« QUAND LE PAPE M’A DÉSIGNÉ, J’AI BEAUCOUP HÉSITÉ »
L’archevêque de Lille a été choisi pour remplacer monseigneur Aupetit
Paris Match. Un archevêque sans cathédrale, n’est-ce pas un peu comme un lion sans crinière ?
Monseigneur Ulrich. [Il rit.] Pas tout à fait! L’évêque a quand même des lieux où réunir le peuple de Dieu: Saint-Germain-l’Auxerrois et Saint-Sulpice. Certes l’église bâtiment est très importante, mais l’Église communauté l’est encore davantage. J’ai pour l’instant perdu “ma” maison de pierre et vais devoir veiller à son programme de restauration, mais je n’ai pas perdu le peuple de Dieu.
Vous êtes à la tête d’une PME de 106 paroisses et 477 prêtres, dont le patrimoine immobilier s’élève à quelque 700 millions d’euros…
C’est le même nombre de paroisses que dans le diocèse de Lille, où le clergé séculier ne compte pas 477 prêtres mais 250. Or ma mission est d’abord une mission spirituelle d’écoute et de parole. Maintenant, je vais rencontrer le clergé parisien… Heureusement, j’ai une bonne mémoire des noms!
Quel est votre premier message aux Parisiens ?
Je viens comme prêtre et comme évêque, donc au nom du Christ. Comme un ami de tous. C’est ma première façon d’être. Les évêques n’ont pas de programme, ils
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