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Témoignage d’un ermite: La prière du coeur
Témoignage d’un ermite: La prière du coeur
Témoignage d’un ermite: La prière du coeur
Livre électronique165 pages44 minutes

Témoignage d’un ermite: La prière du coeur

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À propos de ce livre électronique

La richesse de chaque intervalle de prière est inépuisable, mais elle est plus palpable quand elle dure plusieurs jours, dans la solitude du silence et jouissant de la présence de Dieu. À ce moment-là, le Seigneur se révèle d'une manière claire et profonde qui imprègne peu à peu tous les aspects de notre vie. Le Frère Stéphane de Emmaus nous rapproche de l'expérience de son cheminement spirituel, à travers des dialogues, des descriptions et des souvenirs. Il tente de nous rapprocher de la rencontre mystique avec le Christ sur un chemin actuel très similaire à celui des pères du désert. C'est une invitation et aussi un guide qui nous donne des signes précis vers l'ermite intérieur.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie16 oct. 2020
ISBN9781071567555
Témoignage d’un ermite: La prière du coeur

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    Aperçu du livre

    Témoignage d’un ermite - Esteban de Emaús

    Témoignage

    D’un ermite 

    Le frère Stéphane de Emmaus

    DÉDICACES

    ––––––––

    Ce petit travail est dédié à Lorenzo,

    Frère et ami du cœur,

    Enthousiaste compagnon de vigiles.

    MERCI

    ––––––––

    À l'architecte Andrés Peralta et Sébastian, pour le soutien et l'entreprise fournis depuis de nombreuses années.

    Ce livre n'aurait pas été possible sans Sonsoles, qui a participé à la correction du manuscrit et avec son support et encouragement constants.

    Nous nous souvenons également et saluons ici tous les lecteurs du « blog Hesiquía » pour leurs questions, suggestions et aide.

    Part I : Introduction

    i.  PRÉSENTATION

    ––––––––

    Il n'est pas facile pour moi d'écrire une introduction au manuscrit à portée de main. Un ami me l'a apporté en portant le fardeau de l'attachant. Il m'a dit que cela pourrait être bref, que je ne devrais pas m'inquiéter, que je devrais être sincère.

    Ma difficulté commence par la nature du texte. Il combine des enseignements spirituels de type familier dans un contexte monastique avec des descriptions quelque peu détaillées liées à la poétique. Pour aggraver les choses, deux courtes annexes sont ajoutées à la fin qui oscillent entre l'essai phénoménologique et la réflexion philosophique.

    Mais la situation ne s'arrête pas là. Bien que certains passages nous permettent de situer ce qui est lié dans un temps précis, le sentiment que j'ai ressenti lorsque j'ai fini de lire était incertain.

    Le contenu révèle un certain processus ; tantôt l'auteur nous parle du passé, tantôt il se réfère au présent et il y a des passages dans lesquels je pense qu'il imagine, non sans compromis, un certain avenir.

    Je ne suis pas une personne qui adhère à une religion particulière. Je ne suis pas non plus impressionné par l'athéisme. Je ne me sens ni relativiste, ni consumériste, ni parmi ceux qui pratiquent un hédonisme endormi. À un moment donné, le texte me dérange, mais je le dis à l'amiable.

    J'ai été gêné par l'optimisme et j'espère que ce petit volume transparaîtra. La couche de nihilisme avec laquelle je me protège habituellement des déceptions que le monde me cause vient me secouer. Ces gens croient et croient en tout. Et il semble qu'ils le vivent et qu'ils l'aiment et qu'ils passent un meilleur moment que moi, sans aucun doute.

    C'est qu'il n'y a pas d'affectation ou de battage brut, ni d'encapsulation dans des archaïsmes qui produisent de l'aversion. Je ne peux pas nier que j'aime la combinaison d'intelligence et d'émotion avec laquelle le texte a été tissé.

    Cela me laisse avec des questions mais comme des portes ouvertes, des possibilités dans le futur. Ces gens m'intéressent.

    Cette écriture vient conforter une conclusion à laquelle je suis arrivé il y a longtemps et à partir de la simple observation du mouvement social : les religions ne disparaissent pas.

    La spiritualité ou la religiosité chez l'être humain ne régresse pas malgré l'explosion du matériel technologique envahissant et écrasant. Les religions ne sont pas non plus reléguées à un simple phénomène quantitatif de piété populaire, comme le prédisaient les analystes du milieu psychosocial au début des années 1980. Il m'est difficile d'associer l'opium des peuples à la simple profondeur qui se révèle ici.

    Cet ami de nombreuses années qui m'a apporté l'engagement incontournable de mettre quelques mots avant le texte lui-même et qui m'a donné la liberté et la confiance pour écrire ce que je voulais, dit que « Dieu n'est pas mort, ni au ciel ni ici au milieu du peuple » et que « non seulement il n'est pas mort, mais il devra parler ».

    Sa fraîcheur naïve a tendance à m'énerver, cet optimisme sans compromis qu'il appelle sa foi entre en collision avec mon rationalisme schématique. Mais je ne peux pas cacher le fait que cette caractéristique est ce que j'aime le plus chez lui. J'avoue que j'aimerais croire comme il le croit. J'aimerais ressentir comment ils sentent qu'ils ont les choses claires, et possèdent la force vitale qui vient de cette unité intérieure.

    Je vais terminer ces lignes en ne citant pas l'auteur, que je ne connais que par le texte et qui ne semble pas très intéressé à se faire connaître, mais à mon ami cordial, qui m'a fait part par courrier d'une promenade qu'il avait faite jusqu'à une montagne voisine au monastère où il était. L'expérience qu'il décrit m'est étrangère, mais comme il le dit, en le voulant, vous vous rapprochez de la vivre .

    « En parcourant le chemin, ombragé par de nombreux arbres, qui se rétrécit à mesure que je me rapproche du sommet, je respire profondément la chaleur de midi. Je pars à la recherche de la Vierge, dont on m'a dit qu'elle préside le sommet.

    Il y a des coins ombragés de tant de végétation, si pleins de vie !

    Je ne savais pas si c'était la grâce, l'effort physique ou le saint Nom qui marmonnaient continuellement, qui permettaient l'expérience.

    J'ai commencé à percevoir les rayons du soleil pénétrant le feuillage, comme tirés, très nets et clairs. Le sacré était immédiatement évident à travers un calme particulier qui a inondé mon cœur et mes membres.

    Toutes les traces de hâte étaient absentes et une joie profonde et sans attentes prenait possession de l'esprit.

    Je suis tombé sur le bout d'une vigne subtile, très verte, gracieuse et belle. Juste à ce moment, un rayon de soleil se concentra sur elle et sa beauté était centuple. Bien que je ne puisse pas le voir avec mes yeux, ce faisceau de lumière divine doit également avoir touché mon cœur, car j'ai fondu en larmes sans volonté, étonné du brouhaha qui a grandi au fur et à mesure que les larmes coulaient.

    Tu es si beau Seigneur ! Si éblouissant !

    J'ai remarqué les innombrables gestes d'amour de Dieu qui m'entouraient.

    Je regardais le vert émeraude de la dernière ligne qui cherchait à s'emmêler, je chérissais le son des feuilles croquantes qui tapissaient le sol ... Je semblais sentir le battement de la montagne qui oxygénait tout.

    O Seigneur, source de toute immensité, comme tu es grand et beau ! "

    Est-il possible que je traite les autres avec une partie de l'amour que tu as pour moi ?

    Joaquin Montero

    ii. AVANT-PROPOS

    La vie monastique dans le monde d'aujourd'hui est, peut-être comme jamais, un témoignage de confiance dans la providence de Dieu.

    Comment comprendre autrement l'acte de consacrer la vie à la prière et au travail dans un monde constamment désacralisé.

    L'éclat des éphémères éblouit par la véhémence ; Infiltrée dans

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