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Livre électronique175 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

Newt, un bruissement d'ailes au dessus de lui, il est en sécurité, ses sentinelles veillent...

Après l'évènement, depuis onze ans, on peut dire qu'il a bien changé. Surtout depuis son retour des grands états d'amérique, avec quelques modifications corporelles...

Il s'approche d'une cité de celles dont on doit rester aux à guets. Il indique à ses loups de se poster en embuscade.

 

Newt devra décourir sa quête au décours des rencontres qu'il fera, parfois malgré lui.

LangueFrançais
Date de sortie30 avr. 2024
ISBN9798224971657
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    Aperçu du livre

    Meute - bastien durel

    9 ans plus tard

    Newt ouvre les yeux, ne comprend pas ce qu’il voit. Il se gratte le menton. Surpris, il constate qu’il a une barbe énorme. Il se touche les cheveux, des cheveux aussi longs qu’une queue de cheval. Autour de lui, des murs de granit. Des fourrages séchés en guise de couverture avec un matelas fait de la même manière. A côté, une flaque d’eau et une carcasse de caribou. Newt cherche à se lever mais n’y parvient pas. Ses muscles sont très atrophiés, les articulations ankylosées le font souffrir.

    « aaarrrggghhh !!! »

    Il s’égosille, voulant appeler, voir s’il y a quelqu’un mais n’y parvient pas.

    Newt sent l’eau de la flaque. Elle est claire, ne dégage pas d’odeur. Il boit en lapant, imitant les chiens. A croire qu’il ne sait plus se servir de ses mains. Il relève la tête : Une magnifique louve se dresse devant lui. Il crie, panique, recule : « Aaargghh !!! ». En reculant, il tombe sur quelque chose de poilu. Il se retourne et voit deux loups plus petits. Ils lui sautent dessus, le lèchent, lui donnent des coups de museau. Newt est sur le dos, il s’agite comme pour se défendre ? Mais il n’est pas attaqué. La louve émet un léger gémissement. Les deux jeunes loups stoppent net. Newt s’assoit, brandit un os de fémur qu’il ramasse et le tend comme pour menacer les canidés.

    Les jeunes loups s’assoient. Silence. La louve s’approche extrêmement doucement vers Newt, comme pour ne pas l’effrayer. Newt est ahuri. Il fixe le regard de la louve qui s’approche de plus en plus, jusqu’à ce qu’il sente les moustaches lui caresser le visage. Il est très pâle,

    il tremble de partout. Il tachycarde, sue à pleines gouttes, figé par la peur. Elle souffle dans son oreille et émet un gémissement de tendresse. Peu à peu, Newt sent ses membres se détendre. Il reprend de la couleur, ressent comme un soulagement intense. Il tend les bras, la louve s’y dirige et il l’étreint fermement, comme s’il était au cou de sa propre mère. Éreinté par l’émotion et l’incompréhension, il s’effondre et s’endort. Deux heures plus tard, réveillé par une vive lumière, il rampe jusqu’à la sortie de la grotte. Aveuglé quelques secondes, il découvre devant lui, surplombant une falaise, à la sortie de la grotte, un paysage des plus enivrants. Il est au sommet d’une montagne enneigée des Yellow Stones, la chaîne de montagne est blanche et le soleil la rend saisissante.

    Newt est en extase.

    « « « Générique » » »

    ––––––––

    Deux ans plus tard

    « FFFFIIIOOOOUUUUUUUU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » un

    nuage noir. C’est un groupe de corneilles. Au dessous, une louve qui tire une sorte de traîneau. A sa gauche et à sa droite, deux loups portant sur leur dos un sac à dos bien harnaché. Derrière, un homme.

    Newt, très loin du Newt d’avant l’événement. Newt est plus grand de vingt centimètres, soit deux mètres donc. Taillé comme un champion de catch qu’aurait abusé des amphétamines, mâchoires musclées, arcades protubérantes, cheveux mi-long mêlés à une dizaine de dreads, barbe mal rasée. Lui, ne porte rien, enfin pour ce qui est visible de l’extérieur. Sous son manteau se cache tout un laboratoire d’armement : capuche blindée télescopique, protection de mâchoire à déclenchement automatique, fusil double tir à la main droite qu’il déclenche par son propre système nerveux (souvenir d’une mutilation rafistolée du temps ou il a séjourné dans la région nord-est des grands états d’Amérique) , lames à bascule d’arrêt bilatéral (pour couper les ongles...et les bras avec...). Lance flamme à protérium. Petit et efficace, son préféré. Sans parler de l’armement qu’il porte sur lui et dans les bagages.

    Le cortège marche...et vole avec la plus grande vigilance. Cela fait douze heures qu’il marche en terrain découvert. Venu de la Pologne et cherchant à gagner l’Allemagne, devenue une grande étendue déserte et enneigée. Enfin il arrive à la porte d’une cité fortifiée, implantée au beau milieu de cette immense plaine. Bien entendu, les loups sont planqués, dans un petit bois accolé à la cité. Quand on mute avec plus de 2 bêtes, mieux vaut montrer pâte blanche. C’est le cas d’le dire.

    Ce genre de cité est peuplé en majorité de basics. Ce sont des humains qui n’ont été saisi d’aucun être lors de l’événement. Ils sont très méfiants. On y trouve des mutants en périphérie. Il y a aussi les hollycrocks, anciennement des humains qui remplissent à présent le rôle des rats. Ils sont à l’affût des poubelles pour se

    nourrir. Inoffensifs. Les hoxbyes, eux, sont d’esprit malsain et tordus. Ils fondent une secte. Ils consacrent leur temps à la néoplum-chir-anatophistésie. Ce sont des bouchers qui aiment charcuter la chair. Ils se cachent derrière de grandes tuniques à capuche. Seuls leurs yeux rouges et luisants sont apparents. Les plus abjectes espèces fourmillent dans ce genre de cité. Un conseil : NE SE FIER QU’A SOI ET AGIR LE PREMIER. Ça

    tombe bien, c’est la philosophie de Newt.

    Newt cherche une auberge pour se rassasier. Or aujourd’hui, inutile de spéculer en bourse, l’argent n’existe plus. L’échange se fait par le troc et les services.

    Newt pousse la porte du « Joli papillon ». Ce sont souvent les noms les plus innocents qui dénomment les endroits les plus dépravés. Il s’assoit au fond de l’auberge près d’une fenêtre.

    Une vingtaine de paires d’yeux le fixent dans un silence pétrifiant. Puis le pianiste et le brouhaha redémarrent. L’aubergiste, un petit homme édenté et chauve vient le voir :

    « Salut étranger, t’as quoi et tu veux quoi ? »

    « T’as un ennemi ? » L’aubergiste hésite puis :

    « Je crois pas que tu puisses l’éliminer.

    - Dis toujours.

    -Keurt, le rasé assis là-bas, tu vois ? Il est avec sa bande. Ils consomment à l’œil. Ça dure depuis six mois.

    -Alors sers moi un tonneau d’eau, quatre poulets, deux kg de lentilles, deux kg d’orange. Ça vaut bien tes six zigotos ? »

    L’aubergiste hésite...et lâche quelques mots à l’oreille de Keurt et retourne en cuisine.

    Keurt devient rouge et fixe Newt, se lève d’un bond et vient le voir, suivi de ses cinq sous-fifres armés jusqu’aux dents.

    -Alors comme ça, tu ne devines pas la moindre protubérance phallique au travers de mon fut et il te serait gré de forniquer avec la merveilleuse femme qui m’a mis au monde ? T’es qui pour être aussi suicidaire ?

    -Nan, j’ai dis que t’as pas d’couilles et que je niquerais bien ta mère ».

    Newt est cerné. Keurt bouillonne, il est à deux doigts de dégainer son arme.

    « BLAM ».

    Keurt gît au sol, les yeux exorbités, la tête laissant échapper un filet de sang qui forme vite une mare qui s’écoule au travers des planches pourries du plancher. Le canon de la main de Newt fume encore. Les cinq zigotos s’écartent et cherchent à lui fausser compagnie. Mais le tarif convenu avec l’aubergiste, c’est six macchabées! Alors  dans  une  chorégraphie  atypique, Newt saute de tables en tables, déclenche ses lames bilatérales à bascule automatique et tranche successivement les têtes des cinq zouaves. Newt ramasse un vêtement d’un des zouaves et s’en sert pour essuyer ses lames en revenant tranquillement à sa table, tandis que l’aubergiste le sert et qu’on évacue les corps. Le pianiste joue du Chopin.

    Newt a pratiquement terminé son festin. Il a même été obligé de dégrafer son corset (un assemblage qui sert d’armure). Voila qu'un mutant non

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