RAFAEL NADAL AU SOMMET DE LA TERRE
Avec sa quatorzième victoire à Roland-Garros, le tennisman espagnol entre dans la légende
Ses adversaires s’appelaient Djokovic ou Zverev, mais son véritable ennemi, c’était la douleur
Dans le ciel de Paris, un extraterrestre. Capable de réussir l’impossible : gagner en étant sévèrement diminué, le pied gauche perclus de douleurs. Mais pas question de renoncer à « son » tournoi. Celui remporté pour la première fois en 2005, à 19 ans, et dont il est le maître incontesté. Cette fois, face à Djokovic puis Zverev, Nadal a tremblé sans s’incliner. Puis, en finale, l’Espagnol n’a fait qu’une bouchée du jeune Norvégien Casper Ruud. Aujourd’hui, le champion ne sait pas s’il pourra continuer à jouer. Un doute qui donne à ce 22e titre en Grand Chelem une saveur particulière. « Nadaliser » se dit en Espagne pour quiconque réussit à « renverser une situation défavorable ». Si la finale a été expédiée en trois sets (6-3, 6-3, 6-0) et à peine plus de deux heures,
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