À Notre poursuite

Par Dave Kerlson

Mélodie

 

Les hommes disent que les femmes sont le sexe faible, mais un homme aurait-il continué à écrire à son béguin après des années de silence à son égard ? Non ! Il aurait abandonné et serait passé à autre chose ! Au lieu de cela, j'ai continué à écrire lettre après lettre à Benson Charles alors qu'il servait notre pays. Bien sûr, il était peut-être en colère parce que lorsque nous avions dix ans, je l'ai appelé Biscuit, mais honnêtement, est-ce quelque chose pour lequel il faut garder rancune pendant une décennie ? Il est de retour en ville et dit qu'il est là pour de bon et que je serai à lui. Il dit que c'est pour me protéger d'un tueur en série qui fait du mal aux citoyens de Harrisville et honnêtement, je pense que j'ai plus de chances de trouver le tueur en série que de garder mon cœur intact.

 

Franc

 

Essayer de faire oublier le passé à une femme est plus dur que de faire passer un éléphant dans le trou d'une aiguille. Je suis presque sûr que c'est comme le onzième commandement. Mais voilà, Melody m'a écrit un tas de lettres et oui, je les lis comme une bouée de sauvetage pour tenir le coup chaque jour. J'aurais dû y répondre mais je suis un piètre écrivain entouré d'autres hommes stupides. J'ai gardé ma bouche fermée avec la théorie selon laquelle les actes parlent plus fort que les mots, sauf que j'ai passé tellement d'années dans le ciel pour la Marine pendant qu'elle était à l'université que je n'ai pas eu le temps de montrer à Melody que je l'aimais. Les choses sont différentes maintenant, mais entre essayer de convaincre Melody que mes intentions sont sérieuses, je dois attraper un tueur en série.

• Langue: Français
• Éditeur: Malica
• Date de sortie: 20 sept. 2024
• ISBN: 9798223632757

Aperçu du livre

Mélodie

Les hommes disent que les femmes sont le sexe faible, mais un homme aurait-il continué à écrire à son béguin après des années de silence à son égard ? Non ! Il aurait abandonné et serait passé à autre chose ! Au lieu de cela, j'ai continué à écrire lettre après lettre à Benson Charles alors qu'il servait notre pays. Bien sûr, il était peut-être en colère parce que lorsque nous avions dix ans, je l'ai appelé Biscuit, mais honnêtement, est-ce quelque chose pour lequel il faut garder rancune pendant une décennie ? Il est de retour en ville et dit qu'il est là pour de bon et que je serai à lui. Il dit que c'est pour me protéger d'un tueur en série qui fait du mal aux citoyens de Harrisville et honnêtement, je pense que j'ai plus de chances de trouver le tueur en série que de garder mon cœur intact.

Franc

Essayer de faire oublier le passé à une femme est plus dur que de faire passer un éléphant dans le trou d'une aiguille. Je suis presque sûr que c'est comme le onzième commandement. Mais voilà, Melody m'a écrit un tas de lettres et oui, je les lis comme une bouée de sauvetage pour tenir le coup chaque jour. J'aurais dû y répondre mais je suis un piètre écrivain entouré d'autres hommes stupides. J'ai gardé ma bouche fermée avec la théorie selon laquelle les actes parlent plus fort que les mots, sauf que j'ai passé tellement d'années dans le ciel pour la Marine pendant qu'elle était à l'université que je n'ai pas eu le temps de montrer à Melody que je l'aimais. Les choses sont différentes maintenant, mais entre essayer de convaincre Melody que mes intentions sont sérieuses, je dois attraper un tueur en série.

CHAPITRE 1

FRANK

« Biscuit ! » Je n'étais pas préparé à ce que Melody se jette dans mes bras. Je ne pensais pas non plus qu'elle me giflerait. Les deux se sont passés si vite que je suis un peu décentré. Je me frotte la joue et regarde la blonde qui disparaît dans la foule.

« Que s'est-il passé ? » demande mon partenaire, Vincent.

« Bon sang, si je le sais », répondis-je. Je pensais qu'elle m'ignorerait parce que je ne lui avais pas répondu. Au fil des années, elle m'envoyait une lettre de temps en temps, me tenant au courant de ce qui se passait ici en ville. Je composais des réponses dans ma tête comme si j'allais faire un partenaire de merde pour quelqu'un comme toi puisque la moitié de mes missions sont secrètes et si un autre gars te regarde plus de deux secondes, je lui coupe les yeux et heureusement que tu as admis que George était le rottweiler de ton voisin parce que j'étais sur le point de rentrer à la maison et de tuer quelqu'un, mais ça n'a jamais été écrit sur le papier.

Je ne suis pas très doué avec les mots de toute façon. Je suis un gars pratique. Dans la marine, je sers comme wizzo, un officier des systèmes d'armes. Je suis assis derrière le pilote, je fournis des informations de ciblage et j'abats les avions ennemis. La dernière partie, nous le faisons en secret puisque techniquement, nous ne sommes en guerre avec personne. Officieusement, cependant, nous avons été envoyés sur des missions qui nécessitent une puissance de feu. Non pas que nous puissions en parler à qui que ce soit. La marine change. Bien qu’il existe encore quelques missions qui nécessitent des pilotes humains et des magiciens, de plus en plus de ces tâches sont effectuées par des drones.

Vincent et moi sommes en congé prolongé parce qu’aucun de nous ne veut enseigner, ce qui est en fait l’avenir des pilotes du programme. Je préfère me laisser écraser par un F-14 plutôt que de devoir me tenir devant un groupe de débutants leur expliquant comment piloter leurs faux avions.

Maintenant, je dois déterminer ce que je veux faire du reste de ma vie : être professeur ou être un homme d’action.

Je ne suis pas fait pour le premier rôle, et le deuxième est sur la sellette du gouvernement.

« Allons boire quelque chose », suggère Vincent.

J’envoie un dernier regard à Melody puis décide de boire toute la nuit. Malheureusement, je ne suis pas assez saoul pour éviter de voir Vincent lorgner ma sœur d’une manière qu’aucun homme ne devrait faire. « N’oublie pas ta promesse. » Si je n’en ai pas, il doit aussi rester en chemise. « Je t’ai sauvé la mise », j’ajoute au cas où il aurait oublié les circonstances de la promesse.

Il serre les lèvres puis fourre une poignée de bretzels dans sa bouche. Dans sa tête, il me maudit.

Je hausse les épaules et fais signe au barman de me remplir. Si nous devons être malheureux et seuls, autant être saouls aussi. Seulement, ce plan est abandonné lorsque maman m'envoie un message disant qu'elle prépare le dîner.

Alors que nous rentrons du bar, Vincent me pose la question que j'attends depuis le début de la soirée. « Pourquoi t'a-t-elle appelé Biscuit ? »

Je décide de l'ignorer et de prétendre que l'alcool a affecté mon audition.

« Sérieusement ? Tu ne vas pas me le dire ? »

« Tu laisses ma sœur seule ? »

Vincent reste complètement silencieux. Je grogne. « Exactement. »

Nous sommes près de la maison quand il dit : « Tu peux arranger les choses avec Melody. Je crois en toi, Frank. » Il me tape dans le dos. Je lui donne une bonne poussée, et peut-être que les choses auraient dégénéré si je n'avais pas surpris maman en train de nous regarder par la fenêtre de la cuisine.

J'ai presque trente ans et elle a toujours une emprise sur mes couilles. Je lui fais un salut moqueur et montre à Vincent la chambre du sous-sol. « Si quelqu'un d'autre utilise les toilettes à l'étage, tu es un FARD », je l'informe. J'ai appris ça à mes dépens en essayant de nettoyer après m'être branlé en me rappelant Melody en train de faire quelque chose de totalement innocent comme ramasser un crayon par terre et me montrer ses cuisses de miel ou mettre un stylo dans sa bouche et en sucer le bout comme si c'était une sucette ou ma bite.

Bon sang, j'avais tellement de fantasmes cochons sur Melody au lycée. Parfois, elle portait une jupe à carreaux et de longues chaussettes blanches jusqu'aux genoux avec de petits nœuds à l'arrière du genou. Elle disait que c'était le jour de Cher, ce à quoi elle faisait référence sans que je sache à quoi elle faisait référence, mais putain si ce n'était pas l'un de mes jours préférés de la semaine. Une autre fois, elle portait un collier ras-du-cou en velours noir, et cela m'a donné envie de la traîner dans les vestiaires avec une laisse, de la pousser à genoux et de lui baiser le visage jusqu'à ce que ses joues soient peintes en blanc par mon sperme. Tous mes souvenirs ne concernent pas le fait de lui avoir défoncé la cervelle. Elle m'a donné envie de la protéger. Je me souviens de l'avoir vue sortir du bureau du conseiller, le visage blanc et la bouche en une fine ligne. J'avais fauché la moitié de l'équipe de football qui se tenait dans le couloir pour l'atteindre. Je lui avais demandé ce qui n'allait pas, mais elle avait refusé de me le dire, me disant que ce n'était pas mes affaires. Elle avait toujours gardé une partie d'elle-même privée, comme si elle ne me faisait pas confiance ou ne pensait pas que je méritais d'en savoir autant sur elle. Je ne vais pas mentir, ça m'a fait mal.

J'ai dû quitter la ville en toute hâte parce que si je restais ici bien après la remise des diplômes, j'allais faire quelque chose de drastique