ous sommes au Prudential Center, une salle de spectacle située dans le New Jersey, à l’occasion du Full Gear. Ce show monumental de catch, avec jets de flammes et effusions de faux sang, rassemble plus de 15 000 spectateurs. Sur le ring se succèdent des hommes, mais aussi des femmes prêtes à en découdre. Et elles ne sont pas là pour se coller des pichenettes ou défiler en body pailleté. Féroces, elles ont autant de temps de combat que leurs homologues masculins et incarnent des personnages au storytelling abouti – car oui, dans l’univers du catch, tout est scénarisé, les victoires et les show principal de l’AEW sur la chaîne Toonami, explique : « À la fin des années 1990, les catcheuses n’étaient qu’un objet de fantasme. Depuis, la société a évolué et leurs performances ne se résument plus à leur physique. Elles sont enfin reconnues comme des athlètes à part entière. » Cette révolution s’accompagne d’un changement de vocabulaire : « Les femmes ont longtemps été appelées “Divas”, contrairement aux hommes baptisés “Superstars”. Ça en dit long… Aujourd’hui, on refuse d’utiliser ce jargon marketing bien trop réducteur. »
AUX ÉTATS-UNIS, LES CATCHEUSES CHANGENT LA DONNE
Mar 02, 2023
4 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits