En remportant à Roland-Garros son 23e titre du Grand Chelem, le champion serbe force le respect. Il se livre à Match
« La machine, c’est votre corps. Heures de gym, discipline alimentaire… sinon, il casse »
ourire éclatant, pas le moins du monde marqué, en apparence, par les trois heures treize passées la veille sur le court central de Roland-Garros, Novak Djokovic surgit, au débotté, d’une coursive, sur le belvédère, avec vue sur l’ensemble de Paris, qui surplombe le Peninsula, près de la place de l’Étoile. Il y a ses habitudes, chaque quinzaine de fin de printemps. « Bonjour. Vous allez bien ? » lance-t-il en français avant de se prêter à la séance photo et de nous accorder son unique interview de vainqueur. L’un des rares entretiens (deux à trois par an) avec les médias, hors obligations télévisuelles lors des tournois. Comme l’emploi du temps du nouveau recordman absolu des victoires en Grand Chelem est millimétré, c’est dans l’ascenseur