Millionnaire Et Célibataire : Sean

Par Melissa Stevens

Sean souhaite transmettre l’affaire familiale à ses enfants, le seul hic étant qu’il lui faudrait d’abord avoir des enfants. Or, comme il passe la moitié de son temps au bureau et l’autre moitié sur ses chantiers, il ne rencontre que des femmes qui convoitent son argent et souhaitent garder la ligne. Ce dont il a besoin, c’est d’une femme qui veut avoir des enfants. Sabrina veut fonder une famille. Plus exactement, elle veut pouvoir élever des enfants sans avoir à travailler 40 heures par semaine pour subvenir à leurs besoins. Elle sait bien qu’elle n’est pas parfaite. Comment une femme de sa taille pourrait-elle l’être ? Mais peut-être a-elle ce dont Sean a besoin ?

• Langue: Français
• Éditeur: Tektime
• Date de sortie: 1 janv. 2025
• ISBN: 9788835476955

Melissa Stevens

Melissa was born and raised in Arizona, she’s spent her entire life living across the southern half of the state. She’s found that, along with her husband and three children, she prefers the small towns and rural life to feeling packed into a city. She started reading at a very young age, and her love for series started early, as the first real books she remembers reading is the Boxcar Children series by Gertrude Chandler Warner. Through the years she’s found that there’s little she won’t read, and her tastes vary from westerns, to romance, to sci-fi / fantasy and Horror.

Aperçu du livre

Millionnaire et célibataire : Sean

Melissa Stevens

Tektime

Copyright

2025 par Melissa Stevens

Édité par Elizabeth A. Lance

traduit par Barbara de Lataillade

Couverture réalisée par Sweet ‘n’ Spicy Designs

Tous droits réservés.

Un grand merci à Alicia Hale pour son aide au sujet de la ville de Houston. Tout aurait été bien plus difficile sans tes connaissances !

Table des matières

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À propos de l’autrice

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M. Callahan,

Ayant pris minutieusement en considération votre demande et après évaluation des options disponibles, l’agence Diamants et Mariage est heureuse de vous informer qu’elle a localisé une épouse correspondant exactement aux conditions requises que vous nous avez exposées. Conformément à notre politique, tous nos contacts sont restés confidentiels. Notre agence cessera toute communication après la présente lettre. Nous vous demandons, pour la sécurité de nos autres clients, de bien vouloir détruire ce message après en avoir pris connaissance.

Votre satisfaction est garantie. Afin de répondre à votre demande de célérité et de confidentialité, votre future épouse arrivera le 15 juillet par jet privé à l’aéroport William P. Hobby. N’hésitez pas à nous contacter en cas de questions à son sujet. Elle répond au nom de Sabrina White et elle accepte et comprend les stipulations du contrat.

Meilleures salutations,

Mme Alveda Creed, agence Diamants et Mariage.

Sean s’assit au comptoir de sa cuisine et sirota son café tout en relisant la lettre pour la deuxième fois. Il venait de passer presque une semaine en Floride sur un chantier et était rentré la veille au soir chez lui, où une montagne de courrier l’attendait. Venant enfin de se décider à l’examiner, il avait remarqué la seule enveloppe écrite à la main de toute la pile. C’est celle qu’il ouvrit en premier. Il plissa des yeux, bailla, puis regarda sur son téléphone la date du jour. Merde. Le 15 juillet, c’était aujourd’hui.

Il attrapa son téléphone et envoya un message à Harriet, son assistante, la chargeant de vérifier quels vols privés arrivaient aujourd’hui de Dallas, ville où se trouvait le siège de l’agence Diamants et Mariage. Puis il saisit à nouveau la lettre et la relut une fois de plus. La seule précision qu’elle fournissait au sujet de sa future épouse, ou pouvait-il l’appeler sa fiancée, était un nom. Or celui-ci, Sabrina White – si du moins c’était son vrai nom –, n’avait rien de suffisamment exceptionnel pour nourrir quelque espoir que ce soit. Malgré tout, reprenant son téléphone, il le tapa sur Facebook et cliqua sur « chercher ». Après avoir fait défiler quatre écrans bondés de visages, il renonça. Ce n’était pas à l’aide d’un simple nom qu’il allait trouver qui c’était, et encore aurait-il fallu qu’elle se serve de ce réseau social. Sa motivation était purement commerciale. Et non pas uniquement à des fins de publicité, mais aussi en vue de rameuter de possibles employés et d’éventuels clients.

Il finit sa tasse de café tout en triant la pile de courrier, jetant les prospectus et mettant de côté ce qu’il faudrait traiter plus tard. Ceci fait, il se servit une autre tasse, qu’il emporta dans sa chambre, où il s’habilla. Sa journée démarrait fort et ça n’allait pas s’arranger. Ces deux dernières semaines, il avait repoussé des réunions avec des clients afin de régler des problèmes sur différents chantiers dans trois États différents, et les gens n’apprécieraient guère de nouveaux reports. Au moment où il se disposait à partir, Harriet répondit à son message. Le seul vol en provenance de Damas prévu pour aujourd’hui allait atterrir dans un peu plus d’une heure.

Sean appela Harriet pour lui demander d’annuler tout ce qui pouvait l’être et de reporter à l’après-midi ce qui ne pouvait attendre davantage. Ce n’était pas idéal, mais le moyen de faire autrement ? Lorsqu’il la rencontrerait, il demanderait à Sabrina si elle souhaitait un mariage en grande pompe avec des invités ou préférait une cérémonie privée. Dans tous les cas, ils disposeraient de trois jours pour les préparatifs. Pas d’autre choix. La loi de l’État du Texas était ainsi. S’il avait reçu la lettre plus tôt, il aurait pu procéder à des arrangements spéciaux, mais, là, il était trop tard.

Au lieu de parcourir à pied, comme il en avait l’habitude, le pâté de maisons et demi qui le séparait de son bureau, il demanda au voiturier de lui avancer son pick-up et prit le chemin de l’aéroport. Il avait envisagé de louer une limousine et de régler quelques questions de travail en route, puis avait décidé que non. Il voulait conduire pour s’occuper l’esprit et garder la tête claire et ne pas penser à tout ce qui pourrait éventuellement mal tourner.

2

Sabrina attendit que le petit avion bien aménagé se soit arrêté pour se lever et rassembler ses affaires. Non pas qu’elle en ait beaucoup. Juste son sac à main, qui renfermait le petit paquet remis par l’agence avant qu’elle ne monte dans l’avion et le dossier sur son futur mari, lequel était d’ailleurs avare de renseignements puisqu’il ne fournissait que son nom et ses exigences principales. Il voulait une femme au foyer, sachant cuisiner, tenir une maison et qui lui faciliterait la vie. Oh, et le plus important. Il voulait des enfants. Cette partie du contrat ne lui posait aucun problème et était même ce qui l’avait décidée à contacter l’agence. Elle voulait des enfants mais trouvait que rares étaient les hommes désireux de sortir avec quelqu’un comme elle, qui voulait ce qu’elle voulait. Se poser et fonder une famille.

Elle en avait rencontré certains, mais s’était vite rendu compte que la plupart des hommes souhaitait une carriériste, une femme avec qui sortir, susceptible d’aider la famille à mener grand train. Sabrina ne pouvait le leur reprocher. Sauf qu’elle, elle voulait des enfants et qu’il lui semblait important d’être à leurs côtés et de veiller à leur éducation. Pourvu que M. Callahan ait les mêmes idées. La mère de Sabrina l’avait poussée à faire carrière et à se faire un nom, sans que sa fille n’ait réussi à lui faire comprendre que ce n’était pas ce qu’elle attendait de la vie. Ne sachant comment s’y prendre pour sortir de l’impasse et échapper à la pression exercée par sa mère, elle avait répondu à l’annonce qui recherchait des candidates, en quête d’engagements sérieux et de bonheur. Ce qu’elle avait pris pour un site de rencontres s’était révélée être une agence matrimoniale par correspondance, mais elle s’était dit pourquoi pas ? Si cette formule pouvait répondre à ses attentes, alors parfait.

Elle savait sans le moindre doute que les gens la trouvaient généralement peu attirante et peu séduisante. Brian lui avait même dit une fois qu’elle était si peu désirable qu’il ne pouvait même pas faire semblant. Cela l’avait blessée, plus que ce qu’elle voulait bien l’admettre. Et ça lui collait à la peau. Elle ne pouvait toujours pas penser à cet épisode sans rougir au souvenir de la honte intense qui s’était alors emparée d’elle.

Lorsque l’hôtesse de l’air ouvrit la porte de l’avion à Sabrina, cette dernière était prête. Elle descendit la courte volée de marches qui la séparait du tarmac et regarda autour d’elle. Ses cheveux et ses vêtements se plaquèrent contre elle. Malgré l’heure matinale, la promesse d’une chaude journée flottait