Croix de Fer: La Bible du Baraqué
Par Louis le Baraqué
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À propos de ce livre électronique
Ébauches de récits, délires authentiques, performances uniques, Montmartre, le café de famille, la musculation, les services secrets français, la psychiatrie, la torture, l’amitié, les amours, l’humour aussi...
L’apprécierez-vous ? Le comprendrez-vous ? Le croirez-vous ?
Tout se mêle, s’emmêle, mais ne se démêle pas !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Personnage atypique, Louis le Baraqué s’est intéressé à l’amélioration du physique pendant toute sa vie. Il a appréhendé l’haltéro, la force, le culturisme, le combat, etc. Encore et toujours Montmartrois, il a modestement mis toute sa vie dans sa « Bible du Baraqué ». Il y parle de ses exploits sportifs mais aussi des milieux militaires et secrets, de la psychiatrie, de Montmartre… Les amateurs d’anecdotes savoureuses et inédites ne resteront pas sur leur faim !
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Aperçu du livre
Croix de Fer - Louis le Baraqué
Préface
Je ne crois pas au hasard mais aux rencontres : de celles qui font que nous nous reconnaissons car notre quête du Graal est la même.
Les valeurs qui nous poussent vers cette quête sont identiques et elles définissent notre personnalité.
Dans un monde où règnent la vanité, l’ambition, la jalousie et la malveillance, il est réconfortant de rencontrer des êtres pour qui la pratique sportive est essentiellement recherchée pour sa valeur expérimentale, formatrice et éducative.
On peut considérer cette approche comme un besoin d’amour, de reconnaissance, d’affiliation, d’appartenance à un groupe.
C’est ce que ne cesse de nous dire Louis dans cet ouvrage qui est une mise à nu nous laissant, une fois le livre refermé, bras en croix... de fer, bien entendu.
Sincère amitié le baraqué : tu es un champion !
Marc Vouillot
« Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul ! »
(Cyrano de Bergerac)
Une histoire en partie sordide. Je ne vous la conte pas in extenso, mais telle que je l’ai vécue : mon parcours, mes petits travaux, vous verrez, Héraclès de Thèbes était un minet…
Je me dois d’ajouter que je ne suis pas scolaire, mais avec cette vie insolite et dure – des mots qui me font peur actuellement – il me vient des velléités épistolaires. Comme mon écriture, qui est affreuse, mais nous savons tous que la belle écriture est la science des imbéciles, alors…
Mon père disait toujours : « Alors lui, il est BARAQUÉ ! », et aussi : « Ho ! Hercule ! »
Tout commence le jour où ma mère m’inscrit, l’année du CP, au cours de judo, année où j’apprends avec joie par notre voisine, la naissance de mon petit frère.
Je vois, j’assiste à la séance de gymnastique aux agrès. L’année d’après, ma mère, elle toujours, m’y inscrit, consentante.
À la base, génétiquement pas doué pour ce sport disait-on… Ce qui n’est pas faux… Enfin, il faudra beaucoup, beaucoup travailler, travailler encore et toujours…
J’achète quelques années plus tard un petit livre, Les secrets de la gymnastique, d’Arthur Magakian, directeur technique national de l’époque.
Je devais, là, prendre la plus grande claque de ma vie, face à la croix de fer parfaite d’Henri Boério (Montréal 1976).
Ma voie était trouvée, parmi mes objectifs : tenir la croix.
Et, toujours, cette quête de perfection.
Le petit club scolaire de la rue Durantin, où j’apprends quelques bases, mais en retard par rapport au cursus d’un gym lambda.
Ce livre, pour exprimer ma vie et être compris par certains.
On m’empêchera de tenir ma croix, mais je suis sourd, je m’acharne… Et puis un jour, succès…
Tout cela pour résumer que je finis par tenir, un certain temps, assez longtemps, une croix de fer parfaite, bras à l’horizontale, épaules au niveau des anneaux, poignets non cassés, et jamais pénalisable.
Et ce, naturellement, sans jamais la moindre prise de produits dopants.
J’appellerai ça la croix à zéro.
Avec une taille de 181 centimètres et un poids peut-être le plus lourd de France… Ou plus, ou moins…
J’étais puissant – nostalgie.
Mais je me rends compte de cette performance unique bien après… Donc, un record si l’on peut dire, ou une performance peut-être même pas physique.
À mon époque, ça n’était qu’une difficulté B. Peut-être sommes-nous plusieurs ? Peut-être n’est-ce pas moi ? Suis-je le premier ? Je ne me souviens plus des dates… Combien y en a-t-il dans le monde ? Étais-je un bon gym ?
Cela me plaît de le croire, en tout cas, cela a conditionné toute ma vie et je considère cela comme le summum et la plus grande fierté de ma vie.
Surtout au regard des horreurs qui ont suivi pour moi-même.
Pour revenir à ma croix, j’ajoute que je l’ai mieux tenue chez moi.
Eh oui, j’avais coupé un barreau d’une échelle et acheté des anneaux.
J’ai le sentiment que l’on m’en empêchait, encore des raisonnements à la con.
Pas de preuves donc. Pas plus mal… J’en ai vu quelques-uns des grands gyms, mais ils ne tenaient pas la croix… Puis après, pour ce qui est des autres, je ne sais rien, la victoire, ça tourne, c’est la loi du sport. Quant à ma seule photo en croix équerre, elle a disparu…
Ce livre : pensées en vrac, ou vrac de mes pensées
Gymnastique,
solfège de tous les sports…
Montmartre, Ronsard, club L’Ancienne de Paris, une des plus vieilles institutions de France.
C’est la gym qui m’a fait…
Je suis impressionné. Obnubilé par mon entraînement, pour ne pas dire mon surentraînement. J’ai d’ailleurs cherché toute ma vie cette fraternité et ce volume de travail, que j’ai essayé de transférer partout, dans plusieurs domaines. Musculation sous toutes ses formes et amélioration du physique en général… Études… Close-up… Langues étrangères (anglais, italien, espagnol)… Arts martiaux (karaté, krav maga)… Je recherche également toujours cette fameuse fraternité dans des clubs de cinéphiles… Mais il me manque l’essentiel, l’argent, le sexe et l’amour, y compris celui des miens.
J’ai appris à apprendre, à devenir autodidacte, mais surtout j’ai pu compter sur des maîtres absolument extraordinaires.
À commencer par Filémon, sans oublier Gérard et Louis, notre maître à tous. Filémon, notre entraîneur, souvenir indélébile, respecté, il nous a construits… Je me rappelle encore lorsque nous étions goguenards en début de séance dans les vestiaires. Il restait de marbre et nous disait : « On verra ça sur les agrès ! » Il y a des jours où cela nous faisait carrément peur ; c’était le genre de séance, pas un mot, ambiance écrasante, concentration, trouille, le bruit des agrès, la magnésie… Les mains en sang pendant des années.
Les séances de trampoline et de muscul le samedi, interminables, inlassablement, le pied…
Nous étions, mes coéquipiers et moi, de véritables bœufs, il n’y avait plus, disait-on, qu’à nous mettre du persil dans les oreilles. Fou rire.
La muscul je la découvre très jeune, et c’est Guy Ignan, champion d’Europe de body-building, qui m’apprendra, lors de ma première séance, à décharger une barre. Un Black hypertrophié. J’étais tellement musclé que mes camarades m’exhibaient.
« Ne trouvez-vous pas qu’il n’est pas comme tout le monde ? » disaient-ils. « Mais jusqu’où ira-t-il ? » Avec mon gros dos, on m’appelait W. C’est là que je commencerai à empiler les tractions et les DIPS¹, entre autres mouvements, avec de grosses charges entre les jambes. On disait de moi : « Louis ne porte pas un blouson, c’est le blouson qui est posé sur ses épaules. »
Et puis, la souplesse, les écarts toujours. Samedi justement, et mercredi, que Gérard, notre vice-président, appelait « le petit comité ». Séances réservées uniquement aux plus motivés, j’en ai toujours été… Mordu, assidu, je ne manque jamais à un entraînement, même le lendemain d’une fête. Un dimanche matin, j’entends vaguement : « Mais qu’est-ce qu’il fout ? Louis ? Louis ? » Ça faisait des dizaines de secondes que j’étais à l’ATR² aux barres parallèles. Je m’étais endormi.
À la maison, c’était : « Que va devenir Louis ? » Un avenir incertain, mais je ne cède pas, je continue ma passion envers et contre tout et tout le monde.
Et puis un jour la fin, malgré moi, un déchirement, mes entrailles, comme toute ma vie… Nous avions une maîtresse commune, la gym. MERCI, MES AMIS !
Puis la vie, les situations, les réflexions, service militaire, Dieuze, Cercottes (services secrets français)… Viendra la SERAPSE³, avec Marc Vouillot, sommité nationale, voire mondiale, en matière de force et de préparation physique en général, Thierry Pastel, plusieurs fois champion du monde de body-building, des personnages hauts en couleur.
Et Salat, qui m’a fait l’honneur de me faire travailler à une époque. J’avais en charge d’entraîner les BEMF⁴ et HACUMESE⁵. J’étais payé comme un mercenaire. J’ai, encore aujourd’hui, le discours de Marc dans la tête. Eh oui, il est précieux pour moi... J’ai fait une partie de ses progressions que l’on m’empêchera d’effectuer, mais j’y reviendrai…
Et puis une pensée pour Alain Setrouk, huitième dan de kyokushinkai, qui m’a fait me poser pas mal de questions… Je fais du personnal training chez lui, il prend 30 %, OK… J’étais alors au trente-sixième dessous, j’accueillais mes « clients » la peur au ventre. Je prenais à l’époque 60 euros la séance, à quatre clients par jour, n’importe quel jour, n’importe quelle heure, sans compter mon temps. J’avais un peu d’espèces, argent de poche dans une boîte à chaussures, mais je leur faisais le boulot au petit poil du cul… Responsables de chez Hermès, du Bristol, et puis l’entourage… Mais revenons à L’Ancienne de Paris. Car c’est là que tout a commencé…
J’arrive chez Louis, ancien international en athlé. Grosse chute aux anneaux, mais opiniâtre, j’atteins vite l’équipe première, le plus jeune parmi les champions, enfin pour moi…
Souffrances, abnégation, motivation, ascétisme, une aventure humaine complètement incroyable, les stages, les championnats, les petits déplacements, les réunions techniques chez Phil. Je nous revois avec nostalgie passer notre temps dans les couloirs des hôtels à l’ATR, à rire et à critiquer le monde avec désinvolture. Certains jours, on riait tellement que l’on n’arrivait même plus à passer sur les agrès. Les conversations ne tournaient qu’autour du même sujet. C’était la défonce… Dans ces conditions, l’outrance. L’amitié, les filles, gentilles… Toujours obnubilé, je ne les voyais pas. Mon niveau ne me satisfaisait pas… J’allais voir ailleurs…
Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait… Mais le mental ! Il s’est amoindri avec toutes ces histoires.
Blessé souvent et déjà muscu chez Setrouk, eh oui, je les voulais, les forces… Je suis passé par tous les stades, beaucoup d’erreurs, beaucoup… Mais en compétition, j’étais un gym qui ne tombait pas.
Il est vrai que j’ai eu tout au long de mon parcours initiatique plus de satisfaction avec des hommes – pas homo attention – même si j’adore certaines filles et femmes. Un peu phallocrate peut-être, mais pas du tout misogyne.
L’amour, le sexe, les discours parfois, pour tout ce dont la féminité dispose…
Durant tout ce temps, je côtoie quelques homos, je ne suis pas homophobe et ne le serai jamais. J’avais du succès auprès de certains, je trouve
