Franchir la ligne (Collection d'amour interdit)

Par Terry Towers

N'êtes-vous jamais tombée amoureuse d'un homme que vous saviez que vous ne pouviez pas avoir mais que vous ne pouviez pas vous empêcher d'en rêver secrètement ? Il est le genre de mec qui vous fait fondre à chaque fois qu'il marche et fait que votre coeur rate un battement de coeur avec un simple et bref regard dans votre direction. Il est sexy, il est dangereux et il est interdit... La plupart d'entre nous se contentent simplement de rêver de lui, mais pas la femme dans la collection "Franchir la ligne" ! Ils savent que c'est mal, mais parfois c'est bon d'être mauvais !

Les histoires incluent dans cette collection :

Enfreindre les règles

Derrière le Masque

Prise par l'Équipe (Fantasmes Assouvis d'Humiliation et d'Échangisme )

Gémis pour lui

Le Policier et la Serveuse de Café

Son mec "Et si ?" (Poursuivie par le Milliardaire)

• Langue: Français
• Éditeur: Soft & Hard Publishing (International Division)
• Date de sortie: 4 juin 2016
• ISBN: 9781533704504

Aperçu du livre

N'êtes-vous jamais tombée amoureuse d'un homme que vous saviez que vous ne pouviez pas avoir mais que vous ne pouviez pas vous empêcher d'en rêver secrètement ? Il est le genre de mec qui vous fait fondre à chaque fois qu'il marche et fait que votre coeur rate un battement de coeur avec un simple et bref regard dans votre direction. Il est sexy, il est dangereux et il est interdit... La plupart d'entre nous se contentent simplement de rêver de lui, mais pas la femme dans la collection Franchir la ligne ! Ils savent que c'est mal, mais parfois c'est bon d'être mauvais !

Les histoires incluent dans cette collection :

Derrière le Masque

La personne qui a dit qu’une nerd passionnée de bandes dessinées ne peut pas attirer le beau sportif n’a jamais rencontré Trina Abbot ....

Brice, joueur star de l’équipe de football américain est l’objet de convoitise de beaucoup de femmes, mais aucune n’a été capable de le garder assez longtemps pour pouvoir développer une vraie relation – jusqu’au jour où il remarque Trina, vêtue d’un costume extrêmement sexy pour le Salon de la Bande Dessinée. Bien qu’il l’ait vue chaque jour pendant deux ans, Brice n’a jamais rêvé qu’il pouvait y avoir une telle femme sexy cachée sous les couches de vêtements amples et les lunettes hideuses. Mais après avoir découvert la femme sexy et sensuelle derrière le masque, il est déterminé à faire tout ce qu’il faut pour qu’elle soit à lui.

Enfreindre les règles

Depuis des années, Elaina a le béguin pour Kent mais il l’a toujours vu comme une imbécile importune.

Mais les choses ont changé ....

Après avoir appris qu’elle a besoin d’un endroit où rester pendant ses études, Kent l’invite à vivre chez lui. Elaina sera-t-elle capable de poser des limites entre elle-même et ce policier sexy ? Ou sautera-t-elle sur l’occasion de montrer à Kent qu’elle n’est plus l’adolescente idiote qu’il a toujours considéré qu’elle était ?

Prise par l'Équipe (Fantasmes Assouvis d'Humiliation et d'Échangisme )

Tina Lexus est une avocate influente qui a toujours le contrôle. Elle est connue sous le nom de la salope en talons. Au tribunal comme dans sa vie personnelle , elle n'accepte ni les absurdités ni les comportements stupides. Mais sexuellement, quelque chose lui manque. Lorsqu'elle tombe par hasard sur un site internet montrant des femmes se faisant humilier et échanger lors de situations de viols en reunion simulés, elle se sent excitée. Se faire dominée et être forcée à se soumettre aux caprices d'un groupe d'étrangers pourrait-il vraiment combler le vide sexuel qu'elle ressent? Pourrait-elle abandonner le contrôle qu'elle a et permettre à une douzaine de joueurs de hockey bien musclés d'utiliser son corps pour satisfaire leurs propres désirs malsains et ainsi la satisfaire elle-même?

Gémis pour lui

Nikki est une jeune femme qui a grandi en admirant l’agent de la CIA, Grant Rivers. Grant est sexy, fort et courageux ... c’est un héro – son héro, et elle a bien l’intention de l’attraper une bonne fois pour toutes.

Le Policier et la Serveuse de Café

Pour Jade, il y a un client pour qui aller au travail au café vaut le détour, l’Officier Alex Kane. D’un seul regard, l’Agent Kane transforme son corps en un feu brûlant de désir. Mais comme elle est trop timide pour faire le premier pas, il lui faut supporter de longues nuits à désirer ardemment son corps dur et son doux contact. Heureusement, le destin à des projets pour le policier sexy et la jolie serveuse timide du café.

Son mec Et si ? (Poursuivie par le Milliardaire)

Dans le passé de chaque femme il y a CET homme ... celui qui vous fait vous demander de temps en temps, « Et si les choses s’étaient passées différemment à l’époque... » « Et si... » Pour Elizabeth, Dean Samson est cet homme-là. Lorsqu’il la piste sur un réseau social sur le web, presque dix ans après leur dernière rencontre, Elizabeth s’inquiète. Alors qu’elle est coincée avec un job qui lui permet à peine de vivre et qu’elle a l’impression que les années n’ont pas été tendres avec elle, lui a extrêmement bien réussi et est plus sexy que jamais. Elle ne se sent pas tout à la hauteur, mais il la veut pour lui tout seul et a l’habitude d’obtenir ce qu’il veut. Oserait-elle rêver à une seconde chance avec son mec « Et si » ? Est-elle prête à se soumettre aux exigences sexuelles qui l’avaient fait fuir la première fois ?

Derrière le Masque

Par

Terry Towers

Derrière le Masque

Droits d'auteur 2014 par Terry Towers

Couverture par: Terry Towers

Tous droits réservés. À l'exception de brèves citations à usage de critiques littéraires et articles, aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite sans la permission écrite de l'auteur, Elixa Everett. Saint John, New Brunswick, Canada. Terry Towers peut être contactée par le biais de son site internet : www.elixaeverett.com

Avertissement : La reproduction ou distribution non autorisée de cet ouvrage protégé par les droits d'auteur, est illégale. Aucune partie de ce livre ne peut être scannée, téléchargée ou distribuée via internet ou tout autre moyen, électronique ou d'impression sans la permission de l'auteur.  Toute infraction criminelle en matière de droit d'auteur, sans gain monétaire, est examinée par le FBI et est punissable d'une peine d’emprisonnement dans un pénitencier fédéral, peine pouvant aller jusqu’à 5 ans,  ainsi que d'une amende de $250,000 (http://www.fbi.gov.ipr/).

Merci d'acheter uniquement des éditions électroniques ou imprimées autorisées et de ne pas participer ni d'encourager le piratage électronique d’œuvres protégées par les droits d'auteur.

Ce livre est un ouvrage de fiction. Toute ressemblance à des personnes, vivantes ou décédées, à des événements ou lieux est purement fortuite. Les personnages sont des produits de l'imagination de l'auteur et sont utilisés de manière imaginaire.

Chapitre 1

Trina entendit la porte d’entrée à l’étage du dessous s’ouvrir, puis des pas lourds, et enfin la porte claquer. Elle grimaça en entendant la série d’insultes qui sortit de la bouche de son frère par alliance comme il montait l’escalier en colimaçon pour se rendre au deuxième étage de la maison qu’ils partageaient avec leurs parents – sa mère à elle et son père à lui.

Elle mit son rouge à lèvres rouge rubis dans son sac et se jeta un coup d’œil dans le miroir. Vêtue de son costume de Poison Ivy, l’Empoisonneuse dans Batman, prête pour le Salon Comic-Con auquel elle se rendait ce soir-là, son apparence dénotait avec son look habituel.  Sur ses yeux naturellement bleus, elle avait remplacé ses lunettes à monture noire par des lentilles de contact couleur émeraude. Son corps, habituellement couvert d’un tee-shirt et d’un jean amples, était contenu dans un corset vert profond, dont sa poitrine menaçait de déborder ; et d’une mini-jupe assortie, couverte de fausses feuilles. Pour la première fois en dix-huit ans, elle se sentait et était sexy.

Les pas de son demi-frère résonnaient encore dans l’escalier, jusqu’à ce qu’il arrive au deuxième étage. Prise de témérité, elle décida d’aller voir ce qui n’allait pas, même si elle pensait déjà connaître la raison.

Ouvrant la porte de sa chambre, elle sortit dans le couloir, lui bloquant le passage comme il se précipitait vers sa propre chambre. Il leva la tête de l’écran de son téléphone portable et s’arrêta brusquement devant elle. Ses yeux se promenèrent le long de son corps et leurs regards se croisèrent. Pendant un court instant, elle crut voir une lueur affamée dans ses yeux sombres, mais la lueur disparut aussitôt qu’elle apparut et fut remplacée par de l’agacement.

Putain, mais qu’est-ce que tu portes ?

Plantant ses poings sur ses hanches, elle lui rendit son regard. Un costume.

Toi et tes amis dingos participez au concours de la plus grosse des salopes ? 

D’ordinaire, elle aurait tremblé devant la colère de son demi-frère, mais pas ce soir. Peut-être le costume lui donnait-il un sentiment de pouvoir – elle ne savait pas et s’en moquait. Cela faisait deux ans qu’il la tyrannisait et elle refusait de se laisser tyranniser plus longtemps.

Qu’est-ce qui t’a foutu les boules à ce point ?

C’est pas tes oignons . Il essaya de la dépasser, mais elle resta en plein milieu, lui bloquant ainsi le passage.

C’est Claire, n’est-ce pas ?

Leurs regards se croisèrent à nouveau et il plissa les yeux. "Et qu’est-ce que tu sais là-dessus ? "

Ce que tout le lycée sait. Qu’elle s’est vantée de sortir avec un étudiant en fac, tout en baisant avec le capitaine de notre équipe de basketball.

Il serra les lèvres, les muscles de son cou tendus.

C’est vrai, n’est-ce pas ? Elle ne pouvait croire à quel point ça l’amusait de le voir mal à l’aise.

Il était temps qu’il s’en rende compte, elle pensa, comme ils continuaient de se regarder et qu’elle attendait sa réponse. Elle ne comprenait vraiment pas ce qu’il voyait en Claire de toute façon - mis à part son apparence. Elle était physiquement parfaite, mais l’apparence ne menait pas bien loin. A part son look, Trina ne voyait pas l’attrait.

Je ne savais pas qui c’était, jusqu’à maintenant. Tout ce que je savais c’est qu’elle couchait à droite à gauche. Et si tu veux tout savoir, je viens de la plaquer.

Trina essaya de retenir le sourire qui menaçait de s’afficher sur ses lèvres. Elle savait qu’elle ne devrait pas se réjouir d’entendre qu’il était célibataire, mais elle était contente. Ce n’est pas comme si elle pouvait faire quoi que ce soit de toute façon. Ce n’est pas comme s’il était intéressé par la fille qu’il considérait comme sa stupide demi-sœur. Elle avait vu toute une série de filles aller et venir dans sa vie et elles avaient toutes une chose en commun : elles étaient belles, mais n’avaient rien d’autre à offrir que leur apparence. Elle était carrément l’opposé.

Il fronça les sourcils. Qu’est-ce que c’est que ce regard ?

Elle haussa les épaules. Je pensais que peut-être, si tu choisissais tes copines avec ta tête au lieu de ce que t’as dans le pantalon, tu pourrais trouver quelqu’un avec une personnalité.

Il se moqua. Ouais, et qu’est-ce que t’en sais ? Tu es à peine assez âgée pour avoir un copain.

Elle serra le poing et frappa son épaule musclée. J’ai dix-huit ans, trou du cul. Seulement deux ans de moins que toi !

Dix-huit, vraiment ? C’est difficile à dire vu la façon dont tu t’habilles d’habitude.

Y a deux minutes tu me traitais de pute à cause de mon costume.

Il fit un pas en arrière et lui jeta un autre coup d’œil avant de secouer la tête. À nouveau, elle crut voir dans ses yeux une lueur affamée, mais elle disparut aussi vite qu’elle était apparue. Tu ne sors pas dans cet accoutrement.

Bien sûr que si.

Il ricana. Non. Je m’en fous que ce soit ou pas une réunion de dingos. Je ne vais pas permettre à une bande de geeks de se balader avec la trique, à force de te regarder. Si tu sors, alors tu mets autre chose.

Trina ne pouvait en croire ses oreilles ! Il ne s’intéressait jamais à elle ou à ce qu’elle faisait; s’il ne la tyrannisait pas, il l’ignorait. Et tout d’un coup, il agissait comme le grand frère protecteur. Non, ça ne se passerait pas comme ça. Ni ce soir, ni jamais. 

Elle pencha la tête de côté, plissant des yeux. Je suis désolée, je n’avais pas réalisé que tu avais ton mot à dire.

Et bien si. Va te changer.

Va te faire foutre Brice. J’y vais.  Elle fit demi-tour sur ses talons et essaya de le dépasser, mais il lui attrapa le poignet et l’arrêta.

Je suis sérieux Trina.

Et moi aussi. Elle essaya de se libérer de sa ferme étreinte, mais il refusa de la laisser partir.

Maintenant Trina. 

La colère monta en elle. Et je t’ai dit de me laisser partir, elle grogna entre ses dents serrées.

Je vais appeler ta mère et tout lui dire.

Ses lèvres formèrent un rictus moqueur. Sérieusement Brice, tu vas cafarder à ma mère ? Peut-être que je devrais parler à ton père de l’acide que tu as dans ton tiroir à chaussettes. 

Il plissa des yeux. Ce n’est pas à moi. Tu sais très bien que c’est à Jacob. Je n’ai jamais touché à cette merde. Il haussa les épaules. Bon, à part une fois.

Oh ouais, et ton père le croirait vraiment. Tu sais très bien comme il est coincé. À ton avis, qui serait plus dans le pétrin ? Elle haussa un sourcil, et son rictus se transforma en sourire victorieux.

Un grognement rauque émergea des lèvres de Brice et il libéra le poignet de Trina. Ça va. Vas-y. Mais ne viens pas pleurer quand un de ces idiots essayera de te faire des trucs.

Oh, ne t’inquiètes pas, loin de moi cette pensée.

~*~*~*~

Trina toucha la médaille plaquée or de première place qu’elle portait autour du cou.

Oh, arrête de jubiler, sa meilleure amie, Gwen, réprimanda, regardant la médaille avec envie. Gwen avait pris part à la même compétition, celle du meilleur costume de super héro féminin, vêtue comme Wonder Woman et n’avait pas obtenu de place sur le podium. Bien que Trina soit désolée pour elle – elle savait le temps que Gwen avait investi en faisant le costume de ses mains – elle soupçonnait que son costume sexy avait eu le dessus sur les costumes traditionnels, et ce même à un salon pour nerds.

Oh, tu veux dire à cause de ma médaille de première place pour le meilleur costume ? Son sourire s’élargit.

Ouais, celle-là même.

Hé, tu as remarqué Batman ? Trina jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et remarqua une autre de ses amies proches, Beth, habillée en Catwoman, une médaille de bronze autour du cou.

Trina rit. Quel Batman ? Elle en avait vu au moins une demi-douzaine tout au long de la soirée, de tailles et de statures différentes.

Celui qui te regarde depuis que la compétition a commencé.

Hein ? Elle fronça les sourcils; ses yeux se portèrent à l’endroit que son amie indiquait. Et en effet, seul, adossé contre le mur du fond, se tenait un grand Batman, d’un mètre quatre-vingt, voire plus. Il était évident qu’il n’avait pas besoin de l’armure pour épaissir sa carrure ; il était naturellement musclé.

Leurs regards se croisèrent à travers la pièce et une énergie intense la parcourut qui lui coupa la respiration. Contrairement à la plupart des autres hommes présents à la convention, il refusait de détourner le regard. Il savait qu’elle l’avait repéré et il s’en moquait. Il la mettait au défi de détourner le regard.

Etait-ce là un scenario farfelu entre Batman et Poison Ivy qu’il essayait de jouer? La façon dont il la regardait lui donnait clairement l’impression qu’il la poursuivait. Et à sa surprise, son corps répondait. Elle savait qu’elle aurait dû être effrayée, mais les hommes ne la regardaient jamais de cette façon, et ça faisait du bien. Et puis merde, les hommes sexy ne regardaient jamais les geeks – point final.

Plutôt bizarre si tu veux mon avis. Gwen s’avança vers Trina, et regarda l’homme avec ses deux amies.

" C’est Batman, il est censé être morose, mystérieux et ténébreux," Beth défendit.

Vous croyez que je devrais aller le voir et lui parler ? Trina demanda. Elle continua à soutenir son regard. Que pouvait-il se passer dans une telle foule de toute façon ? E puis merde, il était à l’autre bout de la pièce, mais elle pouvait sentir qu’il y avait quelque chose entre eux, une attirance électrique indéniable.

Putain, non, t’es folle ? Gwen l’attrapa par le bras et l’attira dans la pièce d’à côté, dans laquelle des centaines de vendeurs proposaient sur des étals divers objets issus des bandes dessinées, tels que des costumes et des figurines. Tout ce qui était lié aux bandes dessinées, au fantastique et à la science-fiction pouvait être trouvé chez ces vendeurs. 

Trina jeta un dernier coup d’œil par-dessus son épaule et vit que Batman avait disparu.

Elle essaya de ne plus penser au mystérieux Batman, mais n’y arriva pas. Même deux séances photos avec ses stars de télévision préférées ne purent la distraire et cela se vit sur les photos, à son expression et à ses yeux, qu’elle n’était pas dans l’ambiance. Elle aurait préféré que Beth ne lui mentionne pas cet homme; si elle ne l’avait pas mentionné, il ne serait pas en train de pourrir ses pensées et elle pourrait profiter de la soirée. 

Il faut que j’aille aux toilettes, Trina annonça lorsque le trio quitta un panel présidé par plusieurs cosplayers éminents.

On se retrouve dans l’aire de restauration, d’accord ? Elle entendit à peine la voix de Beth comme elle quittait le groupe et se dirigeait vers la partie déserte du centre de convention, au premier étage. Elle détestait utiliser les toilettes pleins de monde; elle préférait marcher cinq minutes de plus pour avoir un peu d’intimité.

Comme il y avait de moins en moins de monde, au point qu’elle se retrouva bientôt seule, elle commença à se dire que peut-être Batman était un psychopathe et qu’il la suivait. Elle ne pouvait se débarrasser de cette sensation d’être observée, bien qu’elle essayât. Elle tourna à un coin et vit l’entrée des toilettes pour femmes à moins de dix pas. Elle accéléra le pas, mais en talons hauts de quinze centimètres, elle ne pouvait pas avancer très vite. 

La sensation d’être observée s’intensifia au point qu’elle s’arrêta et se retourna, scrutant le couloir vide. Après une minute passée debout au milieu du couloir, sans rien voir, elle rit d’elle-même. Elle était ridicule de laisser ses amies l’ébranler ainsi et elle le savait.

Qui voudrait m’espionner de toute façon ?

Riant légèrement d’elle-même, elle se retourna pour se diriger vers les toilettes et entra en collision avec un mur dur. Mais ce n’était pas un mur, c’était une pièce de jeu d’échec en caoutchouc épais et noir. Haletant légèrement, elle recula de quelques pas et se fit trébucher dans sa hâte. Elle glapit comme elle se sentit tomber en arrière.

Aussi rapides qu’un éclair, des bras d’acier se tendirent, l’attrapèrent par la taille et la remirent sur pied, puis contre un torse dur. Son cœur s’arrêta, et comme elle relevait la tête et que ses yeux croisèrent les yeux sombres du Batman qui l’avait regardée, il recommença à battre, tellement vite qu’elle eut l’impression que son cœur allait sortir de sa cage thoracique.

Plaçant ses mains contre son torse, elle essaya de s’extirper de ses bras, mais c’était là un effort inutile; son étreinte ne faiblit pas. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais aucun mot n’en sortit. 

L-laissez moi p-partir. Elle se débattit à nouveau puis abandonna. Elle n’irait nul part tant qu’il n’aurait pas décidé de le lui permettre.

Un léger sourire s’afficha sur les lèvres de l’homme. Pourquoi ?

Pourquoi ? Elle répéta sa question. Il la fit aller en arrière jusqu’à ce qu’elle se retrouve collée contre un mur, le corps de l’homme contre le sien. Elle était piégée. Laissez-moi ! Elle se débattit, battant ses poings contre son torse.

Et si je n’en ai pas envie ? il demanda. Attrapant les poignets de Trina dans ses mains, il les retint contre le mur, au-dessus de sa tête. Comme il lui tenait les mains, il glissa sa jambe entre celles de Trina, sa cuisse effleurant l’entrejambe de la jeune fille. Ses yeux quittèrent ceux de Trina, descendirent dans son cou et s’arrêtèrent sur ses seins, qui étaient dangereusement sur le point de se déverser hors de son corset comme elle se débattait contre lui, la poitrine haletante.

Etait-ce ainsi que ça allait arriver ? Elle allait être violée et perdre sa virginité avec un pervers en costume de Batman ? Ou bien allait-il lui arriver bien pire ?

Laissez-moi partir ou je hurle. Je le jure devant Dieu.

Il leva les yeux pour la regarder à nouveau. Pourquoi crierais-tu ? Il pencha la tête sur le côté, un demi-sourire s’affichant sur ses lèvres. Il bougea contre elle, sa jambe frottant contre le pelvis de la jeune fille. Une bouffée de chaleur l’envahit et elle se mordit la langue pour s’empêcher de lui donner la satisfaction de la faire gémir.

S’il vous plaît ...

Il abaissa la tête sur l’épaule de Trina et lui mordilla le cou. Une décharge la parcourut et à son désarroi, son corps réagit et elle se colla contre sa jambe tout en penchant la tête sur le côté, lui donnant ainsi un meilleur accès à la peau sensible de son cou.

Es-tu en train de me supplier d’arrêter ou de continuer? il murmura, la mordillant à nouveau tout en se collant encore plus contre elle. Gardant les deux mains de Trina serrées dans une des siennes, sa main libre glissa vers la taille de la jeune fille, puis sur ses fesses et les lui caressa. 

Arrêtez. Continuez. Oh, mon Dieu, je ne sais pas, elle grogna intérieurement.

Elle détestait être aussi inexpérimentée. Elle avait été embrassée quelques fois, par une poignée de garçons et Bobby Mueller l’avait pelotée l’année dernière, mais aucun des garçons avec qui elle était sortie ne lui avait fait cet effet. Aucun n’avait fait vibrer son corps, aucun n’avait provoqué une telle humidité entre ses jambes, comme cet étranger le faisait. Mais c’était des garçons et il était un homme; grand et musclé, et il sentait incroyablement bon – il avait cette odeur fraîche de forêt qui l’attirait. Ses dents et ses lèvres remontèrent dans son cou, le long de sa mâchoire. Fermant les yeux, elle se permit de gémir doucement et ses hanches, qui se balançaient contre la jambe de l’homme, aggravant la douleur grandissante entre ses jambes alors qu’elle essayait de l’apaiser, la trahirent.

Sa bouche atteignit sa destination et survola celle de Trina ; leurs souffles se mélangèrent. Serrant les poings, elle essaya de maîtriser la tempête qui se déchaînait en elle, mais c’était impossible. Ouvrant les yeux, son regard se fixa dans celui de l’homme et elle eut le souffle coupé face à la faim bestiale qu’elle vit dans ses profondeurs sombres. Que ferait-il s’ils étaient complètement seuls ? Encore plus inquiétant était, que lui permettrait-elle de lui faire ?

Il abaissa les yeux sur ses lèvres et elle en fit courir sa langue sur sa lèvre inférieure. Un grognement rauque s’échappa de l’homme. Il était sur le point de l’embrasser et, que Dieu lui vienne en aide, elle en avait envie.

Trina ? T’es - La réalité de la situation lui apparut au son de la voix de Beth. Les yeux de Batman rencontrèrent les siens une dernière fois avant de la libérer, puis il se retourna, courut le long du couloir et sortit par la porte arrière.

Putain, mais qu’est-ce qui vient juste de se passer ?

Oh, mon Dieu, c’était le Batman qui t’espionnait ? Son amie se précipita à ses côtés, l’air inquiet.  Est-ce que ça va ? Il t’a fait mal?

Non, ça va. Elle soupira et fit courir une mais dans ses longs cheveux colorés en rouge. Elle avait préféré se teindre les cheveux en rouge foncé plutôt que de porter une perruque. Les perruques avaient toujours l’air fausses et diminuaient l’effet du costume et du personnage qu’elle essayait d’être.

Alors, qu’est-ce que c’était? Son inquiétude se transforma en incompréhension et Beth porta son attention sur la porte par laquelle il était sorti.

Si seulement je le savais ...

Je ne sais pas. Je me dirigeais vers les toilettes, j’ai entendu quelqu’un derrière moi et lorsque je me suis retournée, il était là.

Chapitre 2

Brice grogna au contact de l’eau chaude qui lui massait le dos et il essaya de détendre les muscles tendus de son cou. C’était inutile car la tension dans son cou et ses épaules n’était rien à côté de celle qu’il ressentait dans sa queue. Nom de Dieu, à quoi Trina pensait-elle pour porter en public un costume aussi révélateur ?

Sa queue sursauta et commença à s’épaissir , son érection grandissant encore comme il pensait à ses seins poussés vers le haut, menaçant de déborder du haut qu’elle portait. Il suffirait d’attraper le ruban qui le maintenait fermé et de tirer dessus. Le vêtement s’ouvrirait et sa poitrine serait alors exposée et il pourrait se repaître de cette vue. 

Secouant la tête, Brice essaya de penser à autre chose que Trina. C’était malsain; il ne devait penser à elle en d’autres termes que sa petite sœur agaçante, mais cela lui était impossible. Elle avait changé les choses en portant cette tenue et en lui laissant voir quelle femme sexy se cachait derrière les vêtements amples. Cette image n’allait pas disparaître facilement.

Glissant sa main autour de son membre, Brice commença à se caresser, espérant ainsi soulager un peu les palpitations de sa queue et libérer son esprit. Comme il se touchait, il se permit le plaisir d’imaginer Trina, d’imaginer qu’il tirait sur le ruban en satin vert avec ses dents et libérait ainsi sa poitrine.

Il grogna, se laissant tomber contre le mur frais en céramique de la douche et augmenta la vitesse de ses caresses. Une fois que sa poitrine serait libre, il mordillerait son téton gauche, faisant de petits cercles avec sa langue jusqu’à ce qu’il se transforme en petit bourgeon dur et foncé et qu’elle s’agrippe à ses épaules, tout en gémissant doucement pour lui.

Sa main serra sa queue avec plus de fermeté comme la tension en lui augmentait et que