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Tout est possible!
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Livre électronique189 pages2 heures

Tout est possible!

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À propos de ce livre électronique

Un homme ordinaire doué d'une détermination extraordinaire!

Loin de se contenter uniquement de raconter ses exploits personnels et professionnels, l'auteur nous fait des suggestions concrètes qu'il accompagne de ses principes de vie dans le but de nous aider à réussir notre vie. Axé sur l'idée que TOUT EST POSSIBLE, il a su créer une vie épanouie.

Il nous parle avec son coeur et ses tripes dans cette conversation intime qu'il souhaite avoir avec nous. Ce livre inspirant insuffle espoir et fournit des trucs pratiques à tous ceux et celles qui veulent accomplir des choses extraordinaires dans leur vie.

Découvrez :
•Sa vie;
•Ses côtés méconnus;
•Sa philosophie qui lui permet de croire que TOUT EST POSSIBLE;
•Ses recettes sans gluten préférées;
•Son programme d'entraînement intensif.
LangueFrançais
ÉditeurPerformance
Date de sortie30 mars 2016
ISBN9782924412855
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    Aperçu du livre

    Tout est possible! - Patrick Côté

    nous.

    PRÉFACE Benoît Gagnon animateur de radio et de télévision

    Il y a l’homme et il y a le combattant.

    Le premier souhaite devenir le plus vieil être humain de l’histoire tandis que l’autre désire prouver qu’il est un champion dans l’âme.

    Tous deux ont une chose en commun : une soif de vivre sans égale.

    Son histoire est inspirante, son parcours particulier et sa détermination me rendent jaloux. En effet, Patrick Côté a la capacité de s’isoler, de se sacrifier et de souffrir pour se préparer mentalement et physiquement pour vaincre son prochain adversaire. Son impressionnante détermination est un vibrant témoignage de sa réussite.

    Le premier coup fait la moitié du combat et cette caractéristique est vraie autant dans la vie que dans l’octogone. Patrick a saisi intuitivement cet aspect des combats depuis fort longtemps. Un combattant peut passer un message sérieux à son adversaire dès qu’il lui assène le premier coup. Il installe une confiance qui ébranle les pensées de l’opposant et l’affaiblit physiquement.

    J’ai la chance de connaître Patrick Côté depuis 2011, de l’appeler amicalement Pat, de casser la croûte avec lui en compagnie de nos blondes et aussi d’assister à ses séances d’entraînement, tout en l’encourageant à persister lorsqu’il porte ses gants de travail.

    Une chose est certaine, il est et sera toujours le même : droit, franc, loyal et déterminé.

    ROUND 1

    MON HISTOIRE

    Il n’y a aucune date d’expiration

    sur les rêves.

    Brian Tracy

    « À tout être humain ont été

    concédées deux qualités :

    le pouvoir et le don.

    Le pouvoir conduit l’homme à la

    rencontre de son destin;

    le don l’oblige à partager

    avec les autres

    ce qu’il y a de meilleur en lui. »

    Paulo Coehlo

    Il fallait bien que je naisse lors d’une journée exceptionnelle. J’ai d’ailleurs toujours espéré être le premier homme immortel sur la terre. Après tout, il y a des exceptions à tout!

    Je me suis pointé le bout du nez le 29 février 1980 à Saint-Narcisse, dans la belle région de Rimouski, au Québec. Ma mère, originaire de Haute-Rive, au nord de Rimouski, avait quitté sa ville natale pour s’établir à Rimouski avec mon père.

    Depuis, j’entretiens fièrement le sentiment que ce village m’était destiné. Je ne sais pas si c’est l’odeur, le charme ou les gens, mais c’est un endroit où je me suis toujours senti chez moi, tout simplement dans mes racines. Je garde un souvenir très clair de l’endroit, même si nous sommes déménagés alors que j’étais âgé que de quatre ans. Le village était si petit que l’on aurait pu y retrouver un écriteau à l’entrée de la ville indiquant d’un côté Bienvenue à Saint-Narcisse et de l’autre, Au revoir! Une grosse ferme nous souhaitait la bienvenue à l’entrée du village.

    Ce territoire regorge de plaines et d’élevages de moutons. À la pénombre, ces derniers sont le présage d’un joyeux festin pour les coyotes sournois et affamés qui osent s’en approcher.

    Saint-Narcisse, à l’époque, n’était pas différent des autres villages québécois. Tout le monde se connaissait. On y retrouvait une commère, une confidente, un policier, un curé et même, un guenillou. En fait, ce dernier m’a marqué. Son taudis était complètement désorganisé et encombré d’objets de toutes sortes. Des déchets jonchaient tous les espaces de son environnement. Il était incapable de les jeter. On aurait pu croire qu’il vivait dans ses ordures. La municipalité lui avait ordonné de retirer tous les déchets qui traînaient autour de sa maison puisque son état extérieur embarrassait le voisinage et couvrait les paroissiens de honte. Il y avait également un dépanneur, un magasin général et une église. Au cœur du village, on retrouvait un centre communautaire qui était le point de rassemblement des villageois. Il s’y tenait diverses réunions, la célébration de certaines fêtes et il y avait une patinoire extérieure.

    Notre localité cachait un secret bien gardé au Québec : un site enchanteur logeant une réserve naturelle qui a pour nom le canyon des portes de l’enfer. Amorcé par la chute du Grand Saut, d’une hauteur de vingt mètres, il s’étend sur une distance de cinq kilomètres et est entouré par des monts atteignant quatre-vingt-dix mètres de hauteur. Je me souviens qu’il y avait deux grosses chutes qui se chevauchaient pour créer une décharge d’eau spectaculaire. Nous n’avions d’autres choix que d’être émus devant cette beauté à couper le souffle. Il n’y avait pas de visite touristique guidée, comme si l’endroit était absent des cartes géographiques et que nous vivions en vase clos.

    Notre logement, à l’étage, était situé à l’entrée du village, tout juste avant la rue principale. Les habitants étaient accueillants, terre à terre et n’avaient aucune pointe de malice. Les sonnettes étaient des accessoires inutilisés et les portes étaient plutôt battantes, on entrait et sortait à volonté. Les gens apportaient leur boisson parfois, leur nourriture, et ressortaient l’estomac plein et la rate dilatée. La joie de vivre faisait probablement partie des prérequis du livre des règlements de la municipalité.

    La sœur de mon père, Hélène, et son mari, Edgar, formaient un couple connu et apprécié. Dans la loi non écrite, ils étaient le roi et la reine de la place. Hélène était une cuisinière hors pair et Edgar, monsieur fixe-tout. Tous les paroissiens bénéficiaient de leurs talents. Ils auraient sûrement fait fortune s’ils avaient récolté des redevances pour les services qu’ils rendaient généreusement.

    À l’époque, et aussi loin que je me souvienne, mon père travaillait dans le domaine de la mécanique automobile. Son habileté était telle qu’il aurait pu construire un avion avec un moteur de tondeuse! Mes aptitudes étaient diamétralement opposées. Je préférais apprécier la beauté des belles voitures plutôt que de les réparer. Je me souviens également que mon père pratiquait le ballon-balai. Les joueurs de l’équipe adverse provenaient de la réserve indienne. Les joueurs n’éprouvaient aucune pitié pour leurs adversaires. Il arrivait à l’occasion que des joueurs reviennent de leur joute dans un piteux état. On devait faire des points de suture à certains et à d’autres, donner des soins en réadaptation. Les joueurs ne semblaient pas importunés par leurs lésions corporelles. Par mesure de précaution, lors de chaque partie, l’équipe faisait garer une ambulance à proximité du terrain de jeu.

    Chez nous, j’étais le roi du foyer. Fils unique, doté d’une bonne nature et d’une personnalité aimante, je cadrais très bien avec la région. Les jeunes de la communauté passaient presque tout leur temps à jouer à l’extérieur.

    À ma connaissance, mes parents semblaient bien s’entendre. Je me souviens que d’une seule querelle entre eux. Pourtant, mes parents ont démenti cette dernière en disant qu’il s’agissait du fruit de mon imagination. Malgré tout, leur union était en péril. Mes parents se sont séparés lorsque j’étais âgé de quatre ans. Heureusement, je ne me souviens pas du moment où l’on m’a laissé le choix d’aller vivre avec l’un ou l’autre.

    Munie de ses maigres économies et de sa sincère intention de nous créer une vie meilleure, ma mère a décidé d’acheter deux billets d’autobus, aller simple, pour déménager à Sherbrooke. Elle avait l’intention de retrouver sa famille et de se rapprocher de sa mère, de sa sœur et de son frère.

    Mon père a également quitté le village peu de temps après cette séparation. Il s’est relocalisé dans une autre région à proximité. Je n’ai qu’un vague souvenir de ma relation avec lui. Étant très jeune, je n’avais d’autre option que de faire confiance. Ils n’ont certainement pas pris cette décision à la légère. Ils ont sûrement considéré ma présence dans leur vie. Malgré la tourmente, je me souviens de la confiance que j’avais à l’égard de ma mère. Je me sentais en sécurité et en paix à ses côtés. J’étais prêt à la suivre, peu importe la destination.

    Sans en être vraiment conscient, je perdais mes repères, mes racines et un endroit où je me sentais aimé et apprécié. Toutefois, je n’ai souffert d’aucune séquelle des suites de cette séparation et de notre déménagement. J’aimais tout simplement la vie, c’est probablement la raison pour laquelle la transition s’est effectuée en douceur.

    Nous nous sommes installés à Sherbrooke avec notre modeste ameublement dans un minuscule logement. Nous vivions alors sur le seuil de la pauvreté, ma mère gagnant le salaire minimum attribué au Québec. Même si nous n’étions pas riches, le respect, le plaisir et l’amour étaient des valeurs bien ancrées en nous. Je n’ai pas tardé à m’attirer de nouveaux amis. Comme dans mon village natal, je me sentais confiant d’aller m’amuser chez eux. Ma désinvolture était telle que je ne prévenais pas toujours ma mère lorsque je partais pour jouer avec eux. Je ne pouvais pas m’imaginer à quel point elle avait peur de me perdre, chaque fois que je partais sans lui faire part de ma destination. Un changement s’imposait et de nouvelles règles de sécurité ont été établies.

    Nous formions un solide duo. Privée d’un compte en banque bien garni, ma mère n’avait pas les moyens de me procurer autant de jouets que j’aurais aimé en avoir. Lorsque j’allais chez mes amis, j’étais toujours surpris de voir la quantité de jouets qu’ils possédaient. C’était la manne! Si ma mère n’avait pas la possibilité financière de m’offrir les jeux en vogue, elle a pu s’en consoler en me consacrant du temps de qualité. En effet, je n’ai jamais vraiment connu l’ennui puisque nous avions toujours quelque chose à faire. Elle savait que j’avais besoin de bouger pour bien gérer mon réservoir d’énergie. Elle voulait que je profite de la vie. Mais attention… dans la maison, mes amis et moi n’avions pas le droit de crier, de courir et de sauter partout. Les règles étaient claires. Nous jouions, entre autres, avec des ballons en mousse. Lors de mes anniversaires, les amis invités avaient la permission de faire des petites folies à la condition de ne pas en parler à leurs parents. Un exemple parmi tant d’autres, c’était de se lancer des balles partout dans la maison sans contrainte. Complice avec mes amis, ma mère ne voulait surtout pas se mettre leurs parents à dos ou avoir des problèmes relationnels à gérer. Nous avions du plaisir tous ensemble, c’était ce qui importait. La gaieté qui régnait chez nous était un indice du bonheur vécu sous notre toit.

    J’entends encore ma mère me chuchoter à l’oreille que dans mon caractère, il fallait laisser de la place à ma gentillesse. Il faut dire qu’avec mon caractère fort, elle n’avait pas d’autres choix que de m’imposer des règles de conduite strictes. Pour instaurer la discipline, lorsque nécessaire, elle me donnait des punitions salées en augmentant le décompte des jours lorsqu’il n’y avait pas d’amélioration notable de mes comportements. En signe d’encouragement, elle sortait le calendrier et me montrait les X m’indiquant ainsi le nombre restant de jours où nous pourrions reprendre notre routine. Malgré tout, ma mère me disait souvent que la vie l’avait épargnée puisque, semblait-il, j’étais un enfant facile à élever. Je pouvais m’endormir n’importe où, même si je me retrouvais dans une pièce bondée de personnes, couché sur une peau de fourrure devant un percussionniste qui jouait de son instrument de musique avec passion et exaltation. Je me nourrissais de l’amour des gens. Je n’en demandais pas plus.

    Bien que nous étions très près du seuil de pauvreté, je n’ai jamais senti le manque. Ma mère a fait tout en son possible pour bien m’outiller afin que je réussisse ma vie et dans la vie. Elle devait être la pourvoyeuse, le modèle maternel, tout en comblant le rôle du père absent. Mon père a refait sa vie avec une autre femme quelques années après notre départ. Cela ne me dérangeait pas, je me sentais même indifférent à cet égard. Je vivais sûrement le proverbe qui dit loin des yeux, loin du cœur. De cette union sont nées deux belles filles que j’ai rencontrées plus tard. Je me suis donc retrouvé avec deux demi-sœurs que j’ai peu côtoyées en raison de la distance qui n’a pas favorisé la création de liens fraternels.

    J’ai visité les membres de la famille du côté de mon père les deux premiers étés qui ont suivi notre départ. Ensuite, la période des visites s’est limitée à un été sur trois, puis à un sur quatre. Je m’ennuyais énormément de mes cousins que je considérais comme des frères et des amis. Il faut dire qu’étant plus âgés de quelques années que moi, ils m’emmenaient partout où ils allaient. Avec eux, je vivais du bonheur à l’état pur. Les présences parentales qui m’ont également manqué ont été celles de mon grand-père paternel, ma tante Hélène et mon oncle Edgar.

    Ma mère a su me procurer le réconfort dont un enfant a besoin. Le regard qu’elle posait sur moi me rendait invincible. Je me sentais comme la huitième merveille du monde.

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