ALORS, CE MONDE D’APRÈS?
LE 16 MARS 2020, il y a comme une éternité, sur les ondes de France Inter, Boris Cyrulnik, invité de l’émission « Grand bien vous fasse! » d’Ali Rebeihi, livrait son analyse de la société post-Covid qui se profilait. Selon le célèbre psychanalyste, la crise dans laquelle nous entrions alors allait inévitablement faire surgir un nouveau monde:« Il y aura des changements profonds, c’est la règle », prophétisait-il en se basant sur divers exemples de catastrophes naturelles (période de glaciation) ou d’épidémies (type peste du Moyen-Âge) survenues dans le passé. « Après le trauma, on est obligés de découvrir de nouvelles règles, de nouvelles manières de vivre ensemble. » Ce « monde d’après » dont on a tant parlé, c’est celui sur lequel s’est penché l’Ifop en mars 2021 afin de faire le bilan d’un an de pandémie rythmée par des confinements plus ou moins stricts. Les résultats? Un peu déprimants puisque 71 % de Français y estimaient qu’il n’y aurait jamais vraiment de retour à la normale, même si le virus venait à disparaître. 76 % déclaraient également adhérer à la sentence de l’écrivain Michel Houellebecq pour qui le monde d’après « serait le même, en un peu pire ». Les deux tiers des Français (66 %) y estimaient en outre avoir tout bonnement perdu un an de leur vie.
Ce qui n’est pas le cas d’Alexandre qui a, lui, préféré
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