Si l'on nous voyait

Par Martin Bertrand

"Si l'on nous voyait" est un projet de photographie documentaire mené par le photographe Martin Bertrand durant trois ans.
Ce projet documente une jeunesse française au moment où, aux alentours de la vingtaine, on quitte le domicile familial et de nouvelles libertés apparaissent. L'histoire se déroule principalement en Bretagne et représente, avec une subjectivité assumée par l'auteur, un groupe de jeunes à travers leurs nuits.

"Si l'on nous voyait", c'est une histoire simple qui s'est avérée très riche. Elle alterne des moments de peine et de gaieté, des situations drôles et d'autres plus violentes.

Ce projet a été projeté au In Out Transylvania Photo Festival en Roumanie en 2017. Il a été coup de coeur de Fisheye Magazine en 2018 et sera exposé à la prochaine édition de la Quinzaine Photographique Nantaise.

Dans ce livre, le photographies de Martin Bertrand sont sublimées par un graphisme à la fois épuré et destructuré réalisé par Martin Lebettre.

L'ouvrage est au format 15x22 et compte 232 pages. La préface a été réalisée par Wilfrid Estève, directeur du Studio Hans Lucas, Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Pour obtenir le dossier de presse ou interviewer l'auteur : [e-mail]

• Langue: Français
• Éditeur: Books on Demand
• Date de sortie: 16 mai 2019
• ISBN: 9782322129980

Martin Bertrand

Depuis son enfance, Martin Bertrand a toujours été attiré par les arts. Ses vacances étaient à chaque fois accompagnées d'un appareil photo jetable, ses premiers pas dans cet univers. La découverte de la photographie est véritablement apparue à ses 14 ans. De nature hyperactive, il est très vite séduit par l'instantanéité du médium photographique.  Après l'obtention de son baccalauréat, il suit naturellement une formation professionnelle de photographe qui lui permet de se forger une technique solide et d'apprendre les rouages du métier. Au fil de ses expériences, il prend rapidement conscience de la force de la photographie et des possibles qui s'ouvrent à lui en matière de voyage et de découvertes. Sa curiosité lui permet de porter un regard singulier sur ses contemporain·e·s et sur le monde dans lequel nous vivons.  En juin 2016, Martin est un coup de coeur pour Hans Lucas. Le studio fait alors un pari sur son potentiel et décide de le propulser.  À travers ses nombreux projets personnels, il s'intéresse notamment à la jeunesse et aux enjeux géo-environnementaux. Le XXIe siècle et les chamboulements qu'il engendre le fascinent tout particulièrement.  Ses travaux sont régulièrement publiés dans la  presse française et internationale  (Le Monde, Libération, The Washington Post, Le Figaro, Vice, Reporterre, Mr Mondialisation, Fisheye Magazine). Il a été primé à plusieurs reprises, notamment par le Prix François Chalais du Jeune Reporter de l'année 2015 en catégorie photo. Il a été finaliste du Grand Prix Paris Match du Photoreporter étudiant et primé par le Fotofever Prize with Dahinden.

Aperçu du livre

Préface

Trois ans déjà que je recevais le premier - d’une longue série - mail de Martin dans ma messagerie.

Une des ses premières séries sur son grand-père m’avait fait réagir de par la sincérité de sa démarche et son courage aussi. Aller vers un membre de sa famille en tentant de comprendre les raisons d’un vote extrême sans le juger est compliqué à 18 ans. Son reportage sur le skateboard - qu’il continue depuis dans plusieurs pays - m’avait également interpellé en tant qu’outil de fabrique de la ville. À travers ses projets, Martin réussit aujourd’hui à ouvrir les horizons. Il aborde à la fois la contre-culture urbaine et la culture de la rue plus officielle que les institutions cherchent à cadrer.

Martin est rentré à 19 ans au sein du studio Hans Lucas, il a été mentoré comme on le dit à Hans Lucas, avant de prendre ses marques et de s’émanciper.

De ces trois années qui sont passées, je retiendrai une production volubile, de jolies publications, de longs voyages, un fort engagement et un certain entêtement. Martin pose et se pose