Projet Univers T: V Voir Venir
Par Jean Y. Ferland
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À propos de ce livre électronique
L'homme ne peut continuer a baigner dans sa désespérance et absence de vision. Il ne joue pas alors sont rôle dans l'univers et n'est en conséquence d'aucune utilité dans la poursuite du Projet Univers.
Une vision nouvelle de l'homme et de l'univers importe.
Jean Y. Ferland
Né le 27 nov. 42. Juriste, Historien, Philosophe. Un pèlerin de l'homme. Le dernier Nomad.
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Aperçu du livre
Projet Univers T - Jean Y. Ferland
Introduction
« Ne fais pas à autrui, ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait. »
Tout est là.
Comment former une société, refaire le troupeau initial, avec tout ce monde venant de partout. Comment gouverner ce vaste cheptel humain maintenant réuni. Comment, du pèlerinage accompli, tirer des leçons et des voies d'avenir.
Tout est là.
La phrase est de Confucius.
Ce précepte, conseil amical et serein nous vient du grand sage oriental des années 551 avant notre ère. Et lui le citait comme appris des ancêtres Grands Empereurs de 2500 ans avant notre ère.
Tout est là.
Comment le précepte s'est-il révélé puis perdu. Comment il nous est venu d'aussi loin et d'une aussi ancienne époque. Comment il nous est indiqué comme la seule voie possible d'avenir.
Il importe de savoir car la voie pourrait être là.
Partie I
Un grand Maître
1. Notre propos
Notre propos n'est pas de retracer les influences orientales de notre civilisation. Cette piste a été amplement et bellement explorée. Quoiqu'elle ne cesse de nous révéler de nouveaux et étonnants apports des grandes civilisations de notre pèlerinage humain. Notre quête est autre. Nous avons constaté que la nature, que l'on en soit conscient ou pas, impose ses modalités à l'univers. En fait, et pour dire plus justement, nous nommons « nature » les modalités que l'univers semble respecter et reproduire. Nous personnifions en quelque sorte la Nature par habitude tout en n'oubliant pas totalement que nous créons ce personnage par les observations des lois, règles et pratiques que nous reconnaissons comme les constantes de notre univers.
Notre propos est donc de reprendre ce que nous reconnaissons comme lois de la nature et de voir comment ces lois essentiellement destinées aux unités, aux individualités et donc aux individus s'appliquent aux ensembles. Nous ne ferons cette réflexion qu'en regard de l'homme. Comment les lois de la nature qui font l'homme transcendent-elles les individus pour s'appliquer à l’espèce, s’appliquer au troupeau entier?
La nature a réussi à mettre au monde un être capable de se reproduire, quoiqu’imparfaitement, et de transmettre dans sa reproduction même la matrice de sa reproduction. Ainsi tourne ce puissant algorithme qui crée des individus humains tous différents les uns des autres. La nature n'a pas réussi, tout au moins à notre connaissance — et cette connaissance ne nous sera jamais accessible — à créer des individus copies parfaites de leurs ascendants. Si la nature a réussi jadis à créer un être capable de se reproduire parfaitement, tel un clone, son succès était dès son origine voué à annihilation car tous ces êtres identiques devaient disparaître par la même cause qui inévitablement, le temps n'étant pas restreint, a fini par se produire.
Notre recherche vise donc à comprendre comment des règles destinées à des individus peuvent ou pas s'appliquer à leur troupeau entier. Si le transfert est possible, nous pourrions alors comprendre comment la nature guide non plus iniquement la vie à titre individuel mais aussi à titre collectif.
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2. De bien loin
Sous la loupe occidentale, nous amorçons le pèlerinage humain documenté lors de sa lancée par la civilisation grecque. Ce n’est ni la première civilisation ni nécessairement la plus riche. Cette civilisation a toutefois su emprunter aux grandes cultures précédentes d'Égypte, de Sumérie, de Babylone, de Perse, d’Assyrie et d'ailleurs pour nous diriger vers l'état actuel de l'Occident. Cet héritage peut nous servir de tremplin pour nous construire une idée plus large du parcours humain. Il nous faut alors changer notre lorgnette pour une lunette d'approche et la pointer du côté de l'Orient. Sans prétendre à expertise, il nous faudra voir si, de ces horizons lointains et si longtemps hors de vue, ne sont pas venus des modèles, des préceptes, des orientations qui moulent ou devraient mouler l'actuelle humanité.
Venu d’Occident et d’Orient, l’homme en marche s’assemble à notre époque pour reconstituer le troupeau. De quel bagage est donc lestée la besace de chacun?
La géographie de la Chine, dit-on, a été la cause lointaine de l'éclosion des grandes civilisations du continent asiatique. Jusqu'au début du XXe siècle, l'Empire du Milieu a été presque totalement isolé par les montagnes les plus infranchissables, le désert le plus vaste de la planète et l'océan le moins exploré. Plusieurs millénaires avant notre ère, dans ce bassin riche de toutes les ressources, ont fleuri des civilisations que l'on dit grandioses. De cette époque lointaine, Confucius a fait un examen minutieux et s'est ainsi lui-même imposé comme le philosophe, l'enseignant, le modèle des deux mille cinq cents ans qui ont suivi sa mort et guidé la Chine jusqu'à aujourd'hui.
Depuis deux millénaires et demi, la pensée de Confucius trône en Chine. S'appuyant sur sa connaissance des sages avant lui, Confucius a adapté le propos à son époque. Beaucoup a été dit et le sera encore sur son enseignement. Notre intention n'est pas d'en rajouter. Il nous suffira d'utiliser cet enseignement et le contexte dans lequel il nous a été livré pour sonder une fois de plus notre vision de l'univers, notre vision de la place et du rôle que l'homme doit y tenir.
Avant de nous intéresser au message, nous devons relever d'abord le fait que le message lui-même ait eu lieu. Qu'il soit apparu à une époque bien particulière. Il nous faut noter que l'apparition de porteurs de grands messages précieux pour l'humanité n’est pas le fait du hasard. La nature ne semble pas laisser aux aléas du hasard l'apparition de tels personnages et bien évidemment de leur message. ll faut qu'il y ait un contexte assez particulier pour voir de tels messagers s'imposer à l'attention de leurs contemporains mais surtout à celle des générations suivantes.
Les messagers de cette taille dont nous subissons l'influence encore aujourd'hui ne sont pas nombreux. Nous ne retenons que Confucius, Socrate et Jésus de Nazareth. Le tableau humain compte certes des armées de femmes et d'hommes qui ont une influence de nos jours; toutefois, ceux-là seuls serviront ici notre propos.
Pour que ces grands messagers apparaissent et agissent il faut qu'il y ait une concentration humaine assez dense. Ces messagers sont de foules, de cités, de royaumes. Leurs messages ne peuvent porter que dans ce contexte et c'est la densité du troupeau humain à cet endroit qui en assure la propagation. Cette concentration humaine en un endroit précis pose un problème nouveau à l'homme : comment survivre en groupe? C'est l'essence du message de ces trois Maîtres que d'indiquer la voie. Par leur enseignement, ils tentent d'ouvrir la voie. Cette voie n'est pas perçue à leur époque et cela coule presque de source car la voie est la réponse pour demain. Ces hommes ont pressenti avant leurs contemporains la nécessité et la possibilité d'une voie différente, nécessité de changement, possibilité de nouvelle vision. C'est pourquoi tous les trois, ils ne seront vraiment devenus influents qu'après leur mort et quelquefois longtemps après.
Le programme de la nature est de créer autant de porteurs de vie que possible. Tous distincts et différents pour qu'il s'en trouve au moins deux, quels que soient les circonstances et aléas du parcours, pour assurer la propagation de l'œuvre. Lorsque les individus ainsi lancés à l'aventure de la vie se retrouvent en concentration pour partager les mêmes ressources, la question de la survie individuelle se pose d'une façon différente. Dans une première phase, l'individu humain peut cueillir du vaste jardin de la planète les ressources de sa subsistance sans avoir à considérer vraiment son prochain. Et ce, jusqu'au jour où son prochain réclame, par force ou autrement, le même butin.
Dans ce conflit entre voisins, la nature n'intervient pas. Pas pour si peu. Que le plus fort mange et nourrisse bien une progéniture nombreuse! C'est la règle de la nature. Que les plus faibles meurent de faim est partie du scénario de la nature. C'est même là une règle fondatrice elle-même source de progrès génétique et gage d'une survie mieux assurée. Toutefois, il arrivera que cette règle pose problème. Lorsque les plus faibles se font plus nombreux, sensiblement plus nombreux et qu'ils se côtoient quotidiennement dans leur misère, il y aura problème de survie car c’est en groupe que ces démunis réclameront leur part. Collectivité : nouveau problème de survie. Et les problèmes de survie interpellent la règle première de la nature : survivre.
La révolution renversera alors les plus forts, les mieux nourris. La question se pose : lequel est le meilleur choix de survie pour la nature? Le plus fort ou le groupe de miséreux organisés en révolution? Le choix de la nature est toujours le même : que le plus fort, le plus adapté gagne! Mais qui est le mieux adapté? À court terme, à long terme, qui assurera le mieux la survie de la race et en conséquence la survie des individus? Le clan des plus forts ou la meute organisée?
L'histoire nous apprend que la révolution se répétera constamment pour renverser les plus forts, les dominants, les alphas. Infailliblement, les clans dominants sont renversés. Cette boucle est-elle sans fin? Est-ce là le chemin obligé de la race? Le cycle observé va d'un groupe indigné qui renverse le pouvoir pour s'y installer pour en profiter nécessairement aux dépens des autres qui à leur tour s'indignent et les renversent. Est-ce là la voie? C'est la question que nos trois témoins du pèlerinage humain semblent s'être posée. Y a-t-il une issue à cette boucle?
La nature ne résout pas cette boucle entre les miséreux et les nantis. Sa règle veut que le plus adapté survive. Ce qu'il advient des autres n'est pas vraiment son problème. Quoique...
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3. À qui le problème?
Oui! La question se pose : à qui le problème de la survie de la race?
Car c'est de survie de la race dont il est question.
L'homme rêve d'un paradis perdu. Ce rêve, nous le retrouvons partout dans les traces que l'homme laisse par son passage dans le temps. Ce rêve semble commun à toutes les civilisations et à tous les individus. Il nous semble qu'autrefois, jadis, à une époque qui nous est inaccessible autrement qu'en rêve, il y eut un monde idéal, un monde parfait. Et qu'il a été perdu. Un Éden, un Eldorado, une Utopie. Ce monde parfait n'avait toutefois pas le pouvoir de reconduire sa perfection et de durer. Un monde vraiment parfait aurait eu ce pouvoir. Notre monde de rêve s'est toujours perdu dans le mouvement qui, lui, dure.
La perfection de la reproduction n'est pas de la nature. La nature n'a pas adopté ce mode de perfection, reproduction sans écarts, reproduction exacte, pour durer. Sa durée est liée aux variantes qui s'introduisent dans sa reproduction. Et ces variantes créent des unités qui n'ont pas, elles non plus, un mode de reproduction parfait. Dans la nature qui est nôtre, pareil monde parfait n'existe pas et n'a pas existé. Pourtant nous en rêvons et ce, de façon innée. Nous en rêvons comme d'un autre univers. Nous en rêvons comme d'un univers qui a existé et ceci par erreur, car en revers il s'agit d'un univers à construire.
C'est la voie vers cette perfection que nos Maîtres tentent d'enseigner. Vivant en collectivité de plus en plus dense, l'homme peut-il trouver une voie vers un monde idéal? L'homme cherche cette voie comme il rêve d'autrefois, de ce monde d'autrefois, parfait. C'est le même rêve. Celui du passé ne sera jamais qu'un rêve. Celui de l'avenir pourrait être créé, nos Grands Maîtres nous l'assurent et nous indiquent comment y parvenir.
L'œuvre de ces Maîtres n'est pas de tout repos car ils doivent transformer un rêve tenace en volonté de création. Ils doivent faire pivoter le regard de leurs disciples d'une demi-lune, de la partie éclairée vers la partie obscure, du jadis vers le demain. C'est pourquoi, le plus souvent, ils s'inspirent de ce qu’ils savent ou croient savoir des paradis perdus pour annoncer le paradis à venir. Confucius était un érudit qui avait longuement étudié les époques où les Grands Empereurs auraient dirigé en parfaits seigneurs leurs peuples heureux. D'instinct, nous regardons vers le passé pour trouver meilleur qu'aujourd'hui. Nous ne savons rien de la médecine de demain. Nous cherchons donc les recettes qui auraient fait succès dans les époques de jadis. Nous ne savons rien des Grands Maîtres de demain. Nous cherchons donc la voie dans les enseignements des Maîtres de jadis.
Il faut faire cette réflexion car le problème posé est celui de la survie de la race. Et, question préalable, il nous faut savoir à qui appartient le problème, attendu que l'on ne peut régler que les problèmes qui sont nôtres.
S'inspirer du règne animal nous serait-il de quelque secours dans notre recherche?
Dans The Origins of Virtue (Human Instincts and the Evolution of Cooperation)
Matt Ridley fouille cette hypothèse. Plus particulièrement les mammifères font-ils preuve de compassion ou de générosité envers leurs congénères? Oui, nous dit-il, mais uniquement dans les cas où le retour d'ascenseur est probable. Ceci pour conclure qu'il y a apparence de générosité envers les congénères dans le besoin mais que ce n'est au fond que geste de survie, d'assurance de survie de soi. Il ne semble pas se trouver dans la nature d'exemple de générosité, de charité pure comme l'entend Kant. Dans le geste, il y a toujours intérêt.
Même si c'était le cas pour l'homme, même si l'homme ne posait que des gestes dans le seul intérêt ultime de sa propre survie et de celle de ses descendants, pourrait-on trouver dans les règles de la nature une façon de faire? Pourrait-on trouver dans la nature une règle qui assurerait à la fois la survie de l'individu et la survie de l'espèce?
Cette règle, comme toutes les règles de la nature, devra être d'une extrême
