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Jeux de construction 2: Le vivier
Jeux de construction 2: Le vivier
Jeux de construction 2: Le vivier
Livre électronique66 pages48 minutes

Jeux de construction 2: Le vivier

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À propos de ce livre électronique

Open Partners propose ici ses deuxièmes Jeux de construction : jeux de réflexion, sur les questions cruciales et profondément contemporaines de l'Habitat junior (esthétiques, sociales et même philosophiques); jeux d'invention pour, qui sait, parvenir à écrire quelques règles du jeu, afin d'accompagner judicieusement les mutations de notre temps.

Avec Le vivier, nous proposons un pari sur la jeunesse.

Gageons que beaucoup d'autres s'en inspireront.
LangueFrançais
Date de sortie15 juin 2020
ISBN9782322264506
Jeux de construction 2: Le vivier
Auteur

Open Partners

Open Partners est une société d'investissement indépendante, structure de tête d'un groupe de sociétés dans l'immobilier, l'investissement, la création et le développement d'entreprises dans des secteurs où l'immobilier est un secteur stratégique.

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    Aperçu du livre

    Jeux de construction 2 - Open Partners

    Table des matières

    Avant-propos

    PENSER LE VIVIER

    Retour sur la notion de parties communes

    Fun à l’espace de convivialité

    Le génie du lieu

    Les initiatives du Vivier 1

    Les initiatives du Vivier 2

    JOURNAL DE BORD

    Angers, La tour TIP, le guetteur

    Le Mans, programme Pasteur

    Paris, Villa d’Italie

    Miscellanées

    « La ville dense »

    Article du « Moniteur » juillet 2019

    Entretien croisé

    Avant-propos

    Tout repenser.

    C’est notre époque qui porte cette exigence. Repenser non seulement la méthode, mais les fondements de notre activité. Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons, à quelle fin l’assignons-nous? Comment tenons-nous compte, pour ce faire, de notre passé, c’est-à-dire, non seulement de notre patrimoine et de notre culture, mais même de notre civilisation, et du sens qu’elle donne aux choses ? Comment envisageons-nous, de l’autre côté, notre futur ?

    Sans aucun doute, l’idée de progrès, d’évolution naturelle de la société sur une bonne pente, a été radicalement remise en cause par notre époque. Cela fait longtemps que les germes du soupçon travaillaient les consciences, mais cette fois, l’inquiétude s’est généralisée.

    Surtout, on ne charge plus les mêmes personnes du traitement de ces questions. D’une part, le modèle « problème/solution » qui a été, dans les sphères du pouvoir, le modèle dominant, semble obsolète, parce que le problème est beaucoup trop vaste, beaucoup trop généralisé pour se donner une « solution », et d’autre part, les « experts », conçus dans une orbite qui va des sciences humaines aux sciences politiques, sont aujourd’hui, pour de bonnes et de mauvaises raisons, moins écoutés, moins crédibles.

    Il apparaît donc que notre époque est celle d’une vaste interrogation qui est en passe de devenir une responsabilité collective. Les soubresauts politiques de plus en plus répétés que nous observons en sont un signe. Responsabilité collective qui n’est plus celle des seuls intellectuels.

    L’initiative que nous prenons est à la fois ambitieuse et modeste. Modeste, parce qu’elle ne se prévaut pas de l’autorité de l’expert, pas plus qu’elle ne prétend apporter l’impossible solution. Mais ambitieuse parce qu’au lieu de se détourner avec inquiétude de la question, elle veut la creuser et l’assumer et, dans le domaine qui est le nôtre, dans notre relation quotidienne avec la réalité, elle consiste à intégrer une réflexion et des enjeux dans l’exercice de notre travail.

    Le manque d’âme, ce ne sont pas les Big data que vont le compenser.

    Notre métier, c’est la promotion immobilière dans le logement des jeunes.

    Parce que nous avons mesuré la profonde mutation des pratiques et des besoins de notre temps, nous avons commencé par le renommer, en habitat junior. Ce n’est pas un effet de communication, pour nous. Il faut commencer par le langage, comme toujours avec les hommes, non pour faire « joli », mais parce qu’un nouveau nom force à penser autrement et, ici, plus loin.

    En effet, crise du logement et transformation des pratiques obligent, ce ne sont plus les seuls étudiants, mais aussi les jeunes actifs qui doivent recourir à ce mode de vie.

    Or le logement étudiant avait un défaut majeur : sa précarité, son caractère de « parcage », dans des « cellules », qui donnaient à la vie vécue dans la résidence la valeur d’une épreuve, avec tout ce que cela pouvait générer d’ailleurs d’expériences positives. Mais il fallait aller plus loin dans la réflexion, du fait justement du changement de modèle.

    Mieux penser la vie des jeunes adultes dans nos résidences. Et, autre problème, moins visible spontanément, mais cuisant pour nous : comment faire pour graver dans le marbre, quand on est promoteur, nos apports ? Trop souvent, on nous regarde comme des fournisseurs, qui n’ont en somme que des boîtes vides à livrer à des gestionnaires qui les remplissent d’habitants. Et si on nous regarde ainsi, il y a de fortes chances pour que nous nous pliions à ce regard.

    Or, pour nous, promoteur (même si nous nous retrouvons mieux dans le beau et ancien nom d’entrepreneur, dont Haussmann se désignait lui-même) n’a de sens qu’en son étymologie ; nous voulons effectivement promouvoir et en l’occurrence, promouvoir un vrai art de

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