Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Entre amour et passion, 1ère partie: La série Entre amour et passion, #1
Entre amour et passion, 1ère partie: La série Entre amour et passion, #1
Entre amour et passion, 1ère partie: La série Entre amour et passion, #1
Livre électronique136 pages1 heure

Entre amour et passion, 1ère partie: La série Entre amour et passion, #1

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Elle ne s'attendait pas à succomber à un homme. Encore moins à deux.

Une femme confuse
Blessée par son passé traumatisant, sans le sou et tentant avec peine de rassembler sa vie, la dernière chose que Juliana cherche est bien des émotions fortes… ou une relation. Du moins, jusqu'au jour où elle rencontre le puissant milliardaire Craig Manning. 

Un tombeur milliardaire
Le mode de vie prestigieux de Craig est à l'opposé de la vie simple à laquelle Juliana aspire. Pourrait-elle seulement avoir sa place dans son monde… ou lui dans le sien ? Mais malgré leurs différences, il est de ceux qui savent comment obtenir ce qu'ils veulent. Et il veut Juliana.

Avec cette intense attirance entre eux, comment Juliana pourrait-elle résister aux efforts déterminés de Craig ? Mais lorsque ses secrets les plus sombres font subitement surface, leur amour survivra-t-il ? 

Entre amour et passion est une série torride avec un triangle amoureux. Si vous aimez les personnages riches, les triangles amoureux torrides et des rebondissements inattendus, alors vous adorerez ce livre sexy par l'auteure à succès Erika Rhys. Le tome un est la première partie de cette trilogie et se termine sur un cliffhanger. 

LangueFrançais
ÉditeurErika Rhys
Date de sortie16 août 2016
ISBN9781386182733
Entre amour et passion, 1ère partie: La série Entre amour et passion, #1
Auteur

Erika Rhys

International bestselling author Erika Rhys writes contemporary romance novels featuring sexy men, strong women, and dashes of sparkling wit—the kind of books she enjoys reading. Her books include Heir of the Hamptons and the Gentlemen’s Club, Over the Edge, and On the Brink series. Erika’s heroes are driven, determined, and often wealthy, but can also be sensitive and vulnerable. Her heroines come from a range of backgrounds, and are strong, smart, and independent, but also sympathetic and caring. All her books feature laugh-out-loud moments, because humor is sexy! Erika loves dance music, shoes, long walks by herself, long dinners with friends, dark chocolate, strong coffee, and ice-cold martinis. She also loves hearing from readers, so get in touch!  http://erikarhys.com http://facebook.com/ErikaRhys.Author http://twitter.com/erikarhysauthor http://instagram.com/erikarhysauthor http://pinterest.com/erikarhysauthor

En savoir plus sur Erika Rhys

Auteurs associés

Lié à Entre amour et passion, 1ère partie

Titres dans cette série (3)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Entre amour et passion, 1ère partie

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Entre amour et passion, 1ère partie - Erika Rhys

    1

    Chapitre un

    Boston, Massachusetts


    — Non. Il n’y a aucune Juliana West dans le système de paye de l’université. Vous devez remplir un formulaire de retenue à la source et vous assurer que votre département a bien rempli la documentation nécessaire.

    Voûtée comme un crapaud derrière son écran miteux, l’employée du bureau de la paye me lança un regard froid avant d’enfoncer quelques touches de ses griffes rouges écaillées. À travers ses verres trop larges, ses yeux exorbités révélaient un degré surprenant de rage. Après tout, j’avais soumis la documentation en question.

    Deux fois.

    Je le lui dis.

    — Je n’en vois aucune trace. Vous devez la soumettre à nouveau. Désolée.

    Son ton laissait entendre qu’elle n’était pas le moins du monde désolée. Je me détournai donc et sortis du bureau de la paye de l’université Tremont, les épaules basses et les larmes aux yeux. Je me sentais au bord de la frustration et du désespoir.

    J’avais besoin de cet argent pour le loyer dans deux semaines et les chances de l’avoir s’amenuisaient rapidement.

    Pendant deux mois stressants, j’avais réussi à survivre sans une seule paye, mais le temps pressait. Même si je soumettais à nouveau mes documents à l’université, il y avait peu d’espoir qu’ils trouvent leur chemin dans leur système de paye labyrinthique avant la date de mon loyer. Mon compte bancaire était vide et ma carte de crédit, inutilisable.

    Depuis l’obtention de mon diplôme en mai, j’avais posé ma candidature pour des dizaines d’emplois et donné mon nom à toutes les agences de recrutement en ville. À quelques reprises, j’avais atteint l’étape des entretiens. Mais, inévitablement, quelqu’un d’autre décrochait le poste. À ce stade, j’étais éreintée et inquiète. L’économie était fragile et les personnes plus jeunes et avec moins d’expérience, comme moi, s’épuisaient à chercher un emploi.

    Pour l’instant, j’enseignais à temps partiel à Tremont pour l’automne. J’étais heureuse de ne pas être entièrement sans emploi, mais je n’avais pas encore reçu une paye, gracieuseté des multiples pertes de documentation. J’étais fauchée et, après ma visite déprimante au bureau de la paye, j’avais bien peur de devoir attendre mon chèque encore longtemps.

    Que faire ?

    J’avais emprunté à Duncan, mon meilleur ami et colocataire, ma part du loyer du mois dernier, mais nous nous retrouvions maintenant pratiquement sans le sou. En un clin d’œil, notre propriétaire antipathique nous expulserait de notre petit appartement froid de Somerville et ce serait ma faute. La plupart des nouveaux diplômés pouvaient compter sur leurs parents, mais ce n’était pas une option pour nous : les parents de Duncan étaient décédés et si mes donneurs d’ADN avaient un cent à partager, ce ne serait certainement pas avec moi.

    Je sortis mon téléphone de mon sac et appelai Duncan.

    — Salut, Juli. Alors ? Tu as été payée ?

    Sa voix de baryton semblait inquiète.

    — Non. La sorcière du service de paye de Tremont a encore perdu mes documents. C’est probablement enfoui quelque part dans leur bordel de bureau, pris entre un taille-crayon brisé et une grenouille en céramique. Je vais soumettre le tout encore une fois, mais rien ne dit que je vais recevoir mon chèque pour le prochain loyer. Bref, Dunc, je dois me trouver un autre emploi, peu importe ce que c’est, et tout de suite.

    Duncan soupira.

    — Pas possible ! J’ai demandé plus d’heures, mais aucune autre période de travail n’est disponible. Je vais afficher mon Nikon sur eBay. Je devrais avoir assez avec ça pour couvrir le loyer.

    En l’entendant parler de vendre quelque chose qui lui tenait tant à cœur, je fus envahie d’affection. Il était toujours là pour moi. Mais, je ne pouvais pas le laisser faire. Il avait économisé pendant des mois pour acheter son appareil photo. C’était le meilleur qu’il n’ait jamais possédé et la photographie était sa passion.

    — Attends encore quelques jours, OK ? L’un de mes collègues a mentionné que les services de transcription paient bien, suffit d’avoir la vitesse de frappe. Si ça ne donne rien, j’essaierai à nouveau les agences de recrutement. Et je vais continuer de m’en prendre au bureau de la paye de Tremont.

    — Rappelle-moi de ne jamais obtenir un diplôme dans une économie aussi mauvaise, dit Duncan. Ou de me spécialiser en arts.

    — Plus jamais, acquiesçai-je. Je suis bien contente d’avoir pris une mineure en affaires. Si ma carrière de peintre ne décolle pas bientôt, je vais laisser tomber l’enseignement des arts et me trouver un emploi à temps plein en design commercial. Ou encore, je m’inscrirai à l’école de commerce pour enfin avoir une chance de décrocher un emploi.

    Plusieurs heures plus tard, après des dizaines d’appels, une agence du nom de Transcriptions Parfaites m’offrit une possibilité d’emploi, si j’étais à même de taper soixante mots à la minute et de passer un test de transcription. La dame avec qui je parlai, madame Klein, prit rendez-vous avec moi pour seize heures le même jour. Après avoir raccroché, je textai immédiatement Duncan.

    Entretien à seize heures ! Souhaite-moi bonne chance !

    Un moment plus tard, mon téléphone sonna.

    Wouhou ! Je croise les doigts. Impressionne-les !

    Je décidai rapidement quoi porter. Vu ma garde-robe limitée, ce n’était pas très difficile. Je n’avais qu’un seul tailleur noir, une trouvaille de chez Filene’s Basement, que je combinai à un chemisier en soie ivoire et à de fausses perles. Je relevai mes cheveux et optai pour mes lunettes, au lieu de mes verres de contact habituels. Une légère couche de fond de teint et un trait de crayon complétèrent mon style professionnel. J’observai mon reflet dans le miroir et tirai la langue.

    Malgré les compliments occasionnels des gens, je ne comprenais pas ce qu’ils voyaient. Mes épais cheveux foncés et ondulés semblaient toujours hors de contrôle, et ma peau, bien que lisse et sans défaut, était toujours trop pâle à mon goût. Mes yeux verts et expressifs, avec leurs longs cils, étaient le seul aspect de mon apparence que j’aimais.

    Les chaussures me posèrent problème. Ma seule paire de talons noirs avait passé beaucoup trop de temps sur la piste de danse et était plus qu’élimée. En fouillant dans le cabinet de la salle de bain, je trouvai un vieux flacon de cire brune desséchée, mais pas de noir.

    J’eus soudainement une idée.

    Je me dirigeai au pas de course vers la cuisine, attrapai une pile de cahiers publicitaires dans le bac de recyclage et courus jusqu’à la minuscule pièce qui tenait lieu de studio de peinture. Là, je jetai les feuillets au centre de la pièce et y plaçai les talons offensants. J’attrapai une bombe de peinture noire à séchage rapide et aspergeai mes chaussures jusqu’à ce qu’elles brillent d’un éclat neuf. J’ouvris la fenêtre du studio pour laisser sortir les vapeurs de peinture, me félicitai pour mon bon travail et vérifiai l’heure. Plus que vingt minutes. Je devais me dépêcher.

    Je laissai les talons sécher et vérifiai le contenu de mon sac. Deux pièces d’identité, plusieurs exemplaires de mon curriculum vitae, mes clés, de l’argent, mon téléphone. J’attrapai mes tout nouveaux talons, les enfilai et espérai que les vapeurs se dissiperaient avant mon arrivée à l’agence.

    2

    Chapitre deux

    Je quittai la ligne rouge du métro à Kendall Square et émergeai sous le soleil chaud et l’air vif d’une parfaite journée d’automne. Près du M.I.T. et du fleuve Charles, le paysage urbain des tours de bureaux modernes abritait des entreprises de biotechnologie et autres. Je traversai plusieurs rues pour atteindre la tour Manning, où se situaient les bureaux de Transcriptions Parfaites.

    Aménagée de verre sombre, la tour Manning reflétait les lueurs vives du soleil couchant d’octobre. Je passai les portes tournantes et entrai dans un hall d’acier et de verre sombre uniquement occupé par un bureau de sécurité et des ascenseurs.

    Je jetai un œil sur ma montre, réalisai que j’étais en avance et décidai d’attendre dans le hall une dizaine de minutes. Je m’assis sur un banc près des portes et déposai mon sac à mes pieds.

    Un homme d’affaires en costume foncé sortit de l’un des ascenseurs et se dirigea rapidement vers le bureau de sécurité, à quelque cinq mètres de moi. En le regardant s’approcher, je me sentis défaillir. De toute ma vie, je n’avais jamais vu un homme aussi remarquable.

    Il était grand et mince et ses yeux d’un bleu foncé contrastaient avec sa peau olivâtre. Des cheveux noirs ébouriffés et une barbe naissante encadraient ses traits ciselés. Son costume à la coupe impeccable flattait ses épaules larges et ses hanches étroites. Cet homme avait tout pour lui : beauté et virilité en proportions idéales, accompagnées d’un air de confiance absolue, inhabituel chez un homme aussi jeune… il ne semblait pas avoir plus de trente ans.

    Il termina sa conversation avec le garde de sécurité, se retourna

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1