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Victoire-Divine - Tome 3: Coup d'état
Victoire-Divine - Tome 3: Coup d'état
Victoire-Divine - Tome 3: Coup d'état
Livre électronique389 pages3 heures

Victoire-Divine - Tome 3: Coup d'état

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À propos de ce livre électronique

Pour changer les règles, il faut s'unir et combattre.

Victoire-Divine Kembonayawhé (presque quinze ans, toutes ses dents, badass en tout temps) est de retour à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Comme ses pires ennemies sont suspendues pendant deux semaines, elle décide d’organiser un coup d’État pour remplacer Salomé (alias Satan !) dans le gouvernement scolaire.

Entre les cours d’escrime avec une prof zélée, les courriels du mystérieux Camus A. (QUI est-il ?!), sa meilleure amie à qui elle en veut toujours, une pièce de théâtre à préparer et les cauchemars qui hantent ses nuits, Victoire ne sait plus où donner de la tête… Réussira-t-elle à finir son année scolaire sans s’arracher les cheveux ?

(Oups, c’est vrai, elle n’en a plus.)
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie20 nov. 2019
ISBN9782896628896
Victoire-Divine - Tome 3: Coup d'état
Auteur

Edith Kabuya

Edith Kabuya est auteure, scénariste, boute-en-train et un brin dans la lune. Née à Montréal le 14 avril 1987, elle est bachelière en psychologie de l’Université McGill. Elle a également terminé une formation en scénarisation télévisuelle à L’INIS en 2018. Québécoise d’origine congolaise, elle souhaite refléter dans ses écrits la conciliation de ses deux identités culturelles à travers les manies, les valeurs et les origines des personnages qui peuplent ses univers. Sa trilogie Les Maudits, publiée aux Éditions de Mortagne depuis 2012, a été vendue en France à Hachette, dans la collection « Black Moon ». Lauréate de la bourse Netflix pour la diversité, elle entamera une nouvelle formation dans le cadre du programme long de scénarisation à L’INIS (cohorte 2018-2019). Elle planche présentement sur plusieurs projets de séries télé et de romans, dont la série Victoire-Divine.

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    Aperçu du livre

    Victoire-Divine - Tome 3 - Edith Kabuya

    brutale.

    12 h 34

    Ma vie est finie.

    F-I-N-I-E.

    Kaput. Terminated. Ciao bye, je m’en vais la refaire sur une île déserte à pêcher des saumons exotiques tout en portant des pagnes tissés avec des feuilles de bananier, en chantant kumbayaaaa my loooord à la lune pour oublier tout ce qui faisait de mon ancienne vie une vie poche. Finie dans ce sens-là, je vous jure.

    Ma mère claque la langue.

    — Franchement, t’exagères, arrête de pleurnicher.

    Elle range ensuite la tondeuse qu’elle vient de passer sur ma tête. OUI, sur ma tête.

    Au revoir, les belles et longues tresses que j’ai passé DOUZE HEURES ET TROIS MILLÉNAIRES à me faire faire par ma cousine, juste après Noël. Douze heures à rester assise comme un soldat jusqu’à en avoir le cou bloqué raide. Douze heures à souffrir de crampes aux foufounes. Douze heures de ma vie et pouf ! y a maintenant juste un crâne tout nu qui me fixe dans le miroir de la salle de bain.

    Je ne pleure jamais, d’habitude. Crime, tout le monde sait bien que ce n’est pas mon genre de m’apitoyer sur moi-même, je suis beaucoup trop fière pour ça. Mais, quand ma mère m’a annoncé que j’avais des poux, j’ai pleuré. Quand elle m’a dit qu’on n’avait pas le choix de raser mes cheveux, j’ai pleuré. Quand elle a sorti la tondeuse et que ç’a fait VROOOOUMROOOUM sur ma tête, j’ai pleuré.

    Je pleure encore ma vie, live, en passant.

    — J’ai dit arrête ! aboie ma mère en me donnant une petite tape sur la tête (ouch ???!). Ça te va très bien !

    L’air soudain hésitante, elle me regarde elle aussi dans le miroir.

    — Ça t’ira très bien, reformule-t-elle. Dans quelques mois. Quand ç’aura repoussé.

    — Dans quelques mois ? Mais voyons, maman, j’ai PAS quelques mois ! Je retourne au pensionnat ce soir !

    — Ah. Bon.

    Elle hausse les épaules, puis me fait signe de ramasser mes poils de tête.

    — Allez, dépêche. Tu dois aller faire ta valise.

    Aucune pitié chez cette femme-là, je vous jure. Je pensais que les mères, c’était fait pour nous aimer et nous protéger et nous soutenir. Pas pour nous raser la tête.

    Tout ça, c’est la faute de Rédempteur-Honoré ! Mon frère est allé voir des amis de son école primaire et il est revenu avec d’autres potes : les poux. Comme, sérieux, qui attrape des poux à dix ans, en plein janvier ? LUI.

    Qui attrape des poux à quatorze-ans-presque-quinze-dans-quatre-mois-genre ? MOI.

    Bref, c’est clair, je refuse de remettre les pieds à l’école avec cette caboche-là. À n’importe quelle autre polyvalente, OK, oui, d’accord, mais pas au pensionnat Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Cette école, c’est un cauchemar, le pire de ta vie, et, si j’y retourne avec cette boule de tête, c’est FINI.

    Déjà que ça n’allait pas top notch quand je suis partie pour les vacances de Noël… L’abominable vidéo de la Cérémonie du pardon, celle où on me voit agenouillée et giflée deux cent cinquante mille fois par les pires connes de l’Univers (sans nommer personne : Salomé Lévesque-Coutu, Stella-Stacie Grutman, Julie-Anne Tremblay, Zoé Jeannotte et Caroline d’Autriche), a été publiée sur le forum secret de l’école. Tous les élèves l’ont vue. C’est la dernière image qu’ils ont eue de moi. Ce n’est pas vrai que je vais me repointer avec le coco à l’air après ça, j’ai un minimum de dignité à préserver quand même. Ça ne fait même pas deux jours que je me suis décidée à retourner à ND7D. Après tout ce qui m’est arrivé (on m’a déclarée Intouchable puis rejetée et persécutée pendant trois mois), c’était normal que je remette en question mon retour.

    Par contre, je me suis fait des amis, j’ai déclaré la guerre à la Monarchie de l’école, puis la publication de la vidéo a entraîné la suspension des Miss Frais Chiées pour deux semaines, au retour des vacances. Le pire des pires de mes pires ennemis (je dirai pas son nom… mais il s’appelle Ézékiel Duplessis alias Grosses Babines alias Roi Plouc) a carrément été renvoyé de l’établissement scolaire. Wouah !

    Sachant qu’il ne sera plus là pour me torturer, sachant que les Miss Frais Chiées seront absentes pour deux semaines, je me suis permis de croire que ma vie serait plutôt relax si je retournais à l’école. Je pourrai recommencer à zéro, profiter de mes nouvelles amitiés, avoir les meilleures notes de la galaxie et mener enfin une existence normale d’ado de quatorze-presque-quinze ans.

    Du moins, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que ma mère me rase la tête.

    Ma vie est réellement, complètement FINIE.

    13 h 48

    Encore en train de pleurer.

    Cloîtrée dans ma chambre, je jette mes vêtements pêle-mêle dans ma valise en chougnant sans fin. C’est hypra bizarre, ne plus posséder de cheveux. Je sens tout. Les courants d’air, le froid, les molécules de carbone.

    13 h 49

    Tout ce que je voulais, c’était revenir à l’école avec une tête de star, avec les mèches couleur mauve super nice que j’ai dénichées dans un magasin de rallonges sur Atwater. Et, quand je dis « tête de star », je fais allusion à Zendaya, pas à WILL SMITH !

    13 h 56

    Rédempteur-Honoré ouvre doucement la porte de ma chambre. Son air est penaud.

    — Vic ?…

    Je pitche mon oreiller dans sa direction. Il referme vite vite la porte.

    — TOUT ÇA, C’EST TA FAUTE, PETIT CON !

    13 h 57

    Ma mère débarque en furie dans ma chambre.

    — TU VEUX QUE JE TE TIRE LES OREILLES OU QUOI ?!? C’est qui que tu traites de petit con comme ça, hein ?! Insulte encore ton frère et JE TE RASE AUSSI LA BOUCHE !

    13 h 58

    Je hais ma vie.

    Je hais ma famille.

    Je hais les molécules de carbone qui trottinent allègrement sur mon crâne tout nu.

    14 h 38

    15 h 35

    — Vic, regarde. J’ai trouvé ça pour toi dans mes affaires.

    Je lève des yeux intrigués vers ma mère, qui est entrée dans ma chambre avec un sac de plastique. Elle en sort une perruque, qu’elle secoue afin d’en faire revivre les boucles. L’horreur qui me frappe n’a pas de nom.

    — Tu vois ? Ça règle ton problème ! annonce maman avec fierté.

    Oh mon Dieu. Elle croit sincèrement m’avoir sauvé la vie.

    — Une brésilienne, meilleure qualité sur le marché. Bon, elle est vieille un peu, mais si tu l’entretiens bien…

    Un sourire figé me crispe la figure alors que je prends la perruque qu’elle me tend.

    — Vas-y, mets-la. Attends, non, je vais t’aider.

    Nous nous plaçons devant le miroir de ma commode. Maman passe rapidement une main dans les boucles pour les séparer un peu, puis elle accroche la perruque à ma tête en m’expliquant comment la faire tenir en place. Je me contemple dans le miroir en essayant de ne pas trop manifester mon épouvante. J’ai l’air… d’une madame.

    — Oooh, t’es belle, lâche Rédempteur-Honoré après s’être avancé pour constater le résultat.

    — Ça tient, en plus ! s’exclame ma mère en me tournant la tête de gauche à droite. Tu vas arrêter de nous casser les oreilles !

    Elle m’explique comment bien conserver la perruque : l’accrocher pour la nuit dans un endroit qui n’est pas trop humide, la brosser tous les jours, l’asperger d’huile de noix de coco pour que les boucles demeurent (le plus) satinées (possible). L’idée de porter une perruque à l’école est tellement gênante, mais en même temps… j’ai beau secouer la tête dans tous les sens, elle refuse de se décrocher ! C’est dix fois moins gênant que de me dandiner dans les corridors avec un crâne tout nu !

    — Merci, maman, dis-je en faisant de mon mieux pour avoir l’air sincère.

    Je sais qu’elle m’a offert ça pour sécher mes pleurs, pour que je me sente moins anxieuse à l’idée de retourner à l’école… Je ravale ma fierté puis je retire tout ce que j’ai pu penser d’elle depuis qu’elle m’a rasé la tête. C’est la meilleure maman du monde !

    16 h 05

    Mon train pour les Laurentides démarre dans trente minutes.

    Ce soir, je remets les pieds dans le pensionnat qui a été le théâtre de mes pires moments.

    J’essaie de me rappeler que c’est aussi l’endroit où j’ai connu mes plus grandes joies. J’ai hâte de retrouver mes amis, à part Pilane… Je ne sais même plus si je la compte encore pour une amie, je ne me suis pas encore décidée à ce sujet.

    — Tu sais quoi faire, hein, si on t’embête encore ? me demande maman pour la millième fois.

    — Oui, maman. Je t’appelle tout de suite.

    — Et tu sais comment bien laver ta perruque, hein ?

    — Ouiiii, maman…

    — Et t’as rien oublié, hein ?

    — OUIIIIIIIIII… Je veux dire, non ! J’ai rien oublié !

    Elle se lèche le bout du pouce puis me frotte un coin du front pour m’enlever un bout de saleté que je SAIS que je n’ai pas, elle me fait juste passer pour une enfant de quatre ans !

    — Mamaaaaan !

    Gênée, je repousse sa main. Elle s’en fout, elle recommence.

    Maman et moi, on n’a pas beaucoup parlé de cette vidéo. Elle était tellement enragée d’apprendre qu’on m’avait fait subir ça, elle en pleurait même au téléphone le jour où elle a été mise au courant. Je n’ai jamais vu ma mère aussi bouleversée de ma vie et ça me faisait sentir mal, comme si les rôles avaient été inversés et que c’était elle qui avait vécu la Cérémonie du pardon à ma place. J’ai ressenti sa douleur de mère. C’était franchement déstabilisant. Elle ne m’a jamais rapporté les discussions qu’elle a eues par la suite avec la direction de l’école. J’ignore comment le directeur, monsieur LeMini, a réussi à la convaincre de ne pas porter plainte contre les familles de mes tortionnaires. Je pense qu’elle évite le sujet pour ne pas craquer devant moi. Dans sa tête, une mère, c’est fort, c’est un roc. Un rocher auquel je peux m’accrocher si la tempête se lève.

    — N’oublie pas ! Je suis super fière de ton travail ! me crie-t-elle au loin, alors que je m’éloigne d’elle avec un dernier salut de la main.

    Je m’enfonce dans le premier siège libre. Je mets mes écouteurs et fais jouer ma meilleure playlist Spotify, celle qui contient au moins quinze chansons de Drake. Je reluque mon nouveau look dans la vitre. Bon, l’afro, ce n’est pas si nul que ça, je peux faire de quoi avec.

    17 h 01

    Je n’arrête pas de penser à Pilane, à qui je n’ai pas adressé la parole depuis le dernier jour des examens de fin d’étape, depuis que j’ai appris que c’est elle qui a publié la vidéo de la Cérémonie du pardon dans le forum secret, sous le nom d’Ézékiel Duplessis.

    Elle cherchait un moyen de pression pour renverser les choses en ma faveur, pour punir mes ennemis, pour éviter que je sois suspendue après avoir incité toute ma classe à tricher. Ç’a fonctionné, mais ça me fait chirer grave parce que, d’une certaine manière, Ézékiel était innocent. Il a accepté toute la responsabilité alors que je sais très bien que la Cérémonie, c’était une idée de Salomé. J’ignore pourquoi il a fait ça et je m’en fous comme du vent ; je sais par contre que Pilane n’avait que des bonnes intentions. Mais… quand même.

    Sans le geste de Pilane, je me serais peut-être convaincue de quitter l’école pour de bon. J’aurais déclaré forfait contre la Monarchie. Je les aurais laissés gagner.

    Mais… QUAND MÊME.

    Cette vidéo. Le pire moment de ma vie.

    Je n’ai pas envie de rester fâchée contre Pilane. Je veux la revoir, lui reparler, revivre nos fous rires et nos blagues absurdes et nos conversations parfois sans queue ni tête. J’ai envie de continuer à rivaliser avec elle pour avoir les meilleures notes en classe, à échanger des memes cons sur Facebook, à Laisser tomber le rythme avec elle. Je l’aime beaucoup, cette enfant-là.

    Mais j’ai de la misère à digérer cette histoire de vidéo.

    Lui pardonner ?

    Je veux, mais je ne veux pas en même temps.

    Quelque chose s’est brisé entre nous.

    17 h 10

    Faut que je me change les idées.

    J’ouvre mon compte Facebook et clique sur le profil de Camus A. Le fameux Camus A.

    Nous n’avons aucun ami en commun, il ne partage rien sur sa page et ne publie aucun statut. C’est hypra louche. Je commence à croire qu’il a inventé ce profil juste pour me parler.

    Je relis la dernière conversation que nous avons eue.

    Je n’ai jamais osé lui réécrire et il ne l’a pas fait de son côté non plus. Est-ce qu’il me révélera son identité lorsqu’il apprendra mon retour ? Ou bien c’était juste une tentative de sa part pour me convaincre de rester ?

    Les doigts un peu moites, je lui compose un message.

    Hé là làààà, pas mon meilleur haïku, hein.

    17 h 28

    Il n’a pas répondu.

    Il n’a même pas lu le message.

    17 h 31

    Il l’a lu.

    18 h 01

    IL N’A TOUJOURS PAS RÉPONDU, LE CONNARD !

    18 h 21

    Mon téléphone vibre.

    Je me jette dessus comme les mouettes se jettent sur les frites qui traînent au sol à La Ronde, mais c’est juste Bolduc. Ugh.

    MAUVAIS TIMING, BOLDUC !

    18 h 45

    Toujours pas de réponse de Camus A.

    Laisse tomber, quoi.

    18 h 48

    Mon téléphone vibre.

    AAAARGH. C’est juste les Miss Frais Chiées qui m’envoient les fameuses lettres d’excuses qu’elles me doivent depuis deux semaines ! Non mais, c’est quoi, ce retard, elles abuuuuusent.

    C’est ça, leurs lettres d’excuses ?! Manifestement zéro sincérité dans tout ça ! Ça se voit qu’elles viennent tout juste de se consulter. Celle de Zoé est une VRAIE joke !!! Au moins, en corrigeant leurs fautes, je leur démontre que je ne suis pas dupe. En plus, je n’ai rien reçu de la part de Salomé, celle qui devrait vraiment m’écrire un message, puisque c’était son idée, la Cérémonie du pardon. Je suppose qu’elle est beaucoup trop fière pour ça. Ou peut-être qu’elle prendra plus son temps avant de m’écrire ? Elles ne reviennent pas avant deux semaines, ces filles-là. Sûrement que Satanlomé prépare une longue longue longue lettre hypocrite qui paraîtra sincère aux yeux de la direction si cette dernière décide de réviser leurs excuses.

    Pourtant… quelque chose au fond de moi me dit que Salomé ne s’abaissera jamais à m’écrire une lettre d’excuses, obligée ou pas. Est-ce que je devrais en parler au directeur pour la faire chier ? Après tout, c’est l’une des conditions pour qu’elle revienne en classe.

    Hmmmm.

    19 h 05

    Il me fait suer, ce Camus, avec son silence et son message lu. Il n’a pas le droit de me laisser en plan comme ça !

    GUIDE DE SURVIE QUOTIDIENNE À ND7D : LA TABLE JAUNE

    * Cette section a été mise à jour afin de tenir compte de l’actualité.

    La TABLE JAUNE est d’abord et avant tout une véritable table dans la cafétéria principale de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Elle doit son surnom à la couleur de sa surface, qui se distingue des autres tables bleues et rouges du local.

    Chaque jour, à chaque repas, se réunit autour d’elle le meilleur groupe d’amis ever que tu pourrais avoir dans ta vie, composé essentiellement d’Intouchables et d’Éclopés sociaux.

    Voici les membres badass de la Table Jaune :

    Charles-Étienne Bolduc

    (alias le gros Bolduc alias Boldoudou)

    Niveau : 3e sec.

    Anniversaire : 19 mai

    Comment le reconnaître :

    Bolduc préfère se décrire comme « bien enrobé » plutôt que « gros ». Fils unique, il a un sourire bon enfant, un caractère de Papa Ours, et il est gâté pourri par ses parents, deux fermiers très prospères mais très vieux. Il les appelle tous les jours à huit heures et vingt heures tapantes, sans exception. Il joue le petit garçon avec eux mais, avec le reste de la Table Jaune, il prend le rôle du papa responsable. C’est vers lui qu’on se tourne pour recevoir des conseils (ou des Tylenol). Il est CONSTAMMENT de bonne humeur, mais un peu germophobe sur les bords. Il pratique le ballet jazz, domaine dans lequel il excelle malgré son apparence lourdaude.

    Phi Lan Tran (alias Pilane alias Pipi)

    Niveau : 3e sec.

    Anniversaire : 15 janvier

    Comment la reconnaître :

    Petite, cheveux coupés au bol, broches multicolores. Elle vit avec son père, qui possède une chaîne de pharmacies. Pilane est, à première vue, sage, polie et très introvertie. Elle souffre d’un trouble d’anxiété qui se traduit par un bégaiement aigu qui disparaît lorsqu’elle se sent en confiance avec son interlocuteur. Elle adore les mangas, dessine super bien et possède un sens de l’humour noir décapant. Attention, elle a tendance à être rancunière. Elle est probablement Serdaigle ascendant Serpentard. C’est aussi une fan finie du jeu virtuel Elfes et Épées et ta pire rivale pour le Méritas de la meilleure moyenne générale.

    Camille Dufresne (alias Cam)

    Niveau : 2e sec.

    Anniversaire : 23 juin

    Comment la reconnaître :

    C’est une blonde minuscule dont l’acné ravageuse nous distrait facilement de son magnifique sourire de star de cinéma. Ses parents sont tous les deux psychologues. Elle pratique le patin, le ballet jazz et la flûte traversière (quand elle s’ennuie). Excellent public pour les blagues (poches), elle manque cependant un peu de spontanéité. Très romantique, elle connaît tous les films de Julia Roberts par cœur et lit des Harlequin en cachette. Elle adore potiner et se mêler de la vie amoureuse des autres.

    Pierre-Hippolyte Marois

    (alias P-H Marois alias Ouragan Swing)

    Niveau : 3e sec.

    Anniversaire : 12 mars

    Comment le reconnaître :

    On le reconnaît surtout à son odeur : chaque fois qu’il agite les bras, gare à vous, vous allez inhaler une de ces bouffées qui vous jettera à terre. Il est aussi très prétentieux, il aime croire qu’il connaît tout sur tout et adore remettre tout le monde en question sur n’importe quel sujet. Ses parents sont des artistes de renommée internationale : son père est chef d’un orchestre symphonique et sa mère est chanteuse d’opéra (c’est la fameuse Petra Ovetchkine-Marois). Marois est lui-même un génie violoniste qui a donné des concerts solos en Russie pendant son enfance. Il fait partie du Club de débat de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

    Bochra El Massheini (alias Bo alias Bart Simpson)

    Niveau : 3e sec.

    Anniversaire : 18 décembre

    Comment la reconnaître :

    Bochra n’a pas de classe, c’est-à-dire qu’elle parle la bouche pleine, s’assied les jambes grand ouvertes et

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