufs de l’herbe à manger ; et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine et qu’il la donne à qui lui plaît. »

    La citation biblique suivante corrobore le fait que Dieu ait été le chef d’orchestre de tous ces événements : « Il appela la famine sur le pays, il leur retira la miche de pain. Il envoya devant eux un homme : Joseph fut vendu comme esclave. On serra ses pieds dans les entraves, on le mit aux fers jusqu’au temps où sa parole s’accomplit, et où la déclaration de l’Éternel lui fit surmonter l’épreuve. Le roi donna l’ordre de le relâcher, le maître des peuples le fit délier. Il lui donna la place de seigneur sur sa maison et de maître de tout ce qu’il possédait » (Psaume 105 :16-21).

    Le Psaume 105 évoque la descente de Jacob en Égypte où Dieu fit que le peuple se multiplia de manière considérable. L’Éternel fit que le cœur des Égyptiens se mit à détester ces gens. À propos de Pharaon, Il déclara dans Exode 9 :16 : « Mais je t’ai laissé subsister, au contraire, afin de te faire voir ma force et pour que l’on publie mon nom par toute la terre. »

    Dans leur angoisse, les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel qui envoya Son libérateur, Moïse, pour les délivrer de la fournaise de l’esclavage en Égypte. Ceci permit au Seigneur d’accomplir de grands signes et prodiges, appelés les dix plaies, qui s’abattirent sur les Égyptiens.

    En fait, elles s’attaquèrent aux dieux qu’adoraient les

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