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Livre électronique271 pages4 heures
Les Chants de Maldoror
Évaluation : 4 sur 5 étoiles
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À propos de ce livre électronique
Une édition de référence des Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Souvent, la main portée au front, debout sur les vaisseaux, tandis que la lune se balançait entre les mâts d'une façon irrégulière, je me suis surpris, faisant abstraction de tout ce qui n'était pas le but que je poursuivais, m'efforçant de résoudre ce difficile problème ! Oui, quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le cœur humain. Si trente ans d'expérience de la vie peuvent jusqu'à un certain point pencher la balance vers l'une ou l'autre de ces solutions, il me sera permis de dire que, malgré la profondeur de l'océan, il ne peut pas se mettre en ligne, quant à la comparaison sur cette propriété, avec la profondeur du cœur humain. »
(Extrait du Chant I.)
« Souvent, la main portée au front, debout sur les vaisseaux, tandis que la lune se balançait entre les mâts d'une façon irrégulière, je me suis surpris, faisant abstraction de tout ce qui n'était pas le but que je poursuivais, m'efforçant de résoudre ce difficile problème ! Oui, quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le cœur humain. Si trente ans d'expérience de la vie peuvent jusqu'à un certain point pencher la balance vers l'une ou l'autre de ces solutions, il me sera permis de dire que, malgré la profondeur de l'océan, il ne peut pas se mettre en ligne, quant à la comparaison sur cette propriété, avec la profondeur du cœur humain. »
(Extrait du Chant I.)
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Avis sur Les Chants de Maldoror
Évaluation : 4.028225725806451 sur 5 étoiles
4/5
124 notations2 avis
- Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5A fierce and poisonous bit of stuff. An angry howl of rebellion. Sometimes goes even a bit too far, but I appreciate his youth and honesty in retelling all this.
- Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5So pervasive was the language and imagery of Lautréamont’s “Les Chant de Maldoror” that I often laughed out loud—not a common event with literature. Especially from a work written nearly a hundred and fifty years ago. There is no real narrative, so to speak, told more like a fever dream rendered into prose poem and peppered with more exclamation points than a Gothic novel of the late eighteenth century (Astonishment!!!). Yet it was the perfect piece of fantastic fiction to read between customer service calls. There was nothing any entitled human piss-bag miffed over not getting confirmation of a 4X4 on their Suburban for their three-person golf outing was going to say to shock, anger or even annoy me after reading passages such as those below. Enjoy. “If the earth were covered with lice like grains of sand on the sea shore the human race would be annihilated in the midst of terrible suffering. What a spectacle! And I, with the wings of an angel, motionless in the air, contemplating it!”“With a head in my hand, gnawing the skull, I stood on one foot like a heron at the edge of a precipice slashed into the flanks of a mountain. I was seen descending into the valley while the flesh of my bosom was still and calm as the lid of a tomb!”“ . . . however it is permitted to us all to kill flies and even rhinoceroses in order to rest from time to time from too much tedious labor.”“I have never been able to laugh, though I have tried many times. It is very difficult to learn how to laugh. Or rather I think a feeling of repugnance toward that monstrosity forms an essential distinction of my character. Very well then, I witnessed something even funnier: I saw a fig eating a donkey! And yet I did not laugh: frankly there was no movement of any buccal portion. The desire to weep seized upon me so strongly that my eyes let fall a tear. ‘Nature! Nature!’ I cried, sobbing. ‘The sparrow-hawk rends the sparrow, the fig eats the donkey, and the tapeworm devours mankind!’”“I am filthy. Lice gnaws me. Swine, when they gaze upon me, vomit. Scabs and scars of leprosy have scaled off my skin, which exudes a yellowish pus. I know not the waters of rivers nor the dew from the clouds. From my nape, as from a dunghill, an enormous toadstool with umbelliferous peduncles is growing. Seated upon a shapeless throne I have not stirred hand nor foot for four centuries. My toes have taken root in the soil and have grown up around my belly in a kind of lush growth, neither plant nor flesh, where dwell vile parasites. Nevertheless, my heart is beating. Yet how could it beat if the rottenness and the reek of my cadaver (I dare not say my body) did not abundantly nourish it?”“O, if only, instead of being in a hell, the universe had been an immense celestial anus! See the gesture I am making with my abdomen: yes, I would have plunged my penis through its bloody sphincter, rending apart by my impetuous motions the very bones of its pelvis!”And this work was inspiring enough, throughout the years, still in print and revered by philosophers and writers, that several artists have drawn, inked and painted monstrosities of their own. An absurdist’s treasure for never straying from that one governing principle: to be as absurd as fucking possible. And to be as disgusting as humanly able wouldn’t hurt the effort, either. It’s been done, so I’ll never have to stir up the mold myself. Thank you, weird ass Frenchman/Uruguayan/Absurdist extraordinaire.