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L'incontournable vérité sur l'alcool: De la dépendance à la liberté
L'incontournable vérité sur l'alcool: De la dépendance à la liberté
L'incontournable vérité sur l'alcool: De la dépendance à la liberté
Livre électronique238 pages2 heures

L'incontournable vérité sur l'alcool: De la dépendance à la liberté

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À propos de ce livre électronique

Vous remettez en question votre relation avec l’alcool et envisagez de réduire ou d’arrêter votre consommation ?  

Organisez-vous votre quotidien autour de l’alcool ? 
Quelqu’un s’inquiète-t-il de votre consommation ? 
Avez-vous déjà tenté une période sans alcool ? 
Avez-vous déjà bu un verre le matin pour lutter contre la gueule de bois ? 
Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions, il est temps de passer à l’action et ce livre peut vous aider.

L’auteur y aborde avec sincérité sa propre lutte contre l’alcool, cette drogue légale mais addictive. Grâce à la neuroscience, il a trouvé une méthode simple et efficace pour se libérer de la dépendance.
En partageant son parcours, il déconstruit les mythes autour de l’alcool, met en lumière sa banalisation dans notre société et montre qu’il est possible de retrouver la liberté et la joie de vivre. Un témoignage authentique et accessible pour ceux qui cherchent un nouveau départ.
LangueFrançais
ÉditeurLes Éditions de l’Apothéose
Date de sortie28 août 2025
ISBN9782898781391
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    Aperçu du livre

    L'incontournable vérité sur l'alcool - Normand Nadon

    MISE EN GARDE

    L’incontournable vérité sur l’alcool. De la dépendance à la liberté ne cherche pas à se substituer aux conseils d’un spécialiste pour résoudre un problème d’alcool. Nous vous encourageons fortement, si vous pensez souffrir d’un trouble lié à l’alcool, à prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste, un psychologue ou un thérapeute accrédité dans le domaine du traitement de la toxicomanie. Toute personne qui souffre de détresse psychologique, qu’il s’agisse d’une dépression grave ou d’un stress important, devrait consulter un psychologue ou un psychiatre. Compte tenu des dangers liés au sevrage de l’alcool, il est fortement recommandé que ceux qui en consomment régulièrement consultent un médecin ou se présentent à l’urgence de l’hôpital.

    Il est important de noter que certaines des histoires racontées dans cet ouvrage sont entièrement inventées, sauf la mienne. Toute similitude avec des événements actuels ou passés est fortuite. Certains noms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes concernées.

    TABLE DES MATIÈRES

    MISE EN GARDE

    INTRODUCTION

    PARTIE 1

    L’alcool - un poison

    CHAPITRE 1

    Mon histoire avec l’alcool

    1.1 Je m’étais pourtant promis…

    1.2 Deuxième bas-fond

    1.3 Une dure, mais une bonne leçon

    CHAPITRE 2

    La vérité sur l’alcool

    2.1 L’alcool – sa composition

    2.2 Les mythes sur l’alcool

    2.3 La banalisation de l’alcool dans la société

    CHAPITRE 3

    L’abus d’alcool et ses conséquences

    3.1 Les conséquences physiques à court et long terme

    3.2 Les conséquences psychologiques

    3.3 Les conséquences familiales et financières

    3.4 L’alcool, drogue légale

    CHAPITRE 4

    Où en êtes-vous avec votre consommation ?

    4.1 Quelle sorte de buveur êtes-vous ?

    4.2 Évolution du changement

    4.3 Chutes, rechutes et modération

    PARTIE 2

    Fonctionnement du cerveau d’une personne dépendante

    CHAPITRE 5

    L’alcool et la neuroscience

    5.1 La neuroscience et la dépendance

    5.2 Comment devient-on dépendant de l’alcool

    5.3 Deux familles différentes, même conclusion

    CHAPITRE 6

    Le conscient et le subconscient

    6.1 La dissonance cognitive, une bataille continuelle

    6.2 Cycle de la dépendance, tout le monde y passe

    6.3 Le conscient, le subconscient et l’iceberg

    PARTIE 3

    La solution

    CHAPITRE 7

    Une méthode sans effort et sans souffrance

    7.1 La dépendance ; une mauvaise habitude

    7.2 Le lâcher-prise et l’acceptation

    7.3 La méthode CCC (Conscience/Clarté/Changement)

    CHAPITRE 8

    Mise en situation et implantation de la méthode CCC

    8.1 Attention aux automatismes

    8.2 Les émotions qui font déclencher l’envie

    8.3 Le saboteur est de retour

    CHAPITRE 9

    Une vie de bonheur, de liberté et d’estime de soi

    9.1 Dieu de Spinosa

    9.2 Bonheur et estime de soi dans la vie de tous les jours

    9.3 Santé physique et mentale

    CONCLUSION

    REMERCIEMENTS

    Pour joindre l’auteur

    BIBLIOGRAPHIE

    Références livres

    Référence site web et formations 

    INTRODUCTION

    Je n’oublierai jamais ce moment. Lors d’une nuit froide d’automne. L’obscurité et une pluie fine brouillaient ma vue déjà floue à cause de l’alcool. J’étais incapable de rester entre les lignes qui délimitaient la chaussée. Mes roues touchaient les bandes rugueuses et me faisaient sursauter, me réveillaient. Je me sentais asphyxié, comme si j’étais dans un tunnel qui se rétrécissait, sans apercevoir sa fin. Les lampadaires le long de l’autoroute et les phares des voitures que je croisais semblaient déformés. J’en avais assez. La déprime que je ressentais était lourde et oppressante. Je me disais : « Ce serait bien que la police m’arrête ou que je m’enfonce dans un mur ! » C’est ce que je méritais !

    Selon ma piètre opinion de moi-même, c’est ce dont j’avais besoin, un choc pour me sortir de cet enfer que je vivais depuis trop longtemps. Incapable de m’en sortir par ma seule volonté.

    Quelques heures plus tard, je me réveillais, sans ouvrir les yeux, réalisant que j’étais dans mon lit. J’avais réussi à me rendre à la maison. Comment y étais-je arrivé ? J’essayais de me remémorer le chemin parcouru. J’en avais qu’un vague souvenir. Mes battements de cœur sévissaient jusque dans mes temples. Les yeux encore fermés, ma première pensée était machinalement dirigée vers l’alcool. Nous étions samedi, est-ce que j’avais assez de réserves d’alcool de cachées pour avoir ma dose de la journée ?

    Avec difficulté, je me suis levé et j’ai passé de l’eau sur mon visage. Ma respiration était courte, et la gueule de bois me pesait. Mes yeux, rouges et gonflés, trahissaient mes derniers jours d’abus. Je voulais tout oublier. La honte et le regret m’envahissaient. Je préparais un café que je ne finirais qu’à moitié, par habitude, croyant que la caféine m’aiderait à me réveiller. Cependant, elle n’était qu’un stimulant de plus pour mon cœur qui battait encore à tout rompre. La première chose que je faisais était de vérifier que mes consommations pour la journée et le weekend étaient bien dissimulées dans un vieux sac de golf, posé dans un coin de mon bureau, au sous-sol. Là, quelques grosses canettes de bière tiède et quatre bouteilles de scotch étaient soigneusement camouflées. Je respirais un peu mieux.

    Je m’installais au bureau. La première bière remplaçait le café assez rapidement. Les palpitations se calmaient un peu, mon organisme reconnaissait son poison. Une certaine légèreté envahissait mon cerveau. J’avais de l’alcool, donc je n’avais pas besoin d’inventer une histoire pour aller m’en procurer. Comme je m’efforçais de tout faire discrètement, il était plus compliqué pour moi d’aller chercher de l’alcool à l’épicerie ou à la SAQ (Société des Alcools du Québec) le week-end, car ma conjointe et mes enfants étaient à la maison. La semaine, j’étais seul à la maison et je pouvais aller où je voulais jusqu’à leur retour, sans me faire prendre. Je pouvais commencer par quelques bières dès l’ouverture de la vente des boissons alcoolisées à l’épicerie, à 8 h du matin, si je n’en avais plus en réserve.

    J’avais bien planifié mes provisions, ça me calmait. Rapidement, les regrets refaisaient surface. J’allais devoir m’expliquer, mentir probablement. Valérie, ma conjointe, me questionnerait sur mon retour à la maison, la nuit dernière. Elle s’inquiétait toujours lorsque je prenais mon auto. J’avais encore conduit en état d’ébriété. J’aurais pu tuer quelqu’un, un père de famille, une mère, une famille au complet. J’aurais pu me tuer. Mon problème, égoïstement, serait réglé non ? Ma première pensée suicidaire m’effleura l’esprit. Comment j’allais m’y prendre ?

    Je reviens à moi. Une autre gorgée. Je n’avais pas dégrisé depuis quelques jours, je ne faisais qu’entretenir l’état d’enivrement. Me cacher faisait partie de mon quotidien. Ne pas démontrer ma faiblesse, ma dépendance très forte à l’alcool. Le sous-sol était mon lieu d’isolement, soit dans mon bureau ou devant le téléviseur. Même quand mes filles et ma conjointe étaient à la maison. Sans me l’admettre, car c’était trop douloureux, elles savaient que leur père était rendu un ivrogne. Elles ne m’en parlaient pas, ce n’était pas un sujet facile à aborder et, encore moins quand j’étais en état d’ébriété. Nous ne sommes pas très approchables dans cet état, nous, les alcooliques, comme certains aiment nous appeler.

    Je m’étais pourtant promis…

    C’est la phrase qui me revenait tout le temps en tête. Mais voilà que ça arrivait. Je leur faisais expérimenter ce que j’avais vécu durant mon enfance.

    J’entendis des pas venir vers moi. La première qui prit son courage à deux mains pour descendre me voir dans mon bureau fut Camilia, 18 ans à cette époque. Avec sa voix douce et à peine compréhensible, elle m’expliqua qu’hier, j’avais encore conduit l’auto avec les facultés affaiblies en allant la reconduire à son cours de ballet. Ce n’était pas la première fois, et elle en avait assez. Elle craignait pour sa sécurité, pour la mienne et celle des autres qu’on pouvait frapper à tout moment en raison de mon état. Je l’écoutais, silencieusement, elle avait raison, j’étais sans défense.

    Elle me proposa une solution. Lorsque je ne serais pas en état de conduire, elle allait utiliser mon compte Uber pour effectuer ses déplacements. J’étais déjà ivre. Ma bière, substitut du café étant terminée, j’avais entamé une bouteille de scotch cachée dans le tiroir de mon bureau. Bien sûr, j’acceptai avec honte sa proposition. Je ressentais une vague de chaleur, d’inconfort et de gêne qui m’envahissait.

    Sa sœur Éloïse, ma plus jeune fille de 16 ans, était ensuite venue nous rejoindre. Elle corroborait les dires de Camilia. Elle ne voulait plus que je l’emmène à la ringuette lorsque je n’étais pas en état de conduire. Quand je l’accompagnais à l’aréna pour assister à ses matchs, je me rendais généralement au bar pour prendre quelques bières, tentant de dissimuler ma consommation abusive aux regards des autres parents pour éviter qu’ils ne remarquent mon état.

    Ce jour-là, je m’ouvris un peu à elles, en versant des larmes de honte et de désappointement face à mon comportement. Je leur dis que le décès de leur grand-père, mon père, il y avait à peine quelques semaines, me touchait encore au plus haut point. Que je n’avais plus vraiment de solution pour arrêter de consommer ! J’avais essayé vainement depuis quelques années. Plusieurs thérapies, des groupes d’entraide et du coaching personnel. J’avais même passé une semaine de réflexion dans un monastère, sans succès.

    J’ai accepté leur offre et je leur ai ensuite promis que je ne lâcherais pas ma quête vers la sobriété. J’allais trouver, promis. Mais je me sentais piégé comme dans une toile d’araignée, où chaque tentative de s’en libérer devenait de plus en plus difficile.

    Je l’avais pourtant déjà fait, j’avais été sobre pendant près de dix-neuf ans, de 1995 à 2013. Mais pourquoi était-ce si difficile cette fois-ci ? Dix ans se sont écoulés depuis que j’ai recommencé. Pourquoi en étais-je rendu là ? À ce stade, c’était une question de vie ou de mort. Et ça ne serait pas joli entre les deux. J’étais sur le point de perdre ma famille, ma santé, ma sécurité financière, ma maison, mon existence.

    Je n’avais pas laissé tomber mes recherches et expériences pour retrouver une vie saine et sans alcool. Quelques jours plus tard, la solution m’a été livrée sur un plateau d’argent. L’éducation allait me secourir. Un livre en particulier, This Naked Mind d’Annie Grace, m’a beaucoup inspiré pour développer une méthode efficace et sans effort pour vivre heureux et libre de l’alcool. D’autres livres ont suivi pour parfaire mes connaissances. J’en ferai mention dans cet ouvrage. Je suis devenu un passionné de mon rétablissement et maintenant un passionné du vôtre.

    Pourquoi ai-je écrit ce livre

    En prenant de l’âge et en acquérant de l’expérience, j’ai compris que notre histoire, si elle n’est pas fauchée à un jeune âge, est divisée en quarts de vie. De la naissance à nos 20 ans, c’est la base de notre caractère qui se forge, en cheminant vers notre vie d’adulte. De 20 à 40 ans, la plupart des gens fondent une famille et commencent une carrière. Certains ont des enfants, d’autres non. De 40 à 60 ans, c’est la stabilité ou l’instabilité professionnelle, les changements de carrière, les promotions. La famille qui évolue, les enfants qui grandissent et quittent le nid. Les parents, oncles et tantes qui nous quittent pour un monde supposément meilleur. Et le dernier quart, de 60 à 80 ans et plus, si nous sommes assez privilégiés pour nous rendre jusque-là en santé, c’est, dans plusieurs cas, la retraite, les petits-enfants et les beaux jours. Viennent ensuite la maladie et, inévitablement, notre propre départ. Personne ne sortira d’ici vivant. Nous souhaitons tous laisser un héritage, pas seulement financier, mais une trace positive de notre parcours sur Terre.

    Je fais maintenant partie de ce dernier groupe d’âge et, quand je regarde ma vie en rétrospective, le plus dur combat que j’ai dû mener est contre l’alcool. Je désire, grâce à cet ouvrage, apporter mon soutien à toute personne qui, chaque jour, se bat contre cette substance toxique. Qui doute, qui cherche des moyens de s’en défaire, et qui, finalement, parvient à poser les armes et à demeurer sobre. Cependant, j’ai également l’intention d’informer la personne curieuse d’apprendre, qui remet en question sa relation avec l’alcool, mais qui n’a pas développé de dépendance sévère. Ce livre s’adresse aussi aux proches qui veulent comprendre de l’intérieur ce que vit une personne dépendante à l’alcool. Qui leur permettrait d’ajuster leur regard, leur empathie et leurs limites.

    Plusieurs motifs m’ont poussé à écrire cet ouvrage et à ce stade-ci, je me permets de vous faire une demande. Si vous aimez ce livre et s’il vous aide dans votre bataille contre l’alcool, conservez-le près de vous et consultez-le au besoin. Utilisez-le comme un outil de référence. Offrez-en un à une personne de votre entourage qui a un problème de toxicomanie ou à quelqu’un qui vous semble intéressé par ce sujet sans avoir développé de trouble lié à l’usage d’alcool (TUA). Je n’ai pas écrit ce livre dans l’espoir de gagner de l’argent. Bien au contraire, mon intention est de partager mes connaissances et de redonner ce que j’ai reçu en lisant de nombreux ouvrages similaires.

    C’est mon premier livre. J’ai appris à bâtir ce livre en m’instruisant sur l’art de la création littéraire, en lisant des ouvrages didactiques et en participant à des ateliers pratiques. Le même cheminement que j’ai fait avec ma réhabilitation avec l’alcool, par l’instruction. C’est un de mes traits de caractère, quand je veux en savoir davantage sur un sujet ou que je veux me perfectionner, je vais chercher les meilleures ressources disponibles. J’ai appris à jouer et je suis devenu professionnel de

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