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Le Tribunal de la Conscience
Le Tribunal de la Conscience
Le Tribunal de la Conscience
Livre électronique143 pages1 heure

Le Tribunal de la Conscience

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À propos de ce livre électronique

Un récit, sous forme de roman, réunissant des personnages existants et des faits réels, retraçant les évènements liés à la démission du pape Benoît XVI, et aux probables raisons de conscience, qui ont poussé le souverain pontife à se retirer. Il décrit la position de l'Église sur l'exorcisme, le célibat, l'avortement, la contraception et le don d'organes. Il explique les scandales sexuels et financiers qui prolifèrent au sein du Vatican, ainsi que des actes de pédophilie dénoncés publiquement, et la supposée existence d'un lobby gay, faisant pression sur des évêques homosexuels. Il retrace les épisodes dans l'Histoire de l'Église concernant ses mystères et secrets vraies et faux. L'Inquisition, les Conclaves, ainsi que les crimes et corruptions de certains papes. Il prouve ainsi, que tout humain a une conscience individuelle qui réagit ou pas aux problèmes de sens moral, ainsi que la votre face à ce récit. De la démission de Benoît XVI au Conclave, qui a couronné François, nouveau pape de l' Église Catholique du XXI ème siècle, voici un récit vibrant et d'actualité.
LangueFrançais
Date de sortie29 oct. 2013
ISBN9782312013978
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    Le Tribunal de la Conscience - François Xavier Corazon de Jésus

    cover.jpg

    Le Tribunal

    de la Conscience

    François Xavier Corazon de Jésus

    Le Tribunal

    de la Conscience

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01397-8

    Le silence de la nuit, la sérénité qui se dégage d’un lieu protégé, entouré d’une majestueuse colonnade, aux abords d’un jardin très bien entretenu. Calme, beauté et un sentiment de sécurité inaltérable, oui une garde spéciale, la Garde Suisse, qui veille sur ce silence, qui armée de lances, mais aussi d’une équipe très moderne de protection et de communication, se tient prête à intervenir si quelqu’un voudrait perturber cette paix, dans ce lieu, qui est le centre de l’Église.

    Un lieu secret, fermé, avec une imposante stabilité. Un lieu de souverains, de chefs de cette Église, du chef de l’Église, oui du Pape, qui réside dans ce palace, qui gouverne, qui habite ici.

    Le Vatican. Le plus petit État du monde, situé dans la ville de Rome (Italie). 0,44 km carré. 830 habitants.

    Cité de l’Église catholique. Le Vatican est reconnu en 1929 par les accords du Latran conclus entre la papauté et Mussolini.

    Le Vatican possède sa propre radio, une imprimerie, deux journaux.

    De nombreux touristes visitent les trésors artistiques que contient la basilique Saint-Pierre, remarquable ensemble de chapelles, palais, musées, bibliothèques. Dans les chambres intérieures de cet endroit, qui a toutes les apparences d’un Palais, dans un décor de résidence chargée d’histoire, qui conserve son allure de luxe, mais aussi dégage une sorte de froideur, d’irréalité.

    Cette présence de marbre, abondance de cette pierre noble et imperturbable, mais en quelque sorte rigide, sans sentiments, morte…

    Un homme d’Église se repose, plutôt, voudrait trouver le repos, mais il n’y parvient pas. Les inquiétudes dans son esprit sont trop nombreuses.

    Le poids ressenti dans son cœur est trop lourd.

    Il ne peut pas retrouver son sommeil, le sommeil de sa jeunesse, quand plein de vitalités, d’ardeur, de foi, d’espérance, allait de l’avant, se savait investi d’une mission au sein de cet univers spirituel : La Sainte-Mère Eglise.

    Joseph Ratzinger, premier pape démissionnaire de l’histoire de l’Église moderne, Benoît XVI. Fermant ses yeux et ses poings avec force, il implore :

     « Seigneur, mon Dieu, tu as été pour moi toujours un soutien, je me suis, jour après jour, senti proche de Toi. J’aurais cru que Tu étais présent pour moi, avec moi.

    Pourquoi je ne ressens plus Ta présence ? Est-ce Toi, ou c’est mon cœur.

    Oh Seigneur. Je perds mes forces… »

    Benoît XVI glisse ses mains sur son drap en soie.

    Le contact de cette matière le réconforte, mais il doit se lever.

    Il soulève, non sans peine, la couverture, qui lui paraît lourde, oppressante.

    Avec difficulté tourne son dos et fait un grand effort pour faire glisser ses jambes sur le bord du lit, qui comme d’habitude trouve trop haut, trop imposant.

    Joseph Ratzinger a annoncé qu’il se retirait du monde, pour s’installer en plein cœur du Vatican. Non, vraiment pas loin. Il ne veut pas s’éloigner de ce lieu, pour lui un refuge.

    Mais pourquoi cette incertitude, cette faiblesse ?

    Il est un homme de prière, de sérénité, d’étude, mais il doit arracher de lui cette insupportable charge qui l’accable, qui le perturbe.

    Oui, il savait que ce rôle n’était pas pour lui, mais il n’a pas pu faire changer le cours des événements. Tout s’est passé tellement en dehors de sa propre initiative.

    C’est un monde auquel il croit, sur lequel il a une entière confiance, mais c’est un monde dans lequel les rouages sont immuables et on ne peut pas aller à l’encontre de son mouvement.

    « Ai-je accepté à cause du prestige ? - pense-t-il au fond de son cœur.

    Il s’assoit dans ce fauteuil en face de la grande fenêtre de son immense chambre. Souvent, dans ses moments de vraie solitude, il prend place dans cet endroit, et reste pendant longtemps, tout en regardant le ciel, ou le coucher du soleil, le jardin bien entretenu qui se présente devant ses yeux, et il réfléchit à sa vie, au sens de celle-ci, a tout ce qui occupe ses pensées et ses actions au sein de ce rôle qu’il joue, jour après jour.

    De tout ce qu’il a appris plus profondément, au cours de son pontificat, et qui malgré les apparences, pèse sur sa conscience, perce son esprit, comme une sorte de blessure qui ne guérit pas, qui ne guérira pas, qui ne peut pas guérir.

    Elle est incurable, mortelle, et insupportable, inacceptable.

    Le jour a commencé à se lever, le soleil pointe entre les arbres du jardin et cette lumière, qui devrait faire naître dans le cœur du vieil homme une note de joie, produit au contraire un sentiment de crainte et de contradiction.

    Il faudra bien suivre le mouvement de ce lieu, le respect du convenable.

    « Je dois maintenir la dignité et l’honneur de ma responsabilité » – se dit-il.

    Le Vatican se lève aussi. Chaque service reprend sa place avec harmonie.

    Chacun sait ce qu’il doit faire. L’organisation est parfaite.

    L’image doit être donnée de lieu de sérénité et d’ordre.

    N’est-il pas le centre du catholicisme universel ?

    ***

    Le père Federico Lombardi est le porte-parole du Vatican, homme éminent et respectable dans cette enceinte. Il se lève très tôt.

    Son travail est très précis et organisé. Il prépare avec soin toute communication et s’entretient très régulièrement avec le pape. Il se déplace avec aisance dans les couloirs et corridors de ce lieu somptueux. Il croise toujours quelqu’un dont il a besoin pour accomplir ses tâches.

    Il s’est aperçu qu’il a trouvé la bonne méthode.

    Il reconnaît au tournant d’un couloir Marco Politi, un vaticaniste très spirituel avec qui il a de très bonnes relations et ils discutent souvent de leurs points de vue avec amitié et respect.

     « Bonjour, Marco, comment ça va ce matin ? Quels évènements n’est-ce pas ? » - Lui dit Federico Lombardi, lui tendant la main avec un grand sourire.

     « Bonjour, mon cher Federico » – lui répond Marco Politi en lui serrant la main et posant sa main gauche sur son épaule.

     « Le 28 Février approche à grands pas. As-tu vu le Saint-père ces derniers jours ? » - Lui demande Federico Lombardi.

    « Non je ne l’ai pas vu depuis lundi, jour de notre entretien qui été prévu. » - lui répond Marco Politi.

    « Je suis persuadé qu’il mènera une vie ascétique. - lui explique Federico Lombardi. C’est de toute façon quelqu’un de très réservé qui s’éloigne de tout contact avec le monde. »

     « Il est aussi vraiment très fatigué. - ajoute-t-il - Il a beaucoup vieilli.

    Cette charge n’était pas faite pour lui. On dirait qu’il n’est pas à l’aise, il n’est pas heureux d’être là. »

    « Le fait même que Joseph Ratzinger s’installe pendant deux mois à Castel Gandolfo prouve qu’il tient à s’éloigner pendant le conclave » – lui rétorque Marco Politi, qui est un idéaliste de gauche.

     « Tu sais, - lui répond Federico Lombardi - le pape entend se consacrer à la prière et à l’écriture et il ne va plus intervenir dans la gestion du Vatican.

    Il a dit lui-même qu’il voulait vivre désormais solitaire. »

     « En tout cas, il nous aura fait vivre une page de l’histoire de l’Église, qui est pour le moins, inhabituelle, voir rare dans la procédure papale. » - lui répond Marco Politi avec résignation.

    ***

    Le pape Benoît XVI vient de surprendre, en annonçant le 11 février 2013 qu’il laissera vacant le trône de Saint-Pierre. Et il a surpris, aussi bien le monde catholique, que le monde en général, ou d’un côté on dirait que presque rien ne nous prend au dépourvu, et d’un autre côté nous sommes quand même choqués dès que l’on entend un fait qui sort de l’ordinaire.

    Cela a été plutôt rare, parce qu’un pape décède normalement dans l’exercice de ses fonctions. D’autant plus que la dernière démission d’un pape remonte au XVe siècle.

    La loi canonique prévoit que le pape puisse renoncer à ses fonctions, même sans donner de raison. Il suffit que cette démission soit annoncée de son plein gré.

    Dans le cas de Benoît XVI on invoque une santé défaillante, et on peut se rendre compte qu’en effet il a pas mal vieilli et il à l’air fatigué.

    Les précédents papes qui ont démissionné ne sont pas nombreux.

    Il y eut Jean XVIII, qui démissionna en 1009. Son règne dura 6 ans.

    Il y eut aussi, un pape qui porta le même nom que le pape démissionnaire, Benoît, mais lui fût Benoît IX. Il était le neveu de Benoît VIII et de Jean XIX, et il est devenu pape en 1032. Son pontificat fut choquant, puisqu’il ne cacha pas qu’il était homosexuel et finalement il a été expulsé par le peuple, mais installé à nouveau par l’Empereur.

    Il démissionna pour de bon en 1044

    Un autre pape démissionnaire fut Célestin V. Il avait été élu en juillet 1294, et seulement en décembre de la même année, il démissionna, à peu près pour les mêmes raisons que Benoît XVI, c’est-à-dire pour des raisons de santé et pour revenir à une vie plus humble et retirée.

    Autre exemple de démission fut le pape Grégoire XII. Il a succédé à Innocent VII en 1406, et il était pape à Rome, (Italie), tandis qu’un certain Benoît XIII, était aussi pape, mais à Avignon (France). Grégoire XII, démissionna en 1415.

    Pie VII aussi avait préparé sa démission en 1804, parce qu’il craignait d’être mis en prison, au moment de partir pour Paris pour couronner Napoléon I. 

    Puis, Pie XII, étant pape durant la Seconde Guerre mondiale, avait prévu de démissionner au cas où il serait emprisonné par les nazis.

    Et pour finir, Jean-Paul II avait rédigé une lettre de démission, quand il voyait ses forces faiblir, mais

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