LE CHOIX DU PAPE
Succession de l’archevêque de Paris. Au Vatican, trois noms se détachent
Mgr Aupetit a été maintenu membre de la puissante Congrégation pour les évêques, dont les 25 « élus » sont, chaque année, chargés d’étudier mouvements et nominations. Il sera donc l’un des premiers à connaître le nom de son successeur, choisi en principe parmi les quelque 120 évêques français. Sauf s’il s’agit d’un simple prêtre ou d’un religieux. Désormais, Michel Aupetit accompagne les personnes fragilisées. Il obéit ainsi à sa vocation de médecin. À Pâques, les Parisiens devraient découvrir leur nouvel archevêque.
De notre envoyée spéciale à Rome Caroline Pigozzi
Entre Jean-Marc Aveline, l’archevêque de Marseille, François Bustillo, l’évêque franciscain d’Ajaccio, et François Boëdec, le jésuite breton, la décision du Pape reste souveraine
C’était le 9 janvier à Saint-Louis des Invalides: ce jour-là avait lieu une « messe pour la paix ». Devant des officiers supérieurs des trois armes se tenait l’un des deux personnages clés de la diplomatie vaticane, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire d’État pour les Relations avec les États, évêque de Paris, son 31 archevêque, qui devrait rapidement s’inscrire dans le volumineux annuaire pontifical rouge et or aux armoiries papales, le Who’s Who de l’Église.
