Comme la championne de tennis Naomi Osaka avant elle, l’escrimeuse Ysaora Thibus a osé briser le tabou de la santé mentale dans le monde du sport de haut niveau où les athlètes sont le symbole même de la force. Médaillée d’argent par équipes aux J.O. d’été de 2021 à Tokyo, elle rate l’épreuve individuelle et s’effondre. Elle jette son fleuret et repousse pendant des mois la reprise de ses activités sportives. Il lui aura fallu du temps pour guérir de sa blessure mentale. Elle ne s’en cache pas. Dans les médias, elle assume cette période de profonde dépression. Aujourd’hui, elle se prépare pour décrocher l’or aux J.O. 2024 à Paris. Un entraînement intensif qui ne l’a pas empêchée de se prêter au jeu du shooting de la couverture de Alors qu’une enquête révèle que 80 % des sportif ·ves ont déjà ressenti de la tristesse, un manque de confiance, de force ou d’énergie*, l’importance du suivi psychologique n’est pas vraiment intégré dans le
“Pour une athlète, être fatiguée est un signe de faiblesse”
Feb 29, 2024
6 minutes
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