Le pouvoir de nommer: Un retour à la nature essentielle de votre âme

Par Melanie DewBerry

Qui êtes-vous en réalité? Voilà la question centrale. La question que vous vous posez peut-être depuis toutes ces années. Qui êtes-vous en dehors de votre titre, votre sexe, votre talent, votre poids, votre revenu ou votre personnalité? Si vous retirez tous vos raffinements, toutes ces fioritures que vous avez ajoutées à votre personnage, que reste-t-il? Si vous vous extirpez de toutes les identités imposées par les autres, si vous renoncez à tous les moyens par lesquels vous arrondissez vos angles pour faire partie du groupe et vous sentir en sécurité, qui êtes-vous?

• Langue: Français
• Éditeur: Éditions AdA
• Date de sortie: 20 juil. 2018
• ISBN: 9782897864965

Aperçu du livre

INTRODUCTION

Ce livre n’est pas pour les âmes sensibles. Il est destiné aux femmes et aux hommes qui sont prêts à se rappeler qui ils sont, à ceux qui en ont assez d’essayer d’être tout pour tout le monde, assez de vivre en fonction des évènements du passé, assez de ne pas être exactement qui ils sont. Les femmes se font constamment dire que leur valeur tient à leur beauté ou à combien elles peuvent donner aux autres. Les hommes se font dire de minimiser l’importance de leur spiritualité et que les émotions sont taboues. Même en sachant que ce n’est pas vrai, vous pouvez facilement vous laisser égarer par ces propos. Vous n’avez pas été conçu pour vous conformer ni pour limiter votre immense nature indomptée à un petit carcan existentiel.

À l’étude de ces chapitres, vous découvrirez comment l’on vous a demandé de vous cacher de l’identité de votre âme. Alors, vous vous la réapproprierez farouchement. Vous réduirez en cendres ces versions imposées de vous-même qui vous ont tenu éloigné de votre savoir incontestable. Vous prendrez position en faveur de votre autorité. Vous découvrirez votre nom et vous incarnerez la bénédiction divine que vous avez toujours été.

Le travail demandé est exigeant et confrontant, mais il est par ailleurs libérateur. C’est le chemin du brave spirituel. Ce n’est pas la voie du guerrier où il faut combattre pour progresser. C’est l’aventure qui vous ramène à la maison, à vous-même.

Faites de votre mieux. Vous le saurez si vous vous êtes investi corps et âme ou si vous avez pris des raccourcis. Vous devrez renoncer à vos modes d’apprentissage pour accueillir ce travail. Mais ne vous en faites pas : vous êtes à la hauteur du défi. Vous constaterez que vous avez plus d’imagination créatrice que vous ne le saviez. C’est là le cadeau de la liberté. Ce travail mettra votre peur au défi et sera le champion de votre âme.

Les applications

Chaque chapitre vous entraîne dans un processus de redécouverte. Chaque chapitre comporte aussi une application à la fin. Ces applications ne sont pas destinées à l’esprit linéaire ; elles sont destinées à votre âme. Prenez votre temps, mais ne temporisez pas. Je l’admets : il y a du travail à faire, alors faites le travail. Vous n’avez pas à le traiter, à l’intellectualiser ni même à le comprendre. Vous avez juste besoin de vouloir être complet.

Elles sont appelées « applications » (plutôt qu’« exercices ») parce que nous sommes toujours en train de nous appliquer à devenir. Ce ne sont pas de simples exercices ; ce sont des moyens pour délimiter vos contours dans tout ce que vous êtes et tout ce que vous deviendrez. Voilà la pratique de qui avance en portant son nom. « Qui-est-nommé » vit en fonction de l’alignement divin. C’est celui qui ne soumet plus à aucune négociation ni à aucun compromis les aspects de son être pour cadrer ou être aimé. Qui-est-nommé vit d’amour, d’amour-propre et d’amour altruiste, et l’amour ne négocie jamais. Chaque jour, nous nous appliquons de nouveau à vivre en portant notre nom. Quand vous vous présenterez à ces pratiques, vous devrez peut-être vérifier si c’est vraiment VOUS qui les faites. Vous jugerez peut-être utile de passer cinq minutes à respirer pour entrer petit à petit dans un état méditatif avant de commencer. Je vous encourage à faire chaque application en une seule séance. Il vaut la peine de redire que vous devez vous méfier de l’idée de mettre le travail de côté pour y revenir un peu plus tard. C’est une mentalité négative qui essaie de retarder votre prise de conscience.

Je vous encourage à vous procurer un journal pour y noter vos idées. Il vous sera utile pour faire le compte de tout ce dont vous vous êtes défait et de tout ce que vous avez découvert en vous quand viendra le temps d’être nommé.

Faites bon voyage

Ce processus est le voyage menant à l’identité de votre âme. C’est à vous de décider jusqu’où vous irez et ce que vous vivrez comme expérience. Vous pouvez décider dès à présent d’être pleinement qui vous êtes. Vous pouvez décider dès à présent de vous abandonner à la vérité réelle que votre âme et votre esprit ont pour vous et de la laisser dominer complètement. Vous pouvez décider dès à présent de ne plus remettre votre accomplissement à plus tard. Vous pouvez décider dès à présent de réserver une heure précise, plusieurs fois par semaine, pour vous rencontrer dans ces pages. Vous pouvez décider dès à présent de vous réserver du temps et de vous exercer à dire non à ce qui veut faire obstacle à l’une des tâches les plus importantes que vous n’ayez jamais accomplies. Vous pouvez décider dès à présent de vous désirer pleinement, de respecter votre divin désir d’atteindre à l’harmonie qui vous attend. Vous pouvez décider dès à présent que la paix est votre droit de naissance. Vous pouvez décider dès à présent d’admettre à quel point vous avez eu soif de cette reconnaissance et vous offrir l’eau de la vie. Tout ce qui est bon commence par une décision consciente.

Vous vous rapprochez de votre nom en parcourant les chapitres. Vous serez libéré du besoin de vous rebeller contre les étiquettes qui vous sont imposées (c’est-à-dire être nommé par les autres) ou de renoncer en acceptant la défaite et en essayant de correspondre à ces étiquettes. Vous verrez dans les faits que vivre en portant votre nom vous place à la barre de l’authenticité. Les vieux comportements que vous n’avez pas été capable d’éradiquer — les nombreux moyens par lesquels vous avez mis votre identité véritable en péril pour être apprécié et accepté, votre absence de limites clairement définies, votre besoin de dominer ou de vous faire dire quoi penser, ou bien de faire en sorte de ne jamais être aux commandes —, tout cela passera. Vous n’êtes pas né pour dépenser votre énergie à rogner la nature expansive de votre âme pour qu’elle corresponde à une petite étiquette réductrice. Tandis que vous cherchez votre nom, tout ce que vous êtes — votre part d’ombre dangereuse, votre beauté, votre génie — s’amalgame pour vous ramener à votre foyer d’origine, à l’amour et à votre âme. Quel que soit votre nom, soyez assuré que vous êtes arrivé complet en ce monde, avec le courage et la force d’aimer et d’être aimé. Vous êtes quelqu’un qui prend des risques, fin prêt pour votre destinée spirituelle en évolution constante. Qui que vous soyez, quel que soit votre nom, vous êtes né pour vivre en harmonie avec votre âme ; cela vous apportera toute la paix que vous avez toujours voulue et tout ce dont le monde a toujours eu besoin.

Au fil de l’étude des chapitres de ce livre, votre nom vous invite à poursuivre sans compromis ni remise en question. Lorsque vous et votre nom serez réunis, vous vous sentirez libéré, aimé et aligné sur votre Soi le plus haut. Soyez honnête dans vos paroles et vos écrits. Dites ce que vous savez vrai sans dégager votre responsabilité. Dites la vérité. Elle vous apaisera et vous apportera la paix. Personne ne pensera que vous êtes arrogant ou que vous dépassez les bornes —, personne d’important, en vérité. Prenez des risques. Le voulez-vous, ce nouveau départ ? Si oui, ce travail remettra en question tout ce qui est important pour votre ego. Vous aurez à prendre des risques. Vous regarderez des mensonges en face. Ce n’est pas toujours facile ; beaucoup ne vont pas jusque-là. Bien des gens veulent « se faire arranger ». Ils veulent que quelqu’un les répare, comme si c’était possible de laisser l’astrologue, l’accompagnateur personnel, le thérapeute le faire du dehors. Vous êtes le seul à pouvoir vous offrir ce que vous désirez. Autrement, comment connaîtrez-vous la profondeur de votre âme, l’importance de votre engagement, la vastitude de votre beauté, si vous n’en faites pas l’expérience ? Vous n’êtes la victime de personne. Remplissez ces pages en restant présent à vous-même. Ne fuyez pas mentalement, physiquement ni spirituellement, même si vous pourriez en avoir envie. Engagez-vous à rester. Restez. Restez comme vous ne l’avez jamais fait avant. Si vous deviez vous sentir fatigué et avoir envie d’arrêter, sachez que c’est la première destination où vous emmènera votre ego. Mentalement, cela sonnera comme : C’est barbant ; je sais déjà tout ça ; j’y reviendrai plus tard ; je ne suis pas certain que ce soit pertinent ; je veux juste le nom — je veux sauter cette partie. C’est trop confrontant. L’ego est assez rusé pour vous faire croire que ce sont vos pensées à vous. Ne vous rendormez pas, restez. Restez éveillé et poursuivez. L’aventure a débuté.

Écoutez votre être intérieur, car il attend pour partager votre sagesse avec vous. Écoutez-le bien et notez ses propos par écrit. Écoutez ce que vous entendez et revenez souvent à ce que vous avez capté. Ne vous fiez pas à votre intellect pour se remémorer ces profondes perles de sagesse. Votre intellect fait face à une vie entière de mensonges et d’absence. Verbalisez ce que vous entendez et ce que vous osez. Grâce à cette expression à voix haute, votre tympan pourra littéralement faire résonner les mots dans votre psyché. Prenez soin de vous avec compassion. Comme changer est exigeant, reposez-vous bien. Mangez bien. Riez souvent et ne partagez le travail que vous faites qu’avec ceux qui sont capables d’accueillir avec amour et tendresse votre précieuse nature en évolution. C’est l’une de vos premières applications. En termes de prise de conscience, ne donnez jamais l’équivalent d’un café crème à quelqu’un qui n’a qu’une tasse à espresso. Prenez soin de votre esprit. Aller dans la nature est un moyen de le faire. Même en hiver, vous pouvez trouver un moyen d’aller dans la nature. Vous pouvez toujours avoir une conférence au sommet avec le Peuple des Étoiles. (Peuple des Étoiles est une expression amérindienne que nous employons pour parler des étoiles.)

Quand vous incarnez votre nom, vous incarnez l’amour et la paix qui ont toujours été avec vous.

Prêt ou pas

Ici, dans le domaine du nom, votre combat devient total. Vous êtes sur le point de commencer à rendre hommage à qui vous êtes. Nous, vos semblables en ce monde, nous sommes prêts pour qui vous êtes… ou pas. Vous êtes peut-être prêt à faire ce qui vous est demandé pour découvrir votre nom… ou pas. Prêt est un de ces mots que nous employons pour dire : « Si ma peur disparaît et me donne le feu vert, j’irai de l’avant. » L’idée d’être prêt empêche la plupart des gens de passer à l’étape suivante de leur vie. La peur devient leur nœud. Quand un aîné vient à nous pour nous dire de participer à une cérémonie, il le fait parce qu’il voit que nous en avons besoin — autrement dit, parce que nous sommes prêts. Il ne nous demande jamais si nous sommes prêts. Nous acceptons la vision qu’il a pour nous et nous commençons nos préparatifs. Asseyez-vous en compagnie de votre âme et écoutez. Elle vous invite à aller de l’avant. Pour avoir un nom, il faut de la bonne volonté. Soyez prêt à voir votre volonté dépasser votre peur. Il vous sera demandé de vous défaire de toutes les formes de protection que vous avez employées pour vous cacher de vous-même. Vous oblitérerez les moyens par lesquels votre nature magnifique a été mise en veilleuse. Vous ne pouvez pas vous forger un chemin vers votre essence par la compréhension ou l’intellectualisation. Vous ne pouvez pas préparer la vie de telle sorte que vous saurez ce qui adviendra et comment. Vous pouvez seulement être disposé à lui dire oui. Montrez-vous prêt à l’accueillir encore et encore. La vérité de votre nature — votre nom — n’attend pas que vous soyez prêt. Vos désirs représentent la seule invitation dont vous ayez besoin. Si vous lisez ce livre, c’est qu’une partie de vous veut que vous soyez totalement prêt et bien disposé. La question que je vous pose n’est pas : « Êtes-vous prêt ? », mais : « Voulez-vous ? ». Voulez-vous l’agilité émotionnelle et spirituelle ? Le temps n’est-il pas venu de vivre de liberté sans doute ni conformité ? Retirez votre masque. Vous êtes en sécurité. C’est sans danger pour vous de vivre votre vie. Ces chapitres proposent un chemin qui mène non seulement à votre nom archétypique, mais aussi à une façon d’évoluer dans le monde tout en étant en harmonie avec celui-ci.

Retirez tout

Être nommé est un cheminement. Mes aînés sur la Route rouge (la spiritualité amérindienne) disent que « ce n’est pas toujours facile, mais c’est bon ». Votre cheminement ne sera peut-être pas toujours facile à toutes les étapes, mais il vous apportera toujours un sol plus riche et un enracinement plus profond. Sur un certain plan, nous savons tous qui nous sommes, mais nous sommes pourtant passés maîtres dans l’art de nous déguiser comme l’exigent les autres. C’était la mise en œuvre de notre plan de survie. Il est maintenant temps de sortir de votre personnalité casematée.

Il est temps de regarder les masques derrière lesquels vous vous êtes peut-être caché. Il est temps de regarder quels trésors vous avez niés ou dissimulés, ou pour lesquels vous avez dû lutter pour que nous puissions les voir. Vous trouverez peut-être certains indices dans votre part de ténèbres, votre ombre. Nous ne nous approchons pas assez de l’ombre. Le mot lui-même, ombre, incite à l’évitement. Mais nous déverrouillerons le placard de l’ombre plus tard.

Le nom par lequel vous vous définissez, consciemment ou inconsciemment, déterminera vos expériences de vie. Ne pas admettre qui vous êtes raconte aussi une histoire, quoique inconsciente. C’est vous qui possédez le pouvoir d’admettre qui vous êtes, comme le pouvoir de le nier, d’ailleurs. Voilà ce que c’est que d’avoir le choix. Refusez d’aller vers l’identité de votre âme et vous resterez enlisé. C’est un état de souffrance absolue. Or la souffrance n’est pas au programme. Si vous êtes enlisé, ce travail vous aidera à vous en sortir.

Oui, il faut du courage pour dire la vérité. Le courage ne vient pas facilement, mais il fera de vous quelqu’un de riche en esprit. N’est-ce pas une forme de richesse magnifique ? savoir que vous vous êtes donné à tout corps et âme et que vous avez absolument tout misé ? Le courage demande des efforts. Il vous sera demandé encore et encore de vous appliquer à être conscient. La vie est une série d’applications qui façonnent votre évolution certaine. Vous évoluerez. Vous aurez accès à une plus large part de votre beauté intérieure et cela changera tout. Si le serpent refuse de muer, il meurt. On ne croît pas sans déchirer de vieilles peaux. Votre premier pas consistera à muer pour mettre le doigt sur tous les moyens par lesquels vous avez protégé votre vérité. Vous n’avez pas besoin du sentiment de protection trompeur du passé. La vérité n’a pas besoin de protection. Elle a besoin de votre voix. Laissez votre sagesse décaper tout ce qui vous sépare de votre nom. Admettez que vous voulez la liberté et sortez l’incarner.

Vous déciderez peut-être de faire ce travail avec d’autres âmes qui pensent comme vous. Je recommande chaudement le travail en groupe. Réunissez-vous pour vous soutenir mutuellement, mais faites votre propre travail et ne vous laissez pas trop influencer par les intuitions des autres. Partagez ce que vous êtes à l’aise de partager et taisez ce que vous n’êtes pas prêt à exprimer ou à voir commenter par les autres. Avec de l’amour et de la créativité, le travail en groupe peut rendre possible ce qui est difficile à faire. Nous sommes trop souvent seuls sur la voie spirituelle. Formez un cercle ! Réunissez-vous autour du feu du cœur à entretenir. Dans ma communauté amérindienne, beaucoup de cérémonies sont célébrées en groupe, car le travail est épuisant étant donné que nous creusons profondément pour toucher l’âme et échapper au piège de l’ego. Ensemble, nous sommes là pour nous épauler mutuellement. Nous n’échangerons peut-être même pas un mot, mais notre présence physique et spirituelle nous inspire de continuer à participer à la cérémonie. Il y a quelque chose de magnifique dans un groupe d’êtres qui cheminent ensemble dans une voie spirituelle. On peut se voir plus clairement quand on voit les autres progresser de leur côté.

Peu importe comment vous faites ce travail, pour entendre et avoir votre nom, vous devrez être honnête avec vous-même et admettre qu’au fond, vous avez toujours eu au moins une petite idée de votre essence, mais que vous avez joué à cache-cache avec votre âme. Vous cachez la vérité de qui vous êtes et vous la recherchez quand il est sans danger de l’incarner dans le monde. Vous n’êtes pas le seul ; tout le monde joue le même jeu. Chaque chapitre est donc conçu pour vous faire entrer de plus en plus profondément en vous. D’abord, vous commencerez par mettre le doigt sur les obstacles qui vous empêchent d’entendre votre beauté. Une fois que vous aurez dégagé certains de ces obstacles, vous travaillerez à vous réapproprier votre nature, à admettre votre beauté et à l’afficher fièrement. Il vous sera demandé de ne plus négocier avec votre esprit et de rester dans l’amour. L’acte de nommer est un processus qui consiste à déconstruire d’abord et à chercher en soi ensuite.

Les origines du nom de l’âme : la Route rouge

Le travail que j’ai fait en nommant mes clients vient du cheminement que j’ai parcouru sur la Route rouge. La Route rouge est la voie spirituelle amérindienne. Bien que je sois de descendance cherokee et choctaw, les enseignements de mes aînés viennent du peuple lakota. Mon chef, Joe Chasing His Horse, s’est fait demander d’apporter les cérémonies sacrées des Lakotas au peuple diné (navajo) de la réserve de Big Mountain, en Arizona, pour l’aider à conserver ses forces lorsque ses terres ont été dépouillées par l’industrie minière du charbon. C’est sur cette montagne, il y a plus de 25 ans, que j’ai entrepris de cheminer dans cette voie. On m’enseigne à honorer la sagesse de la Terre, à être ouverte au changement, comme la Terre à chaque saison, à respecter et à prendre humblement soin de tout ce qui vit en me rappelant sa nature sacrée et à honorer ma propre nature sacrée. Je participe à nos cérémonies traditionnelles qui me reconstituent, ouvrent mon cœur et servent de canal à la voix de mon âme. La Route rouge et les enseignements de mes aînés Andrea et Pablo Lopez m’ont donné la force d’aller en direction de l’amour dans un monde qui ne semble pas toujours aimant.

Nous appartenons les uns aux autres

Une prière que vous entendriez souvent sur cette route est Mitakuye Oyasin (« Nous sommes tous reliés » ou « Toutes mes relations »). Cette prière nous rappelle notre interdépendance et aussi qu’il faut considérer toute vie comme sacrée. C’est une prière que l’on m’a enseignée à vivre. On nous a aussi enseigné à prendre régulièrement le temps d’écouter la nature unique de notre âme et d’agir ensuite en accord avec elle. C’est peut-être la chose la plus importante à laquelle vous devez être attentif. En Occident, on ne nous enseigne pas à donner à l’âme ce qui lui revient de droit.