Au NOM du PÉRE
I he Father n’est pas le genre de film qui laisse indemne. Parce qu’il fait appel à toutes les émotions que nous pouvons ressentir: l’admiration, la compassion, la joie, la peur, la colère, le doute… Dans un appartement londonien, Anthony, incarné par le formidable Anthony Hopkins, est un vieil homme au tempérament bien affirmé qui se perd dans les méandres d’une mémoire faiblissante et qui ignore la sollicitude de sa fille Anne, alias Olivia Colman. Tout va bien, dit-il, même si les tableaux changent de place et qu’on veut à tout prix lui imposer une aide-infirmière. Sur le fil et parfois très drôle, The Father, six fois nominé aux Oscars, révèle les talents de cinéaste de Florian Zeller qui, après des débuts d’enfant prodige de la littérature française, s’est imposé comme un grand nom du théâtre contemporain avec Le Père – dont The Father est adapté –, Le Mensonge ou encore Le Fils. Le cinéma lui ouvre aujourd’hui grand les bras.
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