« Il n’y a pas que le palmarès qui compte »
INTERVIEW
ROLAND-GARROS À une semaine du tournoi, le vainqueur de l’édition 1983 porte un regard désenchanté sur le circuit
TRANSMISSION L’icône du tennis français, installée au Cameroun, reste proche du terrain. Et du nouveau président de la FFT
Désormais chef du village familial au Cameroun, Yannick Noah revient début juin à Paris pour Roland-Garros, dont il a remporté l’édition 1983. Il y retrouvera son ami Gilles Moretton, nouveau président de la Fédération (FFT), et la truculente Danielle Bombardier, 82 ans, longtemps chargée de l’accueil des joueurs, dont il signe la préface de l’ouvrage 50 Ans dans les coulisses du tennis mondial. Ce mardi, quatre jours avant un concert sur la plage – il travaille sur un nouvel album – et alors qu’il fêtait ses 61 ans, Noah s’est longuement confié.
Comment s’est manifestée l’envie d’un retour aux sources à Yaoundé ?
Début janvier, je me suis retrouvé bloqué à la maison avec l’une de Même si je suis né à Sedan, c’est là où j’ai grandi, jusqu’à 12 ans. Depuis, je m’y rendais en pointillé, quinze jours par an en vacances. Pour la première fois, j’y passe du temps. Et je vais continuer. C’est très fort. Je me sens bien dans la maison familiale. Je profite de ces moments précieux, de cette énergie. La vie est douce.
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