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Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses
Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses
Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses
Livre électronique89 pages1 heure

Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses

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À propos de ce livre électronique

DigiCat vous présente cette édition spéciale de «Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses», de Jean Trarieux. Pour notre maison d'édition, chaque trace écrite appartient au patrimoine de l'humanité. Tous les livres DigiCat ont été soigneusement reproduits, puis réédités dans un nouveau format moderne. Les ouvrages vous sont proposés sous forme imprimée et sous forme électronique. DigiCat espère que vous accorderez à cette oeuvre la reconnaissance et l'enthousiasme qu'elle mérite en tant que classique de la littérature mondiale.
LangueFrançais
ÉditeurDigiCat
Date de sortie6 déc. 2022
ISBN8596547433323
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    Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses - Jean Trarieux

    Jean Trarieux

    Si les chevaux pouvaient parler... ou quelques vérités sur les courses

    EAN 8596547433323

    DigiCat, 2022

    Contact: DigiCat@okpublishing.info

    Table des matières

    AVANT-PROPOS

    PREMIÈRE PARTIE

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    DEUXIÈME PARTIE

    I

    II

    III

    IV

    V

    TROISIÈME PARTIE

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    CONCLUSION

    00003.jpg

    A

    ANDRÉ BAGUENAULT DE PUCHESSE

    EN TOUTE AMITIÉ

    AVANT-PROPOS

    Table des matières

    «Malheur, a dit le sage, si la négation domine, car la vie est une affirmation».

    Il est généralement admis qu’il vaut mieux aimer les choses et les gens avec lucidité qu’avec aveuglement. Nous confions à cette manière de voir la justification de notre petit livre.

    Lié très intimement aux courses par une de ces amitiés d’enfance qui durent la vie entière, nous apprécions autant que quiconque leur ensemble de qualités magnifiques, et ne méconnaissons aucunement leur légitime prospérité. Mais le goût le plus vif que l’on puisse avoir d’elles et toute leur réussite même ne sauraient faire ériger en devoir d’ami un petit manque de franchise à leur égard. Si, malgré tant de bonnes raisons de plaire et de réussir, elles gardent cependant en elles un point faible, est-il donc plus amical de le laisser subsister, en en simulant l’ignorance, que de chercher à le faire disparaître, en en parlant à cœur ouvert?

    Nous ne l’avons jamais cru, et nous nous sommes toujours efforcé personnellement de voir et de dire les choses telles qu’elles sont. Quelques personnes nous l’ont reproché. Nous pensons sincèrement qu’elles ont eu tort. A notre avis, la pire injure que l’on puisse faire aux courses est de les tenir pour hors d’état de supporter leurs vérités.

    PREMIÈRE PARTIE

    Table des matières

    LE DÉCOR DE LA PIÈCE ET SES PRINCIPAUX PERSONNAGES

    I

    Table des matières

    SI LES CHEVAUX POUVAIENT PARLER...

    Il s’agit des chevaux de courses, — de peu de chose, par conséquent, au milieu de tant d’autres préoccupations plus graves. Toutefois, il reste permis, même en des heures critiques, de faire des suppositions plaisantes. Dans notre domaine restreint, il est difficile d’imaginer sans gaîté ce qu’il adviendrait des courses, si, tout à coup, un beau jour, les chevaux pouvaient parler...

    Ce serait terrible. Ce serait un des plus grands bouleversements qu’auraient jamais subi nos habitudes, l’achèvement inattendu et brutal de cette «noble conquête» de tout repos, que le cheval a jusqu’ici représentée pour l’homme. On assisterait à un foudroyant renversement des rôles: le conquis deviendrait le conquérant.

    Du moins, la pièce que nous faisons jouer, chaque jour, sur ces charmants théâtres de verdure qu’on appelle des hippodromes, y gagnerait-elle beaucoup en clarté. Car, il faut bien l’avouer, c’est, dans une pièce, un formidable paradoxe que ceux des personnages dont le rôle importe le plus à l’action, soient des personnages muets. Quelque prestigieux que soit l’art des metteurs en scène, il est impossible que n’en souffre pas la logique et qu’il n’en résulte pas de fréquentes obscurités.

    Dans l’état actuel des choses, bien des détails nous échappent, bien des erreurs sont commises, précisément parce que les chevaux ne parlent pas. S’ils pouvaient nous renseigner sur eux-mêmes, il en irait tout autrement. D’abord nous ne ferions plus courir, sans nous en douter, des chevaux qui souffrent ou qui sont simplement mal disposés. Avertis par eux qu’ils ne se sentent pas en possession de tous leurs moyens, nous nous épargnerions bien des petits ennuis, en sachant les jours où il vaudrait mieux les laisser à l’écurie. Et puis, surtout, si nos compagnons avaient voix au chapitre, il nous deviendrait très difficile de décider seuls de leur emploi. Nous ne pourrions plus leur faire dire exactement ce que nous voulons, sans risquer un démenti toujours fâcheux. Selon toute vraisemblance, des chevaux en pleine santé seraient des morts récalcitrants.

    Mais, par bonheur pour l’humaine quiétude, les chevaux ne parlent pas, et les choses restent ce qu’elles sont, — matériellement fort agréables et prospères. De cet agrément et de cette prospérité, également certains, se contentent beaucoup de bons esprits, qui, ou bien ne veulent voir, dans les courses, que leur côté récréatif, ou bien n’y font intervenir d’autres intérêts que ceux de l’élevage. Les résultats en eux-mêmes leur sont assez indifférents; pourvu que tout se passe paisiblement, et que soit assurée, en fin de compte, la sélection de nos étalons et de nos poulinières de demain. On ne demanderait qu’à penser comme eux. Malheureusement l’expérience et le Pari Mutuel s’y opposent. Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, il est impossible de séparer des courses la question de jeu.

    Autrefois les courses étaient une belle distraction. Aujourd’hui elles sont une grande industrie. Le plaisir de quelques-uns est devenu la passion de tous et, tandis que, sur l’hippodrome, l’argent, en vagues pressées, afflue aux guichets du Mutuel, il déferle à travers la ville par mille canaux clandestins. Rares sont ceux qui, au moins une fois dans leur vie, n’ont pas consacré une obole à l’amélioration de la race chevaline. On peut le regretter ou s’en réjouir, suivant le point de vue auquel on se place, mais on ne peut le contester. C’est un fait nouveau, qui appelle la révision de toutes les idées anciennes. Les courses ont cessé d’être un apanage, et sont entrées dans le domaine public.

    Il importe donc d’autant plus de les défendre contre elles-mêmes. Du moment où l’élégant passe-temps de jadis s’est changé en une vaste et complexe entreprise, dont l’irrésistible attrait augmente le risque, la diversité des intérêts en cause condamne le relativisme et recommande l’application stricte de règles absolues.

    Que les courses n’aient pas, dans tous les

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