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Jusqu'au bout de mon âme – tome 1
Jusqu'au bout de mon âme – tome 1
Jusqu'au bout de mon âme – tome 1
Livre électronique256 pages3 heuresJusqu'au bout de mon âme

Jusqu'au bout de mon âme – tome 1

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À propos de ce livre électronique

En pleine Galilée antique, Léon - agent temporel - débarque de la machine à remonter le temps, à la poursuite des Diviseurs. Sa mission : les empêcher de modifier le cours du temps ; et sauver le monde par la même occasion.
Et pourtant, c'est quelque chose d'autre qui le tourmente. Andréa, son âme sœur, l'amour de sa vie, de qui il est désormais tragiquement séparé. S'étaient-ils rencontrés dans des vies antérieures ? Est-ce là l'explication de leur amour fusionnel, dès la première seconde ? Et Léon sera-t-il assez habile pour empêcher les Diviseurs de mener leur mission à bien ?
« Jusqu'au bout de mon âme » est une histoire d'amour passionnée, où les courses contre la montre s'enchaînent avec des flashbacks temporels en toile de fond.
« Jusqu'au bout de mon âme - tome 1 » a remporté la 2nd place au concours Voyageurs du temps.
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie3 avr. 2024
ISBN9788727028323
Jusqu'au bout de mon âme – tome 1

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    Aperçu du livre

    Jusqu'au bout de mon âme – tome 1 - David Louyot

    David Louyot

    Jusqu'au bout de mon âme - tome 1

    Saga

    Jusqu'au bout de mon âme - tome 1

    Image de couverture : Midjourney

    Copyright © 2024 David Louyot et SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN : 9788727028323

    1ère edition ebook

    Format : EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.

    www.sagaegmont.com

    Saga est une filiale d'Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d'euros aux enfants en difficulté.

    « L’âme agit », a dit un jour une Princesse.

    LIVRE 1

    Relation karmique

    AUJOURD’HUI (1 avant J.-C. - année 2027 pour Léon)

    1.

    Quelque part en Galilée – 9 h 32 – 11 juin de l’an 1 avant J.-C.

    Les Diviseurs avaient deux jours d’avance et Léon les poursuivait.

    Il marchait d’un pas régulier, presque militaire, et scrutait avec détermination l’horizon. Aride, aveuglante, la route sableuse était bordée de buissons gris-vert et de rares arbres noueux. Posé sous le ciel, ce paysage décharné, rongé jusqu’au cœur par la chaleur du sud, paraissait sans fin. Seule la traînée brumeuse d’épaulements de collines et de montagnes se découpant au loin venait le rompre. C’était là que Léon se rendait. C’était sur l’une d’elles que se trouvait l’homme qu’il cherchait. Celui dont parlait le Texte.

    Léon se dit qu’il allait devoir jouer serré quand il le rencontrerait, car les Diviseurs l’avaient sûrement devancé.

    Mais une chose après l’autre. Il devait d’abord gérer le chemin qu’il avait encore à parcourir.

    Les rayons ardents du soleil irradiaient sa cape bleu nuit. Son nez droit soulignait des yeux en amande. Ses iris ambrés brillaient d’une détermination sans faille. Ses lèvres fines dessinaient une moue boudeuse et étaient encadrées d’une barbe naissante. Sa chevelure châtain foncé aux reflets roux était recouverte d’un turban improvisé. Mesurant presque 1m80, son corps était athlétique et bien proportionné. Sa tunique écrue sans manches dissimulait son torse musclé et laissait dépasser des bras vigoureux.

    Une lanière de cuir ceignait sa taille et une épée à double tranchant enserrée dans un fourreau se balançait lourdement sur sa hanche gauche. La fusée de la poignée était parsemée de fil d’argent tandis que le pommeau en fer dessinait des spirales séparées par plusieurs raies.

    Une outre presque vide pendait à son dos. Léon progressait depuis si longtemps que la soif et la déshydratation le tenaillaient. Mais il parvenait à se passer de boire dans l’immédiat. En fait, à cet instant, le plus difficile pour lui était de supporter le frottement brûlant et incessant des lanières de cuir de ses sandales contre sa peau.

    Ces foutues sandales d’un autre temps.

    2028 années séparaient Léon de son époque. Car Léon était… un agent temporel ! Un des meilleurs même. Mais était-ce vraiment important aujourd’hui ? Sans doute oui. Le sort de l’Humanité, celle qu’il connaissait, dépendait de la réussite de la mission qu’il était en train d’accomplir.

    À cet instant, en tout cas, il aurait tout donné pour des chaussures de randonnée. Il en rêvait presque… Mais c’était impossible. Aucun anachronisme ne devait interagir avec les époques durant lesquelles ils étaient envoyés, eux les agents temporels. Les conséquences sur le continuum espace-temps pouvaient être épouvantables. C’était la deuxième et plus importante loi du Temporis Codex, le Code du voyage dans le temps.

    La première était en toute logique de ne jamais changer le cours des événements. Jamais !

    La troisième interdisait à quiconque de se rendre à une période où ils avaient vécu. Autant les deux premières lois visaient à préserver le continuum espace-temps. Cette dernière existait quant à elle pour protéger les agents, car les premiers voyages avaient prouvé que débarquer à sa propre époque provoquait une mort brutale et immédiate. C’était comme si l’Univers faisait comprendre qu’il était impossible de se retrouver en double à un moment donné, ne serait-ce qu’une seconde.

    Une chose était en tout cas certaine pour Léon : les risques d’en être atteint dans le cadre de cette mission étaient nuls. Car il était bien éloigné temporellement de son époque.

    Il leva son bras droit devant lui, comme s’il regardait l’heure, et fixa une bague en or qui se trouvait à son majeur. Celle-ci était ornée d’une intaille rouge en cornaline sur laquelle était représentée une tête avec deux visages d’hommes barbus tournés en sens contraires. Les deux profils dont on distinguait les moindres détails paraissaient presque vivants.

    « L’intaille de cette bague représente Janus, un dieu romain bicéphale », lui avait dit Sayid le jour où il lui remit le bijou, un peu avant sa première mission. Sayid était son supérieur hiérarchique, mais surtout le concepteur de la machine à voyager dans le temps et le plus grand génie de son temps. Il était aussi l’ami de Léon ou du moins…, il l’avait été.

    Ce jour-là, lorsqu’il donna la bague, Sayid ajouta en tout cas : « Dans la Rome antique, Janus était une divinité très importante : il était le dieu des portes. Selon la croyance de l’époque, son double visage lui permettait de voir le passé, mais aussi l’avenir. Je me suis dit que c’était l’objet parfait pour te servir d’ordinateur de bord lors de tes missions ».

    Sayid adorait faire des clins d’œil avec l’Histoire. C’était sa manière de s’amuser avec le temps.

    Cette bague était aujourd’hui le bien le plus précieux de Léon. Elle contenait toutes les données concernant sa mission. Elle renfermait également une puce qui était reliée à la machine et qui lui servait à ouvrir le vortex pour voyager dans le temps. Tous les agents l’appelaient « la porte des étoiles » en référence à un vieux film des années 1990 avec Kurt Russell et James Spader. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce dernier ressemblait exactement à la porte du film, un cercle d’eau lumineuse qui emportait n’importe qui dès qu’on le traversait.

    De toute façon, il n’était plus utile de l’ouvrir. La mission actuelle de Léon était un voyage sans retour. La machine avait été endommagée au moment de son départ !

    À vrai dire, peu importait que celle-ci ne fonctionne plus. Personne ne l’attendait désormais dans son présent.

    Il effleura la bague du doigt et un écran holographique de cinq pouces surgit de l’intaille. La page d’accueil affichait la notification : « 9 h 38 – 11 juin — année 2024 avant le point zéro ».

    Le point zéro correspondait au jour où le premier voyage dans le temps avait eu lieu, c’est-à-dire en 2023.

    Depuis ce jour-là, l’étude du passé n’avait plus été l’affaire d’universitaires tapis dans l’ombre poussiéreuse d’une montagne de livres scientifiques, incompréhensibles pour le commun des mortels. Elle était devenue une discipline de terrain et les historiens suivaient désormais un entraînement intensif, tels des militaires. Mais parmi le flot de candidats qui se présentait tous les ans aux concours de recrutement, appelé les « Sélections », il y avait peu d’élus, parfois même aucun. Pendant six mois, les prétendants se soumettaient à une batterie de tests ou d’examens aussi terribles physiquement qu’éprouvants nerveusement. Seuls les plus talentueux, et surtout, ceux qui étaient capables de gérer leurs émotions, avaient l’honneur de se voir décerner le grade d’Agent temporel au terme des Sélections.

    Cela faisait trois ans que Léon avait reçu ce dernier. Pourtant, cette époque joyeuse et apaisée lui paraissait déjà si lointaine. Il s’était passé tant d’événements depuis…

    Sans crier gare, plusieurs souvenirs de cette période voulurent éclater dans sa mémoire. Mais il les chassa presque instantanément de sa tête. C’était trop dur. Il toucha alors un pendentif en ivoire circulaire qui pendait à son cou. Le centre de celui-ci était orné d’une croix de Jérusalem, symbole de la religion chrétienne également connue sous le nom de croix des croisés. Elle était entourée de quatre petites croix grecques, chacune cernée d’un quadrant.

    Ce bijou était le vestige d’un douloureux passé.

    Il sortit de sa tunique un médaillon, cette fois. Celui-ci contenait des cheveux blonds. C’était ceux de la femme qu’il aimait plus que tout.

    Andréa. Tu me manques, pensa-t-il.

    Il n’aurait jamais dû emmener ces objets en pleine Galilée antique. Mais son départ avait été… plutôt mouvementé et imprévu. Ils les avaient pris par la force des choses.

    Son visage s’assombrit en les regardant, comme si en l’espace d’un instant, tout le poids du monde pesait sur lui.

    Pourtant, n’était-ce pas un peu le cas ? Ne supportait-il pas justement tout le poids de cette planète ? Aujourd’hui, il ne devait pas simplement alimenter les données historiques d’un quelconque programme de recherche. Il devait sauver l’Humanité ! Empêcher les Diviseurs d’accomplir leur sinistre dessein.

    Et il lui restait encore sept jours pour y parvenir, car les voyages dans le temps étaient limités à une semaine. Pourquoi ? Parce que les premiers essais de la machine avaient aussi montré que des missions plus longues engendraient des troubles irréversibles provoquant la démence dans le meilleur des cas, ou un état végétatif persistant dans le pire. Comme si la Nature avait décidé d’elle-même qu’aucun homme ne pouvait physiologiquement recommencer une autre vie dans le passé.

    Dans l’absolu, cela signifiait en tout cas que le cerveau grillait et l’agent devenait un légume juste bon à orner un lit d’hôpital tout le reste de son existence. On appelait ce mal « l’ivresse du temps », car hallucinations et vertiges en étaient les premiers symptômes !

    Avec la machine en rade, Léon savait donc déjà ce qui l’attendait au bout de cette semaine… qu’il accomplisse ou pas sa mission.

    Mais il devait en faire un succès. Il n’avait pas le choix !

    Il toucha du doigt un onglet avec la notification « Maps » sur l’écran holographique. Une carte de la région apparut avec un point bleu correspondant à sa position. Un parcours en pointillés signalait le chemin qu’il avait encore à arpenter. Il lui restait un peu plus de quarante kilomètres avant d’atteindre la première étape de sa mission, le lieu où se trouvait l’homme mentionné par le Texte.

    Il effleura ensuite un onglet beaucoup plus inattendu dans un ordinateur de bord.

    Celui-ci portait la notification « Music ».

    Léon était un passionné des musiques des années 1960 et 1970, des hits d’une autre époque que la plupart des gens avait oubliés. Mais pour lui, c’était presque une drogue, sa seule évasion et un soutien psychologique pour affronter tous les événements, les bons comme les mauvais. Il ne pouvait pas s’en passer ! Et dès ses premiers voyages, il avait imploré Sayid de lui ajouter cette fonctionnalité sur son ordinateur. Par peur des anachronismes, le savant refusa d’abord, mais devant l’insistance de son ami, il finit par céder.

    Il implanta alors une puce organique microscopique dans l’oreille de Léon, reliée à sa bague convecteur et qui lui servirait donc d’écouteur. Il lui fit évidemment promettre de ne rien dire à personne, car c’était une entorse patentée au Temporis Codex. Toujours était-il que depuis ce jour, cela avait été leur petit secret.

    Léon toucha la Playlist « Last Dance », puis le titre « For once in my life » de Stevie Wonder résonna dans ses tympans. Il accéléra le pas…

    Après trois heures, il monta la première pente de la chaîne de montagnes, puis traversa un épaulement de collines. Il grimpa jusqu’au sommet d’une arête abrupte ; de l’autre côté, une descente tout aussi raide l’attendait. Au loin, sur sa gauche, il retrouva la route en terre qui courait en zigzags comme un serpent.

    Au bout d’un moment, il arriva devant les dernières hauteurs. Il les longea en empruntant une piste encaissée entre des blocs de pierre. La lumière aveuglante de l’après-midi se déversait tout autour de lui, elle se glissait dans les moindres recoins de ce paysage montagneux et accidenté.

    Las et courbatu, il se retrouva enfin en face de son objectif : les murs imposants d’une ville se trouvaient devant lui.

    Un vent balayait la route, se faufilant impétueusement à travers les arbres et faisant bruisser les feuilles. La végétation était singulièrement luxuriante pour ce pays chaud et aride ; les herbages se déroulaient sur les flancs des montagnes.

    La cité se dressait, majestueuse, sur un gigantesque rocher comme un nid d’aigle.

    Celui-ci était limité par des escarpements incroyablement vertigineux et était seulement accessible à l’ouest par un isthme étroit, aux pentes raides. À son pied, le long de deux de ses versants, coulait une rivière. Elle était encaissée dans une gorge abrupte. Le cours d’eau descendait dans ce large vallon qui s’ouvrait telle une bouche géante, prête à tout avaler.

    Il suivit la route qui serpentait le long des épaulements, puis dépassa l’isthme. Après avoir parcouru une centaine de mètres, il fit face aux hautes murailles. Celles-ci étaient faites de gros blocs rectangulaires soigneusement jointoyés. Leur monumentalité dissuasive imposait à elle seule le respect.

    Lorsqu’il atteignit l’entrée, deux hommes en mailles lui barrèrent le passage avec leurs lances. Leurs uniformes étaient ceux des légionnaires romains.

    — Halte-là, grommela l’un d’entre eux, le regard sombre.

    2.

    Cité de Chorazeïn – 15 h 40 – 11 juin de l’an 1 avant J.-C.

    Léon s’avança d’un pas décidé vers les deux légionnaires qui montaient la garde devant la porte de la ville. Il prit un air suffisamment arrogant pour leur signifier qu’il était quelqu’un d’important.

    — Je veux voir le centurion chargé de cette cité ! lança-t-il sur un ton péremptoire.

    Il se dit que plus il en imposerait, plus il aurait des chances d’atteindre l’homme qu’il cherchait. Il espérait d’autant plus que l’histoire qu’il avait mise sur pied tiendrait la route.

    — Et qui es-tu étranger pour te permettre une telle demande ? rétorqua l’un des légionnaires, un grand gaillard à la mine patibulaire.

    — Je suis Caius Actarus, centurion de la garde personnelle du tétrarque ¹ , en mission spéciale.

    Quand Léon voyageait dans le temps, un de ses petits plaisirs était de prendre des noms décalés, souvent en rapport avec son époque. Cela n’amusait que lui et la deuxième loi du Temporis Codex le lui interdisait même, mais peu lui importait cette entorse aux anachronismes. Et là, « Actarus » était une référence au héros de « Goldorak », une série animée des années 1970, dont il avait regardé une des multiples rediffusions.

    — C’est cela ton uniforme, centurion de la garde personnelle du tétrarque : une tunique et une cape pleine de crasse ? poursuivit le soldat, d’une voix dédaigneuse. Il va falloir être plus convaincant pour que j’accède à ta requête.

    Léon sortit un vieux cep de vigne de son baluchon, l’insigne des centurions, puis leva bien haut un autre, celui du tétrarque, pour que tous puissent le distinguer.

    — Reconnais-tu ces insignes ? déclara impérieusement l’agent temporel.

    Un lourd silence s’installa. Les légionnaires baissèrent la tête en signe de soumission.

    — Alors maintenant, soldat, vas-tu me mener à celui que je veux voir ? dit enfin Léon sur un ton qui ne souffrait aucune réplique.

    — Désolé… À vos ordres, centurion Actarus, balbutia son interlocuteur, l’air déconfit.

    Sans attendre, il passa la porte et Léon lui emboîta le pas.

    Ils parcoururent ensuite deux arpents sur une large artère d’une cinquantaine de mètres. Les rues adjacentes étaient quasi désertes et la ville faisait penser à une grande caserne, car sa population se résumait aux légionnaires. Aussi, des taches de sang parsemant les murs de plusieurs habitations témoignaient de combats récents.

    Le Texte disait vrai, se dit Léon. Les légions du tétrarque ont bien maté les gens du coin.

    Ils débouchèrent enfin sur une imposante place publique au dallage régulier. Au centre se dressait un immense temple à l’entrée encadrée par deux colonnes, et aux façades ornées de sculptures représentant des fleurs entrouvertes, des chérubins ou encore des palmes. Devant l’édifice se trouvait un vaste bassin de bronze soutenu

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