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Plus que vainqueur: Une exposition du livre des Romains
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Livre électronique320 pages5 heures

Plus que vainqueur: Une exposition du livre des Romains

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À propos de ce livre électronique

Ce livre est pour ceux qui aspirent à être plus que vainqueurs. Dans les pages de cette étude qui invite à la réflexion, vous trouverez un espoir précieux et la certitude que Dieu est capable de faire de grandes choses dans la vie de ceux qui se soumettent à Lui. Écrit par le Dr Bailey, ce commentaire sur l’épître aux Romains permettra aux lecteurs de découvrir les richesses de ce chef-d'œuvre de la littérature biblique. Ce livre met dans nos cœurs l'espoir et l'assurance que l’évangile du Christ peut être établi dans nos vies pour atteindre l'objectif final : Christ en nous, l'espoir de la gloire. Tout au long de ce travail, nous pourrons sentir l'amour de notre Père céleste envers Son Fils unique qui prit la forme d’un homme et choisit de s'identifier à Sa création en obéissant pleinement la volonté de Son Père, jusqu'à la mort sur la croix. Lors de notre cheminement avec le Seigneur, nous sommes encouragés à rechercher cette même ferveur que Jésus montra lors de Son ministère terrestre. Ainsi, nous contenterons le cœur de notre Père et Époux céleste. Dans l’étude de la vie du Christ, le but n’est pas simplement de comprendre Sa vie d’un point de vue historique, mais de réaliser que le but de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ, était que nous puissions avoir une vie abondante et vivre selon le modèle qu’Il définit.
LangueFrançais
Date de sortie5 févr. 2020
ISBN9781596653474
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    Aperçu du livre

    Plus que vainqueur - Dr. Brian J. Bailey

    ».

    INTRODUCTION

    1 :1 – 1 :17

    LE BUT DU MINISTÈRE

    1.) 1 :5 Amener les hommes à l’obéissance de la foi.

    2.) 1 :11 Communiquer quelque don spirituel.

    3.) 1 :13 Porter des fruits qui demeurent (cf. Jean 15 :16).

    4.) 1 :14 Prêcher avec l’attitude d’un débiteur qui s’acquitte d’une dette.

    5.) 1 :16a Prêcher sans avoir honte de l’Évangile.

    6.) 1 :16b Prêcher dans la puissance de Dieu pour amener au salut ceux qui croient.

    7.) 1 :17 Insister sur « Le juste vivra par la foi » (Habaquq 2 :4).

    À l’époque du Nouveau Testament, il était normal d’annoncer son nom au tout début d’une lettre. Contrairement à nos habitudes actuelles, chacun faisait figurer son nom en introduction et non à la fin. Telle était la coutume épistolaire au temps du Nouveau Testament.

    1 :1 – Paul se présenta toujours de la manière suivante : « Paul serviteur de Jésus-Christ ». De nos jours, le terme « serviteur » peut prêter à confusion, car un serviteur jouit de certains droits. En ce temps-là, le mot « serviteur » était synonyme d’esclave. Paul était esclave de Jésus-Christ. Pour les Romains, ceci ne posait aucun problème. En effet, du temps de l’apôtre Paul, l’empire romain comptait environ soixante millions d’esclaves. Un esclave n’avait aucun droit ? Il était la propriété de son maître qui avait sur lui droit de vie et de mort. Il pouvait lui infliger n’importe quel châtiment et l’esclave n’avait aucune possibilité de se défendre. Le maître exerçait sur son esclave un contrôle absolu.

    C’est ainsi que Paul considérait sa relation au Seigneur Jésus-Christ. Il était Son esclave et Christ avait tous les droits sur lui. Il nous faut, nous aussi, avoir ce degré de consécration au Seigneur Jésus-Christ et d’engagement à Son égard. Nous devrions Lui abandonner nos droits. Nous ne devrions plus agir de notre propre chef, prendre nos décisions indépendamment de Lui. Nous sommes appelés à Lui livrer entièrement notre vie, car Il possède toute autorité sur nous. En réalité, notre vie appartient à Christ (Apocalypse 4 :11).

    Dans la phrase suivante, Paul se déclare « appelé à être apôtre ». Il nous faut également savoir quel est notre appel ou ministère. L’apôtre indique de façon très claire qu’il connaissait le sien : il était apôtre. Il écrivit dans 2 Corinthiens 12 :12 : « Les signes distinctifs de l’apôtre ont été vus à l’œuvre au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. » Il est important que nous comprenions exactement ce qu’est notre ministère. Un apôtre fonde des églises, mais il doit aussi manifester la puissance de Dieu. Un prophète est un homme qui entend la voix de Dieu, qui a des visions et des songes. Il possède une certaine autorité lui permettant de guider la destinée de gens, d’églises et de nations. Un évangéliste est une personne dont le ministère est de gagner des âmes. Un pasteur est un berger et la préoccupation de sa vie est de prendre soin des brebis. Un enseignant est un être qui s’efforce de comprendre les mystères divins, qui est   en mesure de les expliquer de façon simple et claire. Le ministère d’un apôtre peut relever de ces quatre autres ministères. Mais, la question essentielle est celle-ci : il nous faut connaître ce qu’est notre ministère spécifique.

    Un appel se manifeste souvent à un très jeune âge ; il est, de plus évident, pour les autres. Je me rappelle la première fois où je suis venu en France, à l’âge de vingt-six ans environ. Le champ missionnaire était pour moi chose toute nouvelle et je ne parlais pas très bien le français. Je ne m’étais jamais imaginé exerçant une fonction d’enseignant, mais les pasteurs de mon entourage m’ont dit : « Enseignez-nous ». Je ne pouvais en croire mes oreilles. Aujourd’hui, il semble que toute notre structure constitue une communauté destinée à l’enseignement. Nous avons le privilège de dispenser un enseignement à des pasteurs dispersés de par le monde entier. Il semble que ce soit là la marque de notre institution. À cela s’ajoute le fait que les personnes qui nous rejoignent sont des enseignants. Pratiquement toutes les semaines, nous organisons, quelque part dans le monde, des séminaires d’enseignement.

    De toute évidence, un authentique ministère d’enseignement mène à Sion. Sion a pour thèmes    la sainteté, Christ et la nécessité de chercher le Seigneur en vue de nouvelles révélations de Ses mystères. Il nous faut savoir quel est notre ministère, même s’il est très clair pour autrui. Des gens m’ont dit : « Oh, vous, vous êtes un enseignant. » Sans doute ferez-vous la même expérience. D’autres personnes reconnaîtront aussi votre ministère. Si vous êtes appelée à être l’épouse d’un pasteur, vous constaterez que d’autres femmes viendront vers vous avec tous leurs problèmes. À mon sens, être femme de pasteur est l’un des ministères les plus difficiles qui soient au monde. Si vous êtes évangéliste, vous vous trouverez automatiquement en train de rendre témoignage et de gagner des âmes. Si vous êtes pasteur, vous serez comme une mère poule ; vous éprouverez le désir de rassembler vos semblables sous vos ailes, ce sera une chose innée en vous.

    Paul se dit encore « mis à part pour l’Évangile de Dieu ». Nous ne devons pas seulement adopter une attitude d’esclave et comprendre quelle est notre vocation particulière, notre ministère spécifique, mais aussi faire preuve de consécration. Paul était un inconditionnel, mais beaucoup ne le sont pas. Ils ont un cœur partagé entre beaucoup d’autres intérêts. « Être mis à part » est synonyme de consécration inconditionnelle à l’Évangile. Paul dut se détacher de l’enseignement qu’il avait reçu des Pharisiens. Le ministère ne peut pas s’exercer avec notre mentalité naturelle. Il nous faut opérer une séparation d’avec notre style de vie, nos schémas de pensée antérieurs, d’avec les enseignements reçus. Un coup d’œil rétrospectif sur toutes ces années passées me remet en mémoire de nombreux échecs constatés. Tant de gens ont bien commencé dans leur vie chrétienne ou dans le ministère, mais bien peu ont achevé la course. Jésus déclara : « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » D’une manière générale, les causes d’un échec relèvent des trois points évoqués dans 1 :1. Mais réitérons-les une fois de plus.

    Premier point : adopter l’attitude d’un esclave qui n’a aucun droit. Nombreux sont les individus dont l’esprit revendicateur ruine la vie : « J’ai besoin de ceci et de cela ! Il me faut de meilleures conditions. »

    Deuxième point : comprendre quel est notre ministère. Il nous faut le connaître et savoir ce à quoi le Seigneur nous a appelés. Paul ne fut pas seulement appelé à être apôtre, mais, plus spécifiquement, à propager l’Évangile là où Christ n’avait jamais été annoncé. Nous avons à savoir en quel endroit et à quelle fin particulière Dieu nous a appelés. C’est Lui qui opère ce choix, pas nous. Rappelez-vous bien ceci : entre le premier banc de l’église et la chaire, il existe un gouffre que nul ne peut franchir. C’est le Seigneur seul qui peut installer un individu dans une chaire. Il est de la plus haute importance que nous sachions quel appel le Seigneur nous a adressé. Notre récompense ne portera que sur ce seul appel et la grâce ne nous sera accordée que pour cet unique appel, nullement pour un autre. Si nous tentons d’exercer un ministère que le Seigneur ne nous a pas confié, nous n’aurons ni grâce ni onction à cet effet et nous faillirons de manière misérable.

    Troisième point : s’engager totalement envers l’appel de Dieu. Il s’agit d’ « être mis à part pour l’Évangile de Dieu ». Nous devons nous consacrer totalement à cet appel et ne pas être tiraillés par d’autres intérêts. Pour l’accomplissement de cet appel, il se peut que nous devions opérer une séparation totale d’avec la maison paternelle, comme ce fut le cas pour Abraham (Genèse 12 :1). Il est possible qu’une personne remplisse une ou deux de ces trois conditions vitales : 1. Avoir une attitude de cœur digne d’un serviteur, 2. Connaître son appel, et 3. Manifester une consécration totale à son appel. Mais pour réaliser l’appel de Dieu pour notre vie, nous devons faire l’expérience de ces trois points.

    1 :2 – Paul va désormais développer cet Évangile : « Dieu l’avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Écritures ». C’est Lui l’origine de l’Évangile. Tout ce dont Il est l’auteur résistera à l’épreuve du temps. Vérifier les origines de toutes choses est donc nécessaire afin de s’assurer que Dieu en est l’instigateur. Il arrive que des individus entreprennent des œuvres qu’Il n’a pas initiées. Le Seigneur ne peut pas les bénir ni faire qu’ils les mènent à bien.

    D’un bout à l’autre, l’Écriture a énoncé de manière très claire l’Évangile de Jésus-Christ. Dans Genèse 3 :21, c’est l’Éternel en personne qui vêtit Adam : « L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, dont il les revêtit. » Voilà le début du message évangélique. Il y eut une mort pour que nous soyons revêtus. Il fallut une effusion de sang pour qu’Adam et Ève fussent revêtus. Genèse 15 :6 comporte l’idée d’une imputation de justice par la foi. Nous retrouverons la même pensée dans Romains 4. Nous lisons dans Exode 12 :3 que le sang de l’agneau pascal permit aux croyants d’échapper à la mort et au jugement. Ésaïe 53 révèle le Seigneur Jésus-Christ comme étant l’Agneau de Dieu. Jérémie 33 :8 et Ézéchiel 11 :19, 36 :25-26 sont porteurs de la promesse d’une alliance nouvelle que Dieu inscrit sur les tablettes de chair de notre cœur.

    Rappelons-nous bien la globalité du message de l’Évangile : il ne consiste pas seulement dans notre salut ; il doit écrire sur les tablettes de notre cœur les dix commandements (les lois divines) afin que nous obéissions au Seigneur de tout notre cœur et que nous devenions Ses fils et Ses filles. Un fils et une fille hérite les caractéristiques de leurs parents. Il nous faut donc avoir celles de Dieu. Qui est Dieu ? Un Dieu saint. Nous devrions donc l’être aussi, ce qui implique que Ses lois soient gravées dans notre cœur (Jérémie 31 :33).

    1 :3 – « Il concerne son Fils... » L’Évangile a pour thème Jésus-Christ et pour but « Christ en nous ». Christ, pleinement formé en nous, constitue l’espérance de l’Évangile. Dans l’Ancien Testament, le tabernacle de Moïse fut la première demeure du Seigneur et plus tard, ce fut le temple de Salomon : là, Dieu résida dans un temple fait de pierres. Aujourd’hui, l’Évangile de Christ se situe dans Ses temples vivants. Nous sommes le temple du Saint-Esprit. Quelle idée vous vient à l’esprit quand vous pensez à un temple ? C’est un lieu saint, sanctifié, mis à part et destiné au service de Dieu. Que devrait donc être notre corps ? Mis à part pour le service de Dieu, sanctifié et rempli de Sa présence. Un temple ou tabernacle n’avait pas pour seule fonction d’avoir simplement quatre murs et d’être « consacré à Dieu ». Non, il faut que ces quatre murs soient la demeure du Seigneur, qu’ils soient remplis de Sa présence et de Sa gloire.

    « Il concerne son Fils, né de la descendance de David selon la chair. » Ce texte dévoile la double nature de Jésus. Dans Son humanité, Il descendait de la postérité de David. En d’autres termes, Jésus reçut Son corps physique de la lignée de David. Ce corps fut façonné de la substance de Marie, elle-même descendante de David. Mais par Son esprit, Il était de nature divine et éternelle. Le miracle de l’incarnation fit Jésus homme et Dieu à la fois.

    Il est un autre point que j’aimerais souligner ici. Sous la dispensation de la Loi, David eut une révélation de l’Évangile de Christ. C’est ce qu’indique de façon très claire le Psaume 40 :7-9 : « Tu n’as désiré ni sacrifice ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles ; tu n’as demandé ni holocauste si sacrifice pour le péché. Alors je dis : Voici je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu ! et ta loi est au fond de mon cœur. » David eut une révélation de l’Évangile qui ne consiste ni en rituels extérieurs ni en sacrifices ; c’est un sacrifice vivant, à savoir l’inscription des lois de Dieu dans notre cœur. C’est avoir un cœur tendre, attentif et obéissant au Seigneur.

    1 :4 – « Et déclaré Fils de Dieu avec puissance ». Christ ne fut pas seulement Fils de l’homme, de la lignée de David, mais aussi Fils de Dieu, confirmé par Sa résurrection d’entre les morts. Jésus- Christ fut déclaré Fils de Dieu « selon l’Esprit de sainteté ». Cette courte expression « Esprit de sainteté » ne figure nulle part ailleurs dans l’Écriture. Nous ne devrions pas en tirer une doctrine. Il s’agit tout simplement du Saint-Esprit. Elle veut souligner le fait que Christ est mis à part, qu’Il est différent, séparé du péché, uni à Dieu qui seul est saint. Comment est-Il déclaré Fils de Dieu ? Il  nous est dit « par Sa résurrection d’entre les morts ».

    Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul s’étendit largement sur l’importance de la résurrection, évoquant dans 1 Corinthiens 15 :12 un problème qui agitait l’Église du Nouveau Testament : « Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité d’entre les morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? » Pour certains, il n’y avait pas de résurrection, comme pour les Sadducéens qui ne croyaient pas en la résurrection. Or, l’une des vérités fondamentales de la foi chrétienne est précisément la résurrection de Christ. « S’il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité le Christ, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés » (1 Corinthiens 15 :13-17).

    Il est de la plus haute importance que la résurrection de Christ soit le thème central de l’Évangile. C’est ce qui fait du christianisme une religion à part de toutes les autres. Aucune autre ne peut prétendre que son fondateur ait été ressuscité et c’est ce qui nous confère une telle confiance. Un peu plus loin dans le livre des Romains, Paul développe plus largement cette vérité de la résurrection de Jésus-Christ.

    1 :5 – « C’est par lui que nous avons reçu la grâce et l’apostolat pour amener, en son nom, à l’obéissance de la foi toutes les nations. » C’est par Christ que nous recevons grâce et apostolat ou tout autre ministère. Grâce et ministère vont de pair. Dans Éphésiens 4 :7, nous lisons sous la plume de Paul : « Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » La grâce ou capacité divine nous sont accordées selon notre ministère afin de nous permettre d’exercer ce ministère. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons sortir du cadre de notre ministère. Celui-ci n’est efficace que par la capacité (ou le manteau) que nous attribue le Seigneur. Voilà pourquoi il est impératif que nous sachions quel est notre ministère.

    Nous avons encore à savoir la tâche particulière que nous devrions accomplir, car l’onction et la grâce de Dieu sont les corollaires de l’appel et nous permettent de le réaliser. Quel est donc le but du ministère ? « Amener, en son nom, à l’obéissance de la foi toutes les nations. »

    Il n’existe qu’un seul Évangile qui est le même pour tous. Il n’existe qu’une seule Église et les lois divines sont identiques pour toutes les nations. Il n’existe pas une norme pour un pays et une autre pour un autre. Paul délivra à chaque nation le même message (1 Corinthiens 4 :17 ; Exode 12 :49). Il nous faut en conséquence faire la différence entre des coutumes acceptables et une culture contraire aux lois divines. Dans certains pays, la coutume permet la polygamie. Ce n’est pas un style de vie acceptable pour un chrétien, car il viole la loi morale de Dieu.

    Quand le Seigneur Jésus-Christ enseigna à Ses disciples comment prier, Il leur enjoignit de dire : « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Nous savons qu’au ciel, la volonté de Dieu s’accomplit. Sur terre, Il désire qu’elle se réalise dans notre vie personnelle. L’idée d’ « amener, en son nom, à l’obéissance de la foi toutes les nations » est celle-ci : Le Seigneur désire que l’Évangile soit prêché à toutes les nations et que chacune parvienne à l’obéissance de l’Évangile. On a tendance à penser que l’Évangile de Jésus-Christ est associé uniquement au monde occidental, alors qu’en réalité, à ses débuts, ce fut en Orient : en Turquie, en Galatie, en Grèce et à Rome, qu’il exerça le plus grand impact.

    1 :6 – « Parmi lesquelles vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ». Ceux qui sont appelés de Dieu à être les élus sont connus de Lui dès avant la fondation du monde. Il nous faut cependant établir une différence entre le fait d’être appelés, choisis et fidèles (Matthieu 20 :16 ; Apocalypse 17 :14 ; Jean 15 :16 ; Éphésiens 1 :4). Beaucoup sont appelés à une relation et à un ministère, mais pour être choisis, nous devons remplir les conditions requises, puis persévérer dans la fidélité.

    1 :7 – « à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints ». L’original grec ne dit pas « appelés à être saints », il laisse entendre que nous sommes « appelés saints ». Il s’agit là d’une vérité très importante. Le terme grec hagios signifie saint. Nous sommes appelés « saints », réalité qui devient instantanée au moment de notre nouvelle naissance, mais qui est également progressive. Il nous faut comprendre la Parole de Dieu sur ce point.

    Lévitique 27 :28 nous aide à appréhender ce qu’entend ici l’apôtre Paul : « Tout ce qu’un homme vouera à l’interdit pour l’Éternel, dans ce qui lui appartient, ne pourra ni se vendre, ni se racheter, que ce soit un être humain, du bétail, ou un champ de sa propriété ; tout ce qui sera voué à l’interdit sera entièrement consacré à l’Éternel. »

    Nous devons comprendre la signification de la sainteté, car elle vaut pour tant d’autres aspects des dons et grâces de Dieu. La sainteté est à la fois instantanée et progressive. L’idée de Lévitique 27 :28 est celle-ci : quand un Israélite voulait exprimer à Dieu sa joie, son respect et sa reconnaissance, il pouvait le faire en Lui offrant un présent.

    Peut-être Lui apportait-il un vase pour Lui manifester sa gratitude. Il le présentait au sacrificateur et dès que ce dernier l’acceptait, le vase devenait saint, et ce, parce que le sacrificateur le recevait pour Dieu. Le vase devenait ainsi la propriété de Dieu. En conséquence, tout ce qui appartient au Seigneur devient automatiquement saint. Le vase ne change en aucune manière, il ne reçoit pas d’auréole soudaine et ne se pare pas brusquement d’or. Non, il s’agit toujours du même vase, mais il change en ce sens qu’il appartient à Dieu. Il devient donc saint.

    De la même manière, lorsque nous donnons notre vie à Christ, nous devenons automatiquement saints parce que nous appartenons au Seigneur. Bien évidemment, il faut une intervention de Sa sainteté pour que nous soyons transformés. Nous reviendrons en détails sur cette pensée, plus loin dans notre étude.

    La totalité du livre des Romains s’articule autour de la compréhension de notre position en Christ et de la façon dont Dieu nous considère. Dès que nous acceptons Jésus comme Sauveur personnel, nous devenons saints. C’est ce qui fait de nous la propriété de Dieu et Christ demeure en nous. Voilà pourquoi nous sommes appelés saints au moment de la conversion. Mais il nous faut aussi manifester cette sainteté. Une grande partie de la doctrine de l’épître des Romains porte sur la compréhension de cette vérité.

    Paul poursuit au verset 7 : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » Il s’agit là d’une salutation courante à l’époque du Nouveau Testament. Elle revenait à dire : « Que Dieu vous accorde capacité et force pour supporter toutes vos adversités. » Paul s’adresse « à tous ceux, à Rome… » L’église de Rome fut une église de martyrs. D’une manière générale, l’Église primitive eut à subir de grandes tribulations, et si cette église connut un tel sort, nous pouvons être certains que l’Église des derniers temps connaîtra le même genre d’épreuves. En fait, nous n’avons pas besoin de penser si loin, car beaucoup parmi nous subissent déjà quelque forme de tribulation ou de pression. Une femme de Dieu posa un jour cette question : « Connaissez-vous quelqu’un qui ne traverse pas maintenant quelque épreuve ? » Je réfléchis un instant : toutes les personnes que je connaissais vivaient une période de grandes difficultés dans leur vie. Nous avons donc besoin de la grâce pour pouvoir triompher.

    Peu importe le genre d’épreuve que vous vivez. Il existe une mesure de grâce à la hauteur de votre situation. C’est à partir des épîtres de Pierre que le Seigneur révéla cette vérité à mon épouse. L’apôtre évoqua de multiples tentations, mais en parallèle une grâce multiple (1 Pierre 1 :6, 4 :10). Le terme « multiple » parle d’une variété de nuances ou couleurs. Le Seigneur dit à mon épouse : « Pour toutes les différentes variétés d’épreuves, j’ai la couleur de grâce qui leur correspond exactement et ainsi, tu pourras triompher dans toutes les tribulations. » Vivons donc dans l’attente de l’exacte nuance de grâce correspondant à notre épreuve particulière, car nous sommes appelés à un triomphe total.

    L’étude de l’épître aux Romains nous permettra de découvrir la solution prévue par Dieu pour que nous devenions « plus que vainqueurs ». Il a voulu que nous soyons victorieux dans chaque épreuve. Ainsi, nous ne devons pas baisser les bras, car nous sommes appelés à triompher de nos circonstances. David s’écria : « Domine au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110 :2). Comment triompher ? Non par notre propre force, mais par la grâce du Seigneur qui nous en rend capables.« Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus- Christ ! » (1 :7).

    La grâce n’est pas seulement nécessaire à la victoire, elle l’est également à la paix. C’est ce qu’explicite l’apôtre Paul dans Romains 16 :20 : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. » La paix nous permet de ne pas être ébranlés en pensées, en paroles, de ne pas céder aux peurs. Et le Dieu de paix nous sanctifie totalement, esprit, âme et corps (voir 1 Thessaloniciens 5: 23). Il rend possible notre victoire sur Satan et c’est cette paix qui sanctifie notre être tout entier.

    1 :8 – « Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous. » Voici une vérité très importante, surtout pour les pasteurs et les membres d’église. Rendre grâces à Dieu pour tous les croyants est une grâce et la marque d’un christianisme mature. Un pasteur se devrait de remercier le Seigneur pour tous les membres de sa paroisse, car ils sont Son choix. Pour apprécier la contribution de chaque croyant en particulier au développement et à l’efficacité du Corps de Christ, comparez à ce propos Philippiens 1 :3, Colossiens 1 :3 et 1 Thessaloniciens 1 :2. La gratitude est une vertu qui mérite d’être tenue en grande estime et cultivée. Il nous faut connaître une victoire personnelle quant à chaque individu formant l’ensemble de la communauté (Philippiens 1 :3).

    Il y

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