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L'effet popcorn 2
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Livre électronique188 pages2 heures

L'effet popcorn 2

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À propos de ce livre électronique

Lorsque Julie et Marie-Josée se sont liées d'amitié, elles étaient loin de se douter de l'aventure exaltante qui les attendait. A force d'échanger sur leur désir de vivre une existence qui leur ressemble, elles ont finalement eu le courage de passer à l'action. Il n'y a pas eu de révélations ou de faits extraordinaires, juste le quotidien. Sans tambour ni trompette, elles ont choisi de s'accomplir dans le banal, le terre-à-terre, la routine. En mars 2012, leur premier livre L'effet Popcorn, tome 1 offrait 52 anecdotes chaleureuses pour s'éclater jour après jour. Au fil du temps, elles ont acquis un merveilleux pouvoir : celui de changer de perception. Avec ces 52 nouvelles histoires, elles partagent les dessous de leur transformation intérieure et les heureuses manifestations qui en jaillissent continuellement. Si vous désirez mettre de la saveur dans votre métro-boulot- dodo et renouer avec votre potentiel, ce livre saura vous inspirer!
LangueFrançais
ÉditeurPerformance
Date de sortie9 avr. 2014
ISBN9782924412077
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    Aperçu du livre

    L'effet popcorn 2 - Arel Marie-Josée

    popcorn!

    1

    Mise à nue

    PAR JULIE

    Le contrat d’édition signé pour L’effet Popcorn, tome 1, j’ai pris la route, le cœur heureux. Sous peu, Marie-Josée et moi allions tenir notre premier bouquin dans nos mains. Des gens ouverts au potentiel de notre message de bonheur consentaient à nous publier. WOW! Dans l’auto, je repensais à la journée où j’avais proposé à ma copine de développer un projet commun. Sans plan précis, nous étions allées de l’avant et en moins de deux ans, nous avions concrétisé notre rêve. Me proclamer écrivaine est certes agréable, mais est-ce le plus important? En vérité, j’ai reçu beaucoup plus de cette aventure.

    Les premiers mois de En Amour Avec La Vie n’ont pas été faciles pour moi. Je n’avais pas la même aisance que Marie-Josée pour exprimer ma façon de penser, mes questionnements intérieurs, mes appréhensions et mes rêves. Peser sur le bouton publier dans l’espace WordPress me demandait tout mon courage. À quelques reprises, j’ai failli abandonner. « Ils sauront tout de toi! Tu seras ridiculisée sur la place publique. Ils te jugeront démodée de t’intéresser à la spiritualité. » J’étais persuadée qu’en dévoilant mon intériorité, je me rendais vulnérable à quiconque avait des intentions douteuses.

    Encouragée par ma complice, j’ai poursuivi malgré mes peurs. Certes, mon égo a usé de ruse pour garder le dessus. Après tout, les gens qui parlent d’eux aisément ne sont-ils pas prétentieux et imbus de leur personne? Ma voix intérieure me soufflait que si j’écrivais avec amour et authenticité, les lecteurs y verraient un acte de générosité. Une histoire à la fois, j’ai accepté de me révéler en toute sincérité. Encore aujourd’hui, chaque chronique m’aide à me défaire du masque social que j’entretiens. Je croyais à tort que celui-ci me protégeait. Lorsque l’on tente par tous les moyens de se montrer sous un angle parfait, on vit dans la peur perpétuelle de se faire démasquer.

    Mise à nue, je suis tellement plus forte. Dire ce que les autres veulent entendre ne m’intéresse plus. Prétendre que je suis en contrôle constant relève de la stupidité. M’abaisser par crainte de rendre l’autre inconfortable ne l’aide pas à croire en sa propre lumière. Surtout, je n’ai personne à convaincre de quoi que ce soit. Pour moi, l’important est de demeurer vraie et de continuer mon chemin vers l’Amour. Jamais je ne pourrai plaire à tous. « Si tu n’apprécies pas celle que je suis ou si tu me juges quant à la quête que je poursuis, je ne t’en veux pas et je te laisse continuer ton chemin librement. »

    Ne sommes-nous pas tous dans le même bateau? N’aspirons-nous pas tous à une vie meilleure? Nous pouvons nous fréquenter en portant nos masques et en espérant que les autres croient à nos scénarios. Nous pouvons continuer à entretenir l’image parfaite que nous voulons projeter. Ne soyons cependant pas surpris que la superficialité de nos relations nous laisse insatisfaits. Et quelle dépense d’énergie inutile! Afficher celle que je suis m’a d’abord demandé une bonne dose d’audace, mais j’y ai gagné en liberté et en richesse dans mes relations. Cela vaut tous les efforts.

    Finie, la mascarade

    Faire semblant ne m’intéresse plus. Je libère le trésor qui m’habite et je le partage joyeusement avec autrui. Mes peurs fondent comme neige sous le chaud soleil de mon authenticité. Les sentiments de liberté et de puissance que je ressens m’incitent à poursuivre dans cette voie. J’accepte que les gens de mon entourage soient déstabilisés, car je sais qu’avec le temps, ils comprendront. Enfin! Je suis moi.

    2

    Terracotta warriors

    PAR MARIE-JOSÉE

    Lors d’un voyage à Las Vegas, mon amie Kim et moi avons profité de l’occasion pour voir quelques expositions thématiques. L’une d’elles présentait des personnages en terre cuite. À la vue de cinq guerroyeurs grandeur réelle, nous sommes demeurées silencieuses. Puis, elle me lança : « Une belle photo pour ton blogue. » « Effectivement, et surtout une bonne histoire! », ai-je répondu. Mon amoureux a pris quelques clichés tandis que j’enfouissais cette image en mon cœur. L’apparente fragilité et la force tranquille de ces fameux warriors ne me laissaient pas indifférente.

    L’image du guerrier m’a toujours plu. Avoir de la vigueur au combat, n’est-ce pas un prérequis en ce monde? Qui n’a pas eu à lutter? Qui n’a pas expérimenté l’effet de l’adrénaline en défendant une cause? Qui ne s’enflamme pas devant les mauvais traitements ou l’infamie? Quand j’ai quitté la communauté religieuse, j’ai mené une cinglante bataille contre le dérapage spirituel qui sévissait. J’en voulais à la dirigeante d’avoir joué avec ma conscience ainsi que ma soif d’absolu. J’étais animée d’une soif de justice sans précédent et cette femme m’apparaissait comme l’ennemie à supprimer. J’ai fait campagne auprès des autorités de l’Église et de toute personne susceptible de mettre un terme à son œuvre malsaine. Oui, la vérité allait éclater au grand jour!

    Avec du recul, je suis reconnaissante que mes projets destructeurs aient échoué. Si j’ai cru il y a plusieurs années que ma vie était finie, force est de constater qu’au crépuscule de la quarantaine, je vais très bien. Ma solidité intérieure provient surtout des épreuves placées sur ma route. Ce que je suis aujourd’hui, je le dois en partie à cette femme, oui cette soitdisant menace… Ses agissements m’ont poussée à faire d’importants constats, dont la nécessité de pardonner. M’étant relevée après avoir été envoyée au tapis, une question m’est venue : se pourrait-il que nous soyons intouchables, inattaquables?

    « Personne ne peut vous rabaisser sans votre consentement. » (Eleanor Roosevelt) Se sentir visé par les affronts d’autrui, voilà ce qui est vraiment dévastateur. Combien de fois me suis-je laissé atteindre par l’agressivité et les malaises des autres? Combien de duels inutiles ai-je livrés au nom de mon égo? Une personne heureuse ne ressent nul besoin de menacer ou de blâmer qui que ce soit. Seul un être malheureux, en conflit avec lui-même, déverse sa détresse sur le premier venu. Peu importe les coups portés et leurs répercussions, nous avons le choix : jouer à la victime ou refuser d’en faire une histoire personnelle. Une attaque n’en est une que si nous y consentons.

    Quoi de plus puissant que de répondre à l’injure par… rien? Écouter, sourire, respirer profondément, et puis… rien. Si l’autre brandit les armes et ne trouve pas d’écho à sa colère, celle-ci s’estompe rapidement. Pourquoi envenimer la situation? Quelle issue positive espérer d’un contexte où nous nous percevons comme des adversaires? Je ne dis pas qu’il faille se taire! Ma voix s’élèvera encore pour la justice, mais sans attaquer qui que ce soit. Plutôt que de chercher vengeance, j’essaierai de trouver une solution où tous seront gagnants. N’importe quel guerrier affirmera qu’il faut du temps et de l’entrainement pour garder son calme dans le conflit. Quant à l’armure, j’opte pour le nouveau modèle : l’inoffensive ultra-terre-cuite!

    Rendre les armes

    Je n’ai plus à me battre. La résistance dont je fais preuve dans mes relations ne produit rien de constructif. Toute cette énergie peut être utilisée différemment. Pourquoi ne pas imprégner mes pensées de douceur et de sollicitude? En traitant les autres comme j’aimerais être traitée, je fais de ce monde un lieu accueillant et rassurant. Je me valorise en faisant sentir à l’autre qu’il est important.

    3

    La lumière au bout du tunnel

    PAR JULIE

    Le Chili. Pas le mélange d’épices utilisé dans les sauces à spaghetti, mais plutôt le pays où trente-trois mineurs ont été emprisonnés sous terre durant dix semaines. Je sais que le Chili est situé en Amérique du Sud, sans connaitre son emplacement exact pour autant. En quelques secondes sur Internet, mes connaissances géographiques sont mises à jour. Le Chili partage ses frontières avec le Pérou, la Bolivie et l’Argentine et s’étend sur un long territoire étroit longeant l’extrême sud-ouest du continent. Ah! Ces lignes inventées par les hommes afin de délimiter leurs terres, comme j’aimerais parfois pouvoir les effacer!

    À cause de cette tragédie, le Chili s’est retrouvé à la une pendant plusieurs journées consécutives. Des millions de gens suivaient le développement des évènements, les yeux rivés sur leur petit écran. L’espace d’un instant, qui ne s’est pas imaginé parmi ces pauvres mineurs, prisonnier de la terre avec peu de nourriture et d’eau à partager? D’emblée, je me vois telle une tigresse se battant pour sa survie. Malheur à celui qui aurait voulu s’approprier mes provisions. Les vivres étant restreints, l’autre ne devient-il pas un ennemi potentiel?

    Qu’ils aient survécu aussi longtemps sans perdre la raison relève du miracle. Comment ont-ils fait pour ne pas se retourner les uns contre les autres, succombant au désespoir? Dans ce genre de situation, la loi du plus fort ne prévaut-elle pas? Tomber dans le piège du chacun-pour-soi aurait été si facile et les aurait certainement menés à leur perte. Il m’arrive souvent de paniquer pour un rien. Sans parler du fait de me sentir menacée par l’autre. En de telles circonstances, peut-on préserver le calme, l’harmonie, et nourrir la conviction de sortir vainqueur en s’appuyant seulement sur sa force

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