Nuits D’été moites

Par Dave Kerlson

Depuis que je suis petite, mes parents ont planifié chaque étape de ma vie. Où j'irais à l'école, ce que je ferais quand je serai grande, et même l'homme que j'épouserais. Et comme je suis une bonne fille, je n'ai jamais pensé à les défier. Jusqu'à ce que je rencontre Christian, le docker incroyablement beau de la station balnéaire où ma famille et moi étions en vacances d'été. 

 

Il me fait vibrer d'une manière que je n'avais jamais ressentie auparavant. Sa façon de me parler, sa façon de me regarder. Mes parents ne veulent pas que je m'approche de lui, bien sûr ; il n'est pas "notre genre de personne", mais Christian me fait remettre en question tout ce que je pensais savoir sur la vie. Il veut que je parte avec lui, et j'y réfléchis en fait, mais suis-je vraiment prête à abandonner la vie que je pensais m'être destinée juste pour m'enfuir avec un homme que je viens de rencontrer ? 

 

• Langue: Français
• Éditeur: Malica
• Date de sortie: 2 juil. 2024
• ISBN: 9798227991065

Aperçu du livre

Depuis que je suis petite, mes parents ont planifié chaque étape de ma vie. Où j'irais à l'école, ce que je ferais quand je serai grande, et même l'homme que j'épouserais. Et comme je suis une bonne fille, je n'ai jamais pensé à les défier. Jusqu'à ce que je rencontre Christian, le docker incroyablement beau de la station balnéaire où ma famille et moi étions en vacances d'été.

Il me fait vibrer d'une manière que je n'avais jamais ressentie auparavant. Sa façon de me parler, sa façon de me regarder. Mes parents ne veulent pas que je m'approche de lui, bien sûr ; il n'est pas notre genre de personne, mais Christian me fait remettre en question tout ce que je pensais savoir sur la vie. Il veut que je parte avec lui, et j'y réfléchis en fait, mais suis-je vraiment prête à abandonner la vie que je pensais m'être destinée juste pour m'enfuir avec un homme que je viens de rencontrer ?

Kate

Le soleil qui brille sur moi, qui se reflète dans les vagues ondulantes du lac en contrebas, ce serait une vue absolument magnifique si je voulais vraiment être ici. Si je n'étais pas forcée d'être ici par mes parents pour ce qui équivaut en gros à un mariage arrangé des temps modernes avec un homme que je n'ai même pas encore rencontré et que je sais déjà que je n'aimerai pas.

Mais est-ce que ça aurait de l'importance de toute façon ? Quelle fille voudrait être mariée par ses parents ? Être traitée comme une sorte de bétail précieux ou un morceau de terre échangé par deux familles ? Personne n'a jamais entendu parler de l'amour ? Du véritable amour ? Ce sentiment que vous ressentez au plus profond de vos entrailles lorsque vous rencontrez l'homme de vos rêves et que vous le savez tout de suite ?

Personne n'a jamais entendu parler de ce sentiment que vous ressentez qui fait frémir tout votre corps et s'illuminer votre âme, qui vous fait croire que celui qui se tient devant vous est le seul au monde pour vous ?

Je veux dire, je n’ai jamais ressenti cela jusqu’à présent, mais je suis sûre qu’un jour je le ressentirai, et quand ce sera le cas, je ne veux pas d’une bague au doigt disant que j’appartiens à un homme que mes parents pensaient être fait pour moi parce qu’il venait de la bonne famille et qu’il cochait toutes les cases de leur liste de « l’homme parfait ».

Non, je veux trouver l’amour, et je veux que l’amour me trouve. Est-ce trop demander ?

Je me tiens sur le quai et je contemple le lac de la station balnéaire que mes parents ont choisie pour nos vacances d’été annuelles – encore une autre décision de ma vie à laquelle je n’ai pas participé. Un assortiment de bateaux, allant de minuscules canots à rames pour une seule personne à des voiliers qui semblent pouvoir accueillir quatre ou cinq personnes, parsèment le paysage. Mon père a beaucoup parlé de la façon dont il naviguait à l’université, mais je doute fortement qu’il fasse beaucoup plus que s’asseoir dans un fauteuil inclinable et parler au téléphone portable pendant tout ce voyage.

Un petit bateau bleu glisse jusqu’au quai et un homme en saute. Il porte un débardeur blanc taché de terre et jonché de petits trous et de déchirures. Il est tellement usé qu'il s'accroche à peine à son torse épais et musclé qui se gonfle et se contracte lorsqu'il sort sur le pont.

Il est loin, mais même à cette distance, je peux voir qu'il est terriblement sexy.

Il se tourne dans ma direction alors qu'il amarre son bateau, révélant un visage ciselé mais pourtant beau comme un garçon, mais il y a quelque chose dans sa façon de bouger qui me fait penser qu'il doit avoir la trentaine. Il lève les yeux, et nos regards se croisent pendant un bref instant, et tout ce que je peux penser, c'est que je suis totalement papa.

« Katie ! » La voix de ma mère résonne comme le hurlement d'une corne de brume, brisant complètement la magie du moment. Je suis tellement surpris que je me retourne pour la voir debout près de la maison que nous avons louée. « Tout le monde mange maintenant, pouvez-vous venir nous rejoindre, s'il vous plaît !? »

« Ouais, » je bafouille. « J-juste une minute. »

« Ne laissons pas le froid s'installer, d'accord ? » demande-t-elle avec ce sourire sur le visage et ce ton dans la voix qui me donne l'impression d'avoir à nouveau cinq ans.

« D’accord, maman », je réponds, faisant de mon mieux pour me débarrasser d’elle. Elle hoche la tête et rentre à l’intérieur.

Je me retourne, mes yeux cherchant l’homme mystérieux de quelques instants plus tôt, mais tout ce que je vois maintenant, c’est son bateau. Le quai est vide ; il est parti.

« Bon sang, maman », je marmonne dans ma barbe en jetant un rapide coup d’œil autour de moi pour voir s’il est ailleurs que je peux voir. Mais bien sûr, il n’est pas là. Bien sûr, ma mère a dû gâcher le seul moment excitant que j’ai réussi à avoir depuis notre arrivée, et maintenant je dois monter à la maison et souffrir pendant ce qui sera certainement un dîner douloureux où je devrai écouter mes parents discuter de la façon dont ils voient mon avenir. J’ai

l’impression que mes pieds sont enfermés dans des briques de béton, je monte péniblement la pente jusqu’à la maison et entre par la porte d’entrée. Je peux déjà sentir l’aiglefin, que j’ai dit à mes parents que je n’aime pas trop de fois pour les compter. Heureusement, je peux aussi sentir les pommes de terre, qui finiront par être le plat principal de mon dîner.

« Entre, chérie ! » m’appelle ma mère. « On est déjà assis ! »

Je trouve ma mère et mon père