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Marion Jones
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Livre électronique47 pages43 minutes

Marion Jones

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À propos de ce livre électronique

Elizabeth Harriet Beecher Stowe, née le 14 juin 1811 à Litchfield et décédée le 1er juillet 1896 à Hartford, est une femme de lettres américaine, abolitionniste. Elle est principalement connue pour être l'auteur de "La Case de l'oncle Tom" (1852), une représentation de la vie des Afro-Américains sous l'esclavage. Le roman se vend à des millions d'exemplaires et exerce une influence notable aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il alimente les forces anti-esclavagistes dans le nord-américain, tout en provoquant une colère largement répandue dans le Sud. Elle a écrit plus de 20 livres, dont des romans, trois mémoires de voyage et des collections d'articles et de lettres. Elizabeth Harriet Beecher Stowe a exercé une influence à la fois par ses écrits et ses prises de position publiques sur des questions sociales contemporaines.
LangueFrançais
ÉditeurBoD E-Short
Date de sortie28 avr. 2015
ISBN9783734790287
Marion Jones
Auteur

Harriet Beecher Stowe

Harriet Beecher Stowe (1811–1896) was an American abolitionist and author of more than 20 books, including novels, three travel memoirs, and collections of articles and letters. Her novel Uncle Tom's Cabin (1852) was a realistic account of life for African-Americans under slavery; it reached millions and became influential in the United States and United Kingdom.

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    Aperçu du livre

    Marion Jones - Harriet Beecher Stowe

    Sommaire

    Marion Jones

    Page de copyright

    Marion Jones

    Quelle variété infinie de beautés dans la nature ! Que d’espèces différentes dans la seule nature humaine ! La fleur et l’activité de l’enfance, la fraîcheur et l’entier développement de la jeunesse, la dignité de l’âge mûr, la douceur de la femme, toutes variétés multiples, mais parfaites dans leur espèce.

    Mais rien n’approche de l’image du ciel comme la beauté du vieillard chrétien. C’est comme le charme de ces paisibles journées d’automne, lorsque les fortes chaleurs d’été ont disparu, que la moisson est en sûreté dans la grange, et que le soleil répand ses derniers feux sur les champs nivelés et les feuilles jaunissantes. C’est la beauté plus sévèrement morale, plus rapprochée de l’âme que celle de toute autre époque de la vie. La fiction poétique ne sépare jamais le vieillard du chrétien ; c’est qu’il n’y a aucune autre période de la vie où les vertus du christianisme trouvent à se développer plus harmonieusement. Le vieillard qui a survécu aux orages des passions, qui a su résister aux tentations, qui a transformé les élans impétueux de la jeunesse en habitudes d’obéissance et d’amour ; qui, après avoir servi sa génération sous l’égide de Dieu, cherche alors un appui pour son corps et pour son âme affaiblis dans celui qu’il a fidèlement servi ; ce vieillard est peut-être l’image la plus pure de la beauté sanctifiée que l’on puisse rencontrer dans ce bas monde.

    Des pensées à peu près semblables occupaient mon esprit un jour que je détournais mes pas du cimetière de mon village, où je m’étais arrêté après de longues années d’absence. C’était un agréable endroit ; une pente douce de terre rejoignant un ruisseau qui brillait en courant à travers les cèdres et les genévriers, dominée de l’autre côté par une verte colline où les maisons blanches du village se déroulaient comme un collier de perles.

    Rien n’est plus pittoresque dans un paysage que ce contraste d’un cimetière… cette cité du silence, comme la dénomment si poétiquement les Orientaux… placé au milieu des richesses et des joies de la nature ; ses pierres blanches miroitant au soleil, souvenir permanent du déclin, dernier anneau de la chaîne qui unit le mort au vivant.

    En traversant lentement les étroites allées pour lire sur chaque monticule l’inscription funéraire de l’époux laborieux et économe, de la femme soigneuse et rangée, de l’enfant moissonné dans sa fleur, tous en ayant fini avec les soucis et les joies de ce monde, je m’arrêtai devant une simple pierre portant cette inscription : « À la mémoire de Howard Dudley, décédé dans sa centième année. » J’avais jadis connu cet aimable vieillard ; tous les dimanches, dix minutes avant le service, sa haute stature un peu voûtée pénétrait dans l’église couverte d’un habit noisette à larges basques et hauts parements, sur l’un desquels deux épingles étaient toujours régulièrement plantées, Lorsqu’il était assis, le bord supérieur de la stalle lui arrivait au menton, et sa tête argentée planait au dessus comme la lune sur l’horizon. Sa tête vénérable eût servi de modèle pour un saint Jean… chauve sur le sommet et garnie seulement autour des tempes de quelques touffes argentées :

    Mais seulement autour de ses tempes ridées,

    Des cheveux argentés tombaient en ondulant :

    Ainsi les blancs festons du givre étincelant

    Décorent un vieux chêne aux branches dénudées.

    Il était déjà fort âgé, et les lignes accentuées de son patient visage semblaient dire : « Et maintenant, Seigneur, pourquoi donc attendre ?… » Mais il vécut encore de longues années, et jusqu’au dernier moment il vint occuper sa stalle à l’église.

    Il était connu de près comme de loin

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