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Les dragonnets et le trèfle à quatre feuilles magique
Les dragonnets et le trèfle à quatre feuilles magique
Les dragonnets et le trèfle à quatre feuilles magique
Livre électronique114 pages1 heure

Les dragonnets et le trèfle à quatre feuilles magique

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À propos de ce livre électronique

Les seigneurs valdiers, sarafins et curizans ont des enfants qui ne peuvent s’empêcher de s’attirer des ennuis ! Il n’y a rien de plus adorable ou de plus drôle que des enfants magiques capables de changer de forme et rien d’aussi réconfortant que la famille.

Un peu de magie peut faire beaucoup de choses...

L’histoire d’un royaume mythique appelé Paillettes, qui abrite le grand roi leprechaun, magique et malicieux, et le Petit Peuple, racontée autour d’un feu de camp enchante les dragonnets et leurs meilleurs amis. Lorsque leurs pères disparaissent, ils sont certains que le roi leprechaun est responsable. Armés d’un trèfle à quatre feuilles magique, les jeunes feront tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver leurs pères, même piéger le roi en se servant de leurs symbiotes dorés — car tout le monde sait qu’un leprechaun est incapable de résister à de l’or !

Auteur de renommée internationale, S.E. Smith propose une nouvelle histoire d’action pleine d'espièglerie et d’aventure. Débordant de l’humour qui la caractérise, de paysages éclatants, et de personnages attachants, il est certain que ce livre deviendra un nouveau favori des fans !

LangueFrançais
ÉditeurS.E. Smith
Date de sortie25 mars 2020
ISBN9781952021145
Les dragonnets et le trèfle à quatre feuilles magique
Auteur

S.E. Smith

S.E. Smith is a New York Times, USA TODAY, International, and Award-Winning Bestselling author of science fiction, romance, fantasy, paranormal, and contemporary works for adults, young adults, and children. She enjoys writing a wide variety of genres that pull her readers into worlds that take them away.

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    Aperçu du livre

    Les dragonnets et le trèfle à quatre feuilles magique - S.E. Smith

    1

    Morian se tenait dans la salle à manger de leur résidence au palais valdier et regardait Paul Grove, son compagnon, inventorier minutieusement les objets dont il avait besoin et les mettre dans un grand sac à dos. En arrière-plan, elle entendait leur fille Morah parler avec animation avec son symbiote, Princesse Bouton d’or. Il était impossible d’ignorer l’excitation dans la voix de Morah, tout comme les appréhensions de Morian à propos de la prochaine expédition camping de Paul et Morah.

    — Tu es sûr de toi, Paul ? demanda-t-elle d’une voix emplie de doutes.

    Paul la regarda avec une expression surprise. Il posa une corde sur la table, se redressa, ouvrit les bras et lui offrit ce sourire assuré qui la faisait toujours fondre. S’approchant de lui, elle enlaça sa taille et l’embrassa.

    Il baissa les yeux vers elle.

    — Tu sais que je ferai très attention à Morah. Je ne laisserai rien lui arriver, lui promit-il.

    Morian arqua un sourcil délicat.

    — Qu’est-ce qui te fait croire que je parlais d’elle ? Je ne m’inquiète pas le moins du monde pour Morah et les autres enfants, ni même pour toi. Je sais que vous n’aurez pas de soucis, répondit-elle avec un petit rire.

    Paul fronça les sourcils.

    — Alors pourquoi es-tu inquiète ? demanda-t-il, perplexe.

    — À cause des autres hommes ! Morah, les autres petits et toi serez dans les bois avec tous mes fils ainsi que Vox et Ha’ven. C’est ça qui m’inquiète, grommela-t-elle en l’embrassant sur le bout du nez.

    Elle sentit le petit rire qui fit trembler son grand corps musclé.

    — N’oublie pas Cree, Calo et Viper. Zoran m’a prévenu qu’ils venaient également. J’ai eu affaire à de nombreux jeunes hommes dans les bois durant ma vie. Je pense que je peux gérer tes fils et les autres hommes, lui assura-t-il.

    Ils regardèrent autour d’eux lorsqu’ils entendirent le bruit d’objets qui heurtaient bruyamment le sol. Ce fracas lui fit penser à une pluie battante sur un toit de tôle. Il fut suivi par des murmures indistincts d’enfant et le bruit de quelque chose que l’on traînait par terre.

    — Papa, ze suis prête à aller camper, l’appela Morah d’une voix essoufflée depuis le salon.

    Morian regarda Paul avec une expression méfiante lorsqu’ils entendirent un nouveau bruit fracassant. Elle s’éloigna de ses bras et se précipita dans le salon. Elle s’arrêta à la vue de Morah, debout, ses minuscules mains sur ses hanches menues. Son petit symbiote avait renversé le sac qu’il essayait de porter et des jouets s’étaient répandus tout autour d’eux. Un rire étranglé se coinça dans sa gorge et elle dut lever une main pour se couvrir la bouche et étouffer son rire.

    — Ze t’avais dit que t’allais le renverser si tu le tirais comme ça, dit Morah en secouant la tête.

    Le symbiote ramassa une balle rouge vif dans sa gueule et sourit. Morah tira sur la balle. Elle tomba par terre de façon peu élégante en un petit tas de soie et de dentelle rose et rouge. Ses boucles noires rebondirent sous son chapeau pointu. Elle roula pour se remettre sur ses pieds, ses joues roses et ses yeux doré foncé brillants, tira la langue à l’attention du symbiote et agita impatiemment sa main en direction du bazar.

    — Y faut que tu m’aides à ramasser, ordonna-t-elle en regardant Princesse Bouton d’or d’un air sévère avant de se baisser et de commencer à ramasser les jouets.

    Morian gloussa et tourna la tête pour jeter un coup d’œil à Paul quand il arriva derrière elle pour regarder leur toute petite fille par-dessus son épaule. Son rire étouffé lui chatouilla l’oreille. Morah était prête, semblait-il. Elle avait l’air d’avoir mis tous ses jouets jusqu’au dernier dans tous les sacs qu’elle avait pu trouver dans sa chambre, dont un petit sac que Paul lui avait fait et même l’une de ses taies d’oreiller.

    — Je crois qu’elle a prévu de prendre tous ses jouets, murmura Morian.

    — Je crois qu’elle emballé toute sa chambre, grogna Paul avant de secouer la tête en voyant plusieurs robes « princesses » de différentes couleurs se déverser de l’un des sacs.

    Morian se mordit la lèvre lorsque Morah ajusta le chapeau de princesse d’un rose vif sur sa tête afin de l’empêcher de tomber. Depuis que Cara avait raconté les histoires de princesses de leur monde aux filles, Morah ne jurait plus que par elles. Elle traversait actuellement une phase qui consistait à s’habiller avec les grands chapeaux de style médiéval et les longues robes à fanfreluches assorties qui ressemblaient à celles que l’on portait autrefois sur Terre. Même ses poupées étaient habillées comme des princesses miniatures.

    Paul secoua la tête.

    — Trisha était un vrai garçon manqué. Je n’ai jamais pu lui faire mettre une robe. Ça va être la Troisième Guerre Mondiale de faire mettre autre chose à Morah, grogna-t-il.

    Morian leva une main et caressa la joue de Paul.

    — Je vais la préparer pendant que tu remballes les choses qu’elle peut vraiment prendre. Pense seulement à prendre deux ou trois poupées ou tu rentreras plus tôt que prévu, l’avertit-elle avec un clin d’œil.

    — Des poupées… Lesquelles ? marmonna Paul en regardant la longue traînée de jouets qui jonchaient le couloir depuis la chambre de Morah jusqu’au salon.

    Morian rit.

    — Prends n’importe laquelle qui soit rose ou rouge et croise les doigts pour qu’elle ne décrète pas que le vert et le bleu sont ses nouvelles couleurs préférées entre temps, le taquina-t-elle avant de reporter son attention sur Morah. Et si je vous aidais, Princesse Bouton d’or et toi, à vous préparer pour le camping ?

    Morian n’attendit pas d’avoir une réponse. Elle prit la petite fille dans ses bras et partit en direction de la chambre de Morah. Elle la serra contre elle, enfouit son visage dans le cou de sa fille et souffla bruyamment contre sa peau. Morah fut prise d’un fou rire.

    — Ze vais camper avec papa ! annonça-t-elle avec une joyeuse excitation.

    — Je sais. Tu pars avec tes oncles et tes cousins aussi, rappela Morian à sa fille.

    — Hope et Leo y viennent z’aussi ? demanda Morah d’un air inquiet.

    — Oui, ils vont camper aussi, promit-elle en repoussant les boucles noires du visage de Morah.

    — On va partir faire une nouvelle av… aventa… aventature ? demanda Morah.

    Les yeux de Morah étaient cette fois emplis d’espoir excité. Morian réprima un rire. C’était une bonne chose que Paul ne soit pas dans la chambre avec elles ou il pourrait changer d’avis à propos de cette soudaine et folle aventure. Cette expédition était passée d’une nuit de camping père-fille à un événement de trois jours avec tous les enfants et leurs pères.

    Les autres femmes et elle avaient abandonné l’idée de dissuader les frères Reykill et leurs amis de venir car à chacune de leurs tentatives pour faire changer d’avis leurs compagnons entêtés, il semblait que l’un des guerriers invitait quelqu’un d’autre à se joindre à l’expédition. À présent, même les dragons jumeaux et Viper, le frère de Vox, allaient camper.

    — Écoutez, avait dit Riley un peu plus tôt quand elles avaient découvert les derniers membres à rejoindre le groupe de campeurs. Si les enfants ont pu partir à l’aventure tous seuls et descendre une rivière puis escalader une montagne, je suis sûre qu’ils peuvent passer trois jours dans les bois avec leurs pères.

    Morian n’avait pas souligné qu’au cours de cette aventure, une montagne était entrée en éruption ni que sans Christoff, le vieux dragon de la montagne, les enfants et même une partie des adultes n’auraient peut-être pas survécu à cette aventure. Le seul point positif était qu’aucune des femmes n’y allait. Cela signifiait qu’il y avait moins de

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