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Embarquement immédiat: Octave et Finesse
Embarquement immédiat: Octave et Finesse
Embarquement immédiat: Octave et Finesse
Livre électronique157 pages1 heure

Embarquement immédiat: Octave et Finesse

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À propos de ce livre électronique

La lecture de ce roman jeunesse se fait en rêve. Le rêve d’Octave qui personnifie l’auteur dans sa jeunesse. Une jeunesse comme tous les ados peuvent rêver, soit accomplir tout cela avec sa Finesse.

Des parties de pêche, des excursions, du camping à profusion tout fait avec des amis(es), des cousins(es) et des connaissances.

Il a parcouru une partie du Québec pour voir et admirer la faune, les arbres et les fleurs sauvages.

Il a aussi partagé avec son ami Arlequin de la deuxième dimension ses craintes, ses peurs et son désir de tout connaître sur terre, comme ailleurs.

Soyez de son voyage.

Embarquement immédiat!
LangueFrançais
Date de sortie20 nov. 2019
ISBN9782925014362
Embarquement immédiat: Octave et Finesse

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    Aperçu du livre

    Embarquement immédiat - Roch St-Onge

    Roch

    Scout un jour, Scout toujours

    Un beau jour de mai 1961, le soleil se pointe à l’horizon. « On dirait du jaune et des flocons orange », dit Octave qui monte vers le sommet du mont Saint-Hilaire. En cette journée de printemps, seul, il marche avec sa chienne Finesse qui le suit partout du haut de ses pas. Il voit un monticule et une grosse pierre. Il plisse les yeux. Serait-ce un rayon qui frappe le sol ? Sa chienne renifle et cherche ce rayon en le grattant.

    « Mais qu’est-ce que c’est ? », se dit-il…

    Il se penche pour écarter sa chienne du monticule et voit une drôle de roche avec de petits rochers qui apparaît. Il la prend à pleines mains. C’est vert et bleu et ça brille. Quoi penser ? Il décide de l’amener à la maison. Chemin faisant, il ressent une chaleur dans tout son corps.

    « J’ai des frissons de chaleurs, ma chienne ne veut plus me suivre, elle a peur de moi. Je commence à me transformer. Mes mains sont rendues plus petites et toutes velues. Mon corps change ; je rapetisse. Finesse n’est plus là. J’ai beau l’appeler, elle n’est plus là. Que m’arrive-t-il ? » affirme Octave.

    « J’ai perdu quelques pieds. Je ressemble à un nain, mais en plus petit. Ma roche est trop lourde. Que vais-je faire pour atteindre ma maison ? Où suis-je ? » pense Octave.

    « Le mont Saint-Hilaire est devenu comme l’Everest. Je suis complètement perdu. Tout me paraît immense. Voilà que je pense être dans un autre monde. Pourtant, je vois, un peu plus loin, quelqu’un qui marche vers moi. La personne est sans visage. Je ne peux la regarder ! Elle continue son chemin. J’ai trop peur de lui adresser la parole, et pourtant je dois parler à quelqu’un. »

    Octave se décide de crier :

    — Hou, hou, crie Octave.

    Une petite voix minuscule lui répond :

    — Qui es-tu ?

    — Je suis Octave.

    — Octave de qui ou quoi ?

    — Octave de la montagne. Et toi ?

    — Je suis Finesse de la vie.

    Octave ne comprend plus rien. « Comment une personne peut-elle s’appeler Finesse ? », pense-t-il.

    — D’où viens-tu ? dit Octave.

    Alors, Finesse raconte son aventure à Octave qui, tout perplexe, pense qu’il rêve. Va-t-il se réveiller ? Finesse sort de sa poche un petit caillou tout vert et bleu.

    Octave est sans mot.

    — Où as-tu trouvé ce caillou ? dit Octave.

    Finesse lui répond :

    — Il est dans ma poche depuis longtemps. Je ne sais pas où je l’ai trouvé, mais chaque fois que je le touche, une nouvelle histoire apparaît.

    Octave lui raconte sa découverte, mais son caillou est devenu trop lourd. Se peut-il que ce soit le même caillou ?

    Octave et Finesse décident de faire chemin ensemble.

    Plus ils marchent, plus ils se rapprochent d’un autre gros caillou vert et bleu.

    Drôle de coïncidence : Finesse s’éloigne encore.

    Octave la perd de vue complètement.

    Il dit : « Que veux-tu, maudit caillou ? Lorsque je m’approche de toi, tout me fuit. »

    Alors, il prend un bâton et creuse un trou pour enterrer ce caillou. À pieds joints, il tasse la terre pour que le caillou ne soit plus visible et ne ressorte plus jamais.

    Épuisé par ce travail, il se couche et s’endort profondément.

    Quel choc au réveil ! Sa Finesse, sa chienne, est à ses pieds.

    Il a retrouvé sa taille. Quelle étrange sensation de voir que rien n’a changé, sauf dans sa poche un petit caillou vert et bleu.

    « C’est une drôle d’aventure », pense Octave.

    « J’étais venu voir le Pain de Sucre et Dieppe, mais voilà que ce caillou vert et bleu a transformé ma journée. »

    Finesse n’en finit plus de sauter par ici et par là. Elle est devenue un peu folle.

    — Qu’est-ce qui t’arrive ? dit Octave.

    — Mais rien, rétorque Finesse. Je crois que j’ai rajeuni de quelques années. C’est sûrement ce fichu caillou.

    Octave dit :

    — Grimpons vers Dieppe, ce lieu qui serait envahi par des extra-terrestres, selon certaines personnes.

    Octave voulait voir cet endroit.

    Et malgré les consignes de ses parents, Octave dit à sa chienne, avant d’arriver au sommet :

    — Nous ne parlerons à personne de cette escalade.

    Dans sa poche, le caillou se remet à briller et cela lui réchauffe la cuisse.

    Octave ne peut le conserver dans sa poche. Il s’arrête et le remet par terre. Mais le caillou arrête de briller. Octave ne comprend rien à tout cela.

    Finesse et Octave se demandent quoi faire.

    — Il serait plus prudent d’avoir un étui pour le conserver. Gardons-le quand même. Conserve-le dans ton mouchoir, ce sera moins chaud, dit Finesse.

    — Oui, mais il est très froid maintenant ! rétorque Octave.

    Octave en riant dit :

    — C’est sûrement un signal d’extra-terrestre.

    Finesse ne rit pas. Il replie le mouchoir autour du caillou et hop, il le met dans sa poche.

    Arrivés à Dieppe, sur une roche plate du sommet, ils y trouvent plusieurs trous. « Est-ce naturel ? C’est fait par qui ? » se demande Octave.

    On dirait le point d’ancrage d’une soucoupe volante. Comme c’est la fin de l’avant-midi, Octave prend le lunch que sa mère a préparé, et le sépare avec Finesse. Sur le chemin du retour, Octave ressent encore une chaleur dans son mouchoir, mais ne le dit pas à Finesse. Il pense que cette chaleur, du caillou vert et bleu, est en fonction pour d’autres activités à venir. 

    Il pense que c’est peut-être un extra-terrestre, petit, poilu, et de couleur vert et bleu. Il se dit tout bas : « Voyons, Octave ! Tu rêves, ou tu as des illusions, tu hallucines… »

    Arrivé à la maison, son père Rémi, travailleur de la carrière de Mont-Saint-Hilaire, lui demande :

    — Qu’as-tu fait de ta journée ?

    Octave répond :

    — On a visité les alentours de la montagne avec Finesse.

    Son père de reprendre :

    — Pas sur le mont Saint-Hilaire ?

    — Mais non, papa, seulement près, répond Octave.

    Finesse n’aime pas qu’Octave triche la vérité !

    Sa mère, professeure de musique, arrive elle aussi. Elle leur dit :

    — Allez, les garçons ! Et toi aussi, Finesse ! On mange du BBQ ce soir. J’ai acheté des saucisses et des pains pour faire des hot-dog, et je fais la limonade.

    Octave demande à son père :

    — As-tu déjà trouvé de drôles de pierres à la carrière ?

    — Hé oui ! Des pierres précieuses qui ressemblent à de l’or. Le contremaître les revend et on se paie des gâteries et des sorties entre amis, répond son père.

    — Est-ce que ces pierres peuvent briller ? demande Octave.

    — Qu’est-ce que tu veux dire ? rétorque son père.

    — Rien. Je pensais à une pierre magique, répond Octave.

    — Mon fils, tu lis trop de bandes dessinées, ça n’existe pas, réplique son père.

    Octave n’en parle plus.

    — Mangeons les saucisses et les pains, dit sa mère. Ce sont les meilleurs hot-dog, ses parents étaient contents de se faire un petit lunch sur le patio de la maison. On entend même les criquets qui chantent la fin de l’été. Octave, dans sa chambre, regarde son caillou vert et bleu et ne pense pas à le donner à son père, car il ressent une chaleur intime quand la roche brille quelques fois sous les couvertures de son lit.

    « C’est le signal de quelqu’un. Comme j’aimerais le connaître ! Peut-être un jour, à la montagne ou ailleurs. J’en dirai un mot à Finesse demain. Il faut retourner à la montagne pour voir s’il brille encore », se dit-il.

    Après le mont Saint-Hilaire, quelle aventure ! Les parents d’Octave, qui sont dévoués pour les autres, veulent que tous les membres de la famille soient impliqués dans le milieu communautaire.

    Octave choisit le scoutisme, pour se faire des amis et aider les plus démunis.

    — Octave. Tu es trop jeune. Tu passeras d’abord par les Louveteaux, lui dit son père.

    Octave répond :

    — Que fera-t-on de Finesse, elle qui me suit depuis mes cinq ans ? Finesse ne veut pas rester seule à la maison.

    Alors, Rémi explique à Octave qu’il n’aura qu’une ou deux réunions par semaine.

    Finesse en parle souvent avec Octave, elle se sent rassurée après quelques semaines.

    Tout rentre donc dans l’ordre. On commence à parler d’un camp, d’une semaine de camping. Octave tend l’oreille.

    Retourner en forêt, c’est ce qu’il aime le plus.

    — Où allons-nous camper ? demande-t-il à Rémi.

    Rémi de répondre :

    — Il y a un camp à Saint-Hippolyte, dans les Laurentides. Il y a même un lac.

    Dans la meute de louveteaux, on apprécie beaucoup Octave, car il connaît beaucoup de choses de la forêt. Il sait faire un feu, malgré ses 11

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